MARANATHA, LE SEIGNEUR VIENT! |
16 Août
LA SANCTIFICATION ET LE SANCTUAIRE
Le salut, une expérience quotidienne
Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber! 1 Cor. 10:12.
La chute de Pierre ne fut pas instantanée, mais graduelle. Sa présomption l'amena à se croire sauvé et, petit à petit, à renier son Maître. Nous ne devons jamais nous fier à nous-mêmes ni penser que nous sommes à l'abri de la tentation tant que nous sommes ici-bas. Ceux qui acceptent le Sauveur, si sincère que soit leur conversion, ne devraient jamais apprendre à dire ou à croire qu'ils sont sauvés. C'est une affirmation propre à égarer. Chacun devrait s'efforcer de cultiver l'espérance et la foi; mais alors même que nous nous donnons à Jésus et que nous avons l'assurance d'être acceptés de Lui, nous ne sommes pas encore à l'abri de la tentation… Celui-là seul qui surmontera l'épreuve recevra la couronne de vie. Ceux qui se convertissent et qui disent dans leur premier élan de foi: "Je suis sauvé", courent le risque de mettre leur confiance en eux-mêmes… Voici l'avertissement qui nous est adressé: "Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber!" (1 Cor. 10:12). Nous défier de nous-mêmes et ne dépendre que du Christ, voilà notre unique sécurité. (Les paraboles de Jésus, p. 128, 129).
Beaucoup de ceux qui font profession de christianisme n'arrivent jamais à une maturité chrétienne. Ils admettent que l'homme est tombé, que ses facultés sont affaiblies, qu'il est devenu incapable de perfectionnement moral, mais ils affirment que le Christ s'est chargé de tout le fardeau des souffrances et du renoncement, et ils ne demandent pas mieux que de le Lui laisser porter. Ils disent qu'il ne leur reste qu'à croire, alors que le Christ a dit: "Si quelqu'un veut venir après Moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il Me suive" (Mat. 16:24)…
Nous ne devons jamais nous déclarer satisfaits de notre condition, cesser de progresser et dire: "Je suis sauvé". Quand une telle idée est cultivée, les motifs de vigilance, de prière, d'efforts persévérants pour monter plus haut cessent d'exister. Aucune langue sanctifiée ne prononcera ces mots avant la venue du Christ, quand nous franchirons les portes de la cité de Dieu. Alors il sera tout à fait à propos de donner gloire à Dieu et à l'Agneau pour une délivrance éternelle…
Ce n'est pas au moment de revêtir l'armure que l'on peut s'attribuer la victoire, car il faut d'abord combattre et gagner la bataille. Celui-là seul qui persévère jusqu'à la fin sera sauvé. (1MC 368, 369).