L'ÉVANGILE DANS L'APOCALYPSE |
XVII
LE MYSTÈRE DE LA PROSTITUÉE, LA MÈRE DE TOUS LES MAUX
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Apocalypse 17: 1-5: Puis l'un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint et m'adressa la parole: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée, assise sur les grandes eaux. C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'inconduite, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de son inconduite. Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate pleine de noms de blasphèmes, et qui avait sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait à la main une coupe d'or remplie d'abominations et des impuretés de son inconduite. Sur son front était écrit un nom, un mystère: BABYLONE LA GRANDE, LA MERE DES PROSTITUEES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE.
Le livre de l'Apocalypse n'a pas pour but de nous faire connaître avec exactitude chaque petit détail des événements futurs. Il y a certaines choses que nous ne comprendrons parfaitement que pendant le déroulement des derniers événements. Pour le moment, notre priorité n'est pas d'essayer de situer exactement chaque détail dans la chronologie, mais de proclamer l'évangile du salut. "Les choses cachées sont à l'Éternel notre Dieu; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité" (Deut. 29: 28). Jésus a dit à ses disciples les raisons pour lesquelles Il leur avait donné quelques indications concernant les événements futurs: "Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent, afin que, lorsqu'elles arriveront, vous croyiez" (Jn 14: 29).
Mais il y a dans ce chapitre beaucoup de détails dont nous pouvons prendre connaissance dès à présent :
Jean brosse ce tableau du jugement final de Babylone tel qu'il se déroulera pendant les sept dernières plaies. L'un des anges qui ont les coupes de colère est envoyé pour lui en expliquer le déroulement. L'ange rappelle quel est l'arrière-plan historique de Babylone et relie cette vision à la prophétie de Daniel.
Puisque dans la prophétie une femme est le symbole d'une église, une femme pure représentant une église pure et une femme infidèle représentant une église infidèle, la "prostituée" dépeinte ici symbolise une église qui a professé être chrétienne mais qui s'est montrée infidèle à Christ (voir Jér. 6: 2; 2 Cor. 11 : 2; Apoc. 12: 1, 17).
Cette femme prostituée, Babylone, ne représente pas qu'une église seulement mais ce terme inclut aussi ses "filles" - c'est-à-dire des églises qui faisaient autrefois partie d'elle, mais qui s'en sont séparées. Dans le credo du Pape Pie IV on trouve cette déclaration: "Je reconnais la Sainte, Catholique, Apostolique, église Romaine comme la mère et la maîtresse de toutes les églises" (Joseph Faa Di Bruno, Catholic Belief, p. 253). Le mot "Babylone" signifie confusion (voir remarques sur Apoc. 14: 8). "Babylone la grande" est donc une expression utilisée par Dieu pour parler de l'union oecuménique de toutes ces églises du monde qui partagent une apostasie commune par rapport à la vérité de Dieu, et qui s'uniront finalement dans le but de faire pression sur les nations afin qu'elles se joignent à la rébellion contre la vérité de Dieu et oppressent Son peuple. Ce sera une reconstitution des persécutions du Moyen-Age.
Les "eaux" sur lesquelles la femme prostituée est "assise" sont identifiées au verset 15. Ce sont "des peuples, des foules, des nations et des langues". Le mot "foule" indique qu'il y aura des multitudes de gens pour soutenir la rébellion de Babylone contre Dieu. "Des foules et des foules dans la vallée du jugement! Car le jour de l'Éternel est proche dans la vallée du jugement" (Joël 3: 14). La majorité choisira de se placer du côté de la rébellion contre Dieu.
Un changement s'est produit au sein de ces multitudes de gens depuis que le second ange a proclamé son message: "Elle est tombée Babylone... car elle a fait boire à toutes les nations du vin de la fureur de son inconduite" (Apoc. 14: 8). Or, à présent l'ange dit à Jean que les "habitants de la terre" ont été "enivrés" par ce mauvais vin. La prédication du pur et véritable évangile de Jésus-Christ donne aux nations de la sagesse et un jugement sain. A la lumière de la vérité de Dieu, ils peuvent progresser. Mais les fausses doctrines enseignées par Babylone ouvrent la porte aux mensonges les plus déroutants qui ont pour origine Satan lui-même. Quand les sept dernières plaies commencent à tomber, le Saint-Esprit a été chassé par ceux qui lui ont résisté si longtemps. Ils sont abandonnés à eux-mêmes, privés de leur bon sens ordinaire, semblables à un homme ivre qui ne sait plus ce qu'il fait.
Dans les prophéties une "bête" est le symbole d'une nation ou d'un royaume (voir Dan. 7: 17, 23). Les sept têtes et les dix cornes identifient manifestement cette bête avec le dragon d'Apocalypse 12, la bête semblable à un léopard d'Apocalypse 13, et avec la quatrième bête de Daniel 7. Les nations de ce monde ne sont pas mauvaises en elles-mêmes. Dieu "a fait que toutes les nations humaines issues d'un seul sang habitent sur toute la surface de la terre; il a déterminé les temps fixés pour eux et les bornes de leurs demeures, afin qu'ils cherchent Dieu" (Act. 17: 26, 27).
Il approuve la loi, l'ordre et la prospérité. Mais Apocalypse 17 montre que le temps viendra où les nations du monde, symbolisées par cette bête de couleur écarlate, renonceront au principe de la séparation entre l'église et l'état, qui est à l'origine du progrès de la plupart des nations, et elles soutiendront la "femme" prostituée. Elles utiliseront le pouvoir de l'État pour mettre en vigueur ses pratiques religieuses erronées. Ainsi l'union entre l'église et l'état sera si étroite que le symbole de la prostituée chevauchant la bête s'y appliquera parfaitement. Cette mesure désespérée sera sans doute prise dans un effort pour résoudre les problèmes du crime, des abus de drogues, et de la corruption générale. Remarquez le contraste existant entre la manière de s'habiller de la prostituée et celle de la véritable église du Christ. La "femme" d'Apocalypse 12: 1, qui est la véritable église de Dieu, est vêtue de simples vêtements blancs. Beaucoup voient dans la façon de s'habiller de certains conducteurs religieux une ressemblance frappante avec la manière dont la femme prostituée de la vision de Jean se pare. Les disciples du Christ se vêtiront d'une manière simple, sans recherche, ni or, ni argent, ni bijoux (voir Tim. 2: 9, 10; 1 Pier. 3: 3-5).
Apocalypse 17: 6, 7: Je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. A sa vue je fus frappé d'un grand étonnement. Mais l'ange me dit: "Pourquoi t'étonner? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte et qui a les sept têtes et les dix cornes.
Le "sang des saints" peut être celui qui a été versé pendant les 1260 ans de suprématie papale, entre l'an 538 et l'an 1798 de notre ère, époque où des millions de disciples du Christ ont été mis à mort à cause de leur foi. Ou bien ce peut être le sang que Babylone cherchera dans l'avenir à verser, le sang de ceux qui refusent de recevoir la marque de la bête. Une fois que les sept dernières plaies ont commencé, Dieu ne peut plus permettre que ses fidèles soient mis à mort à cause de leur foi, car leur exemple de martyrs ne pourrait pas servir pour l'encouragement des générations futures, comme c'était le cas pour les martyrs du passé. Sa promesse est celle-ci: "l'Éternel est celui qui te garde... l'Éternel te gardera de tout mal" (Ps. 121: 5-7).
Mais bien qu'il ne soit pas permis à Babylone la Grande de tuer effectivement les justes comme elle le désire, Dieu la tiendra pour responsable à cause de son dessein bien arrêté de commettre ce crime (voir 1 Jn 3: 15).
Jean est stupéfait de voir que le monde entier répète aveuglément le péché des Juifs, se joignant à leur rejet et à leur crucifixion du Christ en cherchant à faire à Ses disciples ce qu'ils Lui ont fait.
Apocalypse 17: 8-11: La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle va monter de l'abîme et s'en aller à la perdition. Et les habitants de la terre, dont le nom n'a pas été inscrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront à la vue de la bête, parce qu'elle était, qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. Il faut ici l'intelligence qui a de la sagesse: les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme est assise. Il y a aussi sept rois: cinq sont tombés, l'un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. La bête qui était et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi; elle est aussi l'un des sept, et elle s'en va à la perdition.
Jean voit cette "bête" ou pouvoir civil unie à la "prostituée" ou église apostate. C'est ainsi que pendant 1260 ans Babylone a tenu les nations Européennes sous son contrôle. L'ange pouvait bien dire que "la bête... était" durant le Moyen-Age.
Mais juste avant la fin des 1260 ans une rébellion contre la papauté s'est manifestée par la Révolution Française. Jean a vu cette sorte de terrorisme, plein de mystères, symbolisé par "la bête qui monte de l'abîme" (Apoc. 11: 7). La même expression est employée au chapitre 9: 2 pour parler du terrorisme cruel de l'empire Ottoman Musulman.
Aujourd'hui l'ombre noire du terrorisme plane au-dessus de la plupart des vies humaines. Le terrorisme international, qu'il soit d'origine Communiste, Capitaliste, Irlandaise, Musulmane, Arabe, Nazie, Israélite, raciale ou religieuse, se développe et prospère grâce au secret et à l'intrigue qui sont les principes de Satan. La peur est sa principale motivation. Au contraire, l'amour est la motivation principale de Dieu.
Le livre de l'Apocalypse lève le rideau pour nous montrer quelle est la véritable origine de ce phénomène moderne du terrorisme: la Révolution Française des années 1790. Le terrorisme moderne lui est semblable sous bien des aspects: il est sans pitié, brutal, blasphémateur et irrespectueux par rapport à la religion, il considère les gens comme des esclaves à exploiter et il agit en secret.
Le chapitre 17 de l'Apocalypse est un prolongement du chapitre 16, un premier plan comme si une caméra de télévision tournait son objectif pour nous permettre de voir de plus près. Le point culminant est atteint au verset 14, lors du combat contre l'Agneau. Triste à dire, mais vrai, la chrétienté apostate finira par s'unir avec la "bête qui monte de l'abîme". Rejeter le pur évangile de Christ conduit finalement à coopérer avec les principes de la Révolution Française.
Dans la prophétie le chiffre 7 est un symbole de plénitude et de perfection. Les "sept rois" représentent probablement la totalité des nations du monde qui ont soutenu l'apostasie envers Dieu. Si l'explication donnée par l'ange se rapporte à l'époque où il explique la vision à Jean, nous pouvons en conclure que les cinq royaumes qui sont tombés sont l'Égypte, l'Assyrie, Babylone, la Médo-Perse, et la Grèce. Celui qui "existe" serait alors la Rome païenne dont Jean était un contemporain; et "l'autre" qui "n'est pas encore venu" serait la papauté qui devait durer pendant un temps qui peut être considéré comme court par rapport au reste de l'histoire du monde. Le "huitième" n'est pas réellement un royaume distinct, mais il est "aussi l'un des sept", dans le sens où il fait partie des sept; il constitue donc la véritable racine, l'autorité qui est derrière les sept autres tout au long de l'histoire: Satan qui dans l'ombre se tient à leur côté. Dans les derniers jours il sortira de sa cachette, déployant une habileté consommée et se faisant passer ouvertement pour Jésus-Christ.
Quand l'avenir se déroulera devant nos yeux, nous serons mieux à même de comprendre tout en détails. Cette "femme" prostituée est la "mère" de toutes les rebellions et révoltes du monde. Pour l'instant notre devoir est de considérer que nos noms, "inscrits dans le Livre de vie" y sont conservés pour que nous puissions être délivrés du péché de s'étonner à la vue de la bête et de la "femme" prostituée, et de se joindre à leur rébellion contre l'Agneau.
Apocalypse 17: 12, 13: Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent le pouvoir comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même état d'esprit, et donneront leur puissance et leur pouvoir à la bête.
Il se peut que ces "dix rois" soient semblables aux dix divisions de l'ancien Empire Romain qui formaient les royaumes Européens pendant la suprématie de la Rome papale. Ce thème des dix cornes revient souvent dans Daniel 7. A l'époque de Jean ces "rois" n'avaient "pas encore reçu de royaume", mais ils ont reçu "le pouvoir comme rois" en même temps que la bête au Moyen-Age et ont été unis avec elle pendant presque toute cette durée. (En Grec, l'expression "une heure" peut signifier une durée indéfinie). Partout dans le monde les nations modernes à la recherche du "progrès" sont à bien des égards reliées sous la surface avec ces "dix royaumes" de l'ancienne Europe qui sont à leur origine.
Parce que les habitants de la terre seront "enivrés" du vin de l'inconduite de Babylone, ils auront perdu leur bon sens et de nouveau ils donneront "leur puissance et leur pouvoir" à Babylone et commettront donc "un adultère" avec elle. Il n'est pas dans le plan de Dieu que le gouvernement civil s'unisse aux églises pour opprimer les consciences.
Apocalypse 17: 14-18: Ils combattront l'Agneau, et l'Agneau les vaincra parce qu'il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois. Et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi. Il me dit: Les eaux que tu as vues sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront sa chair et la consumeront par le feu. Car Dieu a mis dans leurs coeurs d'exécuter son dessein, d'exécuter un même dessein et de donner leur royauté à la bête, jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre.
Ici nous revenons de nouveau à la Bataille d'Harmaguédon, quand le monde dans son apostasie va réellement faire la guerre à l'Agneau. L'Agneau est mort sur la croix pour réconcilier le monde avec Dieu. "Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même... nous vous en supplions au nom de Christ, soyez réconciliés avec Dieu", tel est le message du Nouveau Testament (2 Cor. 5: 19, 20).
Mais Paul dit que "les tendances de la chair sont ennemies de Dieu" (Rom. 8: 7); et tous les êtres humains sont nés dans ce monde avec cette même mentalité charnelle, ce qui veut dire que si nous ne sommes pas convertis, nous serons finalement poussés par notre propre nature pécheresse, à prendre part à cette guerre contre l'Agneau. Le livre de l'Apocalypse est une révélation approfondie de l'histoire du monde, histoire qui se trouve enchâssée en chacun de nous individuellement.
Ceux dont les noms sont écrits dans le Livre de vie sont ceux qui ont accueilli avec joie la nouvelle naissance et qui sont devenus enfants de Dieu (voir Jn 1: 12,13). Ils ont donné leur coeur afin d'être réconciliés avec Dieu, et leur inimitié a été changée en réconciliation avec l'Agneau qui est mort pour eux.
Mais ceux qui ont refusé la croix de Christ se sont placés eux-mêmes sur le chemin de la résistance au Saint-Esprit. Cela les conduira à être pleinement en accord avec les vues de Satan et donc à faire la guerre à l'Agneau. Oh, à quelle terrible fin les perdus devront faire face! Quelle honte pour eux d'être en train de se battre contre le Sauveur du monde! Le péché est une folie.
Le Christ les vaincra, non pas avec la puissance d'un lion furieux mais par Son caractère d'Agneau. Il n'a jamais conquis quoi que ce soit par la force. Lors de la dernière grande confrontation avec les perdus, quand Dieu rassemblera tous les habitants du monde devant son trône, Il fera passer devant leurs yeux, comme sur un écran de cinéma géant les scènes de la vie du Christ sur la terre, son ministère plein d'amour, ses miracles de guérison, son rejet par ceux qu'Il est venu sauver, et sa crucifixion sur la croix.
Toute âme perdue verra alors qu'elle a, mystérieusement mais d'une façon très réelle, pris part effectivement au meurtre de l'Agneau de Dieu. La croix sera vue comme un événement ayant une signification éternelle. Des hommes et des femmes verront que par leur choix de vivre une vie de péché, ils ont pris part à la mise en place des clous dans ses mains et ses pieds. Chacun comprendra la véritable nature de toute une vie de rébellion contre l'Agneau. Chacun verra que par une vie consacrée au moi, il s'est préparé à aller finalement combattre contre l'Agneau et contre le juste gouvernement de Dieu.
La vision de la croix de Christ dans sa véritable signification amènera chez les perdus une conviction aiguë et douloureuse. Ils se condamneront eux-mêmes. Ils ne parviendront pas à regarder en face le Rédempteur qu'ils ont méprisé et rejeté, et ils crieront aux rochers et aux montagnes de tomber sur eux et de les cacher "loin de la face de celui qui est assis sur le trône, et de la colère de l'Agneau" (Apoc. 6: 16). Le châtiment infligé par l'Amour à ceux qui le rejettent est le plus douloureux qui puisse exister!
Tous, sans exception, ont été "appelés". Dieu "ne veut pas qu'aucun périsse mais que tous arrivent à la repentance" (2 Pier. 3: 9). Quant à savoir si nous sommes "élus", cela dépend de la façon dont nous répondons à l'appel. Christ a choisi tous ceux qui le choisissent. Notre "élection" n'est pas un fait mystérieux, accidentel, qui dépend d'un caprice ou d'une lubie de Dieu.
Un vieil homme sage a un jour déclaré que Dieu vote pour nous et Satan contre nous; le résultat de l'élection dépend donc de notre propre vote. Ceux qui choisissent tout simplement Christ seront rendus capables, par Sa grâce, d'être fidèles jusqu'au bout.
Si vous saviez avec certitude qu'un certain cambrioleur avait décidé de s'introduire cette nuit dans votre maison et de dérober vos biens, vous seriez bien avisé de vous cacher dans l'appartement et de lui permettre de rentrer afin de pouvoir le prendre sur le fait. Personne ne douterait alors de la culpabilité du cambrioleur.
Dieu sait depuis longtemps que les méchants sont déterminés à Lui faire la guerre. Pendant le temps des sept dernières plaies, Il ne fait que leur donner l'occasion d'accomplir leur mauvais dessein, et les prend sur le fait. L'univers, où Dieu règne, ne doutera jamais de la justice de Dieu, ni de l'entière culpabilité des méchants. C'est dans ce sens que Dieu "a mis dans leurs coeurs d'exécuter son dessein... jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies".
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