CHAPITRE 5

 

L'ÉCRITURE QUE LE ROI N'A PAS SU LIRE

 

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Daniel 5: 1 – Le roi Belschatsar donna un grand festin à ses grands au nombre de mille, et il but du vin en leur présence.

 

Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis le chapitre précédent. Belschatsar accède au trône vers l'an 541 av. J.-C.

 

Seulement deux ans plus tard, un affrontement a lieu entre les armées médo-persanes et les troupes babyloniennes, en dehors de la capitale. Mis en déroute, les Babyloniens trouvent un abri derrière les murs épais de leur cité. Les portes sont fermées et le siège commence. Les babyloniens continuent néanmoins de railler leurs assaillants. Leur ville n'est-elle pas imprenable? Et leurs provisions ne sont-elles pas suffisantes pour vingt ans?

 

Mais maintenant, la dernière nuit de cet empire orgueilleux est arrivée, et le peuple ne le sait pas. Tous sont occupés à la recherche du plaisir, de l'excitation de la danse et l'ivresse de la boisson. A leur insu, les "veilleurs célestes" évaluent le peuple et le roi dans les balances du jugement de Dieu, et les trouvent trop légers. Un verdict de condamnation éternelle est rendu. En regardant le soleil décliner à l'ouest des tours babyloniennes, le roi Belschatsar est loin de se douter qu'il ne verra pas son prochain lever. De même, aujourd'hui, nous ferions bien de prendre au sérieux cet avertissement donné par le Sauveur: Faites attention à vous-mêmes. Ne  laissez jamais votre cœur être surchargé par les fêtes, la boisson, etc. "Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s'appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre." (Luc 21: 34-35).

 

Les fouilles archéologiques sur le site de l'ancienne Babylone ont mis à jour une salle qui a très probablement servi au dernier banquet de Belschatsar. Elle atteint près de 52 mètres de long sur plus de 17 de large. L'un de ses murs comporte en son centre une niche qui abritait sans doute la table royale. Les mus sont encore recouverts d'un crépi blanc. Les textes anciens nous confirment l'existence de réceptions démesurées chez les rois de l'Antiquité. Un roi perse a nourri quinze mille personnes à sa table, tandis qu'Alexandre le Grand se serait contenté de dix mille. Dans la Bible hébraïque, le livre d'Esther nous parle d'une fête donnée par le roi perse Xerxès Ier, qui régna de 486 `a464 av. J.-C. Nul doute que le "grand festin" de Belschatsar offrait un affligeant spectacle de scènes immorales et d'orgies. Selon l'écrivain grec Xénophon (v. 430- v. 355 av. J.-C.), les Babyloniens avaient un jour de fête où toute la population passait la nuit à boire et à réveillonner. C'est sans doute ce qui s'est passé ce jour-là.

 

Daniel 5: 2-4 Belschatsar, quand il eut goûté le vin, fit apporter les vases d'or et d'argent que son père Nebucadnetsar avait enlevés du temple de Jérusalem, afin que le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s'en servissent pour boire. Alors on apporta les vases d'or qui avaient été enlevés du temple de la maison de Dieu à Jérusalem; et le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s'en servirent pour boire. Ils burent du vin, et ils louèrent les dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre.

 

Pendant cette fête on avait sans doute prévu de rendre hommage aux divinités babyloniennes afin de les remercier pour la victoire obtenue, pensait-on, sur le Dieu des cieux et sur le royaume de Juda. Sous l'empire du vin, le jeune régent, non sans malice, demanda à boire dans les vases sacrés conçus pour le culte de l'Éternel (voir Exode 31:11). Bien sûr, Belschatsar avait entendu parler de Lui, mais il voulait L'insulter.

 

Il y avait une partie du peuple qui respectait le Dieu créateur. Exactement comme aujourd'hui, certains de nos contemporains désapprouvent l'abandon de la moralité. Ce mépris pour Dieu n'était probablement pas nouveau. Aussi l'arrogance et le blasphème de cette nuit n'allaient pas rester impunis, même si cela avait été plus d'une fois prévisible. Alors que Belschatsar portait la coupe sacrée à ses lèvres, il pâlit soudain. Là, en public, il perdit le contrôle de lui-même.

 

Daniel 5: 5-9 – En ce moment, apparurent les doigts d'une main d'homme, et ils écrivirent, en face du chandelier, sur la chaux de la muraille du palais royal. Le roi vit cette extrémité de main qui écrivait. Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent; les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se heurtèrent l'un contre l'autre. Le roi cria avec force qu'on fit venir les astrologues, les Chaldéens et les devins; et le roi prit la parole et dit aux sages de Babylone: Quiconque lira cette écriture et m'en donnera l'explication sera revêtu de pourpre, portera un collier d'or à son cou, et aura la troisième place dans le gouvernement du royaume. Tous les sages du roi entrèrent; mais ils ne purent pas lire l'écriture et en donner au roi l'explication. Sur quoi le roi Belschatsar fut très effrayé, il changea de couleur, et ses grands furent consternés.

 

Les rires bruyants se sont tus. Hommes et femmes sont frappés d'une terreur inconnue et indéfinissable. Leurs regards restent rivés au mur où la main surnaturelle trace lentement les mystérieux caractères, comme sur un écran de cinéma. Chacun pense au mal qui domine dans sa propre vie. On se croirait devant le tribunal céleste, devant la barre du Dieu éternel dont ils ont défié la justice et méprisé la sainteté. La salle qui naguère retentissait de leur hilarité et de leurs traits d'esprit irrespectueux se remplit maintenant de leurs cris angoissés et du claquement de leurs os qui s'entrechoquent. Quand Dieu effraie les hommes, ils ne peuvent dominer l'intensité de leur terreur.

 

Le roi Belschatsar est le plus atterré de tous. Plus que tous, il est responsable de la révolte contre le Créateur qui, cette nuit-là à Babylone, a atteint toute sa mesure. Mis en présence de celui dont il a défié la puissance et insulté le nom, il est saisi d'horreur. Nous assistons ici à ce qui va se produire bientôt au niveau mondial, peut-être plus tôt que nous ne l'imaginons!

 

Daniel 5: 10-12 La reine, à cause des paroles du roi et de ses grands, entra dans la salle du festin, et prit ainsi la parole: O roi, vis éternellement! Que tes pensées ne te troublent pas, et que ton visage ne change pas de couleur! Il y a dans ton royaume un homme qui a en lui l'esprit des dieux saints; et du temps de ton père, on trouva chez lui des lumières, de l'intelligence, et une sagesse semblable à la sagesse des dieux. Aussi le roi Nebucadnetsar, ton père, le roi, ton père, l'établi chef des magiciens, des astrologues, des Chaldéens, des devins, parce qu'on trouva chez lui, chez Daniel nommé par le roi Belschatsar, un esprit supérieur, de la science et de l'intelligence, la faculté d'interpréter les songes, d'expliquer les énigmes, et de résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l'explication.

 

La reine-mère qui intervient ici est peut-être Nicotris, une fille de Nebucadnetsar mentionnée par les auteurs de l'Antiquité. En tous cas, elle n'a pas oublié le vieux prophète mis à l'écart par la nouvelle génération. "Nous n'allons quand même pas nous laisser guider par ce vieux fou" ricanaient-ils. Ils se considéraient trop intelligents pour croire en un Dieu du ciel, invisible. Pourtant le vieil homme, cette nuit-là, est tiré de son sommeil par les anxieux de Babylone. On imagine en effet qu'il ne participait pas aux festivités. Calme, sobre, en pleine possession de ses moyens, il entre en présence du roi, très agité, et de ses nobles, richement vêtus mais ivres.

 

Daniel 5:13Alors Daniel fut introduit devant le roi. Le roi prit la parole et dit à  Daniel: Es-tu ce Daniel, l'un des captifs de Juda, que le roi, mon père, a amenés de Juda?

 

Malgré la peur qui le domine, le roi fait mine de mépriser le vieil homme et en veut pas que ses pairs soient inquiets du mystérieux message sur le mur. Daniel a été le premier ministre de l'Empire, chef des sages de Babylone. Pourtant le jeune roi écervelé le traite avec condescendance: ce n'est qu'un captif de Juda! Le vieux prophète, sans dire un mot, regarde le régent droit dans les yeux. Ce dernier au contraire a le regard fuyant et tente maladroitement de dissimuler ses craintes. Il lui faut maintenant exposer sa requête.

 

Daniel 5: 14-16 J'ai appris sur ton compte que tu as en toi l'esprit des dieux, et qu'on trouve chez toi des lumières, de l'intelligence, et une sagesse extraordinaire. On vient d'amener devant moi les sages et les astrologues, afin qu'ils lussent cette écriture et m'en donnassent l'explication; mais ils n'ont pas pu donner l'explication des mots. J'ai appris que tu peux donner des explications et résoudre des questions difficiles; maintenant, si tu peux lire cette écriture et m'en donner l'explication, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d'or à ton cou, et tu auras la troisième place dans le gouvernement du royaume.

 

Maintenant, le roi change de discours et commence à louer Daniel. Il réalise que l'homme n'est pas un captif ordinaire, mais un homme en contact avec le divin. Daniel cependant n'a nulle intention de profiter de la situation comme le feraient ses collègues babyloniens. Ses motifs ne sont pas égocentriques. Aussi il marque immédiatement son absence d'intérêt pour la récompense offerte. Il ne prononce aucune parole flatteuse, ni aucun vœu inutile pour la santé ou la vie du roi, car il a déjà compris que dans quelques heures l'orgueilleux monarque régent et son empire auront disparu.

 

Daniel 5:17-24 Daniel répondit en présence du roi: Garde tes dons, et accorde à un autre tes présents; je lirai néanmoins l'écriture au roi, et je lui en donnerai l'explication. O roi, le Dieu suprême avait donné à Nebucadnetsar, ton père, l'empire, la grandeur, la gloire et la magnificence; et à cause de la grandeur qu'il lui avait donnée, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues étaient dans la crainte et tremblaient devant lui. Le roi faisait mourir qui il voulait, et il laissait la vie à ceux qu'il voulait; il élevait ceux qu'il voulait, et il abaissait ceux qu'il voulait. Mais lorsque son cœur s'éleva et que son esprit s'endurcit jusqu'à l'arrogance, il fut précipité de son trône royal et dépouillé de sa gloire; il fut chassé du milieu des enfants des hommes, son cœur devint semblable à celui des bêtes, et sa demeure fut avec les ânes sauvages; on lui donna comme aux bœufs de l'herbe à manger, et son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu'à ce qu'il reconnût que le Dieu suprême domine sur le règne des hommes, et qu'Il le donne à qui Il lui plaît. Et toi, Belschatsar, son fils, tu n'as pas humilié ton cœur, quoique tu susses toutes ces choses. Tu t'es élevé contre le Seigneur des cieux; les vases de Sa maison ont été apportés devant toi, et vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines; tu as loué les dieux d'argent, d'or, d'airain, de fer, de bois et de pierre qui ne voient point, qui n'entendent point, et qui ne savent rien, et tu n'as pas glorifié le Dieu qui a dans Sa main ton souffle et toutes tes voies. C'est pourquoi Il a envoyé cette extrémité de main qui a tracé cette écriture.

 

Franches et courageuses sont les paroles de Daniel. L'histoire qu'il connaît par Nebucadnetsar, le grand-père de Belschatsar, est maintenant nouvelle pour la cour. La conscience du jeune roi est prise de remords et sa mémoire lui rappelle évènements bien connus qui se déroulèrent dans l'Empire de Babylone. Les rois de cette cité ont bénéficié de grandes lumières et d'occasions exceptionnelles. Le jeune Belschatsar ne peut plaider son ignorance. Dominateur et prétentieux, il a rejeté délibérément les lumières célestes. "Nous avons soigné Babylone, mais elle ne guérit pas", confiait Dieu au prophète Jérémie, quelques décennies plus tôt (Jérémie 51:9). A présent, Dieu met le doigt sur l'orgueil du prestigieux Empire; il va s'effondrer brusquement.

 

Daniel 5:25-29 Voici l'écriture qui a été tracée: Compté, compté, pesé, et divisé. Et voici l'explication de ces mots. Compté: Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. Pesé: Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger: Divisé: Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses. Aussitôt Belschatsar donna des ordres, et l'on revêtit Daniel de pourpre, on lui mit au cou un collier d'or, et on publia qu'il aurait la troisième place dans le gouvernement du royaume.

 

Daniel, accoutumé depuis longtemps à obéir à la voix ce Dieu, déchiffre sans difficulté le langage céleste. Le mauvais roi est confondu, d'autant que l'image de la balance en tant qu'instrument de jugement divin lui est familière. En effet, dans les croyances babyloniennes, comme dans le karma hindouiste, chaque individu était jugé par les dieux au moyen d'une balance. Mais, au lieu de peser les individus, les dieux pesaient leurs actions: ils plaçaient les bonnes actions d'un côté de la balance et les mauvaises de l'autre. Le résultat dépendait de quel côté penchait la balance. [1]

Pendant que Daniel parle, les soldats de Cyrus, l'assaillant perse, sont déjà en train de pénétrer dans la cité par le lit de l'Euphrate asséché (voir le deuxième chapitre). Personne n'a remarqué que les eaux du fleuve baissaient. Le roi Belschatsar cependant reste assis, hébété, attendant impuissant l'application de la tragique sentence.

 

Daniel quitte la salle du banquet avec dignité et honneur. Puis le silence n'est rompu que par les sanglots et les gémissements des convives. Soudain, on entend les cris des assaillantes et les cruels soldats perses, l'épée à la main, font irruption dans la salle, soucieux de tuer le roi avant tout. Ils semblent tombés du ciel comme une invasion de sauterelles. Le prophète Jérémie l'avait annoncé: "L'Éternel des armées l'a juré Lui-même: Oui, je te remplirai d'hommes comme des sauterelles, et ils pousseront contre toi des cris de guerre" (Jérémie 51:14). Des incendies éclatent en divers endroits. Des messagers courent de quartier en quartier pour annoncer la prise de la ville (Jérémie 51:31, 32). Le feu projette sur le ciel une lueur sinistre. Les Babyloniens luttent désespérément pour tenter de sauver leur Empire. Mais, fatigués par les fêtes et la boisson, ils abandonnent la lutte et beaucoup périssent sous l'épée médo-persane.

 

Quand le soleil brille sur les murailles orientale de la cité, Babylone la grande n'est plus la reine des nations. La tête d'or de la statue vue par Nebucadnetsar a fait place à la poitrine et aux bras d'argent des Mèdes et des Perses.

 

Daniel 5:30-31 Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué. Et Darius, le Mèdes, s'empara du royaume, étant âgé de soixante-deux ans.

 

  Daniel étant probablement connu de Darius puisque sa vie fut épargnée. Daniel n'avait pas repoussé les honneurs que Belschatsar lui avait conférés malgré tout. Il était donc le troisième personnage de Babylone au moment de la prise de la vielle (le premier étant Nabonide et le second Belschatsar). Cette position imminente, qu'il semble avoir conservée dans le nouvel empire, allait lui servir.

 

Les nations d'aujourd'hui répètent les tristes erreurs qui ont provoqué la chute de Babylone. Le prochain effondrement, politique, économique et religieux, mondial, aboutira au royaume éternel de Dieu. Aujourd'hui, l'appel est lancé du ciel vers le peuple de Dieu qui se trouve dans la Babylone spirituelle moderne. "Fuyez de Babylone, et que chacun sauve sa vie, de peur que vous ne périssiez dans sa ruine! Car c'est un temps de vengeance pour l'Éternel; Il va lui rendre selon ses œuvres." (Jérémie 51:6); "Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d'une vois forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de toute la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchants de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à  ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux." (Apocalypse 18:1-4).

 

Le lieu de notre refuge se trouve où nous habitons dans le lieu secret du Très-Haut, le sanctuaire céleste (Psaume 91:1). Une foi vivante dans le Fils de Dieu, qui est le Sauveur du monde, nous conduira dans une pleine réconciliation avec la justice de Dieu et l'obéissance à Ses commandements (Galates 5:6; Apocalypse 14:6-12).

 

C'est l'expérience de la réconciliation, rendant l'homme semblable à Dieu dans Son caractère à travers la foi qui est une appréciation du cœur de ce que Jésus a fait à la croix.

 

Le monde actuel manifeste l'état d'esprit de l'antique Babylone: une recherche constante du plaisir. Comme nous le verrons dans les derniers chapitres, Dieu désigne notre époque par l'expression "temps de la fin", le jour des expiations. Les Babyloniens auraient mieux fait de passer leur dernière nuit en prière plutôt qu'en fêtes!

 

 

 

[1] Cette idée prévaut aujourd'hui, dans un enseignement erroné. Beaucoup espèrent accumuler un certain poids de mérites grâce à de bonnes œuvres accomplies grâce aux ressources humaines. Une place au ciel ou la sortie du purgatoire sont censées récompenser ces efforts humains.  Mais si nous devons dépendre de nos propres œuvres pour le salut, nous serons pesés dans les balances et trouvés trop légers. Notre seule espérance est de faire confiance en Jésus, le Fils de Dieu, comme notre parfait Sauveur, car Sa justice nous est imputée. Alors, quand nous serons pesés, nous ne seront pas trouvés légers en Lui.

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