Chargé de nos maladies

(catalogue)

Afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et Il s'est chargé de nos maladies (Mat. 8:17).

Le Christ seul a été capable de porter les misères de beaucoup de personnes. "Dans toutes leurs angoisses, il a été Lui-même dans l'angoisse". Il n'a jamais connu la maladie, mais Il a porté celles des autres. Avec beaucoup de sympathie Il s'est penché sur ceux, qui, souffrants, se pressaient à Ses côtés. Il soupirait dans Son Esprit en voyant l'œuvre de Satan manifestée dans ces malheureux, et faisait siens tous les cas de tristesse et de besoin qu'Il rencontrait. Leur grand nombre ne le fatiguait pas. Aucune angoisse ne le déconcertait. Avec une puissance sans défaillance, Il chassait les esprits malins qui possédaient l'esprit et le corps de malades dont les souffrances passaient au travers de Son être entier. La puissance de Son amour apparaissait dans toutes Ses guérisons. Il identifiait Ses intérêts avec ceux de l'humanité souffrante.

En Lui, se trouvaient la vie et la force, et lorsque des infirmes étaient en Sa présence immédiate, la maladie reculait toujours. C'est pour cette raison qu'Il n'alla pas aussitôt vers Lazare. Il n'aurait pas pu être témoin de Ses souffrances et ne pas le soulager. Il ne pouvait voir la maladie et la mort sans combattre la puissance de Satan. La mort de Lazare fut permise afin que, par sa résurrection, la preuve ultime et décisive de la filiation divine de Jésus pût être donnée aux Juifs.

Au cours de cette lutte contre la puissance du mal, Jésus voyait toujours devant Lui l'ombre profonde où Il aurait à passer afin de payer la rançon de ces âmes… En ressuscitant Lazare d'entre les morts, Il savait qu'Il devrait, en rançon, mourir sur la croix du Calvaire. Chaque acte de sauvetage était pour Lui la cause d'une profonde humiliation. Il devrait mourir pour chaque homme… Au sujet des multitudes de malades qu'on Lui amenait, Il nous est dit: "Il guérit tous les malades" (Mat. 12:15). Il exprimait ainsi Son amour pour les enfants des hommes. Ses miracles faisaient partie de Sa mission… Il savait comment prononcer ces mots: "Je le veux, sois pur" et, lorsque le malade était guéri: "Va, et ne pèche plus". (MS 18, 1898).

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