SECTION 6 - LE SIXIÈME DOCUMENT

(catalogue)
(index)


 

"MALGRÉ PREUVE SUR PREUVE...
en sera-t-il ainsi jusqu'à la fin du temps de grâce?"


 

Ellen White et ses contemporains confirment que Dieu envoya un précieux message de lumière
et de vérité à Son peuple réuni en 1888 à la Conférence Générale de Minneapolis


 

٭٭٭


"Malgré preuve sur preuve...
en sera-t-il ainsi jusqu'à la fin même du temps de grâce?"

 

Le sixième et dernier document fut présenté par le CPE en Janvier 2000, quelques semaines avant la réunion finale du 8 Février. Cette compilation originelle, classée chronologiquement, apporta à la Commission les convictions très précises d'Ellen White et des déclarations positives au sujet du message que Dieu envoya à l'Église au temps opportun par Jones et Waggoner.

Sans le savoir, cette sixième compilation présenta au moins cinq réponses antérieures aux accusations ultérieures dans le rapport "points de désaccord". Si ce sixième article avait été lu pour ce qu'il déclare, et les citations d'Ellen White acceptées avec les déclarations de soutien de ses contemporains, il n'y aurait pas eu besoin d'au moins cinq des paragraphes d'objection.

Le paragraphe nº 1, "Application des remarques d'Ellen White concernant 1888" met en évidence "un désaccord sur la façon de comprendre beaucoup de remarques d'Ellen White concernant 1888 et comment elles s'appliqueraient à la condition de l'Église aujourd'hui". Il n'y a pas de dispensationalisme dans les vérités d'ordre théologique qu'Ellen White apporta à l'Église Adventiste. A plusieurs reprises, elle affirma que le message de 1888 était une "vérité précieuse" et qu'elle "s'harmonise parfaitement avec la lumière que le Seigneur a trouvé bon de lui donner". Bien plus, elle proclama que le message de 1888 était "le message du troisième ange en vérité" qui est vital pour le dernier appel adressé au monde par l'Église du reste.

Le paragraphe nº 2, "La prééminence de la Bible" déclare "qu'il apparaît" que le "1888 MSC" veut lire des évidences bibliques "à travers les compréhensions théologiques de Jones et Waggoner". Ont-ils apporté à l'Église des enseignements discutables? Cela induit-il que leur théologie était erronée et qu'Ellen White a manqué de les corriger? Mais ceci est lié à la question suivante...

Paragraphe nº 3, "Les approbations d'Ellen White par rapport à Jones et Waggoner". Les "approbations répétées ne signifiaient pas qu'elle était d'accord avec tous leurs enseignements". Lisez les archives! Avec plus de 300 approbations du message et des messagers sur une période de plusieurs années, il est ridicule de proclamer qu'il y avait "plusieurs domaines dans lesquels Ellen White différait d'avec Jones et Waggoner". Jamais elle n'a averti l'Église de se méfier d'eux.

Paragraphe nº 4, "Précision Historique". Une accusation imprécise est faite contre le 1888 MSC disant que, "de temps à autre, nous relevons un manque de précision historique lorsque des revendications sont faites contre Jones et Waggoner. L'histoire doit elle-même parler." Oui, en effet, que l'histoire parle! Dans les cinquante années depuis que 1888 Réexaminé fut écrit et présenté à la Conférence Générale, il y a eu des centaines de pages de matériel imprimé et rendu disponible, et il devrait être simple de dénoncer des citations spécifiques sur "le manque de précision historique". Ceci devrait être fait.

Paragraphe nº 9, "Jones, Waggoner et les Réformateurs". L'idée est ici exprimée que "sur le sujet de la justification par la foi, Jones et Waggoner ne devraient pas être opposés aux grands réformateurs. Ceci contredirait Waggoner et Ellen White". C'est une étrange observation. Quand la citation est vérifiée, (Waggoner, Évangile dans le Livre des Galates, p. 70), on découvre que Waggoner soutenait le pur Évangile dans le contexte du message des trois anges qu'il mentionne à deux reprises à la page 70. On verra dans ce sixième document que Jones et Waggoner ne s'opposèrent jamais aux Réformateurs. Ils étaient les messagers du Seigneur avec "une lumière accrue", et le rejet de celle-ci implique "le péché de blasphème contre le Saint-Esprit". Ellen White, accumulant preuve sur preuve, à plusieurs reprises confirme la place unique qu'ils occupaient et proclame: "Si vous rejetez les messagers délégués du Christ, vous rejetez le Christ".

Voici le sixième et dernier document:
 

"MALGRÉ PREUVE SUR PREUVE...
.en sera-t-il ainsi jusqu'à la fin même du temps de grâce?

 

Tiré d'une lettre écrite d'Australie au Président de la Conférence Générale, 1er Septembre 1892, (1888 Materials, pp. 1020-1032).


Introduction

Depuis le début de l'Église Adventiste du Septième Jour, lorsque Dieu appela un peuple à sortir pour proclamer Son message final, aucun événement ne fut plus important dans son histoire que la session de la Conférence Générale de 1888. Par lettres privées, par des exhortations publiques et des articles maintes fois répétés dans la Review and Herald, Ellen White, pendant des années, continua à plaider avec les "frères qui occupent des positions de responsables" pour qu'ils prêtent attention à la lumière et à la vérité que le Seigneur envoya à Son peuple dans cette remarquable session. Son fardeau était qu'ils acceptent la preuve que le "Seigneur envoya dans Sa grande miséricorde un message très précieux à Son peuple par les frères Waggoner et Jones". Elle dit catégoriquement que ce message que "Dieu ordonna de donner au monde" était "le message du troisième ange".

Le rapport de cette importante Conférence Générale de 1888 tenue dans l'histoire Adventiste a été mis en évidence par la publication de quatre volumes, totalisant 1800 pages, intitulés The Ellen G. White 1888 Materials et publiés par le White Estate. Mais les membres de l'Église mondiale connaissent très peu cette publication et la tragédie de la session historique de 1888 est donc peu connue. En raison de l'opposition des dirigeants, la "vérité et la lumière" n'ont jamais vraiment atteint les membres.

Dans ce document, se trouvent rassemblés et classés en une synthèse chronologique quelques commentaires historiques qui démontrent les convictions et les jugements d'Ellen White sur 1888, ainsi que quelques estimations de ses contemporains. Elle n'épargne aucune expression pour expliquer qu'il y avait un effort persistant pour contrecarrer le message que Dieu envoya, même si les dirigeants avaient en main "preuve sur preuve" confirmant que le message venait de Dieu.

Ces citations vont au-delà de toute équivoque. Qu'elles ne soient jamais lues ou acceptées, cela n'altère en rien leur autorité divine. L'Église du reste est confrontée à la question: Est-ce que le second avènement peut avoir lieu tandis que l'Israël moderne ignore, et même défie sa propre histoire et rejette ce que le Seigneur voulait accomplir pour Son peuple il y a plus d'un siècle?

1888 - Rapport de la session de la Conférence Générale, Minneapolis présenté durant la session:

"Quand les anciens A.T. Jones et E.J. Waggoner répondirent à leurs opposants, ils demeurèrent côte à côte avec leurs Bibles ouvertes".

E. J. Waggoner: (Lit Jér. 23: 5, 6): "Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où Je susciterai à David un germe juste; Il régnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l'équité dans le pays. En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure et voici le nom dont on l'appellera: L'ÉTERNEL NOTRE JUSTICE".

A.T. Jones: (Lit Éph. 2: 4-8): "Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus vivants avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés); Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de Sa grâce par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car c'est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu".

E. J. Waggoner: (Lit Gal. 2: 16-21): "Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les oeuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que personne ne sera justifié par les oeuvres de la loi. Mais, tandis que nous cherchons à être justifiés par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-Il un ministre du péché? Loin de là! Car, si je rebâtis les choses que j'ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur, car c'est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu. J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré Lui-même pour moi. Je ne rejette pas la grâce de Dieu car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain".

Ils continuèrent à lire des textes bibliques:

Jones: (Rom. 11: 1-33).
Waggoner:
(Rom. 1: 14-17).
Jones:
(Rom. 2: 12-29).
Waggoner :
(Galates 3).
Jones :
(Rom. 3).
Waggoner:
(Gal. 5: 1-6).
Jones :
(Rom. 9: 7-33).
Waggoner :
(Gal. 2).
Jones :
(Rom. 4: 1-11).
Waggoner :
(Rom. 5).
Jones :
(Rom. 4: 13-25).
Waggoner :
(Rom. 6).
Jones :
(Rom. 1: 15-17).
Waggoner:
(Rom. 8: 14-19).
Jones:
(finit avec 1 Jn 5: 1-4).

"Ce fut leur réponse sans une seule parole de commentaire, puis ils s'assirent. Pendant tout le temps de la lecture, il y eut un remarquable silence sur la vaste assemblée". (Rapport d'un témoin oculaire, par R. T. Nash: Manuscripts and Memories of Minneapolis 1888, pp. 353, 354).

10 Février 1887. E.J. Waggoner, L'Évangile dans le livre des Galates". Un document de 71 pages imprimé sous forme de "lettre"/livret fut remis aux délégués à la session de 1888, en réponse au livre de G.I. Butler, La loi dans Galates: (p. 85):

"Votre mauvaise application... Je suis désolé de voir... Et il s'agit de cela dans la prétendue dispensation juive du pardon des péchés qui était seulement figurative. Vos paroles indiquent clairement qu'il n'y avait pas de réel pardon des péchés jusqu'à la venue de Christ, de réel sacrifice qui fut offert. Si cela était ainsi, j'aimerais savoir comment Hénoc et Élisée furent enlevés au ciel. Furent-ils enlevés de la terre avec leurs péchés non pardonnés? Ont-ils été au Ciel pendant deux ou trois mille ans avant que leurs péchés soient pardonnés? Le fait même qu'ils furent emmenés au ciel est la preuve suffisante que leurs péchés étaient réellement pardonnés,... le pardon n'était pas feint... Il était clairement déclaré que si une âme péchait elle offrirait son sacrifice et ses péchés lui seraient pardonnés... Il n'y avait aucune vertu dans le sacrifice, qui était typique, cependant le pardon était aussi réel que n'importe quel autre qui ait jamais été accordé depuis la crucifixion. Comment cela se pouvait-il? Simplement parce que le Christ est l'Agneau immolé depuis la fondation du monde" (pp. 29, 30).

"Si le 'grand système de justification par la foi' ne fut pas en vigueur avant la croix du Christ, je vous prie, dites-moi si quelqu'un a jamais été justifié avant que Christ ne vint, et si oui, comment? Ma lecture de la Bible me convainc que 'le grand système de justification par la foi' fut connu dès que le péché entra dans le monde. J'ai lu que 'par la foi Abel offrit à Dieu un sacrifice de plus grande valeur que celui de Caïn par elle, il obtint le témoignage qu'il était juste'" [Héb. 11: 4], (pp. 54, 55).

"Il [Christ] ne rachète que ceux qui étaient dans la même condition dans laquelle Il se trouva Lui-même. Et puisque seuls les Juifs étaient soumis à la loi cérémonielle, votre théorie voudrait qu'Il soit venu sauver seulement les Juifs. Je suis heureux qu'une interprétation particulière ne nous oblige pas à limiter le plan du salut de cette façon. Le Christ mourut pour tous les hommes; tous les hommes étaient sous la condamnation de la loi de Dieu; et Il fut aussi sous sa condamnation. Par la grâce de Dieu, Il a goûté la mort pour tous". [Héb. 2: 9.] (p. 63).

9 Octobre 1888. Lettre d'Ellen White à Mary, rédigée très tôt à l'ouverture de la session:

"Les pasteurs Smith et Butler sont vraiment très réticents à parler de la loi dans l'épître aux Galates, mais je ne vois pas pourquoi cela doit être évité. Il nous faut prendre la Bible comme règle de foi et nous devons sonder ses pages avec diligence pour trouver plus de lumière et d'évidence de la vérité" (Ellen G. White 1888 Materials, p. 67; passage faisant ici référence à 1888).

20 Octobre 1888. Prédication d'Ellen White un Sabbat à la session de Minneapolis (Ms 8):

"A l'heure actuelle, ce que nous voulons présenter, c'est la manière dont nous pouvons progresser dans la vie chrétienne. Nous entendons beaucoup d'excuses: Je ne peux pas vivre selon tel ou tel principe. Que voulez-vous dire par là? Voulez-vous dire que ce qui fut réalisé sur le Calvaire pour la race déchue était un sacrifice imparfait que la grâce et la puissance qui nous ont été accordées n'étaient pas suffisantes pour remédier sans relâche à nos tendances et défauts naturels; que ce n'était pas un parfait Sauveur qui nous a été donné? Ou auriez-vous des reproches à faire à Dieu? Eh bien, vous dites qu'il s'agissait du péché d'Adam. Vous déclarez: Je ne suis pas coupable de cela, et je ne suis pas responsable de sa culpabilité et de sa faute. Voilà, toutes ces tendances naturelles sont aussi en moi, et je ne dois pas être blâmé si je produis ces tendances naturelles. A qui est-ce la faute? Est-ce celle de Dieu? Pourquoi Dieu a-t-I1 laissé Satan exercer cette puissance sur la nature humaine? Ces questions sont des accusations contre le Dieu des cieux, et Il vous donnera l'occasion, si vous le voulez, de finalement diriger vos accusations contre Lui. Ensuite, Il dirigera Ses accusations contre vous, lorsque vous serez face à Lui dans Sa cour de justice lors du jugement" (1888, p. 122).

24 Octobre 1888. Prédication matinale d'Ellen White à Minneapolis (Ms 9):

"Jusqu'à maintenant, je me demandais pourquoi nous rassembler ici, et pourquoi nos frères pasteurs nous rejoignaient, s'ils ne sont là que pour éloigner l'Esprit de Dieu des fidèles". Nous espérions qu'il y aurait un retour vers le Seigneur. Vous avez peut-être le sentiment que vous possédez déjà tout ce que vous voulez...

"Je vous ai parlé et j'ai intercédé pour vous, mais cela ne semble pas faire de différence pour vous...

"Si frère Kilgore avait marché près de Dieu, il n'aurait jamais agi comme il l'a fait hier, et il n'aurait pas fait une telle déclaration concernant l'étude qui est en cours. C'est-à-dire qu'ils ne doivent apporter aucune autre lumière ou présenter de nouveaux arguments car bien qu'ils se soient occupés de la Parole de Dieu pendant des années, ils ne sont pas encore préparés à donner la raison de l'espérance qu'ils possèdent parce qu'un homme est absent de ce lieu. N'avons-nous pas tous étudié ce sujet?

"Je n'ai jamais été aussi inquiète qu'à l'heure actuelle" (1888, p. 15 l).

1er Novembre 1888. Lettre d'Ellen White: "Chers frères réunis à la Conférence Générale":

"Le Dr Waggoner nous a parlé franchement. Ses propos contiennent une précieuse lumière... La vérité ne perdra rien à être sondée; par conséquent, pour l'amour de Christ je vous ai demandé d'assister aux oracles vivants de la Parole et pour que, par la prière et l'humilité, vous recherchiez Dieu...

" Je sais que ce serait dangereux de dénoncer la position du docteur Waggoner comme étant totalement erronée. Cette attitude plairait à l'ennemi. Je vois la beauté de la vérité dans la présentation de la justice de Christ en relation avec la loi, comme le frère vous l'a présentée. Beaucoup d'entre vous disent que c'est la lumière et la vérité. Pourtant vous ne l'avez pas présentée dans cette lumière jusqu'ici. Serait-il donc impossible que par une recherche assidue dans les Écritures et effectuée avec prière, il n'ait pas encore découvert d'autres révélations plus importantes sur certains points? Ce qui a été présenté s'harmonise parfaitement avec la lumière qu'il a plu à Dieu de me donner au cours de toutes les années de mon expérience. Si nos frères pasteurs voulaient accepter la doctrine qui a été exposée avec autant de clarté: la justice de Christ en relation avec la loi, et je sais qu'ils ont besoin de l'accepter, ils ne tiendraient plus compte de leurs préjugés, et le peuple serait alimenté d'une nourriture solide au temps convenable" (1888, pp. 163, 164).

4 Novembre 1888. Lettre d'Ellen White: "Chère fille Marie (Lt 82):

"Je suis reconnaissante envers Dieu pour la force, la liberté et la puissance de Son Esprit qu'Il m'a données pour rendre mon témoignage, bien qu'il ait laissé moins d'impression sur beaucoup d'esprits qu'à aucune autre période auparavant, au cours de mon histoire. Satan semblait posséder la puissance d'entraver mon travail dans une mesure remarquable, mais je tremble à la pensée de ce qui aurait pu se produire à cette rencontre si nous n'avions pas été là" (1888, pp. 182-184).

Novembre/Décembre l888. Ellen White, faisant une rétrospective sur Minneapolis (Ms 24):

"A Minneapolis... tout au début même de la rencontre, j'ai discerné un état d'esprit qui me causa beaucoup de soucis...

"L'Esprit de Dieu était entravé... Je savais qu'il y avait un remarquable aveuglement dans les pensées de beaucoup de personnes...

"Lorsque j'ai affirmé devant mes frères que j'avais entendu exposer pour la première fois les vues de frère E.J. Waggoner, certains ne me croyaient pas. Je déclarais que j'avais entendu exposer de précieuses vérités auxquelles je pouvais adhérer de tout mon cœur.

"J'insistais pour qu'il y ait un état d'esprit correct, pour qu'un esprit chrétien se manifeste, tel que frère E.J. Waggoner l'avait lui-même montré dans la présentation de toutes ses convictions...

"Je savais que la lumière, qui nous avait été exposée, avait été démontrée de manière claire et précise. Les frères disposaient de toutes les évidences qu'ils n'auraient plus jamais, que des vérité étaient énoncées sur la justice de Christ...

"Mes travaux semblaient être inutiles. Il y avait un esprit qui régnait parmi nos frères que je n'avais jamais vu en eux auparavant" (1888, pp. 206, 208, 216, 219, 22j, italiques ajoutés).

Avril 1889. Lettre d'Ellen White: "Mes chers frères" (Lt 85).

"Je dois vous parler des rencontres de Minneapolis. A un moment donné, j'avais décidé de quitter ce rassemblement parce que je voyais et ressentais qu'une forte opposition régnait...

"J'avais décidé de ne pas rester plus longtemps à Minneapolis... une personne de haute taille, imposante, m'a apporté un message et m'a révélé que la volonté de Dieu était que je reste à mon poste où le devoir m'appelait...

"J'entendis des paroles qui auraient dû provoquer un sentiment de honte chez tous ceux qui les prononçaient...

"Voici ce que m'a dit mon guide: 'Tout ceci est écrit dans les livres comme un agissement contre Jésus-Christ. Cet esprit ne peut pas s'harmoniser avec l'Esprit de Christ, l'Esprit de vérité. Ils sont intoxiqués par l'esprit de résistance et ne savent pas plus qu'un ivrogne quel est l'esprit qui contrôle leurs paroles ou leurs actes. Ce péché est surtout une offense contre Dieu. Cet esprit ne ressemble pas plus à l'Esprit de vérité et de justice que celui qui incitait les Juifs à former une alliance pour douter, critiquer, et espionner le Christ, alors qu'Il est le Rédempteur du monde'...

"La prière était rarement entendue, mais la critique, les déclarations exagérées, les suppositions, les conjectures, l'envie, la jalousie, les mauvaises allusions et les fausses accusations étaient courantes. Si leurs yeux avaient été ouverts, ils auraient été alarmés: les anges du mal exultaient. Ils auraient aussi découvert un Observateur qui a entendu chaque mot et a enregistré ces paroles dans les livres du ciel" (1888, pp. 277, 278).

Juin 1889. Ellen White, (Ms 30):

"J'ai senti qu'il était de mon devoir de résumer l'histoire de la rencontre et de mon expérience à Minneapolis... J'ai déclaré que je me suis presque retrouvée seule à Minneapolis... Dans leur aveuglement, ils ne pouvaient pas discerner les choses spirituelles... J'ai précisé que le chemin qu'ils ont suivi à Minneapolis était de la cruauté envers l'Esprit de Dieu. [Ils] céderaient à de grandes séductions, à moins qu'ils ne changent leurs manières de penser et confessent leurs erreurs... ils avaient eu le privilège d'entendre la prédication la plus fidèle de l'Évangile, et ils avaient entendu le message que Dieu avait confié à Ses serviteurs pour le leur transmettre, mais leurs cœurs étaient hermétiques. Ils... firent tout ce qu'était en leur pouvoir pour déceler des imperfections chez les messagers et dans le message, et ils ont ainsi offensé l'Esprit de Dieu" (1888, pp. 353, 354, 359, 360, 368).

3 Septembre 1889. Ellen White, Review and Herald:

"Le présent message - la justification par la foi - est un message qui vient de Dieu...

"L'ennemi de l'homme et de Dieu ne veut pas que cette vérité soit clairement présentée, car il sait que si le peuple de Dieu la reçoit pleinement, sa puissance sera anéantie...

"C'est dangereux pour l'âme d'hésiter, de mettre en doute, et de critiquer la lumière divine. Satan va manifester ses tentations jusqu'à ce que la lumière devienne ténèbre, et beaucoup rejetteront la précieuse vérité qui aurait démontré être le salut de leurs âmes" (RH 3/9/1889).

7 Février 1890. Ellen White, (Ms 56):

"Je crois, sans le moindre doute, que Dieu a donné cette précieuse vérité aux frères Jones et Waggoner juste au bon moment ...

"Nous proclamons que Dieu nous a accordé la lumière au moment où il le fallait. Et à présent, nous devrions recevoir la vérité de Dieu, la recevoir comme ayant une origine divine" (1888, pp. 566, 567).

11 Mars 1890. Ellen White, Review and Herald:

"Nous avons entendu Sa voix plus distinctement dans le message que durant les deux dernières années, nous proclamant le nom du Père...

"Nous ne devrions pas discuter et placer partout des crochets auxquels accrocher nos doutes au sujet de la lumière que Dieu nous envoie...

"Pendant presque deux ans, nous avons vivement encouragé le peuple à accepter la lumière et la vérité concernant la justice de Christ, et ils ne savent pas s'ils vont se saisir de cette précieuse vérité ou non" (RH 11/3/90).

1er Avril 1890. Ellen White, Review and Herald:

"Certains de nos frères ne reçoivent pas le message de Dieu sur ce sujet...

"Nous nous demandons si le moment n'est pas venu pour qu'une lumière rafraîchissante atteigne le peuple de Dieu afin de l'éveiller à davantage de sérieux et de zèle? ...

"Plusieurs m'ont écrit pour me demander si le message de la justification par la foi est le message du troisième ange, et j'ai répondu: 'C'est le message du troisième ange, en vérité'...

"Nous voudrions dire à nos frères qui se maintiennent dans leur position, plein d'assurance et d'autosatisfaction, qui parlent et agissent comme s'ils n'avaient pas besoin de plus de lumière, que c'est à eux que le message à Laodicée s'applique" (RH 1/04/90).

Mars 1891. Ellen White. Conférence Générale (Ms 30):

"Dans la crainte et l'amour de Dieu, je déclare à ceux devant qui je me trouve aujourd'hui qu'une lumière croissante s'adresse à nous, et que d'abondantes bénédictions accompagneront la réception de cette lumière. Et quand je vois mes frères réagir avec colère contre les messages et les messagers de Dieu, je pense à des scènes analogues dans la vie de Christ et des réformateurs. L'accueil que les serviteurs de Dieu ont subi au cours des époques antérieures est le même que celui manifesté aujourd'hui envers ceux par qui Dieu est en train d'envoyer ces précieux rayons de lumière. Les dirigeants du peuple aujourd'hui agissent de la même manière que les Juifs...

"A l'heure actuelle, les hommes se sont placés eux-mêmes dans des situations où ils sont complètement incapables de remplir les conditions de repentance et de confession; par conséquent ils ne peuvent pas découvrir la miséricorde et le pardon. Le péché de blasphème contre le Saint-Esprit ne se commet pas par une parole ou une action soudaines; il s'agit d'une résistance ferme et déterminée contre la vérité et l'évidence.

"Le Seigneur a appelé Son peuple. Il a manifesté Sa Présence divine d'une manière plus marquée. Cependant, le message et les messagers n'ont pas été reçus: ils ont été méprisés... En rejetant le message révélé à Minneapolis, les hommes ont péché. Ils ont commis un péché encore plus grave en entretenant pendant des années la même haine contre les messagers de Dieu, et en repoussant la vérité que le Saint-Esprit les avait pressés de recevoir dans leur coeur. En traitant à la légère le message donné, ils traitent aussi à la légère la Parole de Dieu. Chaque appel rejeté, chaque exhortation négligée, endurcit le coeur et les placent parmi les moqueurs" (1888, pp. 911, 913, 914).

1er Septembre 1892. Appel d'Ellen White à prêter attention au message à Laodicée (Lt 19d):

"Le peuple de Dieu a eut évidence sur évidence. Il a une vérité puissante et convaincante. Celle-ci sera-t-elle gardée dans le parvis extérieur, si bien qu'elle ne sanctifie pas l'âme? ...

"Maintenant, bien qu'il y ait eu un effort déterminé pour rendre inefficace le message que Dieu avait envoyé, ses fruits ont prouvé qu'il provenait de la source de lumière et de vérité. Ceux qui ont entretenu l'incrédulité et le préjugé... se sont placés pour barrer le chemin à toutes les preuves...

"Si les messagers du Seigneur, après avoir soutenu courageusement la vérité pendant un certain temps, succombaient à la tentation et déshonoraient Celui qui leur avait confié ce travail, cela sera-t-il la preuve que le message n'est pas vrai? Non, parce que la Bible est la vérité...

"Il y a un fardeau qui pèse sur mon âme: Le grand manque de l'amour de Dieu, qui a été perdu à cause d'une résistance continuelle à la lumière et à la vérité, et l'influence de ceux qui s'étaient engagés dans un service actif et qui, face aux évidences données, ont exercé une influence pour contrecarrer l'œuvre du message que Dieu a envoyé. Je leur montre que je les renvoie à la nation juive, et je leur demande: Devons-nous laisser nos frères passer sur le même sentier de résistance aveugle, jusqu'à la fin du temps de grâce?' ...

"Une évidence après l'autre ont été ajoutées, mais ils n'ont pas voulu l'admettre" (1888, pp. 1021, 1024, 1025, 1029, italiques ajoutés).

22 Novembre 1892. Ellen White, Review and Herald:

"Le temps d'épreuve est juste devant nous, parce que le Grand Cri du troisième ange a déjà commencé par la révélation de la justice de Christ, le Rédempteur pardonnant le péché. C'est bien là le commencement de la lumière de l'ange dont la gloire remplira la terre entière" (RH 22/11/92).

9 Janvier 1893. Lettre d'Ellen White: "Abandonnez les divergences" (Lt 77).

"Ceux qui se sont opposés aux frères Jones et Waggoner n'ont manifesté aucune disposition pour les rencontrer, en tant que frères et Bible en main, pour étudier avec un esprit de prière et un esprit chrétien, les points de divergence. C'est la seule conduite que Dieu aurait pu approuver et Sa réprimande reposait sur ceux qui ne voulurent pas agir de cette manière à Minneapolis...

"Nous savons que frère Jones a donné le message pour ce temps-ci: la nourriture au temps convenable pour les brebis affamées de Dieu...

"La conférence de Minneapolis était l'occasion en or pour que tous ceux qui y étaient présents, humilient leur cœur devant Dieu et accueillent Jésus comme leur grand Instructeur, mais l'attitude adoptée par certains lors de cette rencontre a provoqué leur ruine. Ils n'ont plus jamais été enseignés avec autant de clarté depuis lors, et ils ne le seront plus jamais, car ils ont soutenu obstinément l'esprit qui régnait à cet endroit, c'est-à-dire un esprit méchant, critique et accusateur. Pourtant depuis cette rencontre, d'abondantes lumières et évidences ont été gracieusement offertes, afin que tous puissent comprendre ce qu'est la vérité...

"Lors du jugement, on leur posera cette question: 'Qui vous a demandé de vous dresser contre le message et les messagers que Dieu a envoyés à Son peuple avec une telle lumière? ... Et plus tard, lorsque preuves sur preuves ont été accumulées, pourquoi n'avez-vous pas humilié vos coeurs devant Dieu, et ne vous êtes-vous pas repentis de votre rejet du message de miséricorde qu'Il vous a envoyé?' Ce n'est pas le Seigneur qui a demandé ces frères de résister à la vérité. Son dessein était qu'ils soient baptisés du Saint-Esprit et deviennent des canaux vivants pour communiquer la lumière brillante et nette à notre monde". (1888, pp. 1122, 1125, 1126, italiques ajoutés).

14 Avril 1894. Ellen White, (LL 20):

"Le dessein de Dieu était d'œuvrer par la puissance de Son Saint-Esprit pendant cette rencontre de Minneapolis, en faveur de tous ceux qui voudraient Lui soumettre leur destinée et leur volonté...

"Après avoir quitté Minneapolis, nous avons mené un combat sans relâche. Il y avait une perte à la fois au niveau du temps et des âmes, les vies étaient mises en péril, tout cela parce que les hommes se sentaient suffisants, et ne se souciaient pas de suivre le chemin que le Seigneur leur indiquait. Le processus de mise à l'épreuve continue pour chaque individu. Chaque mouvement se fait à la vue de tout l'univers céleste. Quelle que soit la position que les hommes occupent, aussitôt qu'ils s'enflent d'orgueil, ils sont livrés à eux-mêmes pour suivre leur propre voie sans l'aide de Dieu. Il ne peut pas coopérer avec eux" (1888, pp. 1229, 1230).

1er Mai 1895. Message d'Ellen White au sujet du rejet de la lumière (Lt 57, [TM 89, et seq.]):

"Dans Sa grande miséricorde, le Seigneur a envoyé un très précieux message à Son peuple par les pasteurs Waggoner et Jones. Ce message était destiné à présenter d'une manière plus évidente le bien-aimé Sauveur au monde, le sacrifice pour les péchés du monde entier. Ce message présentait la justification à travers une foi s'appuyant sur le 'Garant'; il invitait le peuple à recevoir la justice de Christ, qui se manifeste par l'obéissance à tous les commandements de Dieu... C'est ce message que Dieu a ordonné de délivrer au monde entier. C'est le message du troisième ange, qui doit être proclamé d'une voix forte, assisté du déversement de Son Esprit dans une large mesure...

"Je voudrais adresser une mise en garde à ceux qui ont résisté pendant des années à la lumière et qui ont entretenu un esprit d'opposition: Pendant combien de temps allez-vous haïr et mépriser les messagers de la justice de Dieu? ...

"Si vous rejetez les messagers délégués par Christ, vous rejetez Christ" (1888, pp. 1336, 1337, 1341, 1342).

1895. A.T. Jones, Bulletin de la Conférence Générale:

"En quoi donc Adam était-il le type du Christ? En ceci: Tout ce qui était dans le monde était compris en Adam; et tout ce qui est compris dans le monde est inclus en Christ. En d'autres termes: Adam dans son péché atteignit tout le monde; Jésus-Christ, le second Adam, dans Sa justice atteint toute l'humanité...

"La question est celle-ci: Est-ce que la justice du second Adam englobe autant de personnes que le péché d'Adam ne l'a fait? Réfléchissez. Sans notre accord à tous, sans que nous n'ayons rien fait pour cela, nous étions tous compris dans le premier Adam; nous étions là. Toute la race humaine était dans le premier Adam.

"Jésus-Christ, le second homme, prit notre nature pécheresse. Il nous concerna en tous points'. Il devint nous-mêmes et passa par la mort. Et ainsi en Lui, et par ce moyen, tout homme qui a jamais vécu sur la terre, et qui était compris dans le premier Adam, est inclus en cela, et revivra. Il y aura une résurrection des morts, à la fois des justes et des injustes. Chaque âme revivra par le second Adam, ressuscitant de la mort qui vint par le premier Adam... Ainsi, exactement comme le premier Adam concerne l'homme, de la même manière le second Adam le concerne aussi. Le premier Adam amena l'homme sous la condamnation du péché, et même de la mort, ainsi la justice du second Adam le libère de cette condamnation et redonne la vie à chaque homme" (pp. 268, 269).

16 Janvier 1896. Lettre d'Ellen White: "Aux frères occupant des postes de responsabilités" (Lt 6):

"Le Saint-Esprit est intervenu à de nombreuses occasions, mais ceux qui ont résisté à l'Esprit de Dieu à Minneapolis attendaient une autre opportunité de se trouver une nouvelle fois dans les mêmes circonstances, parce que leur état d'esprit était le même. Après cela, lorsqu'ils ont reçu preuve sur preuve, certains d'entre eux furent convaincus, mais ceux qui n'étaient pas touchés et adoucis par l'œuvre du Saint-Esprit, placèrent leur propre interprétation sur chaque manifestation de la grâce de Dieu, et ils ont beaucoup perdu. Ils déclaraient dans leur cœur, leur âme et leurs paroles que cette manifestation du Saint-Esprit était du fanatisme et des tromperies. Ils se tenaient durs comme du granit, face aux vagues de la miséricorde se répandant autour d'eux, et celles-ci étaient repoussées par leurs cœurs durs et hostiles qui résistaient à l'action du Saint-Esprit. S'il avait été reçu, Il les aurait rendus sages à salut; ils seraient devenus des hommes puissants, préparés à accomplir l'œuvre de Dieu avec des compétences sanctifiées. Mais tout l'univers céleste a été témoin de leur mépris de Jésus-Christ, représenté par le Saint-Esprit. Si Christ s'était trouvé devant eux, ils L'auraient traité d'une manière identique à celle dont les Juifs traitèrent Christ" (1888, pp. 1478, 1479, italiques ajoutés).

6 Juin 1896. Lettre d'Ellen White écrite d'Australie (Lt 96):

"Le refus d'abandonner des idées préconçues et d'accepter la vérité explique en grande partie l'opposition qu'a rencontrée à Minneapolis le message du Seigneur présenté par les frères Waggoner et Jones. En suscitant cette opposition, Satan a réussi dans une grande mesure à priver notre peuple de la puissance extraordinaire du Saint-Esprit que Dieu désirait ardemment lui communiquer. L'ennemi a empêché d'obtenir cette efficacité qui aurait pu caractériser la proclamation de la vérité au monde, ce qui aurait renouvelé l'expérience faite par les apôtres après la Pentecôte. On a résisté à la lumière qui doit illuminer le monde entier de sa gloire, et ce sont quelques-uns de nos propres frères qui ont contribué dans une grande mesure à priver le monde de cette lumière" (1888, p. 1575; 1MC 276).

10 Février 1897. J.S. Washburn, lettre à Ellen White:

"Frère Waggoner a été mal représenté et attaqué d'une façon sournoise. On a cruellement mal représenté et traité frère Waggoner comme un homme dangereux qu'il fallait surveiller et la suspicion fut jetée sur tout ce qu'il disait ou enseignait. J'entends par les dirigeants... Je sais que la doctrine qu'il vous a enseignée est vie et salut pour moi" (Manuscripts and Memories of Minneapolis, 1888, p. 302).

14 Avril 1902. A.G. Daniells, lettre à W.C. White:

"Dieu a apposé Son sceau d'approbation sur le message qui est parvenu à Minneapolis, et je ne comprends pas comment un homme peut proclamer sa confiance sans bornes dans l'Esprit de Prophétie, et rejeter le message de Minneapolis" (Manuscripts and Memories of Minneapolis 1888, p. 321).

12 Décembre 1904. Ellen White, "Un appel à la repentance" - Review and Herald:

"Dieu dit aujourd'hui à Son peuple: 'Ce que J'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres; sinon, Je viendrai à toi rapidement, et J'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.' Vont-ils tenir compte de cet avertissement? ...

"L'abandon du premier amour est représenté comme une chute spirituelle. Beaucoup sont tombés de cette façon. Dans chaque église de notre pays, il y a un besoin de confession, de repentance et de reconversion. Le désappointement de Christ dépasse toute description. A moins que ceux qui ont péché ne se repentent rapidement, les séductions des derniers jours les prendront par surprise. Certains, bien qu'ils ne s'en rendent pas compte, se préparent à être surpris eux aussi. Dieu fait un appel à la repentance sans délai. Beaucoup ont considéré pendant si longtemps leur salut à la légère, que leur vision spirituelle en est obscurcie, et ils ne parviennent pas à distinguer la lumière des ténèbres. Christ est humilié par Son peuple...

"Le message à l'église de Laodicée révèle notre condition en tant que peuple" (RH 12/12/04).
 

21 Janvier 1910. A.G. Daniells, lettre à W.C. White:

"Frère White, vous et moi savons parfaitement que ces frères [Jones et Waggoner] ont apporté la lumière sur les lois, les alliances, et sur la justice par la foi au lieu des oeuvres. L'esprit de prophétie soutint plus tard certaines des nouvelles vues qu'ils présentèrent. Dans Patriarches et prophètes, nous trouvons les affirmations les plus positives concernant la nouvelle alliance, et celles-ci contredisent l'enseignement précédent de nos frères sur ce sujet... Tous nos frères dirigeants étaient absolument dans l'erreur sur la question vitale concernant la nouvelle alliance. Ils prirent la position que celle-ci n'avait aucune force ni efficacité avant la mort du Christ. Tandis que, Patriarches et prophètes, pages 370 et 371, nous déclare que la nouvelle alliance fut établie avec Adam, répétée à Abraham, et ratifiée par le sang du Christ à Sa mort" (Manuscript and Memories of Minneapolis 1888, p. 325).
 

1926. A.G. Daniells, livre autorisé par le Conseil Consultatif de l'Association Ministérielle, Des Moines, Iowa, 22 Octobre 1924, Christ notre Justice:

"Combien triste et profondément regrettable est le fait que ce message de la justice de Christ devait, au moment où il fut donné, rencontrer cette opposition de la part d'hommes fervents, bien intentionnés envers la cause de Dieu! Le message n"a jamais été reçu, ni proclamé, ni diffusé librement comme cela aurait dû être le cas afin de transmettre à l'Église les bénédictions incommensurables qu'il contenait" (Jésus-Christ notre Justice, p. 63).
 

1931. C. Mc Reynolds. Une déclaration: "Expériences vécues à la Conférence Générale de Minneapolis":
 

"Je suis peiné pour quiconque ayant assisté à la Conférence à Minneapolis en 1888 qui ne reconnaît pas qu'il y avait opposition et rejet du Message que le Seigneur envoya à Son peuple en ce temps. Pourtant, il n'est pas trop tard pour se repentir et recevoir une grande bénédiction" (Manuscripts and Memories of Minneapolis 1888, p. 342).
 

CONCLUSION
 

"Cette opposition subsistera-t-elle jusqu'à la fin du temps de grâce?"
 

Les quelques trente citations précédentes sont prises parmi plusieurs centaines de citations dans le rapport historique. C'est un enregistrement qui demeurera dans les archives de l'Église Adventiste quelque soit ce qu'il en sera fait maintenant ou plus tard, mais cependant pas plus longtemps que nous serons dans ce monde. Le temps qui s'est prolongé après la réunion de Minneapolis en 1888 ne diminua pas la préoccupation d'Ellen White concernant ce que le Seigneur essayait d'accomplir en envoyant à Son peuple un message particulier de lumière et de vérité. Le temps qui s'écoulait n'a fait qu'accentuer ses réprimandes précises. Quatre années après la session, elle proclamait ses convictions: "Une chose pèse sur mon âme [la] résistance continue à la lumière et à la vérité. .. face aux évidences données".

Elle avait le terrible souci du fait que l'Israël moderne était aussi aveugle que l'ancien Israël et, comme elle le faisait souvent, elle le compare à "nos frères": "Je leur montre la nation Juive et je demande: Devons-nous laisser nos frères emprunter le même chemin de résistance aveugle, jusqu'à la fin du temps de grâce?"

La "fin du temps de grâce" est extrêmement importante dans la pensée Adventiste du Septième Jour. Il y a une conclusion terriblement sérieuse dans sa question, "résistance aveugle jusqu'à la fin du temps de grâce?" Elle lui a donné une réponse: "S'il n'y a jamais eu un peuple qui ait eu besoin de sentinelles fidèles et loyales, qui n'auront pas de repos, et crieront jour et nuit, faisant retentir les avertissements que Dieu a donnés, ce sont les Adventistes du Septième Jour" (1888, p. 1025).

Ellen White ne pouvait se retenir et elle fit retentir d'une manière répétée "les avertissements que Dieu a donnés". Rien ne peut annuler ou prendre la place de son conseil ou surpasser le message des messagers. Aujourd'hui, nous sommes confrontés avec l'acceptation ou le rejet de son conseil comme venant du Seigneur, décidant par là si elle traitait des réalités éternelles. La responsabilité qui repose sur le CPE est redoutable autant que "la fin du temps de grâce" qui touche à sa fin.
 

٭٭ ٭ ٭٭


Fin de la section 6 - Le sixième document - Compilation janvier 2000
C. P. E. - Dernière rencontre à Loma Linda
8 Février 2000
Voir Annexe E pour la lettre d'accompagnement du 10 Janvier 2000

Section 5    Catalogue   Index     Section 7