NOMBRES
Chapitres: 12, 13, 14,15, 16, 17, 20, 21, 22, 24, 25, 26, 29
CHAPITRE 11
4. Le régime alimentaire modifie le caractère et vivifie lesprit.
Létat mental a beaucoup à voir avec la santé du corps, surtout avec la santé des organes digestifs. En règle générale, le Seigneur na jamais assuré une alimentation carnée à son peuple dans le désert parce quIl savait que ce régime créerait des maladies et de linsubordination. Pour modifier le caractère et mettre en action les facultés les plus élevées de lesprit, Il leur supprima la viande des animaux morts. Il leur donna laliment des anges, la manne céleste (MS 38, 1898).
CHAPITRE 12
(index)
1. Lépouse de Moïse nétait pas noire.
Lépouse de Moïse nétait pas noire, mais son teint était plus sombre que celui des Hébreux (1 SP 286).
3. Moïse supérieur à tous les gouverneurs.
Moïse était supérieur en sagesse et en intégrité à tous les souverains et chefs détats de la terre. Cependant, cet homme ne sen attribuait pas le mérite, mais il présentait Dieu devant le peuple comme la seule source de tout pouvoir et de toute sagesse. Où trouvons-nous un tel personnage parmi les hommes de ce siècle? Ceux qui parlent de façon méprisante de la loi de Dieu le déshonorent et jettent une ombre sur le caractère le plus illustre présenté dans les annales des hommes (ST 21/10/1886).
(Exode 18:13). Moïse pouvait juger immédiatement.
Moïse était un homme humble. Dieu lappela lhomme le plus doux de la terre. Il était généreux, noble, bien équilibré; il nétait pas défectueux et ses qualités nétaient pas quà demi développées. Il pouvait exhorter son prochain avec succès parce que sa vie même était une représentation vivante de ce que lhomme peut arriver à être et à réaliser avec Dieu pour assistant, de ce quil enseignait aux autres, de ce quil désirait quils soient et de ce que Dieu lui demandait. Il parlait avec son coeur, et il touchait le coeur. Il était versé dans la connaissance, et cependant, il était simple comme un enfant dans la manifestation de ses sympathies profondes. Doué dun instinct remarquable, il pouvait juger immédiatement les besoins de ceux qui lentouraient et les choses qui allaient mal et réclamaient de lattention, et il ne les négligeait pas (MS 24, 1887).
Le plus doux des hommes.
Moïse fut lhomme le plus grand que le peuple de Dieu eut pour dirigeant. Il fut grandement honoré par Dieu, non pas pour lexpérience quil avait acquise à la cour dEgypte, mais parce quil fut le plus doux de tous les hommes. Dieu parlait avec lui face à face, comme un homme parle à son ami. Si les hommes désirent être honorés par Dieu, quils soient humbles. Ceux qui dirigent loeuvre devraient se distinguer de tous les autres par leur humilité. Christ dit, à propos de lhomme qui est remarquable par son humilité, quon peut se confier en lui. "Par lui, je peux Me révéler au monde. Il ne tissera aucune fibre dégoïsme dans la trame. Je me manifesterai à lui comme je ne le fais pas au monde" (MS 165, 1899).
CHAPITRE 13
(index)
30. Le courage à travers la foi.
Ce fut la foi de Caleb qui lui donna du courage, et le préserva de la crainte de lhomme et le rendit capable de se maintenir hardiment et sans broncher pour défendre la droiture. Par sa confiance en ce même Pouvoir -le puissant Général des armées du ciel- chaque vrai soldat de la croix peut recevoir force et courage pour vaincre les obstacles qui semblent insurmontables (RH 30/5/1912).
(Zacharie 4:6). Aujourdhui nous avons besoin de Calebs.
A différents moments de lhistoire de notre oeuvre, nous avons eu besoin de nombreux Calebs. Aujourdhui, nous avons besoin dhommes dune confiance totale, qui suivent complètement le Seigneur, des hommes qui ne soient pas disposés à rester silencieux lorsquils devraient parler, qui soient solides comme lacier dans leurs principes, qui ne tentent pas de faire un étalage prétentieux, mais qui cheminent humblement avec Dieu, des hommes patients, bons, serviables, courtois, qui comprennent que la science de la prière cest exercer la foi et qui montrent les oeuvres qui parleront de la gloire de Dieu et du bien de Son peuple Suivre Jésus demande une conversion sans réserve au départ, et un renouvellement quotidien de cette conversion (Lettre 39, 1899).
CHAPITRE 14
(index)
29-30 (Chapitre 26:64, 65). Lerrance, prolongée par les efforts de Satan.
Dieu donna une évidence flagrante de ce quIl gouvernait dans les cieux, et la rébellion fut châtiée par la mort. De tous les adultes qui sortirent dEgypte deux seulement virent la terre promise. Lerrance du peuple se prolongea jusquà ce que le reste soit enterré dans le désert.
Aujourdhui, Satan utilise le même stratagème pour introduire les mêmes maux, et ses efforts obtiennent les mêmes résultats quaux jours dIsraël, où un grand nombre de personnes descendirent dans la tombe (MS 13, 1906).
CHAPITRE 15
(index)
38, 39 (1 Timothée 2: 9, 10; 1 Pierre 3: 3, 4). Les vêtements dIsraël les distinguaient des autres nations.
Les enfants dIsraël, après leur sortie dEgypte, reçurent lordre de mettre un cordon bleu, tout simple, au bord de leurs vêtements pour se distinguer des autres nations qui les entouraient, et pour montrer quils étaient le peuple particulier de Dieu. Aujourdhui, il nest pas demandé au peuple de Dieu davoir une marque de distinction sur ses vêtements. Mais le Nouveau Testament prend souvent lancien Israël comme exemple. Si Dieu donna des instructions si précises à son peuple de lantiquité au sujet du vêtement, ne conseillera-t-il pas aujourdhui les siens sur leurs habits? Ne devrait-il pas y avoir dans les vêtements quelque chose qui les distingue du monde? Le peuple de Dieu, qui est son trésor spécial, ne devrait-il pas essayer de glorifier Dieu même dans sa façon de se vêtir? Ne devrait-il pas être un exemple dans ce domaine, et par la simplicité de son style être un reproche à lorgueil, la vanité et le luxe démesuré de ceux qui professent être des mondains et des amateurs du plaisir? Cest ce que Dieu réclame de son peuple. Lorgueil est réprouvé par sa Parole (HR, Février 1872).
CHAPITRE 16
(index)
1-50. Rébellion contre les dirigeants.
Ces hommes dIsraël se plaignirent, et influencèrent le peuple pour se rebeller avec eux ; et même lorsque Dieu étendit sa main et consuma les auteurs de linjustice, et que le peuple fuyait horrifié de ses tentes, leur rébellion ne fut pas guérie. La profondeur de leur déloyauté fut mise à jour même sous le jugement du Seigneur. Le matin qui suivit la destruction de Koré, Dathan et Abiram et tous leurs complices, le peuple vint vers Moïse et Aaron, et dit: "Vous avez fait mourir le peuple de lEternel." A cause de cette fausse accusation contre les serviteurs de Dieu, mille autres personnes moururent pour avoir pactisé avec le péché, lexultation et la méchanceté présomptueuse (Lettre 12a, 1893).
(1 Samuel 15: 23). Les leçons de la rébellion.
Je doute quune véritable rébellion puisse être parfois guérie. Etudiez dans Patriarches et prophètes la révolte de Koré, Dathan et Abiram. Cette révolte fut très étendue, parce quelle atteignit plus de deux hommes. Elle fut dirigée par deux cent cinquante princes de la congrégation, des hommes de renom. Je donne au mot rébellion son véritable sens, et à lapostasie le nom quelle mérite, et je considère que lexpérience de lancien peuple de Dieu, avec tous ses côtés répréhensibles, fut enregistrée fidèlement pour faire partie de lhistoire. LEcriture déclare: "Or, ces choses sont arrivées pour nous servir dexemples, afin que nous nayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eus" [1 Cor. 10:6]. Et si les hommes et les femmes qui ont connaissance de la vérité se tiennent si loin de leur grand Conducteur, et acceptent le grand chef de lapostasie et lui donnent le nom de Christ notre Justice, cest parce quils nont pas creusé suffisamment dans les profondeurs des mines de la vérité. Ils sont incapables de distinguer le métal précieux dune matière sans valeur
Le Seigneur a permis que cette affaire se développe de la sorte, afin de montrer comme il est facile à son peuple dêtre perdu, lorsquil dépend des paroles des hommes au lieu dapprofondir les Ecritures par lui-même, comme le firent les nobles Béréens, pour voir si ce quon leur disait était vrai
La rébellion et lapostasie sont dans lair même que nous respirons. Nous serons affectés par elles, à moins que, par la foi, nous ancrions nos âmes impuissantes en Christ. Si les hommes ségarent si facilement, comment pourront-ils rester debout lorsque Satan personnifiera Christ et accomplira des miracles? Qui restera inamovible devant ses tromperies? Professant être le Christ, alors quil nest que Satan prenant Son apparence [de Christ] et accomplissant apparemment Ses oeuvres, qui empêchera les enfants de Dieu de donner leur allégeance aux faux Christs? "Ny allez pas".
Les doctrines doivent être comprises clairement. Les hommes choisis pour enseigner la vérité doivent être bien ancrés; alors leur navire résistera contre vents et marées, parce que lancre les retiendra fermement. Les tromperies augmenteront, et nous devons appeler la rébellion par son vrai nom. Nous devons nous maintenir fermes avec toute larmure ajustée. Mes frères, vous navez pas lutté contre des hommes seulement, mais contre les dominations et les autorités. Nous ne luttons pas contre la chair et le sang. Lisez soigneusement Ephésiens 6: 10-18. (Lettre 1, 1897).
Christ nest pas venu dans ce monde pour aider Satan à amplifier la rébellion, mais pour étouffer cette révolte. Partout où les hommes se rebellent, ils travailleront secrètement dans les ténèbres, sans aller -comme Christ le leur a enseigné- vers les personnes à propos desquelles ils ont quelque chose à reprocher, mais ils répandront leur charge de faussetés, dinimitié, de mauvais soupçons et dinsinuations sataniques, comme le fit Satan avec les anges sympathisants et soumis, pour gagner leur sympathie par ses calomnies (Lettre 156, 1897).
1-3. Des princes engagés dans la rébellion.
Ces Israélites étaient déterminés à résister à toutes les évidences qui prouveraient quils sétaient trompés, et ils persistèrent toujours plus dans leur conduite déloyale jusquà ce que beaucoup soient entraînés à sunir à eux. Qui étaient-ils? Ce nétait pas des faibles, ni des ignorants, ils ne manquaient pas dintelligence. Dans cette rébellion, il y eut deux cent cinquante princes célèbres de la congrégation, des hommes de renom (Lettre 2a, 1892).
3. Moïse accusé de gêner lavance.
Ils accusèrent Moïse dêtre la cause de leur impossibilité dentrer dans la terre promise. Ils dirent que Dieu ne les avait pas traités de la sorte; quIl navait pas dit quils devaient mourir dans le désert; quils ne croiraient jamais quIl avait dit une telle chose, mais que cétait Moïse qui lavait dit et pas le Seigneur; et que tout avait été arrangé par Moïse pour ne jamais les conduire à la terre de Canaan (4 SG 30).
Koré sabusa lui-même.
Koré avait caressé son envie et sa rébellion jusquà sabuser lui-même, et il pensa réellement que la congrégation était juste et que Moïse était un gouverneur tyrannique qui pensait continuellement à la nécessité de la congrégation de parvenir à la sainteté, quand cela nétait pas indispensable, puisquelle était sainte (Ibid., 31).
19. Le peuple se berça dillusions.
Les Israélites pensèrent que si Koré pouvait les guider et les encourager, et insister sur leurs bonnes actions au lieu de leur rappeler leurs fautes, ils auraient un voyage paisible et prospère, et que sans doute, il les guiderait non pas en leur faisait faire marche arrière, mais en les faisant entrer dans la terre promise. Ils disaient que cétait Moïse qui leur avait dit quils ne pourraient pas entrer dans le pays, et pas le Seigneur. Koré, avec toute sa confiance en lui exaltée, réunit toute la congrégation contre Moïse et Aaron, "à lentrée de la tente dassignation" (Ibid.).
CHAPITRE 17
(index)
1-13. La verge préservée comme un signe.
Tous les changements notables qui survinrent sur la verge en une nuit, avaient pour but de les convaincre que Dieu avait choisi Aaron parmi le reste des enfants dIsraël. Après ce miracle accompli par le pouvoir divin, lautorité du sacerdoce ne fut plus mise en doute. Cette verge merveilleuse fut préservée pour être montrée fréquemment au peuple, pour leur rappeler le passé, pour les empêcher de murmurer et de mettre à nouveau en doute de savoir à qui appartenait le sacerdoce. Après que les enfants dIsraël aient été pleinement convaincus de leur erreur davoir accusé injustement Moïse et Aaron, et de la façon dont ils lavaient fait, ils virent la vraie signification de leur rébellion passée, et ils furent horrifiés. Ils dirent à Moïse: "Voici, nous expirons, nous périssons, nous périssons tous!" Ils furent contraints à croire la fâcheuse vérité, que leur destin était de mourir dans le désert. Après quils crurent que cétait vraiment le Seigneur qui avait dit quils nentreraient pas dans la terre promise mais quils mourraient dans le désert, ils reconnurent que Moïse et Aaron étaient dans le vrai et quils avaient péché contre le Seigneur pour sêtre rebellés contre leur autorité. Ils confessèrent aussi que Koré et ceux qui périrent avec lui avaient péché contre le Seigneur et avaient encouru sa colère avec justice (Id., 35, 36).
CHAPITRE 20
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7, 8, 10, 12. Le péché de Moïse présenta la conduite de Dieu sous un faux jour.
Dans toutes leurs pérégrinations, les enfants dIsraël furent tentés dattribuer à Moïse loeuvre spéciale de Dieu, les miracles puissants qui furent accomplis pour les délivrer du joug égyptien. Ils accusèrent Moïse de les avoir sortis de la terre dEgypte. Il était vrai que le Seigneur sétait manifesté Lui-même dune manière merveilleuse à Moïse. Il lavait favorisé dune façon toute spéciale de Sa présence. Dieu lui avait révélé sa gloire extraordinaire. Sur la montagne, Il lavait fait participer à son intimité sacrée et Il avait parlé à Moïse comme un homme parle à son ami. Mais le Seigneur avait donné preuve après preuve que cétait Lui-même qui était en train de travailler à leur libération.
En disant: "Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de leau?", Moïse dit en fait au peuple quil avait raison de croire que cétait lui qui accomplissait les oeuvres puissantes qui étaient réalisées en leur faveur. Il fut donc nécessaire à Dieu de prouver à Israël que cet aveu de Moïse nétait pas basé sur la vérité Pour effacer à jamais de lesprit des Israélites lidée quun homme les guidait, Dieu estima nécessaire de permettre que leur dirigeant meure avant leur entrée dans la terre de Canaan (MS 69, 1912).
CHAPITRE 21
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6. Ils avaient été préservés dune façon miraculeuse.
Pour les châtier de leur ingratitude et de leurs plaintes contre Dieu, le Seigneur permit que des serpents brûlants les mordent. Ils sont appelés brûlants parce que leur morsure produisait une inflammation douloureuse suivie dune mort rapide. Jusqualors, les Israélites avaient été préservés des serpents du désert par un miracle continuel, car le désert à travers lequel ils voyageaient était infesté de serpents venimeux (4SG 41).
Une décision fatale.
Il y en a qui sarrêtèrent pour raisonner sur la bêtise de chercher un soulagement de cette manière. Regarder un morceau de bronze pour être guéri leur paraissait absurde; aussi, ils dirent: "Nous ne mourrons pas". Cette décision leur fut fatale, et tous ceux qui nacceptèrent pas ce recours mis à leur disposition périrent.
Le serpent dairain fut élevé dans le désert pour que tous ceux qui le regarderaient avec foi puissent être guéris. De la même façon, Dieu envoya un message de restauration et de guérison aux hommes, leur demandant de cesser de regarder leurs semblables et les choses terrestres, et de placer leur confiance en Dieu. Il a donné la vérité à son peuple avec puissance par son Saint-Esprit. Il ouvrit sa Parole à ceux qui cherchaient et priaient à la recherche de la vérité. Mais lorsque Ses messagers dirent aux gens la vérité quils avaient reçue, ils furent aussi incrédules que les Israélites. Beaucoup ergotèrent devant la vérité qui leur avait été apportée par dhumbles messagers (MS 75, 1899).
CHAPITRE 22
(index)
1-6. La duplicité de Balaam.
Quand, en ce temps là, Balak envoya des messagers à sa recherche [Balaam], il manifesta de la duplicité en manoeuvrant de façon à gagner et à retenir la faveur et lhonneur des ennemis du Seigneur, à cause des récompenses quil recevait deux. En même temps, il se disait prophète de Dieu. Les nations idolâtres croyaient quil pouvait prononcer des malédictions qui affecteraient les individus et même des nations entières (4SG 43).
15-17. Lambition, le péché de Balaam.
Il y a ici un grave avertissement, pour le peuple de Dieu aujourdhui, à permettre que des traits de caractère qui ne soient pas chrétiens habitent dans le coeur. Un péché caressé devient habituel, et, fortifié par la répétition, exercera bien vite une influence dominante en soumettant toutes les facultés les plus nobles. Balaam désirait la récompense de linjustice. Il ne résista pas, et il ne vainquit pas le péché de la convoitise, que Dieu classe parmi lidolâtrie. Satan le domina entièrement par cette seule faute qui détériora son caractère et il en fit une personne servile. Il dit que Dieu était son seul maître, mais il ne le servit pas; il naccomplit pas les oeuvres de Dieu (ST 18/11/1880).
CHAPITRE 24
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1-5. Il contempla la gloire de la présence de Dieu.
Balaam avait feint dêtre favorable à Balak, et il lavait trompé en lui faisant croire quil utilisait des cérémonies superstitieuses et la magie quand il implorait le Seigneur. Mais, tandis quil suivait lordre que Dieu lui avait donné, son audace crut proportionnellement au fur et à mesure quil obéissait à la pression divine, et il laissa de côté ses prétendues conjurations, et regardant en direction du campement des Israélites, il les vit tous camper dans un ordre parfait, sous leurs étendards respectifs, à une certaine distance du tabernacle. Il fut permis à Balaam de contempler la glorieuse manifestation de la présence de Dieu, dominant, protégeant et guidant le tabernacle. Il fut rempli dadmiration devant cette scène sublime. Il commença sa parabole avec toute la dignité dun véritable prophète de Dieu (4SG 47, 48).
15-24. Balak stupéfait de la révélation.
Les Moabites comprirent limportance des paroles prophétiques de Balaam: les Israélites, après avoir vaincu les Cananéens, sétabliraient sur leur terre et toutes les tentatives pour les soumettre nauraient pas plus de résultat quune faible bête tentant de faire sortir un lion de son antre. Balaam dit à Balak quil linformerait de ce que les Israélites feraient de son peuple dans un proche avenir. Le Seigneur déploya lavenir devant Balaam, et Il permit que les événements qui devraient se succéder défilassent devant sa vue, afin que les Moabites comprennent quIsraël finirait par triompher. Tandis que Balaam annonçait lavenir à Balak et à ses princes, Balak fut frappé détonnement devant le futur déploiement de la puissance de Dieu (Id., 48).
CHAPITRE 25
(index)
6-18. Le contrôle de Dieu est illimité.
Moïse ordonna aux guerriers de tuer les femmes et les enfants mâles. Balaam avait vendu les enfants dIsraël pour une récompense et il périt avec le peuple dont la faveur avait été obtenue par le sacrifice de vingt-quatre mille Israélites. Le Seigneur est considéré comme étant cruel par beaucoup parce quIl avait demandé que son peuple fasse la guerre contre dautres nations. Ils disent que cest contraire à son caractère bienveillant. Mais Celui qui fit le monde et forma lhomme pour quil demeure sur la terre, a un contrôle illimité sur toutes les oeuvres de ses mains, et Il a le droit dagir selon son bon plaisir, et comme bon lui semble, avec les oeuvres de ses mains. Lhomme na pas le droit de dire à son Créateur: "Pourquoi fais-tu cela?" Il ny a pas dinjustice dans le caractère de Dieu. Il est le Gouverneur du monde, et une grande partie de ses sujets sest rebellé contre son autorité et a foulé sa loi aux pieds Il a utilisé son peuple comme instrument de sa colère pour châtier les nations impies qui les avaient brimés et induits à lidolâtrie (Id., 50, 51).
CHAPITRE 26
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64. Voir le com. dEGW sur Nombres 14:29.
CHAPITRE 29
12-39. Voir le com. dEGW sur Exode 23:16.
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