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GRACE SANS LIMITE ET GRATUITE |
(index)
A. T. Jones
"A chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ" (Éph. 4:7). La mesure du don de Christ est "toute la plénitude de la divinité, corporellement" (Col. 2:9). Ceci est vrai, que l'on considère la mesure du don que Dieu a fait en donnant Christ ou la mesure du don que Christ Lui-même a fait. Car le don de Dieu est celui de Son Fils unique et en "Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité". Ainsi donc, de ce point de vue, la mesure du don de Christ étant uniquement la mesure de la plénitude de la divinité corporellement et ceci étant uniquement la mesure de la grâce qui est donnée à chacun de nous, il s'ensuit qu'à chacun de nous est donnée la grâce sans mesure, une grâce tout simplement sans limites.
Considérée comme la mesure du don que Christ Lui-même nous a fait, il en est de même; car Il s'est livré Lui-même pour nous; Il s'est livré pour nos péchés et par là Il s'est donné à nous. Comme en Lui habite toute la plénitude de la divinité et qu'Il s'est donné Lui-même, dès lors la mesure du don de Christ de Sa propre part est aussi uniquement la mesure de la plénitude de la divinité. Ainsi, de ce point de vue aussi, la mesure de la grâce qui est donnée à chacun de nous est uniquement la mesure de la plénitude de la divinité, autrement dit, simplement sans mesure.
Ainsi de quelque point de vue qu'on la considère, la Parole du Seigneur est qu'à chacun de nous Il a donné une grâce à la mesure de la plénitude de la divinité corporellement; c'est-à-dire une grâce sans limite, sans mesure –la totalité de Sa grâce. Cela est bon. C'est bien caractéristique du Seigneur d'agir ainsi, car Il est bon.
Et cette grâce sans limites est donnée gratuitement à chacun de nous. Elle est toute à nous. A vous et à moi, tels que nous sommes. Nous avons besoin d'exactement autant de grâce pour devenir tels que le Seigneur nous veut. Et Il est justement assez bon pour nous la donner gratuitement, afin que nous puissions en effet être exactement tels qu'Il nous veut.
Le Seigneur veut que chacun de nous soit sauvé, avec la plénitude même du salut. C'est pourquoi Il a donné à chacun de nous la plénitude de la grâce, parce que c'est la grâce qui donne le salut. Car il est écrit: "La grâce de Dieu, source de salut, a été manifestée à tous les hommes" (Tite 3:11). Ainsi le Seigneur veut que tous soient sauvés, c'est pourquoi Il a donné la totalité de Sa grâce, donnant le salut à tous. La traduction marginale de ce texte dit: "La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes a été manifestée". La totalité de la grâce de Dieu est donnée gratuitement à tous, que tous ou qui que ce soit la reçoivent, c'est une autre question. Ce que nous étudions ici, c'est la vérité et le fait que Dieu l'a donnée. L'ayant donnée entièrement, Il est quitte, même si les hommes la rejettent.
Le Seigneur veut que nous soyons parfaits, ainsi Il est écrit: "Soyez parfaits, comme votre père céleste est parfait". Désirant que nous soyons parfaits, Il nous a donné toute Sa grâce, source de salut plénier, afin que tout homme soit rendu parfait en Christ. Le dessein propre de ce don est que nous puissions devenir semblables à Jésus, qui est l'image de Dieu. Ainsi qu'il est écrit: "A chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ… pour le perfectionnement des saints… jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme faits, à la mesure de la stature parfaite de Christ" (Éph. 4:7, 12, 13).
Voulez-vous être semblables à Jésus? Alors recevez la grâce qu'Il a donnée si pleinement et si gratuitement. Recevez-la dans la mesure où Il la donne, non pas à la mesure de ce que vous croyez mériter. Abandonnez-vous à elle, afin qu'elle puisse accomplir en vous et pour vous l'œuvre prodigieuse pour laquelle elle a été donnée et elle l'accomplira. Elle vous rendra semblables à Jésus. Elle accomplira le dessein et le désir de Celui qui vous l'a donnée. Abandonnez-vous à Dieu; je vous conjure aussi de ne pas recevoir en vain la grâce de Dieu.
RH 17/4/1894