Si ton frère a péché...

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Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. Mat. 18:15.

Il convient d'examiner soigneusement nos relations avec Dieu et notre prochain. Nous péchons continuellement contre Dieu, mais Sa miséricorde ne nous fait jamais défaut. Dans son amour, Il supporte nos négligences, notre ingratitude, nos désobéissances, notre perversité. Il ne nous témoigne jamais d'impatience. Nous pouvons dédaigner Sa miséricorde, attrister Son Esprit, le déshonorer devant les anges et les hommes, mais Sa compassion ne tarit pas. La pensée de cette longanimité devrait nous rendre plus indulgents les uns pour les autres. Nous supporterions plus patiemment les fautes et les erreurs d'autrui si seulement nous nous souvenions qu'aux yeux de Dieu nos faiblesses aussi sont très grandes! Comment pouvons-nous dire à notre Père céleste: "Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés" (Mat. 6: 12), si nous nous montrons intransigeants envers notre prochain?…

Si vous pensez que votre frère vous a offensé, allez vers lui avec bienveillance, et vous parviendrez certainement à une réconciliation… Si vous réussissez, vous aurez gagné votre frère sans dévoiler ses faiblesses, et l'accord intervenu entre vous et lui aura soustrait à la vue d'autrui une multitude de péchés…

Pour maintenir vivantes nos affections, et rester sensibles au bien qui existe dans le cœur de nos semblables, une vigilance particulière nous est nécessaire. Si nous ne veillons pas sur ce point, Satan éveillera notre jalousie, placera devant nos yeux ses verres déformants, et nous verrons les actions de nos frères sous un jour défavorable. Au lieu de porter un jugement sur eux, ne devrions-nous pas jeter un regard en nous-mêmes, prêts à reconnaître les défauts de notre caractère? Quand nous nous serons rendu compte de l'énormité de nos propres fautes et de nos erreurs, celles d'autrui nous paraîtrons insignifiantes.

Satan est l'accusateur des frères. Il guette chacune de nos faiblesses, si petite soit-elle, pour y trouver un motif d'accusation. Eloignez-vous de lui (RH 24/2/1891).

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