LE JUGEMENT INVESTIGATIF

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Tony PHILIPPS              

Thème nº 1

 

Avant de diriger notre attention vers 1844, je voudrais repasser rapidement l'histoire humaine, depuis la chute d'Adam.

C'est dans le jardin d'Éden que Dieu a fait la promesse à Adam. Il dit au serpent (Genèse 3:15): "Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon". Dieu a promis, que le Messie viendrait et détruirait le diable. Mais bien avant que le Messie ne vienne, le plan de la rédemption agissait déjà. En fait, il nous est dit que dès l'instant où le péché apparut, il y eut un Sauveur. C'est pourquoi Christ est appelé l'Agneau de Dieu immolé dès avant la fondation du monde(Apoc. 13:8).

Remarquez en quoi consiste le plan du salut. Dans Matthieu 1:21 nous lisons: "elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est Lui qui sauvera Son peuple de ses péchés". Et cela agissait déjà depuis la fondation du monde. Lisez avec moi Éphésiens 1. Je voudrais que nous voyons ce qui fonctionnait dès avant la fondation du monde; que nous voyons que le plan de la rédemption a pour objet de sauver les hommes de leurs péchés, et la promesse de Genèse 3:15 est que Dieu sauverait l'homme de ses péchés. Éphésiens 1, en commençant par le verset 3: "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédiction spirituelles dans les lieux célestes en Christ! En Lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui, nous ayant prédestinés dans Son amour à être Ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de Sa volonté..." Dès la fondation du monde, Christ fut l'Agneau immolé afín que nous soyons saints et sans tache devant Lui dans l'amour.

La promesse dans Genèse 3:15, implique plus que l'histoire de la croix: elle inclus la réponse de l'homme à la croix. Dans Genèse 3:15, nous avons lu qu'Il écraserait la tête du serpent. Dans Hébreux 2:14, nous lisons qu'Il détruira le diable par Sa mort. Mais le fait de blesser la tête du serpent –la destruction du serpent- nécessite notre expérience. Dieu est la puissance, l'homme le champ de bataille.

Dans Romains 16:20, il est dit que: "Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds..." L'homme est le champ de bataille bien que la bataille soit celle du Seigneur. "Tu lui donneras le nom de Jésus, c'est Lui qui nous sauvera de nos péchés" (Mat. 1:21).

L'Adventisme du 7ème Jour, le peuple du reste de Dieu des derniers jours devra être l'instrument par lequel le Seigneur triomphera finalement et Il scellera tous les esprits de l'univers pour l'éternité, grâce à cette victoire gagnée dans la chair, la nature humaine.

Mais avant que cette oeuvre soit accomplie, il faut que le peuple de Dieu comprenne bien cette vérité. Un des défis que Dieu a dû affronter est que Son peuple n'a jamais vraiment compris et apprécié la Bonne Nouvelle de l'Evangile dans sa plénitude: l'Évangile ou la promesse de Genèse 3:15. Adam et Ève commencèrent à comprendre la promesse. Ils attendaient cette postérité qui devait venir et quand Ève mit au monde son premier-né, elle pensait avoir engendré le Messie. En fait, elle mit au monde le premier assassin. Quelle déception! A chaque génération après Ève, chaque femme se demandait si ce serait elle qui donnerait le jour au Messie. A l'époque de Noé, non seulement il n'y avait pas de Messie, mais l'humanité était devenue si corrompue qu'il fallut que Dieu la détruise.

Apparemment, le plan du salut n'avait pas beaucoup de succès. Cependant, Noé trouva grâce aux yeux de Dieu et un faible reste fut préservé. Dieu préserva aussi un noyau de vérité, mais en quelques générations, la vérité de l'amour de Dieu dans le plan de la rédemption disparaissait peu à peu. Dieu trouva un homme, Abram, qui commença à apprécier l'Évangile, et la promesse fut renouvelée à Abraham. "En toi, Abraham, il y aura une postérité".

En fait, la promesse fut amplifiée. Il lui a été promis une terre, (la terre promise), qu'une nation sortirait de lui et qu'il aurait, lui, ce fils miracle tant attendu. Mais je me demande, dans quelle mesure, Abraham comprit le plan du salut. Quand il quitta son pays et vécu comme un nomade sous les tentes, il attendait une cité physique, terrestre, avec des fondements, Dieu en étant l'architecte, le fondateur. Il ne comprenait pas vraiment que le but de Dieu, l'accomplissement final du plan du salut ne consistait pas en une cité physique, matérielle mais que c'était la nouvelle Jérusalem: l'Épouse venant des cieux préparée pour Son époux. Aussi cherchait-il un pays matériel, un point géographique. Il attendait un fils de la chair: Ismaël; il ne se rendait pas compte que ce serait en fait un fils spirituel bien que vivant dans sa propre chair, un fils-miracle qui viendrait aussi de la chair de Sara, et serait la garantie qu'un jour, un peuple sortirait des reins d'Abraham, car Dieu lui avait aussi promis une nation. Non pas une nation physique, mais une génération, une prêtrise royale, une nation sainte qui amènerait les louanges de Dieu dans ce monde.

Mais Abraham ne comprit pas vraiment le plan du salut. Ce ne fut qu'au Mont Morija où il lui a été demandé d'offrir son fils Isaac, qu'il a commencé à comprendre la profondeur de la Bonne Nouvelle de l'Évangile. Et Christ a pu dire, en regardant le Mont Morija: Abraham s'est réjoui de voir Mon jour et il l'a vu. Cependant, Abraham, descendit dans la tombe, sans vraiment comprendre la promesse et sans en avoir vu l'accomplissement.

Isaac non plus n'a pas vraiment compris la promesse, ni Jacob, ni Joseph. En fait, Israël dut retourner en esclavage, en Égypte. Ils se souvenaient vaguement de la promesse d'un libérateur, d'un Sauveur qui viendrait. Aussi, Dieu leur accorda un libérateur; mais Moïse n'était pas encore le vrai Sauveur, le vrai libérateur. Et Israël n'a jamais réellement compris qui était Moïse. Il n'était qu'un type du vrai Libérateur, un exemple de Celui qui viendrait et qui conduirait Son peuple hors de l'Égypte, c'est-à-dire du monde du péché.

Moïse ne fut donc pas l'accomplissement de la promesse. Il n'apporta pas la vraie délivrance. Il n'était pas encore la postérité. Moïse ne les a pas conduits dans la terre promise. Josué non plus, car bien qu'ils entrèrent dans un pays, dans un lieu géographique, ils n'expérimentèrent pas la promesse de la victoire sur le péché, cette promesse que Dieu fit à Abraham, en lui disant: Je te donnerai la terre promise. Les juges d'Israël n'arrivèrent pas au résultat escompté. Gédéon, Samson... ni les prophètes, ni les rois (David, Salomon…): aucun d'entre eux n'était l'accomplissement de la promesse.

Pour Israël, la compréhension de cette promesse devenait de plus en plus confuse, si bien que lorsque Christ est venu (à sa première venue), nous lisons dans le livre Jésus-Christ que les anges ont dû se mettre à la recherche de quelqu'un qui serait attentif.

Daniel 9 nous donne le temps de la première venue du Christ. Bien d'autres prophéties donnent d'autres détails spécifiques concernant cette venue du Messie. Israël était bien endormi au jour de sa délivrance. Ainsi dans Jean 1, il nous est dit: "Il est venu parmi les siens, et les siens ne l'ont pas reçu". Ils ne L'ont même pas reconnu. Même ces quelques Galiléens (les disciples) qui virent quelque bonté dans cet Homme ne comprirent rien; en conséquence, ils résistèrent au royaume. Comme Abraham, ils attendaient une libération physique, une victoire sur leurs ennemis terrestres.

Jésus ne pouvait même pas leur parler de la croix. Il a dû leur parler en paraboles: "détruisez ce temple et Je le rebâtirai en trois jours". "Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits". C'était des paraboles de la croix. Lorsqu'Il a commencé à leur parler clairement, ils ne voulurent rien savoir. Pierre l'a repris: 'Il n'en est pas question! Ce n'est pas ce que nous voulons!'. En fait, Pierre était un anti-croix et être anti-croix, c'est être un antichrist. C'est pourquoi, Jésus lui dit: 'Retire-toi de Moi, Satan!' Il ne Le comprenait pas, donc il l'a combattu, il Lui a résisté. En fait, personne ne comprenait Sa mission.

Non seulement Pierre L'a rejeté et renié, mais il L'a encore renié avec des jurons, des malédictions: 'Je ne connais pas cet homme'. Judas L'a vendu. Et tout le troupeau s'est dispersé quand le berger a été frappé. "L'opprobre Me brise le cœur, et Je suis malade; J'attends de la pitié, mais en vain, des consolateurs, et Je n'en trouve aucun" (Ps. 69:20). Personne ne se tenait près de Jésus dans cette heure sombre! Dans le Psaume 22, Jésus dit: "J'étais seul à fouler au pressoir". Bien qu'il y avait des gens autour de la croix, tous voulaient qu'Il redescende. Personne ne voulait qu'Il reste là, personne n'a apprécié réellement Sa mission. Il est possible que Sa mère se soit évanouie de douleur lorsqu'elle a entendu son fils dire: "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M'as-Tu abandonné?"

Quand Siméon a tenu l'enfant Jésus dans ses bras et qu'il voulait lui donner la bénédiction des patriarches, il a dit prophétiquement: "Cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de beaucoup en Israël". Alors que Siméon louait Dieu, troublé par le Saint-Esprit, il a regardé Marie en disant: "Une épée te transpercera l'âme". En effet, cette prophétie s'est réalisée à la croix, à cause de son incapacité à voir le Messie là.

Aucun des disciples ne voulait écouter, et pourtant ils avaient vu tant de bonté en Lui, ils avaient tant apprécié la vérité qui émanait de Lui, qu'il y avait une toute petite lueur d'espérance dans leur cœur. Et lorsque Jésus revint vers eux après la résurrection, Il leur a demandé s'ils étaient maintenant disposés à L'écouter. Ils ont été humiliés, et ont fini par abandonner leurs propres plans pour accepter celui de Dieu. Ils étaient enfin prêts à L'écouter.

En quarante jours, Jésus leur a dit plus de choses que ce qu'Il a pu leur dire pendant trois ans et demi. Pendant trois ans et demi, Il avait placé le cadre, maintenant, Il pouvait y peindre la vérité. Les choses qu'il leur disait maintenant prenaient tout leur sens, et à mesure qu'ils commençaient à comprendre l'infinie bonté de Dieu, cette bonté les a poussés à la repentance. La plus profonde repentance de tous les temps a eu lieu à ce moment-là, et le déversement du Saint-Esprit eut lieu. Maintenant, une poignée d'hommes a bouleversé le monde avec cette idée, car ils avaient vu la puissance de l'Évangile. Ils avaient commencé à comprendre avec tous les saints, la hauteur, la longueur, la largeur, la profondeur de l'amour infini de Dieu envers l'homme: ils appréciaient enfin jusqu'où Dieu était décidé à aller pour sauver l'homme: l'incroyable condescendance de Dieu à la croix!

Partout où ils allèrent, ils racontèrent l'événement de la croix. Paul dit aux Corinthiens: "Je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Christ crucifié" (1 Cor. 2:2). Quand il est allé voir les Galates, il leur a dit: "Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de mon Sauveur Jésus-Christ" (Gal. 6:14). Et partout où il est allé, il glorifiait la croix. En fait… pas partout, parce que le Nouveau Testament n'a aucune lettre envoyée à la ville d'Athènes. Quand Paul est allé en Grèce, il a argumenté selon la philosophie, au lieu de développer la croix. Mais il apprit la leçon, et aujourd'hui, beaucoup de gens croient que Paul est le principal écrivain de l'Évangile dans le Nouveau Testament.

Je voudrais avoir cette audace, ce soir, de suggérer qu'aucun groupe d'hommes, y compris l'apôtre Paul et sa génération, n'a compris l'Évangile comme la génération finale devra le comprendre, même s'ils sont arrivés très loin dans la connaissance et le discernement. Paul ne pouvait comprendre entièrement tout le développement des événements de la fin, comme nous commençons ou devrions commencer à le comprendre maintenant, parce que Daniel dit que ces choses seront scellées jusqu'au temps de la fin. Donc, les choses comprises au temps de la fin n'étaient pas comprises dans l'Église primitive.

Dans la Tragédie des Siècles, Ellen White dit qu'il y a des aspects de l'Évangile que l'apôtre Paul n'a pas prêchés, par exemple le jugement investigatif. Cependant, ils étaient vivants et enflammés par cette vérité qu'ils connaissaient, car l'Évangile, la Bonne Nouvelle est une puissance. Si vous et moi, n'avons pas de puissance dans nos vies, c'est que peut être nous ne comprenons pas et nous ne croyons pas ce que nous professons.

Les apôtres ont commencé à révolutionner le monde. Et Satan est venu vers cette Église primitive, d'abord avec la persécution et ensuite avec beaucoup plus de puissance, c'est-à-dire avec les moyens de séduction. Si la vérité est une puissance, alors c'est que la première ligne d'attaque de Satan doit être l'erreur. Satan a fait tomber le tiers des étoiles du ciel, c'est-à-dire les anges à sa suite, avec la puissance de sa queue (Apocalypse).

Ésaïe 9: 14 nous dit: "Le prophète qui enseigne le mensonge, c'est la queue". Donc cette queue, le mensonge, infiltra l'Église primitive. Pas tout d'un coup, mais peu à peu, le mystère de l'iniquité, la confusion s'est infiltré dans l'église primitive jusqu'à ce que nous arrivions au Moyen-Age que nous appellerions donc la plus grande force de la période de la papauté qui a repris toutes les facettes possibles de l'Évangile. Il a pris chaque aspect de l'Évangile et les a tordus, les a déformés de manière à les modifier jusqu'à ce qu'il soit méconnaissable.

Mais Dieu n'était pas vaincu, et l'œuvre, la Réforme protestante devait restaurer l'Évangile dans sa beauté primitive. Wiclef, Hus, Jérôme, Luther, Calvin, Zwingli, Wesley, etc, furent des instruments par lesquels Dieu révéla la vérité avec puissance, car l'Évangile est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. Mais la Réforme ne s'est pas terminée au 16e siècle.

Vers le 19e siècle, Dieu eut un ardent désir de déverser davantage de lumière. "Le sentier du juste est comme la lumière resplendissante, dont l'éclat va croissant jusqu'au milieu du jour" (Prov. 4:18). Au 19e siècle, se produisit un mouvement; les gens commençaient à s'éloigner des traditions, des dogmes des églises et ont mis l'accent sur la piété personnelle et la primauté de la Parole. Ce fut une époque de grand réveil, en Amérique et en Europe.

De grandes sociétés bibliques furent créées et des missionnaires furent envoyés en Afrique et en Chine, et jusqu'aux extrémités de la terre, pour transmettre l'Évangile tel qu'ils le connaissaient pour achever la mission évangélique.

Ce fut à cette époque de famine spirituelle que Dieu suscita William Miller, un capitaine de l'armée qui était au départ un agnostique et même un narquois, qui essayait de prouver partout que la Bible était dans l'erreur. Il fut finalement convaincu par Celui qui est le chemin, la vérité et la vie. Et alors que William Miller étudiait de plus en plus profondément les Écritures, il comprit les apparentes contradictions que les gens croyaient voir dans la Bible. Il croyait que tout devait être éclairer avec la Bible; et avec celle-ci et sa concordance, il est allé de l'avant.

Il est arrivé au texte de Daniel 8:14: "2300 soirs et matins alors le sanctuaire sera purifié". Il a commencé à assembler un système de vérité prophétique. Ellen White nous dit qu'à partir de ce texte, il a vu un système de vérités en relation les unes avec les autres. Il a vu que Jésus allait bientôt revenir. En fait, nous savons qu'il a proposé la date du 22 octobre 1844. Nous savons aussi que Jésus n'est pas revenu à ce moment-là. William Miller était comme les disciples de Jésus à cette époque, il savait que le temps était correct, mais sans comprendre correctement l'événement. Et le grand désappointement de 1844 eut lieu.

Dieu permet que de tels événements nous criblent pour édifier notre foi et aussi pour éprouver ceux qui ont une foi authentique, forte. Les criblages réduisent toujours le nombre de personnes. Jean 6 déclare: "Jésus dit: il faut que vous mangiez Ma chair et que vous buviez Mon sang". "Dès ce moment, plusieurs de Ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec Lui" (Jn 6:56, 63 et 66).

Dieu réduisit les troupes de Gédéon à 300 hommes. 1844 fut un temps de criblage, pour que l'ivraie soit séparé du bon grain; il resta un petit groupe de 50 personnes à peine qui ne voulurent pas renoncer, car ils avaient expérimenté la puissance de Dieu, Sa bonté et Sa façon de les conduire jusque là. Ils savaient que Dieu les conduisait dans la vérité, qu'ils avaient demandé du pain à Celui qui ne voudrait pas leur donner une pierre, et qu'Il agirait merveilleusement.

C'est Hiram Edson qui a eu cette vision du lieu très-Saint en traversant un champ de maïs. Il a vu où était l'erreur de William Miller: Christ ne devait pas venir pour purifier cette terre par le feu mais que Jésus avait quitté le Lieu Saint pour rentrer dans le Lieu Très-Saint du sanctuaire céleste afin d'y accomplir une oeuvre de jugement. A mesure qu'ils sondaient la Bible et se réunissaient pour l'étudier, ils commencèrent à voir que la purification du sanctuaire correspondait à une œuvre dans les cœurs humains. Rappelons-nous: "Tu Lui donneras le nom de Jésus, Il sauvera Son peuple de ses péchés". Dieu voulait montrer à nos pionniers que le plan de la rédemption est un plan de salut du péché, un plan de victoire sur le péché. Mais le péché, c'est la transgression de la loi. Dieu a donc voulu montrer à nos pionniers qu'Il pouvait rendre un peuple obéissant à Sa loi. Mais il y avait un problème, c'est que la loi n'était pas complète. Dieu, à ce moment-là, a conduit Son peuple à réparer la brèche qui avait été faite dans Sa loi pour la restaurer dans sa beauté, dans sa plénitude.

A mesure qu'ils étudiaient la purification du sanctuaire, ils comprirent que la loi n'avait jamais été abrogée ou changée, et ils trouvèrent le commandement qui manquait: le sabbat (le 4e commandement). Cela ressemble un peu à la parabole de la drachme perdue. La femme -l'Église- avait dix pièces de monnaie en argent (dans le Psaume 12:7 nous lisons que "les paroles de l'Éternel sont des paroles pures, un argent éprouvé sur terre et sept fois épuré". Moïse lui-même dit que le décalogue sont les dix paroles); la femme, donc, qui avait les dix drachmes en perdit une. Elle alluma une lampe ("Ta Parole est une lampes à mes pieds"), et la chercha jusqu'à ce qu'elle la trouve. Et quand elle la trouva, elle se réjouit avec ses amis.

Le Seigneur commença à révéler la vérité du sanctuaire, mais nos pionniers ne la comprirent pas encore dans sa plénitude. En fait, ils commencèrent à voir où ils devaient aller, la direction qu'ils devaient suivre. Ils ont commencé à comprendre que Dieu appelait un peuple à sortir d'Égypte, à sortir du monde. Mais en toute honnêteté, ils ne savaient pas comment faire pour y arriver. Mais lorsqu'on voit l'histoire de la dénomination, à peine quarante ans après, Ellen White dit que la prédication était aussi sèche que les collines de Guilboa. Au lieu de sortir d'Égypte, nous étions en train d'y retourner par le désert.

Ce week-end, je prie pour que nous commencions à entrevoir ce que nos pionniers n'ont pas vu ou n'ont pas su voir, ce qu'ils n'avaient pas compris ni apprécié: ce que Paul lui-même n'avait pas vu. Et non seulement que nous commencions à comprendre d'une manière plus profonde mais que nous nous donnions entièrement à cette vérité.

Prions:

Tendre Père céleste, nous sentons le privilège de vivre aujourd'hui. Ton appel est merveilleux. Notre responsabilité est solennelle, mais Tu nous a promis de nous donner tout ce qui est nécessaire. Aide-nous à comprendre qu'une compréhension plus profonde de la vérité poussera nos cœurs et les conduira à la repentance, si nous ne résistons pas. Réveille-nous pour la gloire de Jésus. Nous te le demandons en Son nom. Amen.

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