ROMAINS

(commentaires bibliques)

(catalogue)

 

Chapitres: 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 16

 

CHAPITRE 1

1. Le début de l'apostolat de Paul.

Paul considérait le moment où il avait été consacré comme marquant le début d'une époque nouvelle et importante dans sa carrière. Par la suite, il faisait partir son apostolat au sein de l'Église chrétienne du moment où, par cette cérémonie solennelle, il avait été mis à part pour l'Evangile de Dieu (RH 11/5/1911).

7, 8. Voir le com. d'EGW sur Actes 18: 2. Une grande église à Rome.

En dépit de l'opposition, il y avait, vingt ans après la crucifixion du Christ, une église vivante et fervente à Rome. Cette église était puissante et zélée, et le Seigneur opérait en sa faveur (RH 6/3/1900).

14. Matthieu 28: 19 et 20. Débiteur après avoir accepté le Christ.

En quel sens Paul se sentait-il débiteur tant des Juifs que des Grecs ? Comme tout disciple du Christ, il avait reçu l'ordre: "Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde." En acceptant le Christ, Paul avait également accepté cet ordre. Il sentait peser sur lui l'obligation de travailler pour toutes les classes de la société, Juifs et Gentils, savants et ignorants, personnes occupant des postes élevés ou les positions les plus humbles (Lettre 262, 1903).

17. Une compréhension croissante de la foi.

La justice du Christ est révélée de foi en foi, c'est-à-dire de la foi actuelle à une compréhension plus complète de cette foi qui opère par l'amour et qui purifie l'âme (RH 18/9/1908).

20. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 12: 1 et 2.

20, 21. (Actes 14:17). La nature, un prédicateur silencieux.

Le monde matériel est sous le contrôle de Dieu. La nature obéit aux lois qui la gouvernent. Toutes choses parlent et agissent selon la volonté du Créateur. Nuages, pluies, rosées, clarté du soleil, averses, vents, orages, tout est soumis à la direction de Dieu, et obéit parfaitement à Celui qui se sert de ces choses. Le brin d'herbe qui se fraye un chemin au travers du sol donne l'épi, puis le grain tout formé dans l'épi. Le Seigneur se sert de ces dociles serviteurs pour accomplir sa propre volonté. Le fruit parait d'abord dans le bouton de fleur, où se cache le fruit à venir, poire, pèche ou pomme, que le Seigneur fait mûrir en leur saison, car aucun d'eux ne résiste à son action. Rien ne s'oppose à ses dispositions. Ses oeuvres, manifestées dans le monde naturel, sont bien mal comprises et appréciées. Ces prédicateurs silencieux ont un enseignement à donner aux êtres humains, pourvu qu'ils veuillent y prêter une oreille attentive (Lettre 131, 1897).

20 à 25. (Psaume 19:1 à 3; Actes 17:22 à 29; 1 Corinthiens 1:21; Colossiens 2:9; Hébreux 1:3). La révélation de la nature est insuffisante.

La leçon la plus difficile et la plus humiliante que l'homme ait à apprendre est de ne pas pouvoir compter sur la sagesse humaine et de constater son incapacité d'interpréter correctement les phénomènes de la nature, sa vision ayant été obscurcie par le péché, si bien que laissé à lui-même il ne sait rien faire de mieux que de placer la nature au-dessus de Dieu, incapable qu'il est d'v discerner Dieu ou Jésus-Christ, son Envoyé. Il ressemble à ces Athéniens qui dressaient des autels en l'honneur de la nature. Debout sur la colline de Mars, Paul présenta aux citoyens d'Athènes la majesté du Dieu vivant en contraste avec leur culte idolâtre. [Actes 17:22-29].

Ceux qui connaissent vraiment Dieu ne se laisseront pas tellement impressionner par les lois de la matière ou les opérations de la nature qu'ils en viennent à ne pas reconnaître l'incessante opération de Dieu dans la nature. La nature n'est pas et n'a jamais été Dieu. Elle rend témoignage à Dieu, mais elle n'est pas Dieu. En tant que créature, elle se contente de rendre témoignage à la puissance de Dieu. La nature a pour auteur la Divinité. Le monde naturel ne possède aucun pouvoir qui ne lui ait été dispensé par Dieu.

Il y a un Dieu personnel, le Père; un Christ personnel, le Fils. [Hébreux 1:1; Psaume 19:1 à 3].

D'anciens philosophes se vantaient de leur science supérieure. Voyons ce qu'en pensait l'apôtre inspiré: "Se disant sages", dit-il, "ils sont devenus fous ; ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images qui représentent l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, des reptiles... eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur." La sagesse humaine ne peut connaître Dieu. Les sages de ce monde retirent une connaissance imparfaite de Dieu, de ses oeuvres créées, et dans leur folie ils exaltent la nature et ses lois au-dessus de la nature de Dieu. Ceux qui n'ont pas la connaissance de Dieu grâce à la révélation qu'il a faite de lui-même en la personne du Christ, ne trouveront jamais dans la nature qu'une connaissance imparfaite; cette connaissance, loin d'amener leur être entier à se conformer à la volonté divine fera d'eux des idolâtres. Se disant sages, ils deviendront fous.

Quiconque s'imagine obtenir une connaissance de Dieu en dehors de son Représentant, dont la Parole déclare qu'il est "l'empreinte même de sa Personne" devra apprendre à se considérer soi-même fou s'il veut devenir vraiment sage. La nature ne peut, à elle seule, donner une connaissance de Dieu parfaite, car la nature est elle-même imparfaite. En raison de cette imperfection elle ne saurait représenter Dieu, révéler la perfection morale de son caractère Mais le Christ est venu dans le monde en qualité de Sauveur personnel. Il représente un Dieu personnel. En tant que Sauveur personnel il est monté au ciel, en tant que Sauveur personnel il reviendra. Il est l'empreinte de la personne du Père. En lui habite corporellement la plénitude de la Divinité (RH8/11/1898).

CHAPITRE 2

(index)

4. (Actes 5: 31). La repentance, premier fruit de l'action de l'Esprit.

Se repentir de son péché, voilà le premier fruit de l'action du Saint-Esprit dans une vie. Il n'y a pas d'autre moyen pour que la pureté infinie reflète l'image du Christ dans ses rachetés. Une science qui n'est pas en harmonie avec lui n'a aucune valeur. En lui demeure toute plénitude. Il nous apprend à considérer toutes choses comme une pure perte par rapport à l'excellence de la connaissance du Christ Jésus notre Seigneur. Cette connaissance est la science la plus élevée qu'un homme puisse atteindre (Ms 28, 1905).

(Jean 14:26). L'Esprit présente des vérités contenues dans l'A. T. et le N.T.

Quand le Saint-Esprit amène quelqu'un à la repentance, sa mission ne consiste pas à révéler de nouvelles vérités, mais à présenter à l'esprit et à placer sur la conscience les précieuses leçons que le Christ a données dans les deux Testaments (Ms 32, 1900).

6. Voir le com. d'EGW sur Galates 6:7 et 8.

24 à 29. Voir le com. d'EGW sur Actes 5:1 et 5.

28 et 29. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 2:15.

CHAPITRE 3

(index)

19. (Matthieu 27: 21; 2 Corinthiens 5: 10; Jude 15; Apocalypse 20: 12 et 13). Les lambeaux déchiquetés du raisonnement humain.

Le monde entier se trouve condamné devant la grande règle morale de la justice. Au grand jour du jugement, toute âme ayant vécu sur la terre sera jugée selon que ses actions auront été bonnes ou mauvaises à la lumière de la loi de Dieu. Toute bouche sera fermée quand la croix sera présentée avec sa Victime agonisante et sa portée réelle sera perçue par tout esprit que le péché aura aveuglé et corrompu. Les pécheurs se trouveront condamnés devant la croix, avec sa mystérieuse Victime ployant sous le poids des transgressions humaines. Combien vite seront balayés tous les subterfuges, toutes les excuses mensongères! L'apostasie humaine apparaîtra sous son vrai jour, détestable. Les hommes verront les conséquences de leur choix. Ils comprendront alors qu'ils ont préféré Barabbas au Christ, Prince de la paix.

Le mystère de l'incarnation et de la crucifixion sera clairement discerné, car il sera présenté aux yeux de l'esprit et toute âme condamnée pourra lire la nature de l'acte par lequel elle aura rejeté la vérité. Tous comprendront à quel point ils se sont éloignés de la vérité en acceptant les fausses interprétations et les mensonges trompeurs plutôt que toute parole procédant de la bouche de Dieu. On lira cette proclamation: "Ô homme, tu as préféré te placer sous la bannière de Satan, le grand rebelle, et par là tu t'es détruit toi-même." De quelque talent qu'il ait été doué, quelque sagesse qu'on lui ait supposée, celui qui aura rejeté la vérité n'aura aucune possibilité de se tourner vers Dieu. La porte sera fermée, comme le fut celle de l'arche de Noé.

Les grands hommes de la terre comprendront alors qu'ils se sont livrés esprit et cœur à une philosophie séductrice, agréable au cœur naturel. Espoir et grâce, avec tous les moyens de persuasion, ont été offerts par Celui qui les aimait, au point de donner sa vie pour eux, afin que quiconque crût en lui ne périsse pas mais eût la vie éternelle. Mais ils ont refusé l'amour de Dieu. Ils ont arboré leurs fières opinions, leurs raisonnements humains. Ils se sont estimés capables de comprendre les mystères divins, de discerner la vérité. Ils sont devenus une proie facile pour les subtilités de Satan, qui savait leur offrir des erreurs philosophiques ayant toute l'apparence de la vérité, très séduisantes pour un esprit humain. Ils se sont détournés de la Source de toute sagesse et ont fait une idole de leur intelligence. Le message et les messagers de Dieu ont été critiqués et mis de côté comme étant en-dessous de leurs idées fières. On s'est moqué des appels de la miséricorde, on a nié la divinité de Jésus-Christ et sa préexistence, avant qu'il n'assume la nature humaine. Mais les lambeaux déchiquetés du raisonnement humain ne seront que des cordes de sable au grand jour de Dieu (ST 7/3/1895).

Les méchants éprouveront l'agonie de la croix.

Ceux qui rejettent si facilement la miséricorde qui leur est généreusement offerte, arriveront enfin à comprendre la valeur de ce qu'ils ont méprisé. Il éprouveront l'agonie que le Christ a endurée sur la croix afin d'assurer la rédemption à tous ceux qui voudraient en bénéficier. ils verront alors ce qu'ils ont perdu: la vie éternelle et le don de l'immortalité (RH 4/9/1883).

(Matthieu 7:23; 27:40 et 42; Romains 14:11; Jude 15; Apocalypse 1:7; 6:15 à 17). Une confusion indescriptible chez les méchants.

Quand les pécheurs sont contraints de regarder Celui qui avait revêtu l'humanité par dessus la divinité et qui conserve ce vêtement, leur confusion est indescriptible. Les écailles tombent de leurs yeux et ils voient ce qu'ils n'avaient jamais vu auparavant. Ils comprennent ce qu'ils eussent été s'ils avaient reçu le Christ et saisi les occasions offertes. Ils voient la loi qu'ils avaient méprisée élevée aussi haut que le trône de Dieu. Ils voient le respect que Dieu lui-même témoigne à sa loi.

Quelle scène indescriptible! Aucune plume ne peut la décrire. La culpabilité accumulée du monde est mise à nu, et l'on entendra la voix du Juge disant aux méchants: Éloignez-vous de moi, vous qui êtes ouvriers d'iniquité.

Alors ceux qui auront percé le Christ se rappelleront comment ils ont méprisé son amour et abusé de ses compassions ; comment ils lui ont préféré Barabbas, un larron et un meurtrier; comment ils ont couronné le Sauveur d'épines et l'ont fait flageller et crucifier ; comment ils se sont moqués de lui alors qu'il agonisait sur la croix, en disant: "Qu'il descende de sa croix et nous croirons en lui. Il en a sauvé d'autres ; il est incapable de se sauver lui-même." Il leur semblera entendre ses appels émouvants. Ses sollicitations retentiront à leurs oreilles aussi distinctement que lorsqu'il s'adressait à eux. Chaque injure et chaque moquerie dont ils ont abreuvé le Christ sera aussi présente à leur mémoire qu'au moment où ces actes sataniques ont été commis.

Ils demanderont aux rochers et aux montagnes de tomber sur eux pour les cacher de la face de Celui qui siège sur le trône et de la colère de l'Agneau. "La colère de l'Agneau", Celui qui s'est toujours montré plein de tendresse de patience, de support, qui, s'étant offert en sacrifice, a été mené comme un agneau à la boucherie, afin de sauver les pécheurs et les soustraire à la condamnation qui les atteint maintenant pour ne pas lui avoir permis d'enlever leur culpabilité (RH 18/6/1901).

19 à 28. (Galates 2:16 et 17; 3:10 à 13, 24). Point de salut par la loi.

J'adresse un avertissement à quiconque désire gagner le ciel. Ne perdez pas le précieux temps d'épreuve qui vous est laissé pour coudre ensemble des feuilles de figuier destinées à couvrir la nudité qui résulte du péché. Alors que vous vous regardez dans le grand miroir moral de la sainte loi du Seigneur, où se reflète son caractère, ne vous imaginez pas un instant qu'il puisse vous purifier. La loi ne possède rien en elle-même qui puisse vous sauver. Elle ne saurait pardonner au transgresseur. La faute doit être expiée. Le Seigneur ne sauve pas les pécheurs en abolissant sa loi, fondement de son gouvernement au ciel et sur la terre. C'est Celui qui s'est substitué au pécheur qui a enduré le châtiment. Ce n'est pas que Dieu soit cruel et impitoyable, et que le Christ ait été assez miséricordieux pour mourir sur la croix du Calvaire afin d'abolir une loi si arbitraire qu'il a fallu la clouer sur une croix, entre deux brigands. Le trône de Dieu ne supporte pas la moindre tache de crime ou de péché. Dans les conseils célestes, avant la création du monde, le Père et le Fils ont convenu que si l'homme devait se montrer déloyal envers Dieu, le Christ, qui est un avec le Père, prendrait, la place du transgresseur et souffrirait à sa place la peine que la justice lui aurait infligée (Ms 145, 1897).

(Chapitre 5: 1). "C'est ici la justification par la foi."

Quand un pécheur repentant, contrit en la présence de Dieu, reconnaît l'expiation consentie en sa faveur par le Christ, et l'accepte comme son seul espoir pour la vie présente et celle à venir, ses péchés lui sont pardonnés. C'est la justification par la foi. Chaque âme croyante doit conformer entièrement sa volonté à celle de Dieu, et demeurer dans un état de repentance et de contrition, exerçant sa foi dans les mérites expiatoires du Rédempteur, et progressant de force en force et de gloire en gloire.

Le pardon et la justification sont une même chose. La foi fait passer le croyant de la position de rebelle, enfant du péché et de Satan, à la position de loyal sujet de Jésus-Christ, non pas en vertu d'une bonté innée, mais parce que le Christ l'adopte comme son enfant. Si le pécheur reçoit le pardon de ses péchés, c'est parce que ces mêmes péchés ont été placés sur son Substitut et son Garant. Le Seigneur s'adresse en ces termes à son Père céleste: "Celui-ci est mon enfant, arraché à la condamnation et à la mort, mis au bénéfice d'une police d'assurance à vie, - la vie éternelle -parce que j'ai pris sa place et souffert pour ses péchés. Il est devenu mon fils bien-aimé." C'est ainsi que l'homme, pardonné, revêtu du magnifique vêtement de la justice du Christ, se tient devant Dieu sans faute aucune.

Le pécheur peut errer, il n'est pas pour cela rejeté sans miséricorde. Son seul espoir, toutefois, réside dans la repentance envers Dieu et la foi en le Seigneur Jésus-Christ. Le Père peut user de sa prérogative de pardonner nos transgressions et nos péchés parce que le Christ a pris sur lui notre culpabilité et nous en a délivrés, nous imputant sa propre justice. Son sacrifice offre une pleine satisfaction à la justice.

La justification est l'opposé de la condamnation. Dieu exerce sa grâce illimitée en faveur de ceux qui ne la méritent nullement. Il pardonne transgressions et péchés pour l'amour de Jésus qui a fait propitiation pour nos péchés. La foi en Christ rend au coupable transgresseur la faveur divine et l'espérance puissante de la vie éternelle (Ms 21, 1891).

Un signe pour le monde.

La justification par la foi en Christ se traduira par une transformation du caractère. Ceci est le signe, pour le monde, attestant la vérité des doctrines que nous professons. La preuve quotidienne que nous sommes une Église vivante, c'est le fait que nous mettons en pratique la Parole. Une action chrétienne cohérente est un témoignage vivant pour le monde.

Par là est montré à un monde apostat qu'il y a ici-bas un peuple convaincu que notre seule sûreté consiste à s'attacher résolument à la Bible. Ce témoignage se distingue clairement de celui d'une Église apostate, qui a substitué la sagesse et l'autorité humaines à la sagesse et à l'autorité de Dieu (Lettre 83, 1896).

20. Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 3:4.

20 à 31. (Galates 6:14; Éphésiens 2: 8 et 9; Tite 3:5; Hébreux 7:25; Apocalypse 22:17). Considérer l'expiation avec humilité.

Que personne n'adopte l'idée étroite et fausse selon laquelle n'importe quelle oeuvre humaine peut contribuer en une manière quelconque à liquider sa dette occasionnée par ses transgressions. Là se cache une erreur fatale. Tâchez de comprendre qu'il faut renoncer une bonne fois pour toutes à nos idées mesquines et considérer l'expiation d'un cœur plein d'humilité.

Cette question est si peu comprise que des milliers de prétendus enfants de Dieu sont fils du malin, parce qu'ils comptent sur leurs propres oeuvres. Dieu a toujours exigé de bonnes oeuvres, conformes à la loi, mais l'homme s'étant placé dans le péché ses bonnes oeuvres ont perdu toute valeur; seule la justice de Jésus sert à quelque chose. Le Christ est capable de sauver complètement parce qu'il est toujours vivant pour intercéder en notre faveur.

La seule chose qu'un homme puisse faire pour assurer son salut, c'est de répondre à l'invitation, "Quiconque le veut, qu'il reçoive l'eau de la vie, librement." Il n'y a aucun péché que l'homme ait pu commettre qui n'ait reçu satisfaction au Calvaire. Ainsi la croix, par de fervents appels, offre continuellement au pécheur une entière expiation (Ms 50, 1900).

24 à 26. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 5:11. Le Père est entièrement satisfait.

L'expiation offerte pour nous par le Christ a donné entière satisfaction au Père. Dieu peut ainsi être juste tout en justifiant ceux qui croient (MS 28, 1905).

(Chapitre 5:1). La justification implique un pardon total.

Ici la vérité est exposée très clairement. Cette miséricorde et cette bonté ne sont nullement méritées. La grâce du Christ est accordée gratuitement pour justifier le pécheur sans qu'il puisse faire valoir le moindre mérite. La justification est un pardon absolument complet. Au moment même ou un pécheur accepte le Christ par la foi, il reçoit son pardon. La justice du Christ lui est imputée, sans que subsiste le moindre doute au sujet de la grâce divine qui pardonne.

Il n'y a rien dans la foi qui lui permette de nous sauver. La foi ne peut enlever notre culpabilité. Le Christ est la puissance de Dieu en vue du salut de tous les croyants. Il a payé le prix de la rédemption du pécheur. Néanmoins Jésus ne peut justifier le croyant que par la foi en son sang.

Le pécheur ne peut compter sur ses propres bonnes oeuvres comme moyen de justification. Il doit en venir à renoncer à tous ses péchés, et à embrasser un degré de lumière après l'autre à mesure que son sentier est éclairé. Il se contente de saisir par la foi ce que le sang du Christ lui offre en abondance, gratuitement. Il croit aux promesses de Dieu, aux termes desquelles le Christ est fait pour lui sanctification, justice et rédemption. En suivant Jésus, il marchera humblement dans la lumière, joyeux dans cette lumière qu'il répandra autour de lui. Justifié par la foi, il est heureux d'obéir en toutes choses. La présence du Christ lui assure la paix avec Dieu. Les âmes qui se soumettent à Dieu, qui l'honorent, qui se conforment à sa Parole, recevront l'illumination divine. Dans la précieuse Parole de Dieu, il y a une pureté et une noblesse, en même temps qu'une beauté, qu'aucune faculté humaine ne peut atteindre sans l'assistance divine (ST 19/5/1898).

(Psaume 18:35; 85:10; 89:14; Apocalypse 4:3). Voir le com. d'EGW sur Jean 3:16. Le jugement mêlé de miséricorde.

De même que l'arc-en-ciel dans la nue est formé par l'union de la lumière solaire et de la pluie, l'arc-en-ciel qui entoure le trône représente le pouvoir combiné de la miséricorde et de la justice. Si la justice seule était maintenue, la gloire de l'arc-en-ciel de la promesse qui entoure le trône subirait une éclipse; on ne verrait que les peines infligées par la loi. D'autre part, la stabilité du gouvernement divin ne saurait être assurée sans justice et sans châtiment.

C'est le mélange du jugement et de la miséricorde qui procure un salut complet. C'est ce mélange qui nous fait nous écrier, quand nous contemplons le Rédempteur et la loi de Jéhovah, "Ta bonté a fait ma grandeur." Nous savons que l'Évangile est un système complet et parfait, où se révèle l'immutabilité de la loi de Dieu. Il communique au cœur de l'homme l'espérance et l'amour pour Dieu. La miséricorde nous invite à entrer par les portes de la cité de Dieu, tandis que la justice est sacrifiée pour accorder à tout croyant tous les privilèges d'un membre de la famille royale, d'un enfant du Roi céleste.

Des défauts de caractère nous empêcheraient d'entrer par les portes ouvertes par la miséricorde, pour ceux qui obéissent, car la justice garde l'entrée, exigeant sainteté, pureté, de quiconque désire voir Dieu. Si la justice devait périr, si la miséricorde divine ouvrait les portes à toute la race humaine, sans tenir compte du caractère, il y aurait de nouveau dans le ciel une condition de haine et de révolte pire qu'avant l'expulsion de Satan. C'en serait fini de la paix, du bonheur, de l'harmonie célestes. Le passage de la terre au ciel ne suffit pas pour modifier les caractères; le bonheur des rachetés dans le ciel est le résultat des caractères formés dans cette vie-ci, selon l'image du Christ. Les saints dans le ciel auront été tout d'abord des saints sur la terre.

Seul a de la valeur le salut que le Christ a procuré aux hommes par son sacrifice, le salut qui sauve du péché, cause de toutes les misères, de tous les malheurs de l'humanité. La miséricorde offerte au pécheur ne cesse de l'attirer à Jésus. S'il y répond, s'approchant avec repentance et confession, saisissant par la foi l'espérance que lui propose l'Evangile, Dieu ne méprisera pas le cœur brisé et contrit. De cette manière la loi n'est pas affaiblie, mais le pouvoir du péché est brisé, et le sceptre de la miséricorde est tendu au pécheur repentant (Lettre 11, 1890).

24 à 28. Voir le com. d'EGW sur Galates 2:16; 1 Thessaloniciens 4:3. Pas de spéculation au sujet de la justice qui s'obtient par la foi.

Plusieurs commettent l'erreur de vouloir définir d'une manière détaillée ce qui distingue la sanctification de la justification. Et ici ils font intervenir leurs idées personnelles et leurs spéculations. Pourquoi tenter d'aller au-delà de ce qu'enseigne l'Inspiration sur la question vitale de la justification par la foi ? Pourquoi se perdre dans des détails insignifiants, comme si notre salut exigeait que tous comprennent les choses exactement de la même manière ? Tous n'ont pas la même optique (Ms 21, 1891).

25. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 7:12.

27. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 2:8 et 9.

28. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:3 et 4.

31. (Chapitre 6:15; 1 Samuel 15:22; Apocalypse 22:14). Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:7 à 18; Éphésiens 2:14 à 16; Apocalypse 2:6. Les exigences de Dieu n'ont pas varié.

La Bonne Nouvelle du salut ne doit pas être comprise comme une permission accordée aux hommes de continuer à vivre en révolte contre Dieu en transgressant sa loi juste et sainte. Toute personne qui croit comprendre les Ecritures devrait voir que sous la grâce Dieu exige tout ce qu'il exigeait en Éden, une parfaite obéissance à sa loi. Au jour du jugement, Dieu demandera à ceux qui font profession de christianisme: Pourquoi, tout en déclarant croire en mon Fils, avez-vous continué à transgresser ma loi ? Qui vous a enseigné à fouler aux pieds les règles de ma justice ? "Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers." L'Évangile du Nouveau Testament n'abaisse pas la règle de l'Ancien, de manière à permettre au pécheur de se croire sauvé dans ses péchés. Dieu exige de tous ses sujets une entière obéissance à ses commandements. Maintenant comme toujours, seule une justice parfaite donne droit au ciel. Le Christ est notre espérance et notre refuge. Sa justice n'est imputée qu'à celui qui veut obéir. Acceptons cette justice par la foi, afin que le Père ne découvre aucun péché en nous. Ceux qui auront foulé aux pieds la sainte loi n'auront pas le droit de se réclamer de cette justice. Si seulement il nous était donné de voir l'immensité du plan du salut en tant qu'enfants obéissant à ce que Dieu demande, sachant que nous avons la paix avec Dieu par notre sacrifice expiatoire! (RH 21/9/1886).

(1 Jean 2:4). La foi manifestée par l'obéissance.

Dieu exige aujourd'hui exactement ce qu'il exigeait du premier couple en Eden: une parfaite obéissance. Sa loi demeure immuable en tout temps. La grande règle de justice présentée dans l'Ancien Testament n'est pas abaissée dans le Nouveau. L'Évangile ne se propose pas d'affaiblir les droits de la sainte loi de Dieu, mais de rendre les hommes capables d'en observer les préceptes.

La foi salvatrice en Christ n'est pas ce que pensent certains. "Croyez, croyez," disent-ils, il suffit de croire en Christ et l'on est sauvé. On ne vous demande pas autre chose." S'il est vrai que la vraie foi consiste à se confier entièrement au Christ pour son salut, elle nous amène à nous conformer parfaitement à la loi de Dieu. La foi se manifeste par les oeuvres. Comme le dit l'apôtre Jean, "Celui qui dit le connaître et ne garde pas ses commandements est un menteur." (RH, 5/10/1886).

Opposer l'Évangile à la Loi ?

L'ennemi s'est toujours efforcé d'opposer l'Évangile à la loi. Les deux vont de pair (Ms 11, 1893).

Nous honorons le Père et le Fils quand nous parlons de la loi avec respect. Le Père nous a donné la loi, et le Fils est mort afin de la magnifier et de la rendre honorable (Ms 5, 1885).

On ne peut exalter la loi de Jéhovah sans s'emparer de la justice de Jésus-Christ (Ms 6, 1889).

La loi de Jéhovah est l'arbre, l'Evangile est la fleur fragrante et le fruit qu'il porte (Lettre 119, 1897).

CHAPITRE 4

(index)

3 à 5. (Chapitre 3:28; 5:1; Éphésiens 2:28). La foi saisit la justice du Christ.

La foi est la condition qu'il a plu à Dieu de choisir pour promettre le pardon au pécheur, non qu'il y ait dans la foi quelque chose de méritoire pour gagner le salut, mais parce que la foi se saisit des mérites du Christ, le remède au péché qui nous est offert. La foi peut substituer l'obéissance parfaite du Christ aux transgressions et aux déficits du pécheur. Quand le pécheur accepte le Christ comme son Sauveur personnel, Dieu pardonne ses péchés et le justifie gratuitement, en accord avec ses promesses certaines. L'âme repentante comprend que sa justification a été rendue possible parce que le Christ, son Substitut et son Garant, est mort pour lui afin de devenir sa propitiation et sa justice.

"Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice. Or, celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due ; et à celui qui ne fait point d'œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice." La justice consiste à obéir à la loi. La loi exige la justice, ce que le pécheur doit à la loi, mais qu'il est incapable d'offrir. Il ne peut donc atteindre la justice que par la foi. Par la foi il apporte à Dieu les mérites du Christ. Le Seigneur place l'obéissance de son Fils au compte du pécheur. La justice du Christ est acceptée à la place des défaillances de l'homme. Dieu reçoit, pardonne, justifie le croyant repentant, le traite comme s'il était juste, et l'aime comme il aime son propre Fils. Ainsi la foi est comptée comme justice (RH 4/11/1890).

CHAPITRE 5

(index)

1. (Chapitres 3:19 à 28; 4:3 à 5; Galates 2:16; Hébreux 11:1). Voir le com. d'EGW sur Galates 5:6. La foi un moyen, non une fin.

La foi n'est pas le fondement de notre salut, c'est le grand bienfait: l'œil qui voit, l'oreille qui entend, le pied qui court, la main qui saisit. C'est le moyen, non la fin. Si le Christ a offert sa vie pour sauver les pécheurs, pourquoi ne pas recevoir ce bienfait ? Ma foi le saisit, elle devient ainsi l'assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas. Ainsi je me repose en paix dans la foi, en paix avec Dieu par le Seigneur Jésus-Christ (Lettre 329a, 1905).

(2 Corinthiens 5:7). La foi et le sentiment, deux choses différentes.

La foi et le sentiment sont aussi éloignés l'un de l'autre que l'orient de l'occident. La foi est indépendante du sentiment. Nous devons supplier Dieu avec foi, qu'il y ait sentiment ou non, et puis vivre d'après nos prières. Notre assurance et notre preuve procèdent de la Parole de Dieu; après avoir demandé, nous devons croire sans laisser de place au doute. Je te loue, ô Dieu, je te loue. Tu n'as pas manqué à ta parole. Tu t'es révélé à moi, et je t'appartiens pour faire ta volonté (Lettre 7, 1892).

Simplicité et puissance de la foi.

La foi opère simplement et obtient des résultats importants. Beaucoup de chrétiens de profession, tout en ayant quelque connaissance de la Parole sacrée, et confiance en sa vérité, manquent de la confiance enfantine essentielle dans la religion de Jésus. Ils n'ont pas cet attouchement particulier qui apporte à l'âme une vertu guérissante (Redemption: The Miracles of Christ, p. 97).

11. (Chapitre 3:24 à 26). Un remède divin pour le péché.

L'expiation offerte par le Christ n'est pas simplement un moyen habile pour obtenir le pardon de nos péchés; c'est un remède divin pour nous guérir de nos transgressions et nous rendre la santé spirituelle. C'est le moyen indiqué par le Ciel pour que la justice du Christ soit non seulement sur nous mais aussi dans nos cœurs et dans nos caractères (Lettre 406, 1906).

12 à 19. (Matthieu 4:1 à 11; 1 Corinthiens 15:22, 45; Philippiens 2:5 à 8; Hébreux 2:14 à 18; 4:15). La collaboration avec Dieu, une force.

Dans Romains 5:12, 18 et 19, l'apôtre établit un contraste entre la désobéissance d'Adam et la pleine, totale obéissance du Christ. Pensez à ce que signifie pour nous l'obéissance du Christ. Cela signifie que par sa force nous pouvons, nous aussi, obéir. Le Christ était humain. Il a servi son Père céleste avec toute la force de sa nature humaine. Il avait une double nature, à la fois humaine et divine. Il est à la fois Dieu et homme.

Le Christ est venu dans ce monde pour nous montrer ce que Dieu peut faire et ce que nous pouvons faire en collaborant avec Dieu. Dans la chair humaine il est allé au désert pour y être tenté par l'ennemi. Il sait ce que sont la soif et la faim. Il connaît la faiblesse et les infirmités de la chair. Il a été tenté en toutes choses comme nous le sommes.

Le prix de notre rachat a été payé par notre Sauveur. Personne n'est obligé d'être l'esclave de Satan. Le Christ se tient devant nous comme notre divin Modèle, notre Secours tout-puissant. C'est par un prix incalculable que nous avons été achetés. Qui peut mesurer la bonté et la miséricorde de l'amour rédempteur ? (Ms 76, 1903).

Le Christ, agent moral libre.

Le second Adam a été un agent moral libre, responsable de sa conduite. Entouré d'influences dangereuses, il était placé dans des conditions bien moins favorables que ne l'était le premier Adam pour vivre sans péché. Cependant, au milieu des pécheurs il a su résister à chaque tentation et maintenir son innocence. Il est toujours resté sans péché (SW 29/9/1903).

L'homme dans une position avantageuse par rapport à Dieu.

En tant que descendants d'Adam, les hommes ne reçoivent de lui que culpabilité et condamnation à mort. Mais le Christ s'interpose, et se place sur le terrain où Adam est tombé, supportant toutes les épreuves pour le bien de l'homme. Il remédie à l'échec honteux d'Adam et sort indemne de l'épreuve. Ceci place l'homme dans une position avantageuse par rapport à Dieu. En effet, en acceptant le Christ comme son Sauveur, il devient participant de la nature divine. De cette manière, il est uni à Dieu et au Christ (Lettre 68, 1899).

CHAPITRE 6

(index)

1 à 4. (Matthieu 28:19; 2 Pierre 1:2, 5 à 7). Le baptême, un engagement réciproque.

Par le baptême nous sommes donnés au Seigneur en tant qu'instruments mis à sa disposition. Le baptême est un renoncement solennel au monde. Le moi est mis à mort par rapport à la vie de péché. L'eau recouvre le candidat, et un engagement mutuel est pris en présence de tout l'univers. L'homme est immergé dans le sépulcre liquide au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il est enseveli avec le Christ dans les eaux baptismales, puis il émerge de l'eau pour vivre une vie nouvelle de loyauté envers Dieu. Les trois grandes Puissances célestes, présentes quoique invisibles, sont témoins.

Le premier chapitre de la seconde épître de Pierre présente l'œuvre qui s'accomplit graduellement dans une vie chrétienne. Une leçon très importante se dégage du chapitre entier. Si l'homme, en acquérant les grâces chrétiennes, procède par additions, Dieu s'est engagé à opérer en sa faveur sur le plan de la multiplication. "Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus, notre Seigneur!" L'œuvre est proposée à toute âme ayant affirmé par le baptême sa foi en Jésus-Christ, mise ainsi au bénéfice de l'engagement pris par les trois Personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit." (Ms 57, 1900).

Rester fidèle aux engagements pris au baptême.

La fidélité aux engagements pris au baptême assure au cœur la préparation nécessaire pour sauver des âmes (RH 26/5/1904).

(2 Corinthiens 6:17 et 18; 7:1; Colossiens 3:1). L'empreinte divine reçue au baptême.

Le Christ a fait du baptême la condition d'entrée dans son royaume spirituel. C'est une condition que doivent remplir tous ceux qui veulent se placer sous l'autorité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ceux qui reçoivent le baptême renoncent publiquement au monde, ils deviennent membres de la famille royale, enfants du Roi céleste.

Ceux qui font cela devront considérer toutes les choses mondaines comme secondaires par rapport à leurs nouvelles relations. Ils ont déclaré publiquement qu'ils ne vivront plus dans l'orgueil et la satisfaction propre. Christ a ordonné à ceux qui ont reçu ce rite de se souvenir qu'ils sont obligés par un pacte solennel à vivre pour le Seigneur. Ils doivent utiliser toutes leurs facultés qui leur ont été confiées, -étant toujours conscients qu'ils portent le signe de l'obéissance divine au jour du repos du quatrième commandement-, qu'ils sont les sujets du royaume de Christ et participants de la nature divine.

Ceux qui, en entrant dans la vie chrétienne, ont été baptisés dans le triple nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, ont déclaré publiquement avoir répondu à l'invitation: "Sortez du milieu d'eux, dit le Seigneur; séparez-vous d'eux, et ne touchez point à ce qui est impur ... Je vous accueillerai : Je serai votre père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant." "Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toutes souillures de la chair et de l'esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu." "Si vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu."

Puissent-ils se rappeler ces paroles, ceux qui ont reçu l'empreinte divine par le baptême, n'oubliant pas que le Seigneur a placé sa signature sur eux en les prenant pour ses fils et ses filles.

Le Père, le Fils et le Saint-Esprit, ces pouvoirs infinis et omniscients, reçoivent ceux qui entrent vraiment en alliance avec Dieu. Ils sont présents à chaque baptême, pour recevoir les candidats qui ont renoncé au monde et ont reçu le Christ dans le temple de leur âme. Ces candidats sont devenus membres de la famille de Dieu; leurs noms sont écrits dans le livre de vie de l'Agneau (Ms 27, 1900).

Une porte de communication avec le ciel.

A notre baptême, nous nous engageons a rompre toute relation avec Satan et ses agents, pour nous consacrer de tout cœur à l'œuvre qui a pour but l'extension du royaume de Dieu. Tout le ciel est engagé à cet effet. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit se sont engagés à collaborer avec tout instrument humain sanctifié. Si nous demeurons fidèles à nos engagements, une porte reste ouverte pour nous permettre de communiquer avec le ciel, une porte qu'aucune main humaine ou aucun agent de Satan ne peut fermer (RH 17/5/1906).

Nombreux sont ceux qui ont été ensevelis vivants.

La nouvelle naissance est une expérience rare en notre temps. C'est pour cette raison qu'il y a tant de problèmes dans nos églises. Il en est tant, parmi ceux qui portent le nom du Christ, qui ne sont pas sanctifiés. Quand ils ont été baptisés, ils ont été ensevelis vivants. Le moi n'était pas mort ils ne sont pas sortis de l'eau pour vivre une vie nouvelle en Christ (Ms 148, 1897).

(2 Corinthiens 6:17). Le baptême n'est pas un diplôme.

Toute opportunité, tout avantage, tout privilège nous ont été donnés afin que nous ayons une riche expérience chrétienne; mais nous n'apprenons pas tout d'un coup; il doit y avoir une croissance. Beaucoup, après avoir appris un peu à l'école, pensent qu'ils sont prêts à recevoir leur diplôme; ils pensent qu'ils connaissent tout ce qui est digne d'être su. Nous ne devons pas penser que parce que nous sommes baptisés nous sommes prêts à recevoir le diplôme de l'école de Christ. Quand nous avons accepté Christ au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit –les trois dignitaires et puissances du ciel- ceux-ci se sont compromis à nous accorder toute capacité si nous accomplissons nos vœux de baptêmes de sortir "du milieu d'elle", de nous en séparer et de ne pas toucher à ce qui est immonde. Quand nous sommes loyaux à nos vœux, il dit: "Je vous recevrai" (MS 85, 1901).

3 et 4. Voir le com. d'EGW sur Deutéronome 26:18.

3 à 5. Voir le com. d'EGW sur Marc 16:1 et 2.

15. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3:31.

19 et 22. (1 Thessaloniciens 3:13; 4:7; Hébreux 12:14). Don total à Dieu.

La sainteté consiste en un don total à Dieu. L'âme s'abandonne entre les mains de Dieu. La volonté, les pensées elles-mêmes, sont amenées à l'obéissance du Christ. L'amour de Jésus remplît le cœur et se répand tout autour en un flot clair et rafraîchissant qui communique la joie à d'autres (Ms 33, 1911).

23. Une voix entendue dans le ciel.

La transgression a mis en danger le monde entier, sous une condamnation à mort, mais une voix a été entendue dans le ciel : "J'ai trouvé un rachat." (Lettre 22, 1900).

CHAPITRE 7

(index)

7. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:7 à 18.

7 à 9. (Philippiens 3:5 et 6; Jacques 1:23 à 25). Une transformation merveilleuse opérée chez Paul.

Paul déclare qu'en ce qui concerne la loi, quant aux actes extérieurs, il était irréprochable, mais quand il lui fut donné de discerner le caractère spirituel de la loi, quand il se vit dans ce saint miroir, il découvrit qu'il était pécheur. A vues humaines il s'était abstenu de pécher, mais quand il sonda les profondeurs de la loi divine, il se vit comme Dieu le voyait, il s'humilia et confessa sa culpabilité. Au lieu de s'éloigner du miroir en oubliant ce qu'il était, il éprouva une sincère repentance envers Dieu avec la foi au Seigneur Jésus-Christ. Il fut lavé, nettoyé.

Il dit: "Je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit: Tu ne convoiteras point. Et le péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises; car sans loi le péché est mort. Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais; mais quand le commandement vint, le péché reprit vit, et moi je mourus. Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort."

Le péché lui apparut dans toute sa laideur et il se reconnut tel qu'il était. Il devint humble. Il cessa d'avoir une haute opinion de lui-même et il donna toute la gloire à Dieu. Il ne rechercha plus les grandeurs. Il n'eut plus aucun désir de se venger, et il apprit à supporter les injures et le mépris. Il ne rechercha plus les alliances humaines, les positions ou les honneurs. Il n'abaissa pas autrui pour s'élever lui-même. Il devint aimable, condescendant, doux et humble de cœur, instruit à 1'école du Christ. Quand des épreuves surgissaient à cause de son labeur intense en faveur des âmes, il s'inclinait dans la prière et son amour pour les âmes augmentait. Il aimait chaque église; il s'intéressait à chaque âme parce que chacune avait été rachetée avec le sang de Christ. (RH, 22/7/1890).

9. La loi de Dieu n'est pas morte.

En racontant son expérience, l'apôtre Paul exprime une vérité importante concernant la conversion. "Autrefois", dit-i1, "j'étais sans loi, et je vivais"; i1 ne se sentait pas condamné; "mais quand le commandement est venu", quand la loi de Dieu s'imposa à sa conscience, "le péché a repris vie, et moi, je suis mort". Il se reconnut pécheur, condamné par la loi divine. Notez ceci: c'est Paul qui est mort, non pas la loi (4SP, 297).

12. (Chapitre 3:25; Éphésiens 1:7). La loi garde sa dignité.

Dans le plan du salut, la loi garde sa dignité en condamnant le pécheur, pécheur qui peut être sauvé grâce à la propitiation offerte par le Christ, "en qui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés." La loi ne subit aucun changement destiné à maintenir l'homme dans sa condition de déchéance. Elle reste ce qu'elle a toujours été: sainte, juste et bonne (RH 23/5/1899).

CHAPITRE 8

(index)

11. (Matthieu 26:39; Luc 22:42 et 43). Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 15:20, 40 à 52. Une coupe de bénédiction.

Quelle précieuse consolation apportent ces paroles à toute âme en deuil: Le Christ est notre Guide et notre Consolateur, qui nous console dans toutes nos tribulations. Quand il nous fait boire une coupe amère, il nous présente en même temps une coupe de bénédiction. Il remplit le cœur de soumission, de joie et de paix dans la foi, et il nous rend capables de dire avec une entière soumission: Non pas ma volonté, mais que ta volonté, Seigneur, s'accomplisse (Lettre 65a, 1894).

13. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 9:24 à 27.

15 à 21. (1 Timothée 1:9 et 10; Jacques 1:22 à 25). Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:6 à 9. L'esclavage du péché.

Dans 1 Timothée 1:9 et 10, Paul décrit les hommes qui sont esclaves de la loi. Ce sont les transgresseurs de la loi, les impies, les désobéissants, les pécheurs, les profanes, les meurtriers, les adultères, les menteurs, et tous ceux qui s'écartent de la saine doctrine.

La loi de Dieu est un miroir qui montre à l'homme ses défauts de caractère. Il n'est pas agréable à ceux qui se délectent dans l'injustice de voir leurs difformités morales. Ils n'apprécient pas ce miroir qui leur fait voir leurs péchés. Aussi, au lieu de faire la guerre à leur esprit charnel, ils luttent contre le fidèle miroir, que Jéhovah leur a donné pour ne pas les laisser dans l'ignorance, mais leur montrer leurs défauts de caractère (RH 8/3/1870).

La découverte de ces défauts devrait-elle les pousser à haïr le miroir ou à se haïr eux-mêmes? Devraient-ils rejeter le miroir qui découvre leurs défauts? Non. Les péchés dans lesquels ils se plaisent, que le fidèle miroir montre, qui existent dans leur caractère, leur fermeront les portes du ciel à moins que ces péchés soient rejetés et qu'ils deviennent parfaits devant Dieu (RH 8/3/1870).

(Galates 4:24 à 31; 5:1). L'obéissance n'est pas un esclavage.

Aucun de ceux qui croient en Jésus-Christ ne se trouve être l'esclave de la loi divine ; car cette loi est une loi de vie, non de mort, pour ceux qui obéissent à ses préceptes. Tous ceux qui comprennent la spiritualité de la loi, qui voient comment elle détecte le péché, se trouvent dans une condition aussi désespérée que Satan lui-même, à moins qu'ils n'acceptent l'expiation qui leur est offerte dans le sacrifice de Jésus-Christ, qui nous réconcilie avec Dieu.

La foi en Christ rend possible l'obéissance à chaque principe de la loi (Ms 122, 1901).

(Galates 3:6 à 9). L'esclavage d'une religion légaliste.

Un Esprit d'esclavage naît lorsqu'on cherche à vivre conformément à une religion légaliste, s'efforçant de remplacer les obligations de la loi avec ses propres forces. Il n'y a d'espoir pour nous que si nous nous plaçons sous l'alliance abrahamique, l'alliance de grâce par la foi en Christ Jésus. La Bonne Nouvelle annoncée à Abraham est la même que celle qui nous est prêchée aujourd'hui et qui demeure le fondement de notre espérance. Abraham regardait à Jésus, le chef et le consommateur de notre foi (Y1 22/9/1892).

17. (Galates 4:7). Les privilèges des enfants de Dieu obéissants.

Dieu aime ses enfants obéissants. Il a préparé un royaume, non à l'intention de ses sujets rebelles, mais pour ses enfants qu'il a mis à l'épreuve dans un monde souillé et corrompu par le péché. En obéissant, nous restons dans la relation privilégiée d'enfants de Dieu. Si nous sommes enfants, c'est lui qui le dit, nous sommes donc héritiers d'un patrimoine immortel ... Le Christ et son peuple sont un (Lettre 119, 1897).

18. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 4:17 et 18.

22. Voir le com. d'EGW sur Genèse 3:17 et 18.

26. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 3:13 à 17.

26 à 34. (Éphésiens 5:2; Hébreux 7:24 à 28; 8:1 et 2; 9:24; 1 Jean 2:1; Apocalypse 8:3 et 4. Voir le com. d'EGW sur Actes 1:11; Hébreux 7:25. L'intercession du Christ et de son Esprit.

Le Christ Jésus nous est présenté à l'autel, toujours et à chaque moment offrant son sacrifice pour les péchés du monde. Il est le ministre du véritable tabernacle dressé par le Seigneur lui-même, et non par l'homme. Les ombres typiques du tabernacle juif ont perdu toute vertu. Il n'y a plus lieu de faire une expiation typique quotidienne et annuelle; cependant un sacrifice expiatoire offert par un médiateur est indispensable à cause des péchés constamment commis. Jésus officie en présence de Dieu, offrant son sang répandu, comme s'il avait été un agneau immolé. Jésus présente l'offrande destinée à couvrir toute offense et toute faute du pécheur.

Le Christ, notre Médiateur, et le Saint-Esprit intercèdent constamment en faveur de l'homme, mais l'Esprit ne plaide pas pour nous comme le fait Christ qui offre son sang répandu dès la fondation du monde; l'Esprit agit sur nos cœurs, suscitant des prières et du repentir, des louanges et des actions de grâces. La gratitude qui jaillit de nos lèvres est produite par l'action de l'Esprit faisant vibrer les cordes de l'âme par de saints souvenirs éveillant la musique du cœur.

Les services religieux , les prières, la louange, la confession sincère du péché, montent des véritables croyants comme de l'encens vers le sanctuaire céleste; mais en passant par les canaux corrompus de l'humanité ils sont si contaminés qu'à moins d'être purifiés avec du sang ils ne peuvent avoir de la valeur devant Dieu. Ils ne montent pas dans une pureté immaculée et, à moins que l'Intercesseur qui est à la droite de Dieu présente et purifie tout avec Sa justice, ils ne seront pas acceptés par Dieu. Tout l'encens qui procède des tabernacles terrestres doit être humidifié par les gouttes purificatrices du sang de Christ. Il soutient devant le Père l'encensoir de ses propres mérites dans lequel il n'y a aucune tache de contamination terrestre. Il ajoute dans l'encensoir les prières, la louange et les confessions de son peuple, et avec elles il met sa propre justice immaculée. Alors, l'encens monte devant Dieu, complètement et totalement acceptable, parfumé des mérites de la propitiation de Christ. Alors, les prières reçoivent en retour des réponses pleines de bonté.

Oh, si tous pouvaient comprendre que tout ce qu'il y a dans l'obéissance, la contrition, la louange et la reconnaissance, doit être placé sous le feu resplendissant de la justice de Christ. Le parfum de cette justice monte comme une nuée autour du propitiatoire (MS 50, 1900).

29. (2 Corinthiens 3:18; Colossiens 3:10). L'image morale de Dieu rétablie par le Christ.

L'image morale de Dieu, presque effacée par le péché d'Adam, peut être renouvelée par les mérites et la puissance de Jésus. L'homme pourra porter l'image de Dieu dans son caractère, l'ayant reçue de Jésus. A moins qu'un homme ne possède visiblement l'image de Dieu, il ne peut entrer en vainqueur dans la cité de Dieu (RH, 10/6/1890).

29 et 30. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 1:4, 5 et 11.

34. (Hébreux 7:25; 1 Jean 2:1). Voir le com. d'EGW sur Matthieu 28:18. Gardé grâce à l'intercession du Christ.

Quiconque voudra se soustraire au service avilissant de Satan et se placer sous la bannière ensanglantée du Prince Emmanuel, sera gardé par l'intercession du Christ. Le Christ, notre Médiateur, le bras droit du Père, ne nous perd jamais de vue, car il faut que nous soyons gardés par son intercession après avoir été rachetés par son sang. S'il nous lâchait un instant, Satan serait prêt à nous détruire. Ceux qu'il a rachetés par son sang, il les garde maintenant par son intercession (Ms 73, 1893).

(Éphésiens 5:2; Hébreux 7:25 à 27; 9:23 à 26; 13:15; Apocalypse 8:3 et 4). Besoin constant de l'intercession du Christ.

Le Christ était à la base de toute l'économie juive. Le service du sacerdoce israélite ne cessait de rappeler le sacrifice et l'intercession du Christ. Tous ceux qui aujourd'hui s'approchent du Christ doivent se rappeler que son mérite est l'encens qui se mêle aux prières de ceux qui se repentent de leurs péchés et reçoivent pardon, miséricorde et grâce. Nous avons constamment besoin de l'intercession du Christ (Ms 14, 1901).

(Jean 14:6; 1 Timothée 2:5; Hébreux 9:11 à 14). Revêtu de son vêtement sacerdotal.

Le Christ est le trait d'union entre Dieu et l'homme. Il a promis son intercession personnelle à qui invoque son nom. Il place toute la vertu de sa justice du côté du suppliant. Le Christ plaide en faveur de l'homme, et celui-ci plaide pour lui-même afin d'obtenir l'assistance divine, en présence de Dieu, bénéficiant de l'influence de Celui qui a donné sa vie pour le monde. Alors que nous faisons valoir devant Dieu les mérites du Christ, un parfum est ajouté à nos intercessions. Qui peut évaluer cette grande grâce et cet amour? En nous approchant de Dieu par la vertu des mérites de Christ, nous sommes revêtus de ses vêtements sacerdotaux. Il nous place près de lui en nous entourant de son bras humain, tandis que de son bras divin il s'accroche au trône de l'Infini. Il met Ses mérites, comme un parfum de bonne odeur, dans un encensoir dans nos mains, pour stimuler nos pétitions. Il promet d'écouter et de répondre à nos suppliques.

Oui, Christ est devenu un intermédiaire par la prière entre l'homme et Dieu. Il est aussi l'intermédiaire des bénédictions entre Dieu et l'homme. Il a combiné la Divinité et l'humanité. Les hommes doivent être des collaborateurs de Dieu dans le salut de leur propre âme, et ensuite ils doivent faire des efforts fervents, persévérants et infatigables pour sauver ceux qui sont sur le point de périr (Lettre 22, 1898).

CHAPITRE 9

(index)

5. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:1 à 3.

CHAPITRE 10

(index)

5. Voir le  com. d'EGW sur Deutéronome 6:6 à 9.

CHAPITRE 11

(index)

Ne pas négliger les Juifs.

L'œuvre en faveur des Juifs, telle qu'elle est ébauchée dans Romains 11, est une œuvre qui doit être traitée avec une sagesse spéciale. C'est une œuvre qui ne doit pas être négligée. Notre Eglise a besoin de la sagesse de Dieu. Le chemin du Roi doit être préparé avec sagesse et justice. Il faut donner aux Juifs toutes les occasions possibles pour arriver à la lumière (Lettre 96, 1910).

4 à 6. (Éphésiens 1:4, 5 et 11; 1 Pierre 1:2; 2 Pierre 1:10). Remplir les conditions de l'élection.

En remplissant les conditions établies par le Seigneur, nous assurons notre élection au salut. Une parfaite obéissance à ses commandements sera la preuve que nous aimons Dieu et que nous ne sommes pas endurcis dans le péché.

Le Christ a une Église à chaque époque. Il y a dans l'Église des membres qui n'ont amélioré d'aucune manière leur relation avec elle. Ils rendent vaine leur élection. Seule l'obéissance aux commandements de Dieu donne accès aux privilèges de son Église (Ms 166, 1898).

5. (Jean 15:4). La seule élection enseignée par la Bible.

Ici se trouvent maintenant les plus précieux joyaux de vérité pour chacune de nos âmes. Il est ici question de la seule élection enseignée par la Bible: vous prouvez que vous êtes l'élu du Christ par votre fidélité; vous pouvez prouver que vous avez été choisis par le Christ en demeurant sur le cep (Ms 43, 1894).

33. (Job 11:7; 1 Corinthiens 2:7 à 14). Voir le com. d'EGW sur Job 38 et 1 Corinthiens 13:12. La limite des ressources humaines.

Tous ont le devoir et le privilège d'user de leur raison aussi loin que les facultés limitées de l'homme peuvent les conduire ; mais il y a des limites que les ressources humaines ne peuvent franchir. Il y a beaucoup de choses que les plus fortes intelligences ne peuvent expliquer, que les esprits les plus pénétrants ne peuvent discerner. La philosophie ne peut comprendre les voies et les oeuvres de Dieu, l'esprit humain ne peut mesurer l'infini.

Jéhovah est la source de toute sagesse, de toute vérité, de toute connaissance. Il y a des sommets que l'homme peut atteindre en cette vie-ci grâce à la sagesse communiquée par Dieu; au-delà, il y a des infinis qui seront l'objet de l'étude des saints et qui feront leur joie pendant l'éternité.

L'homme ne peut que s'arrêter au bord de cette immense étendue et donner libre cours à son imagination. L'être fini ne peut sonder les profondeurs de Dieu ; les choses spirituelles ne sont discernées que par les spirituels. L'homme ne peut que rester près des rives de cette vaste étendue, et laisser l'imagination entreprendre son vol. L'homme limité ne peut sonder les choses profondes de Dieu, car les choses spirituelles se discernent spirituellement. L'esprit humain est incapable de comprendre la sagesse et la puissance de Dieu (RH 29/12/1896).

(Jean 17:3). Eviter les conjectures en recherchant Dieu.

Le talent humain et la conjecture humaine ont vainement essayé de trouver Dieu. Les conjectures ne sont que des conjectures. L'homme ne peut découvrir Dieu aux moyens d'investigations. Ce problème n'a pas été confié aux êtres humains. Tout ce que l'homme a besoin de savoir et peut arriver à savoir concernant Dieu a été révélé dans sa Parole et dans la vie de son Fils, le grand Maître.

Que les hommes se souviennent qu'ils ont un gouverneur dans les cieux, un Dieu avec lequel on ne peut jouer. Celui qui force sa raison dans une tentative de s'exalter lui-même et de découvrir Dieu, apprendra qu'il aurait mieux valu qu'il reste un humble suppliant devant Dieu, qui confesse qu'il n'est qu'un être humain faillible.

Dieu ne peut être compris par les hommes. Ses voies et ses oeuvres sont insondables. Nous pouvons parler des révélations qu'Il a faites de lui-même dans sa Parole, mais en dehors de cela, disons de Lui: Tu es Dieu, et tes voies sont insondables.

Il y a une connaissance de Dieu et du Christ que tous les sauvés doivent posséder. "C'est ici la vie éternelle," a dit le Christ, "qu'on te connaisse, toi, le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ, que tu as envoyé."

La question que nous devons étudier est: quelle est la vérité, la vérité pour ce temps, qui doit être acceptée, aimée, honorée et obéie? Les partisans de la science ont été mis en déroute et ils se sont découragés dans leurs efforts pour découvrir Dieu. Ce que nous devons nous demander est: qu'est-ce que la vérité? (Ms 24, 1903).

CHAPITRE 12

(index)

Un sermon écrit pour notre instruction.

Une étude du chapitre 12 de l'épître aux Romains nous serait profitable. Il y a là un sermon écrit à notre intention par l'apôtre Paul (Ms 50, 1903).

1. Voir le com. d'EGW sur Exode 20:1 à 17.

1 et 2. (Chapitre 1:20; Psaume 19:1 à 4). Dieu nous instruit par ses oeuvres.

Qu'est-ce que Dieu accomplit, et qu'est-ce qu'il nous demande individuellement pour ce qui touche à notre salut ? Dieu agit en nous par la lumière de sa vérité, qui éclaire tout homme qui vient au monde. L'Écriture présente les oeuvres de Dieu, telles qu'elles se manifestent dans notre monde, comme autant d'instructeurs dont la voix parcourt toute la terre, proclamant les attributs de Dieu. L'esprit doit comprendre la vérité et la volonté doit s'incliner devant ses demandes, quand elle est présentée basée sur des preuves bibliques (Ms 49, 1898).

2. (1 Corinthiens 4:9; Philippiens 2:12 et 13). La preuve: de bons fruits.

L'homme déchu peut être transformé par le renouvellement de l'esprit, de manière à discerner la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et parfaite. Comment parvient-il à cela? Par le Saint-Esprit prenant possession de son intelligence, de son esprit, de son cœur, de son caractère... Où se fait cette vérification? "Nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes." Une oeuvre réelle est accomplie par le Saint-Esprit dans le caractère humain, et les fruits en sont visibles.

Ainsi, comme un bon arbre donnera de bons fruits, de même, l'arbre qui est réellement planté dans le jardin du Seigneur produira de bons fruits pour la vie éternelle. Les péchés qui nous entourent sont vaincus; dans l'esprit, les mauvaises pensées ne sont pas permises; les mauvaises habitudes sont éliminées du temple de l'âme. Les tendances qui ont été tordues dans une fausse direction, sont à nouveau dirigées dans le sentier correct. Les dispositions et les sentiments erronés sont changés; de nouveaux principes d'action et une nouvelle norme de caractère sont reçus. Des dispositions saintes et des émotions sanctifiées sont le fruit que l'arbre chrétien donne maintenant. Une transformation complète a eu lieu. C'est l'œuvre qui doit être réalisée.

Par expérience, nous comprenons que par nos propres forces humaines les résolutions et les buts n'ont pas de valeur. Alors, devons-nous abandonner nos efforts déterminés? Non. Bien que notre expérience témoigne qu'il est impossible d'accomplir cette œuvre par nous-mêmes, l'aide dépend de Celui qui est puissant pour la réaliser pour nous. Mais la seule façon d'obtenir l'aide de Dieu est de nous placer totalement entre ses mains, en ayant l'assurance qu'il agit pour nous. Quand nous nous accrochons à lui par la foi, il agit. Le croyant ne peut que lui faire confiance. A mesure que Dieu travaille, nous pouvons agir en nous confiant en lui et en accomplissant sa volonté (Ms la, 1890).

3. Les semences de l'orgueil produisent une sûre moisson.

Les formes de l'incrédulité varient car Satan saisit chaque occasion de communiquer quelques-uns de ses défauts. Il existe dans le cœur naturel une tendance à se vanter du succès obtenu. Mais l'exaltation du moi n'a aucune place dans l'œuvre de Dieu. Si intelligent que vous soyez, quelque zèle et quelque ferveur que vous ayez apportée à votre travail, si vous ne renoncez pas à vos tendances à l'orgueil, en acceptant d'être dirigés par l'Esprit de Dieu, vous risquez de vous perdre.

La mort spirituelle de l'âme se manifeste par de l'orgueil spirituel et une vie d'invalide. Ceux qui mènent une telle vie tracent rarement des voies droites pour leurs pieds. Si l'orgueil est entretenu, il en vient à contaminer précisément les qualités de l'esprit que la grâce, si elle avait été reçue, aurait converti en une bénédiction. Les mêmes victoires qui auraient été une saveur de vie pour la vie, si la gloire avait été donnée à Dieu, sont embuées par la propre justice. Ces choses peuvent paraître minimes, indignes d'êtres prises en compte, mais la semence ainsi dispersée donnera une récolte assurée. Ces petits péchés, si communs qu'ils passent souvent inaperçus, sont ceux que Satan utilise dans son service (Ms 47, 1896).

(Hébreux 11:1). La foi est un don de Dieu.

La foi n'est point méritoire; elle est un don de Dieu, don que nous pouvons recevoir et chérir en acceptant le Christ comme notre Sauveur personnel. Nous pouvons refuser ce don, entretenir le doute et perdre notre bonheur en cultivant l'incrédulité. Ceci créera une barrière infranchissable, nous mettant hors d'atteinte de l'Esprit de Dieu, fermant nos cœurs à sa lumière et à son amour (ST 19/5/1898).

11. Voir le com. d'EGW sur Marc 12:30.

12. Voir le com. d'EGW sur Néhémie 2:4.

17. (2 Corinthiens 8:21; 1 Pierre 2:12). Les âmes sincères sont à jamais ses joyaux.

La véracité et la franchise devraient être cultivées par tous ceux qui se disent disciples du Christ. Dieu et ce qui est juste devraient être le mot d'ordre. Agissez honnêtement et justement en ce monde mauvais. Il en est qui ne sont honnêtes qu'à condition de ne pas mettre en danger leurs intérêts mondains; les noms de ceux qui agissent ainsi seront effacés du livre de vie.

Une stricte honnêteté doit être cultivée. Nous ne passons qu'une fois dans ce monde; nous ne pouvons y revenir pour corriger nos erreurs; il convient de ne pas faire un pas sans réflexion et sans la crainte de Dieu. L'honnêteté et la coutume ne sont pas en harmonie. Ou la coutume est subjuguée pour que la vérité et l'honnêteté soutiennent les principes de contrôle, ou la coutume assumera le contrôle et l'honnêteté cessera de diriger. Les deux ne peuvent agir en même temps; elles ne peuvent être d'accord. Quand Dieu rassemblera ses joyaux, il choisira pour garder dans son trésor ceux qui sont sincères, francs, honnêtes. Les anges préparent des couronnes pour de telles personnes, et une lumière émanant du trône de Dieu se réfléchira sur leurs diadèmes ornés d'étoiles semblables à des pierres précieuses (RH 29/12/1896).

19. (Psaume 119:126; Luc 18:1 à 7; Apocalypse 6:9). Protecteur et vengeur.

Quand la loi de Dieu sera universellement mise au défi, quand son peuple sera opprimé, Dieu interviendra. Alors une voix sortira des sépulcres les martyrs représentés par les âmes que Jean a vu égorgées a cause de la Parole de Dieu, et à cause du témoignage de Jésus-Christ, et tous les vrais enfants de Dieu feront entendre cette prière: "Il est temps d'agir, Seigneur ; car ils ont violé ta loi."

Les prières ferventes de son peuple seront exaucées; car Dieu aime à ce que les siens le recherchent de tout leur cœur et comptent sur lui pour les délivrer. Son peuple l'invoquera et il se lèvera pour protéger et venger son peuple. Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus qui clament jour et nuit? (RH 21/12/1897).

CHAPITRE 13

(index)

1. Dieu, le Gouverneur de toutes les nations.

Qui donc doit être considéré comme le Maître des nations ? Le Seigneur Dieu tout-puissant. Tous les rois, les gouverneurs, toutes les nations sont sous son commandement (Ms 119, 1903).

1 à 7. Les gouverneurs sont des serviteurs de Dieu.

Il est fort regrettable qu'il y ait parmi ceux qui gouvernent des hommes dominés par leurs passions et des juges injustes. Ils oublient qu'ils sont placés sous l'autorité du grand Gouverneur, un Dieu parfaitement sage, supérieur à tout gouverneur, prince ou roi.

Ceux qui gouvernent sont des serviteurs de Dieu et doivent apprendre de lui tandis qu'ils sont à son service. C'est pour leur bien qu'ils suivent de près un "Ainsi a dit l'Eternel," pratiquant la justice et le jugement et marchant dans la voie du Seigneur. Ils doivent exercer leur pouvoir avec impartialité et sans hypocrisie, refusant de se laisser acheter ou vendre, n'acceptant pas de pots de vin et préservant leur indépendance morale et leur dignité devant Dieu. Ils ne doivent participer à aucun acte malhonnête ou injuste. Ils ne doivent commettre aucun acte injuste ou vil, ni appuyer des actes d'oppression des autres. Les gouverneurs sages ne permettront pas que le peuple soit opprimé à cause de l'envie et de la jalousie de ceux qui méprisent la loi de Dieu… Tous doivent agir de telle façon que Dieu ne puisse pas ratifier leurs agissements dans les cours célestes (RH, l/10/1895).

14. Pas de piété douteuse chez les véritables croyants.

Les chrétiens sincères ne pratiquent pas une piété douteuse. Ils ont revêtu le Seigneur Jésus, ils ne prennent pas soin de la chair, de manière à exciter ses convoitises. Sans cesse ils regardent à Jésus pour recevoir ses ordres, comme un serviteur regarde à son maître ou une servante à sa maîtresse. Ils sont prêts à aller partout où la Providence les conduit. Ils ne s'attribuent aucune gloire. Ils ne considèrent rien de ce qu'ils ont, -connaissances, talents, biens matériels- comme leur propriété personnelle, mais ils se reconnaissent comme gérants des grâces variées du Christ et serviteurs de l'Église par amour pour le Christ. Ils sont les messagers du Seigneur, une lumière au milieu des ténèbres. Leur cœur bat à l'unisson avec le grand cœur du Christ (Ms la, 1890).

CHAPITRE 14

(index)

10. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 5:10.

11. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3:19.

CHAPITRE 16

(index)

25. (Éphésiens 3:9 à 11; Colossiens 1:26 et 27). Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 12:1 à 4. Le dessein éternel de Dieu.

Dieu connaissait les événements à venir avant même la création du monde. Il n'a pas adapté ses desseins aux circonstances, mais il a permis aux choses de se produire. Ce n'est pas lui qui a provoqué une certaine condition, mais il avait prévu que cette condition existerait. Le plan qui devait être exécuté après la défection d'une intelligence céleste… c'était le secret, le mystère caché dans tous les âges. Une offrande était prévue dans les desseins éternels pour accomplir précisément l'œuvre que Dieu poursuit en faveur de l'humanité déchue (ST 25/3/1897).

(Genèse 3:15; Éphésiens 3:9 à 11; Colossiens 1:26 et 27). Voir le com. d'EGW sur Jérémie 23:28. Le mystère caché pendant les âges éternels.

L'incarnation du Christ est un mystère. L'union de la divinité et de l'humanité est réellement un mystère caché en Dieu. Jéhovah l'a gardé dans un secret éternel, puis l'a fait connaître pour la première fois en Eden, en promettant que la Semence de la femme écraserait le serpent, et que celui-ci la blesserait au talon.

Présenter au monde ce mystère caché pendant des siècles avant la création du monde et de l'homme, tel fut le rôle du Christ quand il vint sur la terre. Ce merveilleux mystère de l'incarnation du Christ et de l'expiation offerte par lui doit être annoncé à tout fils, à toute fille d'Adam... Ses souffrances ont satisfait complètement les exigences de la loi divine (ST 30/1/1912).

(1 Timothée 3:16). Le mystère des mystères.

L'incarnation du Christ est le plus grand des mystères (Lettre 276, 1904).

(index)

(télécharger)

(commentaires bibliques)

(catalogue)