SECTION 5 - LE CINQUIÈME DOCUMENT

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"NOUS AUSSI SOMMES-NOUS AVEUGLES?"

 

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La vérité de l'histoire adventiste existera toujours.
Quand sera-t-elle vue et acceptée?
Un verdict en suspens.

 

Cette compilation a été distribuée à tous les membres de la CPE, quelques semaines seulement avant la réunion finale à l'Université de Loma Linda, en Février 2000. Elle examine la profonde expérience de Jésus et de l'aveugle-né rapportée dans Jean 9. Lu attentivement, le récit semble être une parabole vivante jouée dans Jérusalem devant les yeux des autorités de l'Église. Il leur répugnait de croire ce que proclamaient pourtant des faits indiscutables. Il y a une vidéo moderne du message à Laodicée, un message du jugement bienveillant. Le Témoin Véritable a un diagnostic exact à prononcer: "aveugle".

Quelques semaines avant que cet article ne soit distribué au comité, un livre de 80 pages fut imprimé et remis à chaque membre. C'était un résumé de ce que le 1888 MSC essayait de rendre clair et net. Ce document posait la question en dix études bibliques avec deux appendices: Qu'est-ce que le Message de 1888? Voici donc ce cinquième article:
 

"NOUS AUSSI SOMMES-NOUS AVEUGLES?"


Introduction
 

C'était évident au-delà de toute contestation: L'homme qui était aveugle de naissance se tenait maintenant debout devant les administrateurs de l'Église, les yeux grands ouverts. Ils lui firent subir un interrogatoire serré, à plusieurs reprises. Il leur raconta clairement comment il avait retrouvé la vue. A quatre reprises, ils rejetèrent son témoignage. Consterné, il se demanda pourquoi ils refusèrent ce que chacun reconnaissait comme un fait. Avec un profond regret, il déclara:

"Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté; pourquoi voulez-vous l'entendre encore? Voulez-vous aussi devenir Ses disciples? Ils l'injurièrent et dirent: C'est toi qui es Son disciple; nous, nous sommes disciples de Moïse. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse mais Celui-ci, nous ne savons d'où Il est.

Cet homme leur répondit: Il est étonnant que vous ne sachiez d'où Il est; et cependant Il m'a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs; mais, si quelqu'un l'honore et fait Sa volonté, Il l'exauce. Jamais on n'a entendu dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, Il ne pourrait rien faire.

Ils lui répondirent: Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes.' Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu'ils l'avaient chassé; et, l'ayant rencontré, il lui dit: Crois-tu au Fils de Dieu? Il répondit: Et qui est-Il, Seigneur, afin que je croie en Lui? Tu L'as vu, lui dit Jésus, et Celui qui te parle, c'est Lui. Et il dit: Je crois, Seigneur. Et il L'adora. Puis Jésus dit: Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui prétendent voir deviennent aveugles. Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent: Nous aussi, sommes-nous aveugles? Jésus leur répondit Si vous étiez réellement aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons. Vous êtes responsables de toute faute et de toute erreur. C'est pour cela que votre péché subsiste" (Jn 9: 27-41)

Ainsi le Témoin Fidèle et Véritable déclare à la dernière Église sur la terre:

            "Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, Je te vomirai de Ma bouche. Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, Je te conseille d'acheter de Moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de la nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies" (Apoc. 3:15-18).
 

SOMMES-NOUS MOINS AVEUGLES QUE LES PHARISIENS?
 

Le Seigneur Jésus prit sur Lui les péchés de la race humaine, "car Il savait ce qui était dans l'homme". Mais les autorités ecclésiastiques de Son époque ne savaient pas ce qu'il y avait dans leurs propres cœurs, et appelaient la lumière ténèbres et Le condamnèrent à être crucifié. Il affirma clairement qu'Il était venu manifester toute chose au grand jour, révélant la lumière de la vérité. Mais ils étaient certains d'être déjà dans la lumière et furent profondément offensés par la suggestion qu'ils pouvaient être aveugles. A ce sujet, le Sauveur prononça solennellement un jugement et leur déclara, -et aujourd'hui Il nous dit la même chose: cécité. En soi, il n'y a aucune condamnation, même pour être né aveugle, mais prétendre avoir une bonne vue est un péché.

Le message à "l'ange de l'église de Laodicée", qui est le message adressé aux dirigeants de la septième église du temps de la fin, proclame ce même jugement: "AVEUGLE!" Mais le Témoin Véritable dit qu'ils ne le savent pas!

Pendant plus d'un siècle les statistiques de l'Église ont enregistré des chiffres de plus en plus importants. Pour cela, nous pouvons nous réjouir et remercier le Seigneur. Nous faisons de l'évangélisation par satellites à échelle mondiale, nous avons davantage de membres, d'écoles, d'hôpitaux, de moyens financiers, de diplômes universitaires, davantage de tout ce que le monde utilise pour mesurer la réputation et le progrès. Mais tous ces critères humains ne contiennent toujours pas le sceau du Dieu vivant qui est accordé aux "144 000, ayant le nom du Père écrit sur leurs fronts". Ces échelles de mesure ne produiront pas un peuple unique "n'ayant aucune fraude dans la bouche" et "sans défaut devant le trône de Dieu". Ces critères terrestres ne prépareront pas une Église pour la translation.

Dans nos moments de réflexion, le Saint-Esprit nous contraint à prendre conscience qu'une évaluation de notre condition est impérative. Pourquoi sommes-nous encore ici? Pourquoi le délai? Pourquoi ne voyons-nous pas que "nos pères", nos pionniers, vécurent une expérience qui pour beaucoup d'entre eux "déplut à Dieu", et qui confirma leur cécité? Ce document est une sorte de revue des 5 dernières années et récapitule quelques considérations en vue de la réunion finale.
 

COMMISSION SUR LA PRIMAUTÉ DE L'ÉVANGILE
 

En raison de conditions qui prévalent dans l'Église depuis plusieurs décennies, un mémorandum émanant du bureau du président de la Conférence Générale, le 12 Mai 1994, mit sur pied un comité "ad hoc" avec un seul objectif: "Pas de programme préparé, mais le but de ces rencontres est de tenter d'identifier les causes de l'apparent désaccord entre l'Église et ceux se focalisant sur 1888, et travailler de façon à combler le fossé et apporter l'unité".

Ce "fossé apparent" n'était en fait qu'apparent, et n'existait et n'existe pas dans la compréhension du 1888 MSC. Cette commission d'étude a un profond "sens de l'unité", avec tous les objectifs et les enseignements du corps organisé de l'Église Adventiste du Septième Jour.

La raison d'être de cette commission, à l'origine et en continuité depuis lors, était un document préparé il y a 50 ans, 1888-Réexaminé, par deux missionnaires d'Afrique. Il fut présenté à la Conférence Générale comme un document privé en vue d'un examen attentif. A la suite de ce document, il s'est passé la moitié d'un siècle de soucis et de divergences concernant la compréhension de notre histoire telle qu'elle fut enregistrée à la suite de la session de la Conférence Générale de Minneapolis de 1888.

Avant la seconde venue de Christ, la raison de cette différence doit être analysée et reconnue car la venue du grand cri et de la pluie de l'arrière-saison en dépendent.
 

UN VERDICT EN INSTANCE
 

Le 1888 MSC fut fondé et existe sur la solide conviction que Dieu a confié aux Adventistes du Septième Jour Son dernier message d'avertissement, et une "grâce beaucoup plus abondante" correspondante, pour le délivrer à l'humanité. Le message des Adventistes du Septième Jour doit apporter la guérison finale au problème du péché, démontrer la justification à l'humanité croyante, et mettre en évidence le sacrifice du Christ. Il est incontestable que le 4ème ange d'Apocalypse 18 n'a pas encore éclairé la terre de la gloire de ce message. Le véritable succès du plan du salut dépend de sa phase finale. Avant que le Seigneur ne justifie Son Église du reste, la présente génération doit "voir" et doit, d'une certaine manière, rectifier chaque échec du peuple de Dieu à suivre la lumière. La notion de l'amour agapé doit finalement être révélée à l'humanité et l'Épouse préparée pour son Époux.

L'amour de Dieu dans sa plénitude ne peut être manifesté et communiqué au monde par un peuple qui renie la vérité de Sa propre histoire. Le Saint-Esprit ne peut fonctionner dans un environnement de réticences cachées et enfouies dans la conscience. "La purification du sanctuaire" ne pourra jamais être complète avant que la résistance au Saint-Esprit dans notre histoire de 1888 soit pleinement comprise et le problème sous-jacent résolu.

La vérité solennelle de cette situation est confirmée et mise en relief par la messagère de Dieu dans des centaines de pages de conseils et de réprimandes auxquels doit être ajouté le témoignage volumineux des contemporains de 1888 et les "messagers délégués" du Seigneur.

Un aperçu de la terrible cécité et de la pauvreté spirituelle qui ont envahi nos dirigeants et nos laïques dans les années 1888, est présenté par Ellen White dans une lettre de 15 pages adressée au Président de la Conférence Générale, écrite d'Australie en 1892.

"Le seul espoir pour nos églises aujourd'hui, c'est de se repentir et de pratiquer ses premières oeuvres... Bien que le peuple craigne et tremble à l'ouïe de ces mots: 'Repens-toi, sinon Je viendrai à toi et J'écarterai ton chandelier de sa place', qu'en est-il? 'Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien grandes sont ces ténèbres "... Le peuple de Dieu possède, preuve sur preuve, une vérité puissante et convaincante. Cela sera-t-il gardé dans le parvis extérieur...? Pourquoi des frères ayant une si précieuse foi ne considèrent-ils pas cela à chaque époque? Quand le Seigneur a envoyé un message spécial à Son peuple, toutes les puissances de la confédération du diable se sont mises au travail pour empêcher la parole de vérité de parvenir à ceux qui devaient la recevoir... Bien qu'il y ait eu un effort déterminé pour rendre inefficace le message que Dieu avait envoyé, ses fruits ont prouvé qu'il provenait de la source de lumière et de vérité... Ceci est un fardeau pour mon âme: Le grand manque d'amour de Dieu, amour perdu à cause d'une résistance continuelle à la lumière et à la vérité... face aux évidences accumulées, ont exercé une influence pour contrecarrer l'œuvre du message que Dieu a envoyé. Je leur ai montré la nation juive et leur ai demandé: 'Devons-nous laisser nos frères passer par le même sentier vers une résistance aveugle, jusqu'à la fin du temps de grâce? Quelle cécité! ... quelle condition de 'misérable, malheureux, pauvre, aveugle et nu'. La culpabilité de la cécité repose sur nos églises. La vie religieuse de plusieurs est un mensonge... Une preuve a été donnée après l'autre, mais ils n'ont pas voulu l'admettre... Le temps viendra où plusieurs seront prêts à tout pour avoir une chance d'entendre l'appel rejeté à Minneapolis... Le péché commis à Minneapolis demeure inscrit sur les registres du ciel... Quand Dieu demande à Ses enfants de porter Son message au peuple, cela signifie quelque chose... Ceux qui prétendent connaître la vérité et placent tous les obstacles possibles pour que la lumière ne parvienne pas aux hommes auront un compte à rendre à Dieu; aussi ne seront-ils pas heureux de Le rencontrer. Le Seigneur dirige Sa propre oeuvre, et maudit l'homme qui pose sa main sur l'arche de Dieu" (1888 Materials, pp. 1020-1032).

Si les conseils d'Ellen White sont acceptés comme venant de l'Éternel, le tout petit échantillon de 1821 pages des 1888 Materials devrait confirmer que Minneapolis joue un rôle dans l'histoire des Adventistes du Septième Jour aussi important que la traversée du Jourdain le fut pour Israël. Il y a donc un besoin urgent de "voir" cela et de continuer, quelles qu'en soient les conséquences, pour tenir compte du conseil du Témoin Véritable à la dernière église. Il est raisonnable de croire que le CPE a une très sérieuse responsabilité.

Quel que soit le temps qui doit s'écouler jusqu'à la seconde venue, il faut relever que, durant cette période apparemment longue de cinq années de dialogue, il y eut en fait neuf sessions reparties sur seize journées et demie. Cette commission était composée d'environs neuf ou dix membres représentant la Conférence Générale, et cinq ou six membres du 1888 MSC. La date et les lieux du meeting ont été les suivants :


Neuf Sessions de Dialogue


Première rencontre: 12 Mai 1994 - Conférence Générale
Deuxième rencontre: 24 Mai 1995 - Conférence Générale
Troisième rencontre: 29 et 30 Avril 1996 -Université d'Andrews
Quatrième rencontre: 16 Octobre 1996 - Conférence Générale
Cinquième rencontre: 17 et 18 Juin 1997 - Université dAndrews
Sixième rencontre: du 17 au 19 Octobre 1997 - Université d'Andrews
Septième rencontre: du 1er au 3 Mai 1998 - Université d'Andrews
Huitième rencontre: du 6 au 8 Novembre 1998 - Université de Loma Linda
Neuvième rencontre: du 14 au 16 Mai 1999 - Université d'Andrews

 

 

LE VERDICT DE DIEU CONTRE LA COMMISSION
 

Aucun enregistrement audio ne fut réalisé lors des rencontres. Seules des notes sommaires furent prises durant les sessions. Ce rapport du dialogue démontre qu'il existe des divergences sérieuses dans la compréhension de base de l'histoire et de la théologie adventistes, aussi bien qu'une harmonie bénie dans la commission dans son ensemble. Il est également vrai qu'il existe une différence aussi bien qu'une harmonie parmi les membres de la Commission de la Conférence Générale.

Ceci est évident si on considère la lettre d'Ellen White ci-dessus. Lorsqu'elle proclame que l'unique espoir pour "nos églises aujourd'hui c'est de se repentir", cela veut dire que la repentance corporative est celle du corps entier. Cette idée a été une pierre d'achoppement très importante. Cependant la vérité de ce principe fut très bien présentée à la commission, en Octobre 1997. Le Dr. Richard Davidson prépara une étude de 40 pages soigneusement documentée, confirmant la véracité de la solidarité corporative dans la Bible.

Le souci profond d'Ellen White est affirmé clairement quand elle répète trois fois que le peuple de Dieu passera en jugement pour avoir jeté un regard indifférent, pour avoir méprisé "preuve sur preuve". Son estimation est une "vérité puissante et convaincante", mais maintenue dans un concept immature d'avant 1844 d'une oeuvre encore dans le parvis extérieure du sanctuaire, tandis que la purification finale doit se réaliser dans le lieu très saint. En 1892, le Président fut appelé à remarquer que "le Seigneur envoya un message spécial à Son peuple" auquel les puissances du mal s'opposeraient et que par "l'effort déterminé" des frères il serait rendu inefficace. Ce n'était pas une répétition de l'œuvre de Luther ou d'aucun des autres réformateurs, mais "le message que Dieu a envoyé... prouvant qu'il venait de la source de lumière et de vérité".

Elle était accablée par le fait qu'il y ait une résistance continuelle à cette "lumière et vérité" en dépit de l'évidence que c'était "le message que Dieu a envoyé". Elle fait une inquiétante comparaison avec la nation juive et se demande si nos frères "continueront à résister aveuglement, jusqu'à la fin du temps de grâce". Cette référence à la fin du temps de grâce, faite il y a plus de 100 ans, devrait maintenant augmenter le souci de n'importe quel comité ayant encore des convictions honnêtes pour proclamer le message du 3 ème ange. Sans contrainte, pour la troisième fois elle proclame que des "preuves ont été ajoutées aux preuves" mais "ils n'ont pas voulu le reconnaître". Ceci conduit à la redoutable et terrible conclusion: "Le temps viendra où beaucoup seront prêts à n'importe quoi pour avoir une occasion d'entendre l'appel qu'ils rejetèrent à Minneapolis... [Ce péché] demeure inscrit sur les registres des cieux.

Il n'y a aucune façon d'interpréter cette "cécité" comme ayant été guérie dans ce qu'Ellen White a écrit pendant des années, ni avant ni après Minneapolis. Rien de ce qu'elle a jamais écrit ne peut prendre la place du "très précieux message" que "le Seigneur dans Sa grande miséricorde a envoyé" par A.T. Jones et E.J. Waggoner. Le message que nous avons reçu devait apporter à la race humaine le "Sauveur élevé sur la croix, le Sacrifice pour les péchés du monde entier". Cette bonne nouvelle devait rendre clairs l'amour inconditionnel de Dieu et le sacrifice du Christ, motivant ainsi une foi profonde et une vie sanctifiée.

Il serait insensé pour n'importe qui au comité d'imaginer ou de suggérer que l'œuvre de ces "messagers" peut être dépréciée ou remplacée par d'autres sources. E. White affirma au président: "Lorsque Dieu ordonne aux hommes de porter Son message au peuple, cela signifie vraiment quelque chose". Quelle raison pourrait-on évoquer pour que ce message, que le Seigneur envoya, ne soit pas porté sans retenue à la connaissance de l'Église, alors qu'il est présenté par des "hommes choisis par Dieu"?

Durant les cinq dernières années de discussions et d'échanges de la CPE, le 1888 MSC a présenté plus de 150 pages de données et de matériel d'étude sur ce sujet. Ces documents sont basés sur la croyance que la direction de l'Église Adventiste du Septième Jour devrait reconnaître le besoin, et tout faire pour enseigner et mettre l'accent sur les grands concepts de la vérité de l'Évangile que le Seigneur envoya et qui commencèrent à briller à l'époque de 1888. Ce sont ces concepts-là que le Comité de 1888 a essayé de présenter. Nous croyons, tandis que le Seigneur continue à diriger, que nous devrions continuer à les présenter à l'Église et dans l'évangélisation. Une partie croissante des membres d'église, dans beaucoup de pays, est convaincue et beaucoup, qui s'étaient retirés, ont été regagnés du fait que leur foi dans les vérités Adventistes a été confirmée après avoir entendu le message de 1888.

Cependant, il y a toujours une objection continue contre la promotion de ce message que présente le 1888 MSC. Ils sont accusés d'enseigner un Évangile étranger à l'Église, aux Écritures, ou à Ellen White. Ces charges ont été diffusées vers le champ mondial par les bureaux officiels de la Conférence Générale. Mais cependant ces accusations n'ont pas été justifiées par un exemple d'erreur spécifique dans leurs publications, ou leur manquement à soutenir les 27 doctrines, ou encore par des citations inexactes de l'Écriture ou d'Ellen White. Qu'est-ce qu'un jury dirait de cela?

La réponse débordante accordée par les membres d'église et le fruit du message que le 1888 MSC prêche et publie, est joie et guérison, avec en même temps la fidélité dans les buts et les enseignements de l'Église Adventiste organisée. Les cinq articles qui ont été donnés à chaque membre de la commission depuis la dernière rencontre présentent de tels enseignements et doivent être comparés avec la théologie Adventiste.

C'est maintenant le rôle de cette génération et de ce Comité de faire face à la vérité et de prendre une décision. Il n'est pas nécessaire d'attendre davantage. Nous en savons assez maintenant. Par égard pour l'Évangile et la prière que Christ pour éleva pour nous, nous devons parvenir à l'unité, "afin qu'ils soient un". Avec plus de 300 citations de soutien du message que Jones et Waggoner apportèrent, nous avons la responsabilité, sans délai supplémentaire, de prêter attention à l'ouvrage d'Ellen White 1888 Materials qui proclame clairement que "Satan a réussi dans une grande mesure à priver notre peuple de la puissance spéciale du Saint-Esprit que Dieu désirait ardemment lui communiquer... La lumière qui doit éclairer la terre entière de Sa gloire a rencontré de la résistance et, par l'action de nos propres frères, a été dans une grande mesure tenue à l'écart du monde" (1MC 276).

A la réunion finale, le 1888 MSC a compilé un livret de 80 pages qui a été remis à tous les membres de la CPE. C'est un résumé des arguments présentés par la Commission de 1888 sous forme de documents et par le dialogue, lesquels sont basés sur la Bible et les comptes-rendus historiques du message que "le Seigneur envoya". Cette compréhension requiert et exige une étude attentive et une expertise avant la réunion finale.
 

QU'EST-CE QUE LE MESSAGE DE 1888?
Est-il biblique? Une réponse

Dix études bibliques présentées par les membres de la
Commission d'Étude du Message de 1888
A la Commission pour la Prééminence de l'Évangile.

 

Ayant en mains ce résumé, n'importe quel jury pourrait décider si c'est la vérité ou l'erreur que le 1888 MSC prêche à l'Église et au monde. Si sa position est erronée, il devrait être facile de signaler cette erreur afin que tous la voient. S'il en était ainsi, ils devraient, dans l'humilité, devant le Seigneur demander: "Sommes-nous aussi aveugles?"

ﻫﻫﻫﻫ


Fin de la section 5 - Le cinquième document - Compilation Avril 1999
C. P. E. - Dernière rencontre à Loma Linda - 8 Février 2000
Voir Annexe F pour la lettre d'accompagnement jointe du 1er Octobre 1999

 

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