Chapitre 11

La repentance biblique: le chemin d'un amour semblable à celui de Christ

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Si "Dieu est amour", l'amour est une puissance. La manifestation finale du Saint-Esprit sera une démonstration par l'Église de cet amour puissant de Dieu:

"Les ténèbres de la méconnaissance de Dieu enveloppent la terre. Les hommes ont oublié Son caractère. On l'a mal compris et faussement interprété. Il faut qu'un message venant du Seigneur soit proclamé à notre époque, message lumineux par son influence et salutaire par sa puissance. Nous avons à révéler au monde le caractère de Dieu. L'éclat de Sa gloire, de Sa bonté, de Sa miséricorde et de Sa vérité doit se répandre au milieu des ténèbres… Les derniers rayons de la lumière de la grâce, le dernier message de miséricorde qu'il faut porter à l'humanité, c'est une révélation de Son caractère d'amour. Les enfants de Dieu sont appelés à manifester Sa gloire. Dans leur vie et leur caractère, ils ont à témoigner de ce que la grâce de Dieu a fait pour eux" (Les paraboles de Jésus, 264).

La majorité d'entre nous sera d'accord sur le fait que ceci est encore dans le futur.

L'amour, le feu qui consume et purifie dans le brasier

L'amour agapé n'a rien à voir avec un sentimentalisme à l'eau de rose. Le Dieu qui est agapé est aussi "un feu dévorant" (Héb. 12:29). Ce feu signifie la mort de l'égoïsme, de la sensualité, de l'amour du monde, de l'orgueil et de l'arrogance. Il signifie aussi la mort à la tiédeur. Aussi étrange que cela puisse paraître à des oreilles légalistes, il est impossible qu'une église demeure faible et maladive, quand cet amour est compris et accepté.

Quand l'Église s'enflamme, comme le feu consume le charbon, elle deviendra formidablement efficace pour gagner des âmes. Purifiée dans le feu dévorant (qui consume le péché), purifiée dans ce feu qui est l'amour agapé, l'Église deviendra l'extension de la puissance de Christ pour racheter les perdus. Alors le Saint-Esprit fera enfin Son œuvre finale dans le cœur humain. La raison en sera que les membres recevront "l'esprit de Christ". Penser à cela nous fait battre le cœur:

"Les malades seront guéris, des miracles et des prodiges accompagneront les croyants… Des rayons de lumière pénétreront alors en tous lieux, la vérité paraîtra dans toute sa clarté et les âmes honnêtes briseront les chaînes qui les asservissaient … En dépit des puissances liguées contre la vérité, nombreux seront ceux qui se décideront à suivre le Seigneur" (TS 664).

Que pourraient être ces rayons de lumière, si ce n'est l'amour de Dieu manifesté dans Son peuple? L'esprit est bouleversé quand il essaie d'imaginer la joie qui inondera comme un fleuve, quand la pure bonne nouvelle du Seigneur se répandra avec gloire et puissance. Combien de cœurs, actuellement dans l'obscurité, rencontreront Christ et trouveront en Lui ce que leur âme attendait!

Trop souvent, notre église est un club religieux exclusif et confortable, tandis que le Seigneur déclare qu'elle est "une maison de prière pour tous les peuples" y compris les "pécheurs" auxquels nous n'avons pas beaucoup pensé jusqu'à maintenant.

Pourquoi Dieu envoie-t-Il le soleil et la pluie aux "justes et aux injustes", et même à Ses ennemis? Son amour est quelque chose qu'il ne nous est pas naturel d'éprouver. Si nous pouvions maîtriser les dons de la nature, nous pourrions aisément penser que notre distinction entre les bons et les méchants serait plus efficace pour persuader les méchants de devenir bons, que ne l'est la façon de Dieu de déverser les bénédictions sur les deux groupes de la même manière.

Dieu considère comme Siens beaucoup de ceux que nous considérons actuellement comme des cas désespérés. Cependant, ils sont autant les Seins que Marie-Madeleine ou le brigand sur la croix. Dès l'instant où nous commençons à être sélectifs dans notre amour, nous perdons notre relation avec le Saint-Esprit. Nous avons la même facilité pour murmurer que celle démontrée par les pharisiens. Nous nous scandalisons rapidement en voyant que Christ "accueille des gens de mauvaise vie" (Luc 15:1, 2).

"Le Maître supporte patiemment les hommes, avec leurs erreurs et leur méchanceté. Son amour ne faiblit jamais; Ses efforts pour gagner le cœur de Ses enfants n'ont pas de cessent pas. Les bras ouverts, Il attend, prêt à accueillir ceux qui s'égarent, se rebellent, apostasient même… Tous les hommes sont précieux à Ses yeux, mais les caractères durs, renfermés, obstinés sont particulièrement l'objet de Sa compassion, de Son amour; c'est qu'Il voit les causes et les effets. Il veille avec une sollicitude toute spéciale sur celui qui est facilement sujet à la tentation, porté au péché" (Éducation 326).

La repentance met le processus en marche

Comment pouvons-nous apprendre cette sorte d'amour? En considérant Christ comme Il est vraiment. Parfaitement sans péché; néanmoins, Il aime les pécheurs. Sa repentance "pour les péchés du monde" Lui apprit combien Il était faible sans la force venant de Son Père. Il savait qu'Il pouvait tomber. Né dans le flot qui nous entraîne au péché par la force de son courant, Il se tenait ferme sur le rocher de la foi en Son Père. Il résista avec succès à ce courant, même quand toutes les évidences Lui indiquaient qu'Il avait été abandonné.

Le Père envoya Son Fils "dans une chair semblable à celle du péché". Il porta la culpabilité de tout pécheur. Quand nous apprendrons à Le regarder dans cette lumière, nous expérimenterons un sentiment d'unité avec Lui. Nous sentirons dans notre cœur une attraction vers Lui qui balayera les séductions du monde et la préoccupation du moi.

La prophétie de Zacharie sur la "maison de David" qui "tourneront les regards vers … Celui qu'ils ont percé", est une promesse explicite du don de la repentance. La repentance corporative en relation avec la culpabilité corporative, rendra la réception et l'exercice de cet amour débordant. La capacité à sympathiser avec tout pécheur et à l'aimer est la seule manière pour l'amour agapé de Christ d'être fidèle à lui-même. Son expression a été le résultat direct de Sa propre expérience, dans notre chair, de la repentance corporative. Et Il nous encourage. Nous aussi, nous devons apprendre à aimer tout comme Il nous a aimés. La prophétie de Zacharie indique un miracle de "la grâce" pour les derniers temps. La réconciliation effectuée à la croix et appliquée à partir du sanctuaire céleste produira la purification du peuple croyant en Dieu.

La justification par la foi conduit à la repentance

Seule une repentance comme celle-ci peut donner un sens à l'expression "l'Éternel notre justice" (Jér. 23:6). Celui qui a l'impression que, par nature il a au moins une certaine justice propre, pensera qu'il est dans cette mesure, meilleur que les autres. Aussi, Christ restera pour lui un étranger. Donc, le pécheur sera aussi un étranger pour lui.

Il est normal à la nature humaine de haïr la vérité authentique de la justice de Christ. Nous sommes hostiles à la contrition quand nous voyons en Christ toute notre justice. Nous reculons devant l'idée de nous mettre à la place de l'alcoolique, du drogué, du criminel, de la prostituée, du rebelle et de l'abandonné. Notre cœur s'incline facilement à penser que "je serai incapable de m'enfoncer à ce point-là".

Tant que nous pensons ainsi, nous sommes sans force pour prononcer, comme Jésus l'a fait, un mot efficace pour secourir. L'amour pour les âmes est gelé. Contenu et dirigé d'une façon égoïste, il cesse d'être l'agapé. C'est un malheur fatal que nous refusions d'entrer dans le royaume céleste en ne laissant pas le Saint-Esprit subjuguer notre cœur profondément endurci. Mais il est encore bien pire pour nous de fermer matériellement les portes du royaume aux Maries Madeleines ou aux bons larrons sur la croix pour qu'ils n'y entrent pas.

"Il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer", dit Jésus, que d'affronter au jugement les résultats d'une vie dépourvue d'amour. "Mieux vaudrait ne pas vivre que d'exister jour après jour dépourvu de cet amour que Christ a demandé à Ses enfants" (Counsels to Teachers, 266). Il est temps maintenant que nous comprenions que la culpabilité du péché du monde entier, que son inimitié due à l'échec, à l'égard de Dieu, que son désespoir et sa rébellion –tout cela est nôtre, est "notre lot" si ce n'était la grâce de Dieu; et si Christ devait me retirer cette grâce, j'exprimerais tout le mal du monde, car "ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire, dans ma chair" (Rom. 7:18). Tant que nous n'apprécierons pas pleinement cette vérité, nous ne pourrons pas pleinement comprendre la justice communiquée de Christ.

C'est pourquoi la repentance que Christ nous supplie d'accepter, nous ramène au Calvaire. Il est impossible de se repentir vraiment des péchés mineurs sans se repentir du péché majeur qui est à la base de tous les autres péchés. Le Souverain Sacrificateur céleste ne s'occupe pas de cueillir des fruits sur de mauvais arbres. Il mettra Sa hache à la racine, ou bien Il abandonnera l'arbre. Le concept qui est à la base du message de la justice de Christ est que nous ne possédons pas une seule fibre de justice propre, et ce n'est qu'en reconnaissant cela que je peux apprécier le don de la justice de Christ.

"Qu'il vous soit fait selon votre foi", telle est la mesure de notre réceptivité. Par la véritable repentance, nous acceptons le don de la contrition et le pardon de tout péché dont nous sommes potentiellement coupables, non simplement pour les quelques péchés que nous pensons avoir commis personnellement. Christ peut alors imputer et impartir la justice égale à Sa propre perfection, bien au-delà de notre capacité; beaucoup plus abondante que la culpabilité potentielle que nous pouvons sentir en faveur des péchés du monde.

Le pouvoir de l'amour accomplit des miracles

Comme le Seigneur Lui-même, celui qui se repent "prend plaisir à la miséricorde", et se plait grandement à trouver des matériaux apparemment inutiles, et à les aider à bénéficier de la grâce de Dieu:

"Dites aux malheureux en proie au découragement qu'il y a de l'espoir pour eux. Malgré leurs égarements et les lacunes de leur caractère, Dieu a encore une joie en réserve pour eux: celle du salut qu'Il offre. Il prend plaisir à se servir de matériaux apparemment impropres à tout usage, qui ont été les instruments de Satan, pour en faire des bénédiction de Sa grâce… Il faut leur dire qu'il y a guérison et purification pour tous. Il y a une place pour eux à la table du Seigneur. Celui-ci attend de pouvoir leur souhaiter la bienvenue." (Les paraboles de Jésus, 197).

La doctrine de Paul doit enfin prendre sa revanche, de sorte que la graine semée il y a près de deux mille ans, puisse commencer à produire le fruit béni que la création entière veut voir venir, et pour lequel, elle gémit et souffre des douleurs de l'enfantement dans l'attente de le voir finalement.

Le Saint-Esprit est à l'œuvre

La repentance que Christ demande commence déjà à être comprise. Quand un membre d'église pèche, un peu de réflexion peut convaincre beaucoup d'autres membres, que nous partageons avec lui la culpabilité. Si nous avions été plus vigilants, plus aimables, si nous avions eu une "langue exercée, pour … soutenir par la parole celui qui est abattu" (És. 50:4), si nous avions été plus efficace pour transmettre la vérité pure et puissante de l'Évangile, nous aurions pu sauver le pécheur. Avec le souci pastoral bien informé, presque toute l'église peut à présent arriver à éprouver au moins un peu de cet intérêt corporatif.

Il est donc encourageant de croire que, durant notre génération, un vaste sentiment d'intérêt et d'amour pourra se réaliser à une échelle mondiale. Quand ce moment arrivera, et il arrivera si on ne le retarde pas, il y aura une unité de cœur et un intérêt réciproque entre les races, les nationalités et les cultures économiques et sociales rarement constatés jusqu'ici. L'accomplissement de l'idéal de Christ existera à tous les niveaux, et entre tous les groupes. L'hiver des inhibitions glacées et des craintes fera place à un beau printemps où l'amour et la sympathie que Dieu a implantés dans nos âmes trouveront une expression plus vraie et plus pure entre tous.

Il ne sera plus possible de se sentir supérieur ni condescendant avec des gens dont la race, la nationalité ou la culture sont différentes des nôtres. Avec "l'esprit de Christ", un lien de sympathie et de fraternité se crée en Lui. La grâce va accomplir ce miracle.

Ceci conduira le peuple de Dieu à une nouvelle étape. Au lieu de se borner à une repentance partagée en faveur de notre génération de vivants contemporains, elle englobera aussi les générations passées. On verra que l'idée de Paul, "comme le corps est un, et a des membres très nombreux… il en est de même de Christ", comprend aussi le corps de Christ dans le passé. Ainsi, l'ordre de Moïse de se repentir pour les péchés des générations précédentes aura un sens (Lév. 26:40). La réconciliation finale deviendra une réalité et le jugement précédant la venue pourra s'achever.

Alors qu'il y aura un criblage, et que certains, beaucoup peut-être, qui refusent la repentance abandonneront cette association, la parole inspirée suggère qu'un vrai reste de croyants en Christ demeurera. La secousse de l'arbre ou de ses branches n'est pas du tout une mauvaise nouvelle. Elle offre la bonne nouvelle qu'il "en restera un grappillage" (Es. 17:6; 24:13). Ceux qui restent "élèvent la voix, ils poussent des cris d'allégresse… ils célèbrent la majesté de l'Éternel" (vers. 14). Ceux qui sont criblés et rejetés manifesteront seulement "ils n'étaient pas tous des nôtres" (1 Jn 2:19). L'œuvre de Dieu avancera sans être retardée et sera fortifiée.

A ce moment, l'Église sera unie et coordonnée comme un corps humain en bonne santé. On surmontera la médisance, la présomption au mal, les commérages, même l'oubli des besoins d'autrui. L'oreille à l'écoute accordée pour être sensible à l'appel du Saint-Esprit, entendra et agira selon la conviction du devoir. Quand le Saint-Esprit dira, comme Il le dit à Philippe le diacre, "approche-toi et rejoins ce char", la réponse obéissante sera immédiate, et une âme sera gagnée, comme Philippe gagna l'Éthiopien de la cour royale de Candace. Enfin, le Saint-Esprit trouvera un "temple" qui répond parfaitement, et où Il habitera, Dieu se réjouissant à cause de Son peuple, avec des chants dans la joie. Dieu amènera dans la fraternité tout Son peuple maintenant dispersé dans Babylone.

Des miracles de la guérison du cœur arriveront comme si Christ Lui-même était présent dans la chair. Les dissensions matrimoniales trouveront la solution qui avaient échappé aux meilleurs efforts des conseillers et des psychologues. Des foyers qui c'étaient brisés se cimenteront par des liens d'amour, fruit de la profonde contrition des cœurs croyants. Les harpes, maintenant silencieuses, résonneront mélodieusement quand leurs cordes seront pincées par les doigts de l'amour. Les jeunes déroutés et frustrés verront une révélation de Christ jamais encore perçue. L'ensorcellement de Satan par les drogues, l'alcool, l'immoralité et la rébellion perdra son pouvoir, et le flot joyeux et pur d'un ferme dévouement à l'égard de Christ coulera à la louange de Sa grâce. "Sur toi l'Éternel se lève, sur toi Sa gloire apparaît. Des nations marchent à Ta lumière, et des rois à la clarté de Tes rayons" (És. 60:2, 3).

Le monde et le vaste univers de l'au-delà observera avec étonnement la démonstration finale des résultats du sacrifice de Christ. Dans un sens profond à peine imaginé par les pionniers du Mouvement Adventiste, le sanctuaire, centre nerveux du grand conflit de Dieu avec Satan, sera "purifié", justifié et rétabli devant l'univers.

L'assurance du triomphe de Christ

Une telle expérience de repentance transformera l'Église en un générateur d'amour. Le plan de Dieu est qu'aucune église n'ait assez de place pour les pécheurs convertis qui y afflueront. Parce qu'Il prit les mesures que le pécheur doit prendre dans la repentance, Christ devint incapable de passer devant aucun être humain en le jugeant "sans valeur". La repentance corporative de la dénomination, c'est l'Église entière manifestant le même amour de Christ et cette même sympathie de Christ à l'égard de tous ceux pour qui Il mourut.

Gardons-nous de l'incrédulité coupable qui fait douter de la haute valeur de la Bonne Nouvelle. Ceux qui disent "c'est trop beau pour être vrai! Ça ne peut vraiment pas arriver!" devraient se repentir de rejeter la vision céleste. Au temps d'Élisée, la Samarie souffrit une terrible famine due à son siège.

"Une tête d'âne coûtait quatre-vingt sicles d'argent, et le quart d'un kab de fiente de pigeon [pois chiche ou sorte d'oignons sauvages] cinq sicles d'argent… Le roi dit: Que Dieu me punisse dans toute Sa rigueur, si la tête d'Élisée, fils de Schaphath, reste aujourd'hui sur lui!… Élisée dit: … Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesure d'orge pour un sicle, à la porte de Samarie… Et l'officier avait répondu à l'homme de Dieu: Quand l'Eternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle? Et Élisée avait dit: Tu le verras de tes yeux; mais tu n'en magneras point" (2 R. 6:25-7:20).

Nous avons tous été éduqués dans l'incrédulité qui fait qu'il nous est facile de sympathiser avec la vision "réaliste" de cet officier. Comment cette terrible famine pouvait-elle être soulagée en 24 heures seulement? Le message d'Élisée était l'esprit de prophétie contemporain, et l'officier ne croyait tout simplement pas à ce don.

Le Seigneur terrorisa les envahisseurs syriens, et ils abandonnèrent leurs colossales réserves de vivres, qui restèrent à la libre disposition des Israéliens épuisés.

"Le roi avait remis la garde de la porte à l'officier sur la main duquel il s'appuyait; mais cet officier fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut… C'est en effet ce qui lui arriva: il fut écrasé à la porte par le peuple, et il mourut" (2 R. 7:17, 20).

L'incrédulité au moment de la pluie de l'arrière-saison nous empêchera de participer à l'expérience glorieuse que le Seigneur prédit à Son peuple quand il se repentira, en réponse à Son appel. Des déclarations inspirées confirment la vision de l'Église entière, au cours de l'histoire faisant pleinement l'expérience d'une telle bénédiction, sûrement après sa purification:

"Le Saint-Esprit doit animer et imprégner toute l'Église, purifiant les cœurs et les unissant les uns aux autres" (9T 20).

"Le moment est venu de faire une réforme complète. Quand elle commencera, l'esprit de prière animera chaque croyant et bannira de l'Église l'esprit de discorde et de conflit … Tous seront en harmonie avec l'Esprit de Dieu" (8T 251).

"Dans des visions de la nuit, les images d'un grand mouvement de réforme dans le peuple de Dieu passèrent … On constatait un esprit d'intercession, tout comme il se manifesta avant le grand jour de la Pentecôte… Les cœurs étaient convaincus par la puissance du Saint-Esprit, et un esprit d'authentique conversion se manifestait. Partout les portes s'ouvraient à la proclamation de la vérité. Le monde semblait éclairé par l'influence céleste… Il semblait y avoir une réforme telle que celle que nous vîmes en 1844. Cependant, certains refusaient de se convertir… Ces personnes avares se séparèrent du groupe des croyants" (id., 345).

C'est ici que nous ôtons nos chaussures, car nous marchons solennellement sur un sol sacré. Ce modeste livre a essayé d'étudier l'appel de Christ à l'ange de Son Église pour qu'elle se repente. Prions pour que l'Esprit de Dieu puisse utiliser beaucoup de voix pour répéter l'appel. Que personne ne mésestime l'importance de sa réponse. Peut-être que tout ce dont Dieu a besoin, c'est de trouver une personne qui soit baptisée, crucifiée et ressuscitée avec "Christ", et qui partage son expérience de la repentance.

Que la précieuse levure de la vérité puisse faire lever tout le corps.

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