|
"Pourquoi le délai?" |
(indice)
Préface
Ce livre s'adresse aux Adventistes qui prennent position avec les vrais pionniers de l'Avent dont la lignée ancestrale remonte jusqu'au jardin d'Éden. La promesse d'un Sauveur était attachée à la promesse de Dieu d'écraser la tête du serpent. Par la foi, Abraham se réclama de cette promesse. Ésaïe avertit le monde que le Sauveur serait "un homme de douleur habitué à la souffrance", mais que finalement "à cause du travail de Son âme, Il rassasiera Ses regards" (És. 53:11).
Zacharie reçut pour solennelle mission d'annoncer au peuple de Dieu que le Sauveur serait blessé dans la maison de Ses amis, mais qu'avec l'aide de l'Esprit de grâce ils reviendraient à leur bon sens et diraient: "Le Seigneur est notre Dieu". Et alors que cette histoire sacrée se déroulait devant l'univers, ce Fils d'Abraham, de David, de l'homme vint, et on Lui donna le nom de Jésus, car Il devait sauver Son peuple de ses péchés.
Mais combien peu nombreux ont été ceux qui L'ont écouté alors qu'Il marchait parmi les hommes, leur expliquant les vérités éternelles de Son royaume! Ses disciples d'aujourd'hui sont tout aussi réticents à accepter la croix que les Douze qui écoutaient Sa voix il y a deux mille ans. Pourtant Son Royaume sera établi car Il est Celui qui a promis: "Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi" (Jn 14:1-3).
Aujourd'hui les Adventistes qui se réclament de cette promesse sont la "postérité" d'Abraham; ils prennent leur place dans cette histoire sacrée. Ils appartiennent vraiment à Christ et sont pleinement convaincus de la vérité de Sa parole.
Non seulement Christ a dit qu'Il reviendrait pour les prendre avec Lui comme Lui appartenant mais Il leur donna tous les moyens de savoir quand ce temps serait proche.
Si nous, en tant qu'Église, voulions bien relire honnêtement notre histoire, et croire le conseil que Dieu nous envoya, en écoutant seulement le Saint-Esprit, nous serions contraints de reconnaître qu'il y a eu un retard à la seconde venue. Le conseil donné par l'Esprit de prophétie à l'Église est absolument incontournable sur ce fait: Le Seigneur a effectivement envoyé à Son peuple en 1888 un message de lumière (concernant la "justice de Christ") qui devait éclairer la terre de Sa gloire, et être "proclamé avec une voix forte et accompagné de l'effusion de Son Esprit" (TM 89-98).
La vérité globale de la Bible toute entière devait être comme résumée dans ce message que Dieu nous envoya –le précieux don, au prix infini, de la justice personnelle de Son Fils Jésus-Christ. L'achèvement du plan du salut dépend de l'acceptation par l'Église de cette lumière venue du ciel et de sa proclamation dans le monde.
Dans ce livre, nous avons essayé de rendre raison de notre foi –une raison venant d'un bon sens sanctifié et qui nous est fournie par notre propre histoire de 1888: Cette histoire nous montre comment, alors, la direction de notre mouvement ne réussit pas à comprendre le plan de Dieu. Mais nous pouvons tous connaître maintenant la réponse à la question: "Pourquoi le délai?"