Sermon Nº13
CHRIST PRIT PLEINEMENT LA NATURE DE L'HOMME
Le thème particulier de notre étude d'aujourd'hui est celui que nous trouvons dans Hébreux 2 verset 11: "Celui qui sanctifie (Christ) et ceux qui sont sanctifiés (les pécheurs) sont tous issus d'un seul". Ce sont les hommes de ce monde, les hommes pécheurs que Christ sanctifie. Il est Celui qui sanctifie. Et Lui et eux sont de un [sont issus d'un seul].
Dans ce chapitre, il est bon de se rappeler que nous étudions l'Homme. Dans le premier chapitre, comme nous l'avons vu, on nous présente le contraste entre Christ et les anges, Christ étant supérieur à eux en tant que Dieu. Dans le second chapitre, il s'agit du contraste entre Christ et les anges, Christ étant inférieur à eux. Dieu n'a pas soumis aux anges le monde à venir. Il l'a soumis à l'homme et Christ est l'Homme. Donc, Christ est devenu homme; Il prend la place de l'homme; Il est né comme l'homme naît. Dans Sa nature humaine, Christ est issu de l'homme dont nous sommes tous venus; aussi, dans le verset indiqué, l'expression "d'un seul" indique que, comme nous tous, il est issu d'un seul. Un homme est l'origine et le chef de notre nature humaine. La généalogie de Christ, comme celle de nous tous, remonte à Adam (Luc 3:38).
Il est vrai que tous les hommes et toutes les choses viennent de Dieu; mais le sujet de ce chapitre est l'Homme, Christ en tant qu'homme. Nous sommes les fils du premier homme, et Christ l'est aussi selon la chair. Christ dans Sa nature humaine est maintenant l'objet de notre étude. Hébreux 1 nous présente Christ dans Sa nature divine. Hébreux 2 nous montre Christ dans Sa nature humaine. L'idée de ces deux textes est similaire à celle de Philippiens 2:5-8:
"Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé Lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, Il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix".
Le texte nous présente Christ sous les deux formes. D'abord, ayant la forme de Dieu, Il prit la forme de l'homme. Dans Hébreux 1 et 2, ce ne s'agit pas de la forme mais de la nature. Je le répète: dans Philippiens 2, Christ est présenté sous les deux formes: celle de Dieu et celle de l'homme. Dans Hébreux 1 et 2, Christ est décrit avec les deux natures, celle de Dieu et celle de l'homme. On peut avoir quelque chose ayant la forme de l'homme mais n'ayant pas la nature de l'homme. Il y a des blocs de pierre auxquels on a donné la forme de l'homme, mais ils n'ont pas la nature de l'homme. Christ prit la forme de l'homme, mais Il prit aussi la nature de l'homme.
Lisons maintenant Hébreux 2:14: "Ainsi donc, puisque les enfants (les enfants d'Adam, l'humanité) participent au sang et à la chair, Il y a également participé Lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable". "Également" signifie de cette façon, de la manière dont il est question dans le texte. Donc, Christ prit la chair et le sang de la nature humaine de la façon que nous les prenons. Comment prenons-nous la chair et le sang? Par la naissance, et en descendant d'Adam. Christ prit aussi la chair et le sang par le moyen de la naissance, et en descendant d'Adam. Parce qu'il est écrit qu'Il est "né de la postérité de David selon la chair" (Rom. 1:3). Bien que David l'appelle Seigneur, Christ est aussi le fils de David. (Mat. 22:42-45). Sa généalogie remonte jusqu'à David, mais elle ne s'arrête pas là. Elle va jusqu'à Abraham puisqu'Il est de la semence d'Abraham, comme le confirme le verset 16 d'Hébreux 2. Mais sa généalogie ne s'arrête pas là non plus mais elle va jusqu'à Adam (Luc 3:38). Donc, Celui qui sanctifie les hommes, et ceux qui sont sanctifiés "sont tous issus d'un seul" (Héb. 2:11). Vu que tous descendent d'un seul homme selon la chair, tous sont issus d'un seul. Ainsi, la nature de Christ, du point de vue humain, est précisément la nôtre.
Voyons une
fois de plus l'autre aspect afin d'illustrer cette unité, pour que nous
puissions comprendre la force de cette expression selon laquelle Christ et nous
somme tous "d'un seul".
A propos de cet autre aspect, tel que le montre le premier chapitre d'Hébreux, Christ a aussi la nature de Dieu. Ce nom de 'Dieu' qu'Il porte lui appartient du fait même de son existence; il Lui appartient 'par héritage'. Ce nom lui appartient personnellement parce qu'Il existe; et comme il Lui appartient par nature, Sa nature est celle de Dieu. "Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu" (Jn 1:1). Ce mot 'avec' n'exprime pas la réalité de la pensée aussi bien que dans d'autres traductions. En allemand: "Au commencement était la Parole et la Parole bei Dieu"; littéralement "La Parole était de Dieu". Le mot grec exprime la même idée que celle-ci: mon bras droit est 'de moi', de mon corps. Littéralement, le grec dit: "la Parole était Dieu".
Ceci illustre ce qu'Il est, dans cet aspect. De la même manière qu'en ce qui concerne Sa divinité Il était de Dieu, de la nature de Dieu et réellement Dieu; de même du côté humain, Il est de l'homme et de la nature de l'homme et réellement homme.
Dans Jean 1 verset 14 nous lisons: "Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous". C'est la même chose que dans Hébreux 1 et 2: "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu".
Maintenant, de quelle sorte de chair s'agit-il? Quelle est la seul sorte de chair que ce monde connaisse? Précisément celle que vous et moi connaissons. Ce monde ne connaît aucune autre chair humaine, ni n'en connut jamais d'autre, depuis que la venue de Jésus fut nécessaire. Donc, comme nous ne connaissons qu'une seule chair comme la nôtre, il est absolument vrai que quand "la Parole a été faite chair", elle fut faite d'une chair comme la nôtre. Il n'en existe aucune autre. Forcément.
Quelle sorte de chair est la nôtre? Voyons ce que Romains 8:3 dit et voyons si la nature humaine de Christ est comme la nôtre; en prenant en compte que la nôtre est une chair pécheresse: "Car –chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, Son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché".
Il y avait quelque chose que la loi ne pouvait pas accomplir et que Dieu, en envoyant Christ, a accompli. Mais quelle est la raison pour laquelle la loi ne pouvait pas faire ce qui était nécessaire? Parce qu'elle était faible à cause de la chair. Le problème était dans la chair. C'est ce qui faisait que la loi échouait dans ses desseins pour l'homme. Alors Dieu envoya Christ pour qu'Il fasse ce que la loi était incapable de faire. Vu que la loi a échoué dans son but à cause de la chair et non à cause d'une faiblesse de la loi elle-même, Dieu a envoyé son Fils pour secourir la chair, et non la loi. Si la loi avait été défectueuse ou impuissante en elle-même pour effectuer ce pour quoi elle avait été établie, il aurait été nécessaire de remédier au problème qui était dans la loi; mais le problème était dans la chair, il fallait donc guérir la chair.
Aujourd'hui, certains disent que puisque "l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas", ceci signifie que la loi n'a pas pu atteindre son objectif, et Dieu envoya Son Fils pour affaiblir la loi, afin que la chair puisse répondre aux exigences de la loi. Mais si je suis faible et que vous êtes fort, et que j'ai besoin de votre aide, il ne me sert à rien que vous vous affaiblissiez: je resterai aussi faible et diminué qu'avant. Cela ne m'aide absolument pas. Mais si je suis faible et que vous êtes fort et si vous pouvez me passer votre force, cela m'aide. Ainsi la loi avait toute la force nécessaire, mais elle ne pouvait pas atteindre son but à cause de la faiblesse de la chair. Donc, Dieu a dû fournir de la force à la chair débile. Il le fit en envoyant Christ, qui a dû s'arranger pour donner la force nécessaire à la chair que nous possédons aujourd'hui, pour que le but de la loi puisse être atteint dans notre chair. Il est écrit: "Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, Son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'Esprit" (Rom. 8:3-4).
Maintenant, n'allez pas vous faire une fausse idée du mot "semblable". 'Ressemblance' ne signifie même pas forme, ni photographie ou image, mais ressemblance dans le sens de 'être comme'; en fait, le mot ressemblance ici, n'est pas le même que dans Philippiens 2 où il signifie 'forme' ou 'similitude relative à la forme'; mais ici, dans Hébreux il s'agit de la similitude en nature, dans la chair selon sa propre substance. Dieu a envoyé Son propre Fils dans ce qui est exactement comme la chair de péché. Et pour être exactement comme la chair de péché, elle devait être de la chair pécheresse; pour devenir vraiment chair, telle qu'elle est dans le monde, Christ devait être précisément de la chair telle qu'elle est dans ce monde, comme celle que nous avons, c'est-à-dire la chair pécheresse.
Nous le voyons dans Hébreux 2: 9, 10: Jésus "a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges", non seulement dans le sens que l'homme a été créé inférieur aux anges. L'homme était sans péché quand Dieu le créa un peu inférieur aux anges. Sa chair était sans péché. Mais l'homme fut déchu de cette position et de cette condition, et sa chair devint pécheresse.
Maintenant nous voyons Jésus, qui fut fait un peu inférieur aux anges; mais pas comme l'homme quand il fut créé, quand il vint à l'origine, un peu inférieur aux anges, mais tel que l'homme est depuis qu'il pécha et devint encore plus inférieur aux anges. C'est ainsi que Jésus vint. Lisons à nouveau: Jésus "a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges". Pourquoi? "à cause de la mort qu'Il a soufferte". Alors, Christ ayant été fait aussi inférieur aux anges que l'homme, est aussi inférieur aux anges que l'homme depuis qu'il pécha et fut soumis à la mort. "Nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'Il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous. Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut".
Donc, le fait d'être soumis à la souffrance et à la mort démontre fortement que la position inférieure a celle des anges dans laquelle Christ se trouva, et où "nous le voyons", est la position où l'homme arriva quand, dans le péché, il descendit encore plus bas que là où Dieu l'avait placé en le créant, même alors un peu inférieur aux anges.
Nous lisons: "Car assurément, ce n'est pas à des anges qu'Il vint en aide, mais c'est à la postérité d'Abraham" (vers. 16). Il n'a pas pris la nature des anges, mais celle d'Abraham. Or, la nature d'Abraham et de la postérité d'Abraham est la nature humaine.
"En conséquence, Il a dû être rendu semblable en toutes choses à Ses frères". En combien de choses? En toutes choses. Donc, dans Sa nature humaine, il n'y a pas la moindre particule de différence entre Lui et nous.
Lisons les Écritures. Etudions-les avec attention. Lisons à nouveau: "Tous sont issus d'un seul"... Il participa à la chair et au sang de la même façon que nous y participons. Il n'a pas pris la nature des anges, mais la semence, la nature d'Abraham. Donc, pour ces raisons, il Lui revenait, il était correct qu'Il soit "rendu semblable en toutes choses à Ses frères". Maintenant, qui sont Ses frères? La race humaine. Puisque nous sommes tous issus d'un seul, Il n'a pas honte de nous appeler ses frères. "En conséquence il a dû être rendu semblable en toutes choses à Ses frères".
Quand Jésus était sur la terre, dans Sa nature humaine, était-Il, en quoi que ce soit, différent de nous? [Quelques-uns: Non!]. J'aurais aimé que chaque personne réunie aujourd'hui réponde "Non" à haute voix. Vous êtes très timides! La Parole de Dieu l'affirme, et nous devons nous aussi le faire, puisque le salut de Dieu pour les hommes réside dans ce fait. Il n'y a aucune raison d'être timide à ce sujet. C'est là que se trouve notre salut: "En conséquence il a dû être rendu semblable en toutes choses à Ses frères". Dans quel but? "afin qu'Il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple; car, ayant été tenté lui-même dans ce qu'Il a souffert, Il peut secourir ceux qui sont tentés". C'est précisément là que réside notre salut. Ne pouvez-vous pas voir que c'est précisément là que Christ vint à nous. Il est venu à nous là où nous sommes tentés, et Il devint comme nous, là où nous sommes tentés; voilà notre point de rencontre avec Lui: le Sauveur vivant contre la puissance de la tentation.
Hébreux 4:14 dit que
"Puisque nous avons un grand Souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n'avons pas un Souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché".
Il n'aurait pas pu être tenté en tous points comme l'homme l'est, s'Il n'avait pas été en tous points comme je suis. Donc, s'Il est devenu en tous points comme moi, s'Il doit m'aider quand j'en ai besoin. Je sais que c'est là que j'obtiens Son aide. Merci Seigneur pour cela! Voilà où Christ se tient, et c'est là qu'est mon secours.
"Nous n'avons pas un Souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses". Deux négations donnent une affirmation. Donc, nous avons un Souverain Sacrificateur qui peut compatir à nos nombreuses faiblesses, à nos infirmités, à nos hésitations, dont nous sommes conscients. Nous les connaissons tous. Nous en avons tous beaucoup. Nous ressentons nos faiblesses. Louange à Dieu pour un tel Sauveur! Il y a quelqu'Un qui les ressent aussi. Il ne les ressent pas seulement. Le mot compatir signifie plus que sentir nos faiblesses. Il est vrai qu'Il les ressent de la même manière que nous, mais en plus, Il est tendrement affecté, Il est ému de sympathie, Il compatit et Il nous secourt. Merci Seigneur pour un tel Sauveur!
J'insiste: Il n'aurait pas pu être tenté en tous points comme moi, s'Il n'avait pas été en tous points comme moi. Il ne pouvait pas ressentir comme moi s'Il n'était pas comme moi. En d'autres termes, Il ne pouvait pas être tenté en tous points comme moi, et ressentir les choses comme moi je les ressens, à moins qu'Il fut précisément moi-même. La Bible dit: "Il a été tenté comme nous en toutes choses".
Approfondissons davantage cela. Il y a certaines choses qui représentent pour vous une tentation puissante, qui exercent sur vous une forte attraction, et cependant, elles seront pour moi insignifiante. D'autres choses m'attirent vivement, elles auront sur moi une puissance presque irrésistible, tandis qu'elles n'auront aucune attraction pour vous. Ce qui est une tentation terrible pour certains, peut ne pas l'être pour d'autres. Alors, pour pouvoir me secourir, Christ doit se placer là où Il peut sentir ce que je sens, et être tenté dans tous points où je peux l'être. Mais vu que ce qui me tente ne peut vous tenter, et que ce qui vous tente ne me tente pas, Christ a dû se mettre à votre place et à ma place, et être ainsi atteint par les tentation de chacun. Il doit sentir tout ce que vous sentez et tout ce que je sens.
Il y a un troisième homme. Les tentations qui l'affectent n'affectent ni vous ni moi. Donc, Christ dut prendre tous mes sentiments et ma nature, les vôtres et ceux de ce troisième homme, afin de pouvoir être tenté en toutes choses comme moi, comme vous, et comme ce troisième homme, afin de pouvoir être tenté comme moi, comme vous et comme lui. Mais quand Il nous prend, vous, moi et lui, combien en englobe-t-Il? La totalité de la race humaine.
Telle est la vérité. Christ était à la place, et Il prit la nature de la totalité de la race humaine. En Lui se rencontrent toutes les faiblesses des hommes, de sorte que tout homme pouvant être tenté trouve en Christ la force de résister à la tentation, la victoire et la délivrance dans sa puissance. C'est la vérité.
Analysons-la d'un autre point de vue: Satan, le dieu de ce monde, a intérêt à nous tenter autant que possible, mais il n'a pas à utiliser beaucoup de son temps, ni de sa puissance pour nous faire succomber à la tentation.
Satan avait tout intérêt à faire céder Jésus à la tentation. Il tenta Jésus sur tous les points sur lesquels il aurait à me tenter pour me faire pécher, et il essaya en vain. Il échoua complètement dans ses tentatives pour faire pécher Jésus sur un seul point où je peux être tenté.
Il tenta aussi Jésus sur tous les points où vous serez tentés, et il a totalement échoué là aussi. Ceci nous affecte à vous et à moi. Et Jésus a vaincu dans tous les domaines en votre faveur et en la mienne.
Mais quand
Satan tenta Jésus dans tous les domaines où il nous a tenté vous et moi, il a
échoué complètement; il dut Le tenter plus que cela encore. Il dut Le tenter
même dans des domaines où l'homme ne sera jamais tenté pour le faire céder.
Satan le fit et il échoua complètement aussi. En conséquence, il dut tenter Jésus
sur tous les points où il est possible qu'une tentation se dresse contre
n'importe quel homme de notre race...
Satan est l'auteur de toute tentation, et il dut tenter Jésus sur tous les points où il n'aurait jamais à tenter aucun homme. Il dut aussi tenter Jésus sur tous les points où il est possible que Satan lui-même produise une tentation. Et il échoua toujours. Merci Seigneur!
Il y a plus: Satan non seulement dut tenter Jésus sur tous les points où il dut me tenter, mais il dut tenter Jésus avec beaucoup plus de puissance qu'il n'eut à le faire pour moi. Il n'eut jamais à me tenter très fort, ni à utiliser beaucoup de puissance dans la tentation, pour me faire céder. Mais, prenant les mêmes points d'appui sur lesquels Satan m'a toujours tenté, et ma fait pécher ou a essayé de me faire pécher, il dut tenter Jésus beaucoup plus fort qu'il ne le fit jamais pour moi. Il dut le tenter avec toute la force de la tentation qu'il put connaître et il échoua encore et toujours. Louange à Dieu! Ainsi en Christ je suis libre et vous l'êtes tous aussi.
Il en est de même de vos tentations et de celles de l'autre homme. Dans chaque cas, Satan a échoué dans ses tentatives de faire pécher Jésus, et tant vous que l'autre homme, vous êtes libres en Christ.
Donc, il dut tenter Jésus sur tous les points où l'humanité put être tentée et il échoua. Il dut tenter Jésus avec toute la puissance et la ruse dont il était capable, et il échoua encore sur tous les points.
Ceci signifie qu'il y a un échec triple et complet de la part de Satan. En présence de Christ, Satan est absolument vaincu. Et en Christ, nous sommes vainqueurs de Satan. Jésus dit: "Le prince de ce monde vient et il n'a rien en moi" (Jn 14:30). En Christ, donc, nous lui échappons. En Christ, nous faisons face à Satan, un ennemi complètement dérouté et vaincu.
Cela ne veut pas dire que nous n'avons plus à combattre, mais cela veut dire avec insistance et joie, qu'en Christ, nous menons le combat de la victoire. Si nous combattons hors de Jésus-Christ, tout n'est que défaite. En Lui, notre victoire est complète, de même qu'en toutes choses, nous sommes complets en Lui. Mais n'oublions pas que ce n'est qu'en Lui!
Donc, Satan ayant épuisé toutes les tentations qu'il connaît ou pouvait jamais connaître, et qu'il ayant épuisé toute sa puissance dans la tentation, à quoi est-il réduit en présence de Christ? Quelle est sa condition? L'impuissance. Quand nous sommes en Christ et qu'il voudrait nous atteindre et nous harceler, nous tourmenter, qu'est-ce qui est manifeste? Son impuissance. Louons et exaltons le Seigneur!
Réjouissons-nous de cela, car en Lui nous sommes victorieux, en Lui nous sommes libres, en Lui, Satan est impuissant contre nous. Soyons reconnaissants à Dieu pour cela. Nous sommes complets en Lui.