Corporations et monopoles
Soyez donc patients, frères, jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison (Jacq. 5: 7).
Les corporations seront un des instruments qui amèneront sur cette terre un temps d'angoisse comme il n'y en eut jamais depuis que le monde a été créé.
L'œuvre du peuple de Dieu consiste à se préparer pour les évènements du futur qui surgiront avec une force étonnante. Des monopoles gigantesques se formeront dans le monde. Les hommes s'associeront en corporations, qui les enfermeront dans les filets de l'ennemi. Un petit nombre d'hommes s'uniront pour s'approprier de tous les moyens qu'ils pourront obtenir par certains types de négoces. Des corporations d'ouvriers se formeront et ceux qui refuseront de s'unir à eux seront des hommes marqués…
Ces corporations constituent un des signes des derniers jours. Les hommes sont en train d'être réunis en bottes pour être brûlés. Il se peut qu'ils soient membres de l'église, mais aussi longtemps qu'ils appartiennent à ces associations, ils ne pourront pas garder les commandements de Dieu, parce qu'en faire partie implique le mépris du Décalogue.
"Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force… Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Marc 12: 30)… Comment les hommes peuvent-ils obéir à ces paroles, et former des associations qui privent les classes les plus pauvres des avantages qui leur reviennent en toute justice, et les empêchent d'acheter ou de vendre, si ce n'est sous certaines conditions?
Ceux qui prétendent être des enfants de Dieu ne devraient en aucun cas s'unir aux corporations qui existent déjà ou qui vont se former. Le Seigneur l'interdit. Ceux qui étudient les prophéties ne peuvent-ils pas voir ce qui est devant nous?
Bientôt, il faudra faire face à de graves crises, et nous voulons être cachés dans le creux du rocher pour pouvoir voir Jésus et être vivifiés par Son Saint-Esprit. Nous n'avons pas de temps à perdre, pas même un instant (Lettre 89, 1899).