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"CAPABLE DE SECOURIR CEUX QUI SONT TENTÉS"
 

La Bible, Ellen White, et les messagers de 1888 confirment que Jésus a été
"rendu semblable à ses frères"

***
 

"Capable de secourir ceux qui sont tentés"
 

Au paragraphe nº 8 du rapport de la CPE, dans la rubrique "Points de désaccord", une observation est faite sur la "Nature du Christ" et l'exhortation d'Ellen White est prudemment citée pour "éviter toute question en relation avec l'humanité du Christ qui pourrait être mal comprise" (5BC 1128, "The Baker Letter"). Personne n'oserait contester ceci. En lisant "tout" ce qu'elle dit concernant la nature humaine que Christ prit, il ne reste aucune place "au malentendu".

Un peu plus loin dans ce même paragraphe du rapport de la CPE, il est dit que Jones et Waggoner "donnèrent aux versets bibliques touchant la nature humaine de Christ [une interprétation] qui n'est pas nécessairement soutenue par la pleine compréhension qu'Ellen White avait de la nature humaine de Christ". L'insinuation est claire -Jones et Waggoner n'étaient pas en harmonie avec Ellen White.

Cette appréciation désobligeante a besoin d'être étudiée dans son contexte. Ce document remis à chaque membre de la CPE répertorie plus de 20 textes bibliques, et fournit un rapport chronologique de 1858 à 1906 de la compréhension et de l'enseignement d'Ellen White sur la nature humaine du Christ; il inclut aussi un échantillon de déclarations de Waggoner et Jones publiées depuis avant Minneapolis jusqu'à environ 12 ans après. Ce rapport peut-il être mal compris si les mots sont acceptés dans leur sens premier? Voici ce document:
 

PREUVES BIBLIQUES D'UN "SAUVEUR A PORTÉE DE LA MAIN"

(Italiques ajoutés)

Jn 1: 1, 14: "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu... Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père".

Gal. 4: 4, 5: "Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils, né, d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachète ceux qui étaient sous la loi, afin que nous recevions l'adoption".

Rom. 1: 3, 4: "Il concerne Son Fils, né de la postérité de David, selon la chair, déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par Sa résurrection d'entre les morts, Jésus-Christ notre Seigneur".

Héb. 4: 15: "Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché".

Héb. 2: 16: "Car assurément Il ne prit pas sur Lui la nature des anges, mais Il prit sur Lui la semence d'Abraham" (Version King James).

Héb. 2: 17: "En conséquence, Il a dû être rendu semblable en toutes choses à Ses frères, afin qu'Il soit un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple".

Héb. 2: 18: "Car, du fait qu'Il a souffert Lui-même et qu'Il a été tenté, Il peut secourir ceux qui sont tentés".

Gal. 1: 4: [Jésus-Christ] "s'est donné Lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père".

Jn 7: 42: "L'Écriture ne dit-elle pas que c'est de la semence de David, et du village de Bethléhem, où était David, que le Christ doit venir? (Darby).

Jn 3: 17: "Car Dieu n'a point envoyé Son Fils dans le monde pour le condamner, mais pour que le monde soit sauvé par Lui" (Maredsous).

Jn 4: 42: "Et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons car nous L'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'Il est vraiment le Sauveur du monde".

Éph. 2:12-17: "Souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car Il est notre paix, Lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation, l'inimitié, ayant anéanti par Sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions; Il a voulu créer en Lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et les réconcilier avec Dieu l'un et l'autre en un seul corps, par la croix, en détruisant par elle l'inimitié. Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près".

Jn 6: 33, 51: "Car le pain de Dieu, c'est Celui qui descend du ciel et qui donne, la vie au monde... Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que Je donnerai, c'est Ma chair, que Je donnerai pour la vie du monde".

Rom. 5: 10: "Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie.

Col. 1: 19-22: "Car Dieu a voulu faire habiter toute plénitude en Lui; Il a voulu par Lui tout réconcilier avec Lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par Lui, par le sang de Sa croix. Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, Il vous a maintenant réconciliés par Sa mort dans le corps de Sa chair, pour vous faire paraître devant Lui saints, sans défaut et sans reproche".

1 Jn 4: 1-3: "Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde".

Héb. 5: 7-9: "C'est Lui qui, dans les jours de Sa chair, a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et Il a été exaucé à cause de Sa piété. Il a appris, bien qu'Il soit Fils, l'obéissance par les choses qu'Il a souffertes; après avoir été élevé à la perfection, Il est devenu pour tous ceux qui Lui obéissent l'auteur d'un salut éternel".

Rom. 5: 12, 15-18: "C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché... Mais il n'en est pas du don gratuit comme de l'offense; car, si par l'offense d'un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d'un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. Et il n'en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché; car c'est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ Lui seul, -comme par la faute d'un seul, ce fut pour tous les hommes la condamnation, ainsi par l'oeuvre de justice d'un seul, c'est pour tous les hommes la justification qui donne la vie". (TOB).

Jn 5: 30: "Je ne puis rien faire de Moi-même: d'après ce que J'entends, Je juge; et Mon jugement est juste, parce que Je ne cherche pas Ma volonté, mais la volonté de Celui qui M'a envoyé".

Jn 6: 38: "Car Je suis descendu du ciel pour faire, non Ma volonté, mais la volonté de Celui qui M'a envoyé".

Mat. 26: 39: "Puis, ayant fait quelques pas en avant, Il se jeta sur Sa face, et pria ainsi: Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de Moi! Toutefois, non pas ce que Je veux, mais ce que Tu veux".

Luc 9: 23: "Puis Il dit à tous: Si quelqu'un veut venir après Moi, qu'il renonce a lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il Me suive".

Rom. 15: 3: "Car Christ n'a pas cherché ce qui Lui plaisait, mais selon qu'il est écrit: Les outrages de ceux qui T'insultent sont tombés sur Moi".

QUELQUES CITATIONS D'ELLEN WHITE RÉVÉLANT
UN "SAUVEUR A PORTÉE DE LA MAIN"
 

(Extraites d'un grand nombre de citations semblables et de sources diverses. C'est nous qui soulignons.)

1858 - "Jésus a dit également [aux anges] qu'ils auraient un rôle à jouer, pour L'accompagner, et à différents moments Lui renouveler Ses forces. Ceci afin qu'Il puisse prendre la nature déchue de l'homme, et Sa force ne serait même pas égale à la leur" (Spiritual Gifs, vol. 1, p. 25).

1864 - "C'était dans le plan de Dieu que Christ revête la forme et la nature de l'homme déchu afin qu'Il puisse être rendu parfait à travers la souffrance, et qu'Il endure Lui-même l'intensité des tentations de Satan, afin qu'Il puisse mieux savoir comment secourir ceux qui seraient tentés" (Spiritual Gifts, vol. 4, pp. 115, 116).

1869 - "En Christ ont été réunis l'humain et le divin. Sa mission était de réconcilier Dieu et l'homme, d'unir le fini avec l'infini. C'était le seul moyen par lequel les hommes déchus pouvaient être relevés par les mérites du sang de Christ afin de devenir participants de la nature divine. En prenant la nature humaine comme si c'était la sienne, Christ a pu comprendre les épreuves et les chagrins de l'homme, ainsi que toutes les tentations auxquelles il est confronté. Les anges, qui ignoraient le péché, ne pouvaient pas compatir au sort de l'homme dans ses luttes particulières. Christ a consenti à prendre la nature de l'être humain et a été tenté en toutes choses comme nous le sommes, afin de savoir comment secourir ceux qui seraient tentés. Comme Il avait totalement revêtu la nature humaine, Il ressentait le besoin de la puissance de Son Père. Son humanité faisait de la prière une nécessité et un privilège" (2T 201-202 , cf. 1T 249-250).

1872 - "C'était dans le plan de Dieu que Christ révèle la forme et la nature de l'homme déchu, afin qu'Il puisse être rendu parfait à travers la souffrance, et qu'Il éprouve Lui-même la force et l'intensité des tentations de Satan, afin de comprendre comment secourir ceux qui seraient tentés" (RH 31/12/1872).

1874 - "La grande oeuvre de la Rédemption ne pourrait être accomplie que par le Sauveur prenant la place d'Adam déchu. Le péché du monde reposant sur Lui, Il reprendrait le chemin là où Adam avait trébuché. Il remporterait le test, là où Adam avait échoué, et ce test serait infiniment plus sévère que celui auquel Adam avait été confronté. Il vaincrait en faveur de l'homme, et triompherait du tentateur, afin que par Son obéissance, Sa pureté de caractère et Son intégrité inébranlable, Sa justice puisse être imputée à l'homme, et que par Son nom celui-ci ait la possibilité d'être lui-même vainqueur de l'ennemi (RH 24/02/1874).

1878 - "Je vous présente le grand Exemple... Jésus identifia Ses intérêts avec l'humanité souffrante, et cependant Il est le Juge de l'homme. Il a été d'abord un enfant, et a vécu l'expérience d'un enfant ainsi que les luttes et les tentations d'un enfant. Il a réellement fait face aux tentations de Satan comme n'importe quel enfant de l'humanité et y a résisté. Ce n'est qu'à ces seules conditions qu'Il pouvait être un parfait exemple pour l'être humain. Il s'est soumis Lui-même à l'humanité pour connaître toutes les tentations auxquelles l'homme est confronté. Il a pris sur Lui les infirmités et a supporté les soucis des fils d'Adam" (20 MR 71, 72).

1885 - "J'ai eu la liberté et la puissance de présenter Jésus, qui a pris sur Lui-même les infirmités, qui a supporté les douleurs et les peines de l'humanité, et qui a vaincu en notre faveur. Il a été rendu semblable à Ses frères, avec les mêmes sensibilités morales et physiques. Il a été tenté en toutes choses comme nous le sommes, sans pourtant commettre de péché; et Il sait comment secourir ceux qui sont tentés... Satan a tenté le Roi des Cieux de la même manière qu'il le fait avec vous aujourd'hui (RH 10/02/1885).

1886 - "Pour nous, Il a mis Sa robe royale de côté, Il est descendu de Son trône céleste, et a consenti à revêtir Sa divinité d'humilité, et de devenir comme l'un d'entre nous, sauf dans le domaine du péché, afin que Sa vie et Son caractère soient un modèle à suivre pour tous les êtres humains, pour qu'ils puissent bénéficier du précieux don de la vie éternelle" (YI, 20/10/1886).
 

Les six références suivantes proviennent exclusivement de "1888 Materials"
 

(1) - "Après le péché d'Adam, l'être humain s'était séparé de Dieu, mais Christ est intervenu. Il était représenté par les offrandes sacrificielles jusqu'à ce qu'Il vienne Lui-même dans notre monde... Son grand bras humain entoure la race humaine, pendant qu'avec Son bras divin Il saisit le trône de l'Infini, et ouvre les portes des cieux à tous les hommes. Les portes sont entrouvertes encore aujourd'hui. Christ est dans le sanctuaire céleste et vos prières peuvent monter jusqu'au Père. Il a revêtu la nature humaine et a mené les combats dans lesquels cette nature humaine est engagée... Jusqu'au moment de Sa mort, bien qu'Il fut humain, Christ n'a pas péché et Il a dû supporter Ses épreuves comme un être humain" (pp. 124-126). (D'après le sermon d'EGW à la Conférence Générale de Minneapolis, Sabbat 20 Octobre 1888).

(2) - "Christ a-t-Il pris sur Lui la culpabilité des êtres humains et leur a-t- Il imputé Sa justice afin qu'ils puissent continuer de violer les préceptes de l'Éternel? Non! Pas du tout! Christ est venu parce que l'homme n'avait pas la moindre possibilité de garder la loi par ses propres forces. Le Sauveur est donc venu pour lui apporter la force d'obéir aux préceptes de la loi... Pour que l'homme obtienne la vie éternelle, la puissance divine doit s'unir aux efforts humains, et cette puissance Christ est venu la mettre à notre portée" (pp. 130, 13 l). (D'après un sermon d'EGW à Minneapolis, le 21 Octobre 1888).

(3) - "Nous avons besoin de mourir à nous-mêmes et d'être cachés en Christ. Alors, nous ne parlerons pas de découragement, de difficultés et de toutes ces petites choses, mais nous parlerons du grand plan de la rédemption et de l'incomparable puissance de Jésus-Christ pour venir dans ce monde et prendre sur Lui la nature humaine, afin que nous puissions à travers Lui être élevés et avoir un siège à Sa droite" (p. 160; c. Octobre 1888).

(4) - "Christ n'aurait rien pu faire durant Son ministère terrestre pour sauver l'homme déchu si la divinité n'avait pas été alliée à l'humanité. Les capacités limitées de l'homme ne peuvent pas définir ce merveilleux mystère: la fusion des deux natures, l'humaine et la divine. Cela ne peut jamais être expliqué. L'homme doit admirer et garder le silence. Et cependant, l'homme a le privilège d'être participant de la nature divine et de cette façon, il peut, dans une certaine mesure, entrer dans ce mystère. Cette merveilleuse démonstration de l'amour de Dieu a été faite à la Croix du Calvaire. La Divinité a pris la nature de l'humanité, dans quel but? Pour que, par la justice de Christ, l'humanité puisse partager la nature divine. Cette union de la divinité et de l'humanité, qui fut possible avec Christ, est incompréhensible pour les esprits humains" (p. 332; 2 /6/1889).

(5) - "Des lettres me sont parvenues affirmant que Christ ne pouvait pas avoir eu la même nature que l'homme, car s'Il l'avait eue, Il aurait succombé aux tentations similaires. S'Il n'avait pas eu la nature de l'homme, Il ne pourrait pas être notre exemple. S'il n'avait pas été un participant de notre nature, Il n'aurait pas pu être tenté comme l'homme l'a été. Si cela n'avait pas été possible pour Lui de céder à la tentation, Il ne pourrait pas être notre aide. C'était une réalité solennelle que Christ vint pour livrer les batailles en tant qu'homme, pour le compte de l'homme. Sa tentation et Sa victoire nous disent que l'humanité doit copier le modèle; l'homme doit devenir participant de la nature divine.

"En Christ, la Divinité et l'humanité étaient combinées. La Divinité ne fut pas abaissée (dégradée) par l'humanité. La Divinité maintint Sa place, mais l'humanité unie à la Divinité résista aux tests les plus sévères de la tentation dans le désert. Le prince de ce monde vint vers Christ après Son long jeûne, alors qu'Il était affamé, et Lui suggéra d'ordonner aux pierres de se transformer en pain. Mais le plan de Dieu, conçu pour le salut de l'homme, prévoyait que Christ devait connaître la faim et la pauvreté, et chaque phase de l'expérience humaine. Il résista à la tentation par la puissance que l'homme peut demander. Il s'empara du trône de Dieu et il n'y a aucun homme, aucune femme, qui ne puisse requérir la même aide par la foi en Dieu. L'homme peut devenir participant de la nature divine. Il n'y a pas une âme qui ne puisse obtenir l'aide du ciel dans la tentation et l'épreuve. Christ vint pour révéler la source de Sa puissance, afin que l'homme ne puisse jamais s'appuyer sur ses capacités humaines uniquement.

"Ceux qui voudront remporter la victoire doivent pousser jusqu'aux limites chaque faculté de leur être. Ils doivent agoniser sur leurs genoux devant Dieu pour obtenir la puissance divine. Christ vint pour être notre exemple, et pour nous faire connaître que nous pouvons être participants de la nature divine. Comment? En ayant échappé à la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. Satan ne remporta pas la victoire sur Christ. Il ne put mettre Son pied sur l'âme du Rédempteur. Il ne put toucher la tête, bien qu'il ait blessé le talon. Christ, par Son propre exemple, a rendu évident que l'homme pouvait rester intègre. Les hommes peuvent avoir une puissance pour résister à l'ennemi, une puissance que ni la terre, ni la mort, ni l'enfer, ne peuvent maîtriser, une puissance qui les placera là où ils pourront vaincre comme Christ a vaincu. La Divinité et l'humanité peuvent être combinées en eux" (p. 533; RH 18/02/1890).

(6) - "La vie d'humiliation de Christ devrait être une leçon pour tous ceux qui voudraient s'élever au-dessus des hommes, leurs compagnons. Bien qu'Il n'avait pas de traces de péché dans Son caractère, Il a pourtant consenti à relier notre nature humaine déchue à Sa divinité. Ainsi, en revêtant l'humanité, Il a fait honneur à celle-ci. Ayant revêtu notre nature déchue, Il a montré ce qu'elle pouvait devenir, en acceptant les moyens abondants qu'Il a mis à sa disposition et en devenant participante de la nature divine" (p. 1561; 31/05/1896).

1888 - "Celui qui était un avec le Père, est descendu de Son trône de gloire dans les cieux, Il a laissé de côté Sa robe et Sa couronne royales, et a revêtu Sa divinité de l'humanité, afin de se placer Lui-même au niveau des faibles capacités humaines... Le plus grand don que le Ciel pouvait accorder était de fournir une rançon pour l'humanité déchue" (RH 01/12/1888).

1890 - "L'humanité parfaite de Christ est la même que celle que l'homme peut avoir par sa relation avec Christ. S'il était venu en tant que Dieu, Christ n'aurait pas davantage pu être tenté qu'il ne l'était de désobéir dans le Ciel. Mais lorsque Christ s'est humilié Lui-même en se plaçant au niveau de la nature humaine, Il pouvait être tenté. Il n'a même pas pris sur Lui la nature des anges, mais l'humanité parfaitement identique à notre propre nature, excepté la souillure du péché. Il possédait un corps humain, un esprit humain avec toutes leurs propriétés particulières. Il était fait d'os, et disposait d'un cerveau et de muscles. En tant qu'homme constitué de notre chair, Il était atteint de la faiblesse de l'humanité. Les circonstances de Sa vie étaient telles qu'Il était exposé à tous les inconvénients qui sont le lot de tous les hommes; Il ne disposait ni de richesses, ni de facilités, mais vivait dans la pauvreté, le besoin et l'humiliation. Il vivait exactement dans la même atmosphère que nous. Il foulait le sol de notre terre en tant qu'homme. Il possédait la raison, la conscience, la mémoire, la volonté et les affections de l'âme humaine qui étaient unies à Sa nature divine...

"Notre Seigneur était tenté de la même manière que l'homme. Il était capable de céder aux tentations comme le sont les êtres humains. Sa nature limitée était pure et sans tâche, mais la nature divine... n'était pas devenue humaine; de même que l'humanité ne prétendait pas être déifiée par l'alliance ou l'union des deux natures; chacune d'entre elles maintenait son caractère essentiel et ses propriétés...

"Sa nature divine associée à la nature humaine, rendait le Seigneur capable de céder aux tentations de Satan. C'est ici que l'épreuve subie par Christ était plus importante que celle d'Adam et Ève, car Christ a pris notre nature déchue, mais non corrompue, et ne voulait pas se corrompre, à moins qu'Il ne prête attention aux paroles de Satan à la place des paroles de Dieu. Supposons qu'Il n'ait pas eu la possibilité de céder à la tentation, cela L'aurait mis dans une situation où Il n'aurait pas été un exemple parfait pour l'homme, et la force et la puissance de cet aspect le plus significatif de l'humiliation de Christ, n'auraient apporté ni enseignement ni aide aux êtres humains...

"Il est descendu dans Son humiliation pour être tenté de la même manière que l'homme le serait, et Sa nature était celle de l'homme, capable de céder à la tentation. Sa grande pureté et Sa sainteté étaient assaillies par un ennemi déchu, le seul qui s'était corrompu et qui avait ensuite été expulsé du ciel. Imaginons à quel point Christ a profondément et vivement ressenti cette humiliation" (16 MR 18 111, 1893).

1893 - "En tant que Dieu, Il ne pouvait pas être tenté, mais en tant qu'homme Il le pouvait, et cela à l'extrême. Il pouvait céder aux tentations. Sa nature humaine dut traverser les mêmes test et épreuve qu'Adam et Ève. Sa nature humaine fut créée. Elle ne possédait même pas les pouvoirs des anges. Elle était humaine, identique à la nôtre. Il repassait là où Adam avait chuté. Il était là où Il rachèterait l'échec et la chute ignominieuse d'Adam, étant revêtu de notre humanité, s'Il supportait le test de l'épreuve en faveur de la race déchue. Il avait un corps et un esprit humains. Il était os de nos os et chair de notre chair" (16 MR 111, 1893).

1895 - "Christ vint dans notre monde pour représenter le caractère de Son Père. L'image de Satan était sur les hommes, et Christ vint afin de leur apporter pouvoir moral et capacité. Il vint comme un bébé impuissant, portant l'humanité que nous portons. 'Comme les enfants participent au sang et à la chair, Il y a Lui-même participé'. Il ne pouvait pas venir avec la forme d'un ange, car à moins de rencontrer l'homme en tant qu'homme, et témoigner par Son lien avec Dieu que la puissance divine ne Lui était pas donnée différemment qu'à nous, Il ne pouvait pas être pour nous un exemple parfait... Christ revêtit Sa divinité de l'humanité afin que Son humanité puisse toucher l'humanité; afin qu'Il puisse vivre avec l'humanité et porter toutes les épreuves et afflictions de l'homme. Il fut tenté comme nous en toutes choses, mais sans jamais pécher. Dans Son humanité, Il comprit toutes les tentations qui assaillent l'homme" (Ms 21, 1895).

1897 - "S'Il n'avait pas été pleinement homme, Christ n'aurait pas pu être notre substitut. Il n'aurait pas pu agir au sein de l'humanité afin que tous aient le privilège d'accéder à la perfection de leur caractère. Il était la lumière et la vie du monde. Il est venu sur cette terre pour travailler en faveur des hommes, afin qu'ils ne demeurent pas plus longtemps sous le contrôle de Satan. Mais tout en portant la nature humaine, Il était dépendant du Tout-puissant pour Sa vie. Dans Son humanité, Il s'est reposé sur la divinité de Dieu; ce que tout membre de la famille humaine a le privilège de pouvoir faire. Christ ne fit rien que la nature humaine ne puisse faire si elle participe à la nature divine" (ST 17/06/897).

1901 - "Il donna Sa propre vie pour nous. Il prit sur Son âme divine le résultat de la transgression de la loi de Dieu. Mettant de côté Sa couronne royale, Il condescendit à s'abaisser pas à pas au niveau de l'humanité déchue" (General Conference Bulletin, 23 /04/1901).

1902 - "Satan prétendait que c'était impossible pour les êtres humains de garder la loi de Dieu. De manière à prouver la fausseté de cette déclaration, Christ a délaissé Son haut commandement, a pris sur Lui la nature de l'homme, et Il est venu sur terre pour prendre la direction de la race déchue, afin de montrer que l'humanité peut résister aux tentations de Satan. Il s'est placé à la tête de l'humanité, dans le but d'être assailli par des tentations en toutes choses comme la nature humaine déchue le serait, ceci afin de savoir comment secourir tous ceux qui seraient tentés. Sur cette terre, Il a résolu le problème de savoir comment parvenir à vivre en harmonie avec le modèle de justice de Dieu. En portant notre nature... Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans pourtant commettre de péché" (MS 77, 1902).

1906 - "Christ prit sur Lui la nature humaine, une nature inférieure à Sa nature céleste.. . Christ ne fit pas semblant de prendre la nature humaine, Il la prit véritablement. Il possédait réellement la nature humaine... Il était le Fils de Marie. Il était la semence de David dans la lignée humaine... Que Dieu se soit ainsi manifesté dans la chair est vraiment un mystère; et sans l'aide du Saint-Esprit, nous n'avons aucun espoir de comprendre ce sujet... Ainsi Christ donna à l'humanité une existence venant de Lui-même. Mettre l'humanité en Christ, amener la race déchue à être un avec la divinité, est 1'oeuvre de la rédemption. Christ a pris la nature humaine afin que les hommes puissent être un avec Lui, comme Lui est un avec le Père, afin que Dieu puisse aimer l'homme comme Il aime Son Fils unique, et pour que les hommes puissent participer à la nature divine et être accomplis en Lui" (RH 5/04/1906).

***
 

L'Église et le monde ont pu disposer d'un livre contenant un monumental enregistrement de la vie de Christ depuis Bethléhem jusqu à la croix: Jésus-Christ, écrit par Ellen White. Cette biographie de 800 pages est rédigée sur le fondement de documents bibliques: Quelqu'un fait à la ressemblance de "la chair pécheresse" afin d'être son Rédempteur; comme chaque enfant d'Adam, Il a accepté les conséquences de l'importante loi de l'hérédité. En revêtant notre humanité, Christ devait racheter l'échec d'Adam. Notre Sauveur a pris l'humanité, avec tous ses handicaps. Jésus a été rendu semblable en toutes choses à Ses frères. Il est devenu chair comme nous. Son caractère doit être le nôtre; par Son humanité, Il nous a atteint (pp. 175, 49, 117, 311, 312, etc. Dans la version anglaise).

LES MESSAGERS DE 1888 PROCLAMENT JÉSUS
"RENDU SEMBLABLE A SES FRÈRES"

(italiques rajoutés)
 

E. J. Waggoner, L'Évangile dans l'épître aux Galates, pp. 61-63 [10/02/1887]: "[Héb.2: 16, 17 cité] Le fait qu'Il ait été rendu en toutes choses semblable à Ses frères signifie la même chose qu'avoir été fait à la ressemblance de la chair pécheresse... L'une des choses les plus encourageantes dans la Bible est la connaissance du fait que Christ prit sur Lui la nature de l'homme; parce que Ses ancêtres selon la chair étaient des pécheurs... Si le Christ n'avait pas été rendu semblable en toutes choses à Ses frères, alors Sa vie sans péché ne serait pas un encouragement pour nous... 2 Corinthiens 5: 21: 'Celui qui n'a point connu le péché, Il L'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu'. Quand Jésus fut-Il fait péché pour nous? Cela doit être lorsqu'Il a été fait chair, et commença à souffrir les tentations et les infirmités qui sont liées à la chair pécheresse. Il passa par chaque phase de l'expérience humaine... Ainsi, je déclare que le fait qu'Il soit né sous la loi était une conséquence nécessaire du fait qu'Il soit né dans une chair semblable au péché... Vous êtes choqués à l'idée que Jésus soit né sous la condamnation de la loi, parce qu'Il n'a jamais commis un péché dans Sa vie. Mais vous admettez que sur la croix, Il était sous la condamnation de la loi. Comment? Avait-Il alors commis un péché? Non, d'aucune manière. Bien, alors, si Jésus pouvait être sous la condamnation de la loi à un moment de Sa vie et être sans péché, je ne vois pas de raison à ce qu'Il n'ait pu être sous la condamnation de la loi à un autre moment, et être toujours sans péché ... Il fut fait péché afin que nous soyons participants de Sa justice" (Extrait d'une brochure de 71 pages remise à tous les délégués de la Conférence Générale de Minneapolis en 1888).

A. T. Jones, La voie consacrée vers la perfection chrétienne, pp. 35-39 [1905]: "[Héb.2: 17 cité]. S'Il n'avait pas la même chair que ceux qu'Il vint sauver alors cela n'était pas du tout nécessaire qu'Il ait été fait chair. Plus que cela: Puisque la seule chair existant dans le monde entier qu'Il est venu racheter est pauvre, pécheresse, perdue, celle de toute l'humanité; si ce n'est pas la chair dont Il fut fait, alors Il n'est jamais réellement venu dans ce monde qui a besoin d'être racheté. Car s'Il était venu dans une nature humaine différente de celle qui existe dans le monde actuellement, alors, même s'Il était venu dans ce monde dans le but d'atteindre l'homme en l'aidant, Il aurait été aussi loin de ce dernier que s'Il n'était jamais venu... Mais l'esprit charnel n'est pas désireux d'admettre que Dieu dans la perfection de Sa sainteté puisse condescendre à venir vers les hommes dans leur état de péché. Ainsi donc, on s'est efforcé d'échapper aux conséquences de cette glorieuse vérité, qui est le renoncement au moi, en inventant une théorie: la nature de la vierge Marie différente de la nature du reste de l'humanité ... De cette théorie, il s'ensuit donc que... Sa nature n'était pas une nature humaine du tout ... La foi de Rome est que nous devons être purs et saints afin que Dieu puisse habiter en nous entièrement. La foi de Jésus est que Dieu doit habiter avec nous, et en nous, afin que nous soyons entièrement saints et purs".

E. J. Waggoner, Christ notre Justice, pp. 27, 28 [1892]: "Une petite réflexion sera suffisante pour montrer à quiconque que si le Christ prit sur Lui la ressemblance de l'homme afin de pourvoir le racheter Il devait être rendu pécheur à la ressemblance de l'homme, car Il est venu racheter le pécheur. La mort ne pouvait avoir aucune puissance sur un homme sans péché, tel qu'Adam en Éden, et elle n'aurait pu avoir aucune puissance sur le Christ, si le Seigneur n'avait pris sur Lui l'iniquité de nous tous. De plus, le fait que Christ prit sur Lui-même la chair, non d'un être sans péché, mais celle d'un homme pécheur, qui est la chair qu'Il assuma, cette chair possédait toutes les faiblesses et les tendances auxquelles l'homme déchu est sujet, ce fait est montré par l'affirmation qu'Il 'devint participant de la semence de David selon la chair... [Héb. 2: 11-18 cités]".

A. T. Jones, Review and Herald, 8/05/1900: "[Gal. 4: 1-7 cité] 'Dieu envoya Son fils', 'né sous la loi' afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi'... Maintenant, ce sont ces personnes-là qui sont sous le péché, qui sont sous la malédiction, qui sont condamnés à mort, parce que 'le salaire du péché, c'est la mort' - c'est pour eux que Dieu a envoyé Son Fils afin de les racheter. Et pour les racheter, Il devait être en toutes choses comme Ses frères 'afin qu'Il soit un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple' (Héb. 2: 17). Par conséquent, afin qu'Il puisse rencontrer les hommes là où ils sont, et être un parfait libérateur, Il est venu vers les hommes là où ils sont. 'Celui qui n'a point connu le péché, Il L'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu' (2 Cor. 5: 21). Il prit la place du transgresseur; Il devint chair comme le transgresseur l'est; Il fut fait péché comme lui; Il porta les péchés des hommes, 'car le Seigneur a mis sur Lui l'iniquité de nous tous'. Il prit la condamnation, parce que les péchés du transgresseur Lui furent imputés. Et, comme c'est le cas pour le transgresseur lui-même, la prise de conscience du péché est accompagnée de la prise de conscience de la culpabilité et de la condamnation, ainsi quand ces péchés furent imputés à Celui qui ne connaissait pas le péché, ce fut réellement le péché accompagné de son sentiment de culpabilité et de condamnation. Il porta la malédiction, car le péché porte la malédiction; et Il porta cette malédiction même jusqu'à la mort, parce que le péché apporte la malédiction jusqu'à la mort".

E. J. Waggoner, Bulletin de la Conférence Générale, 1901, pp. 404, 405: "La doctrine de l'immaculée conception veut que Marie, la mère de Jésus, soit née sans péché. Pourquoi? Apparemment pour magnifier Jésus; en fait c'est l'œuvre de l'adversaire pour créer un large abîme entre la personne de Jésus, le Sauveur des hommes, et les hommes qu'Il vint sauver, de sorte que l'abîme les séparant l'un de l'autre soit infranchissable. Voilà le but. Chacun de nous doit prendre position pour ou contre l'église de Rome... Ne voyez-vous pas que l'idée selon laquelle la chair de Jésus n'était pas comme la nôtre (parce que nous savons que la nôtre est pécheresse) implique nécessairement aussi l'idée de l'immaculée conception de la vierge Marie? ... Marie étant née sans péché, il s'ensuit naturellement que sa mère avait une chair sans péché elle aussi. Mais on ne peut pas s'arrêter là. Il nous faudrait encore remonter à sa mère et ses parents, et ainsi jusqu'à en arriver à Adam; et quel est le résultat? Adam n'a jamais péché et ainsi, en remontant cette piste, nous découvrons l'identité essentielle du catholicisme romain, du spiritualisme et de toutes les autres doctrines erronées... Les paroles de l'Écriture concernant le Christ ... 'Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui le juste pour les injustes, afin qu'Il nous conduise à Dieu'. Combien... pensent que Christ n'endura la souffrance que durant les quelques moments où Il fut pendu sur la croix? ... 'Christ a souffert pour nous dans la chair, armez-vous vous-mêmes de la même pensée'. Mais de quelle chair s'agit-il? ... Il fut tenté dans la chair, Il souffrit dans la chair, mais Il avait un esprit, une mentalité, qui n'a jamais consenti à pécher. '[Ainsi donc] laissez cet esprit demeurer en vous, le même qui était aussi en Jésus-Christ'. Armez-vous vous-même de cette même pensée, la pensée de Dieu, et laissez cet esprit exercer le contrôle sur le corps, et vous expérimenterez en vous-mêmes ce mystère, la puissance que Jésus-Christ a sur toute chair ... Il a établi la volonté de Dieu dans la chair et que la volonté de Dieu peut être faite dans toute chair pécheresse humaine".

A. T. Jones, Bulletin de la Conférence Générale, 1893, pp. 327-329: "Dans toutes les Écritures on voit que Jésus est comme nous, et avec nous selon la chair. Il est la postérité de David selon la chair. Il fut rendu semblable à la chair pécheresse. Mais n'allez pas trop loin. Il fut rendu semblable à la chair pécheresse, mais pas dans la ressemblance de l'esprit pécheur. N'y incluez pas Son esprit. Sa chair était notre chair, mais son esprit était l'esprit de Jésus-Christ'... La chair de Jésus-Christ était notre chair. Tout ce qui est dans notre chair était dans Sa chair, toutes les tendances au péché qui sont dans notre chair exerçaient leur pression sur Lui pour l'amener à consentir à pécher. Supposons qu'Il ait consenti à pécher avec Son esprit, que se serait-il passé? Son esprit aurait été corrompu, et Il aurait eu les mêmes passions que nous. Mais dans ce cas, Il aurait été un pécheur; Il aurait été entièrement rendu esclave, et nous tous aurions été perdus; tout aurait péri... Satan atteint l'esprit à travers la chair; Dieu atteint la chair à travers l'esprit. Satan contrôle l'esprit à travers la chair... Tout ce que Satan pouvait faire avec Christ était de séduire la chair, de présenter ses tentations à la chair. Il ne pouvait agir sur l'esprit du Christ. Mais Christ atteint l'esprit de Satan, là où l'inimitié se trouve et où elle existe, et Il détruit cette mauvaise tendance. Tout est relaté dans l'histoire de la Genèse (Gen. 3: 15).

RÉSUMÉ

L'évidence présentée ici d'après la Bible et les écrits d'Ellen White, en plus de l'accord des "messagers choisis" par le Seigneur, A.T. Jones et E.J. Waggoner, indique qu'ils ont un seul objectif. Ils ne présentent pas un Sauveur distant qui vint seulement dans la nature d'Adam avant la chute. Ils présentent un Sauveur qui est "à portée de la main", qui "prit" notre nature déchue, qui connaît le sentiment de nos infirmités, et qui est capable de secourir la race humaine car Il fut vraiment tenté en toutes choses comme nous le sommes, sans pourtant commettre de péché.

Ce Sauveur consentit à relier notre nature humaine déchue à Sa divinité afin que nous soyons participants de la nature divine et que par la foi, nous avons accès à la même aide dont bénéficia le Christ. Le Saint-Esprit peut nous rendre capables de comprendre cette vérité glorieuse et conduire la race déchue à l'union avec le Christ, de la même manière qu'Il est un avec le Père. C'est le plan établi en Éden et qui complète l'œuvre de la rédemption.

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Fin de la section 2 - Compilation Avril 1999
C. P. E. - Université d'Andrews - 14 -16 Mai 1999
Voir Annexe C pour la lettre d'accompagnement du 20 Juillet 1999

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