Amour incommensurable
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De loin l'Éternel se montre à moi: Je t'aime d'un amour éternel; c'est pourquoi je te conserve ma bonté. Jér. 31:3.
Ceux qui ne connaissent pas Dieu ne peuvent Le trouver ni par leur sagesse ni par leur science. Christ n'essaie pas de démontrer le grand mystère, mais Il révèle un amour incommensurable. Il ne prend pas la puissance et la grandeur de Dieu comme thème principal de Ses discours. Le plus souvent Il parle de Lui comme notre Père… Il désire que notre esprit, affaibli par le péché, soit encouragé à capter l'idée que Dieu est amour…
Le père du fils prodigue est le modèle que Christ choisit pour représenter Dieu. Ce père souhaitait voir et recevoir une fois de plus le fils qui l'avait abandonné. Il l'attend et veille, souhaitant le revoir et désireux qu'il revienne. Quand il voit un étranger approcher, pauvre et vêtu de haillons, il sort à sa rencontre, pour le cas qu'il serait son fils. Et il le nourrit et le vêt comme s'il était réellement son fils. Plus tard, il reçoit sa récompense, car son fils revient à la maison et de ses lèvres sort la confession suppliante: "Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous" (Luc 15:21-23).
Aucune réprimande, aucune demande des comptes ne sont faites au fils prodigue pour sa mauvaise conduite. Le fils sent que le passé est pardonné et oublié, effacé pour toujours. Ainsi, Dieu dit au pécheur: "J'efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée" (És. 44:22). "Je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché" (Jér. 31:34).
Le Ciel attend et désire le retour des prodigues qui se sont éloignés et ont erré loin de la bergerie. Beaucoup de ceux qui se sont perdus peuvent être retrouvés par le service aimant des fils de Dieu…
Pensons au Père qui se soumit Lui-même à la douleur, qui ne pardonna pas Son propre Fils, mais le livra gratuitement pour nous tous…Ah! si nous avions une meilleure compréhension de Son amour! (Manuscrits 76, 1903).