LUC

(commentaires bibliques)

(catalogue)

 

Chapitres: 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 16, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 24

CHAPITRE 1

1 à 4. Voir le com. d'EGW sur Actes 1:1 à 5.

5 à 17. Une réponse à la prière.

Durant toute sa vie matrimoniale, Zacharie avait prié pour avoir un fils. Lui et son épouse étaient déjà âgés, et leurs prières n'avaient toujours pas été exaucées, mais il ne murmura pas. Dieu ne les avait pas oubliés. Il avait fixé un temps pour répondre à cette prière, et alors que le cas paraissait déjà sans espérance, Zacharie reçut sa réponse…

 Quand Zacharie entra dans le lieu saint pour y accomplir avec une solennelle révérence le service requis, un autre être apparut et se plaça entre l'autel et la table des pains de proposition. C'était Gabriel, le puissant messager de Dieu…

 La réponse arrivait. Dieu n'avait pas oublié la prière de ses serviteurs. Il l'avait écrite dans son livre afin qu'elle reçoive sa réponse en son temps. Selon les apparences, Zacharie et Élisabeth avaient perdu toute espérance, mais le Seigneur, Lui n'avait pas oublié. Il connaissait les longues années de désillusion, et leur fils naquit au moment où Son propre Fils pouvait être le mieux glorifié. Comme le grand cœur de l'amour infini est tendre, bon, plein d'amour et de compassion! Dieu ne donna pas à Zacharie un fils ordinaire, mais un fils qui occuperait une situation élevée dans l'œuvre de Dieu, de laquelle la lumière céleste brillerait en rayons clairs et nets (MS 27, 1898). 

17. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 11:14.

22. Une lumière réfléchie.

Quand Zacharie sortit du temple, son visage brillait de la lumière que l'ange céleste avait réfléchie sur lui. Mais il ne pouvait pas parler au peuple. Il fit savoir par des signes qu'un ange lui était apparu dans le temple, et à cause de son incrédulité il était privé de la faculté de parler jusqu'à ce que la prédiction de l'ange s'accomplisse (2SP 45). 

31 à 35. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:13 et 14.

35. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:13 et 14. Le Fils de Dieu.

Christ donne aux hommes et aux femmes le pouvoir de vaincre. Il vint dans ce monde sous la forme humaine pour vivre comme un homme parmi les hommes. Il prit la fragilité de la nature humaine pour être éprouvé et tenté. Dans son humanité, il était participant de la nature divine; par son incarnation il gagna dans un nouveau sens le titre de Fils de Dieu. L'ange dit à Marie: "Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu." Bien que Fils d'un être humain, dans un nouveau sens il devint le Fils de Dieu. Ainsi, il fut dans notre monde Fils de Dieu et cependant allié par sa naissance à la race humaine…

 Durant toute l'éternité Christ fut uni à son Père et, quand il prit sur lui la nature humaine, il était toujours un avec Dieu. Il est le lien qui unit Dieu à l'humanité [on cite Hébreux 2:14] (ST 2/8/1905). 

76 et 77 (chapitre 3:2 à 4; Ésaïe 40:3; Matthieu 3:1 à 3; Marc 1:1 à 3; Jean 1:19 à 23). Jean naquit pour accomplir une œuvre spéciale.

A chaque étape de l'histoire de cette terre, Dieu a eu Ses instruments pour mener à bien Son œuvre, laquelle devait être accomplie à Sa façon. Jean Baptiste eut une œuvre spéciale à réaliser pour laquelle il naquit et pour laquelle il fut choisi: la mission de préparer le chemin du Seigneur… Son ministère dans le désert fut un très remarquable accomplissement littéral de la prophétie (MS 112, 1901). 

80. Aucune école appropriée.

Une grande œuvre avait été attribuée au prophète Jean, mais il n'y avait aucune école à laquelle il puisse assister. Il devait acquérir ses connaissances loin des villes, dans le désert. Les Écritures de l'Ancien Testament, Dieu et la nature qu'Il avait créée devaient être ses livres d'études. Dieu préparait Jean pour son œuvre de préparation du chemin du Seigneur. Son alimentation était simplement faite de caroubes et de miel sauvage. Cet homme ne devait pas être éduqué selon les coutumes et les pratiques des hommes. La préoccupation mondaine ne devait affecter d'aucune façon son caractère (MS 131, 1901). 

Bien que les voies d'accès aient été fermées, Satan pouvait encore atteindre Jean.

Jean ne se sentait pas suffisamment fort pour supporter la grande pression de la tentation qu'il pouvait trouver dans la société. Il craignait que son caractère fût modelé en accord avec les coutumes qui dominaient parmi les Juifs, et il choisit le désert pour école. Là son esprit pourrait être éduqué et discipliné de manière adéquate par le grand livre de Dieu: la nature. Dans le désert, Jean pouvait renoncer à lui-même plus facilement, dominer son appétit et se vêtir en accord avec la simplicité naturelle. Rien, dans le désert, ne pouvait dévier son esprit de la méditation et de la prière. Satan pouvait accéder à Jean, bien que celui-ci ait fermé toutes les voies d'accès qui dépendaient de lui et par lesquelles Satan pouvait entrer. Mais ses habitudes de vie étaient si pures et naturelles qu'il pouvait discerner l'ennemi, et il avait la force d'esprit et de décision de caractère pour lui résister.

Le livre de la nature était ouvert devant Jean avec son inépuisable source d'instruction variée. Il recherchait la faveur de Dieu. Le Saint-Esprit reposait sur lui et allumait son cœur d'un zèle ardent pour accomplir la grande mission d'appeler les gens à la repentance et à une vie plus élevée et plus sainte. Jean se préparait par les privations et les difficultés de sa vie de reclus, pour discipliner ses facultés physiques et mentales afin de pouvoir être, parmi les gens, aussi immuable face aux circonstances que les roches et les montagnes du désert qui l'avaient entouré durant trente ans (2SP 47). 

Satan ne put écarter Jean de son intégrité.

L'enfance, l'adolescence et la maturité de Jean –qui vint avec l'esprit et la puissance d'Élie pour accomplir la mission spéciale de préparer le chemin du Rédempteur du monde- se distinguèrent par sa fermeté et sa force morale. Satan ne parvint pas à l'écarter de son intégrité (RH 3/3/1874). 

CHAPITRE 2

(index)

9. Fortifié pour supporter une plus grande lumière.

Les cieux s'illuminent subitement d'une clarté qui alarme les bergers. Ils ne connaissaient pas la raison de ce grand spectacle. Au début, ils ne discernèrent pas les myriades d'anges qui étaient rassemblées dans le ciel. La clarté et la gloire de l'armée céleste illuminent de gloire toute la plaine. Les bergers sont terrorisés par la gloire de Dieu, mais l'ange qui préside les armées les tranquillise en se révélant et en disant: "Ne craignez point …"

Quand leurs craintes se dissipent, l'étonnement et la terreur font place à la joie. Au début, ils ne pouvaient pas supporter l'éclat de la gloire qui accompagnait toute l'armée céleste qui avait subitement fait irruption sur eux. Un seul ange apparaît aux yeux des bergers qui veillent pour dissiper leurs craintes et leur faire connaître sa mission. A mesure que la lumière de l'ange les entoure, la gloire repose sur eux et ils sont fortifiés en vue de supporter la lumière et la gloire plus grandes qui accompagnent les myriades d'anges célestes (2SP 17-18).  

13 et 14, 29 à 32. Satan rempli de fureur.

Les messagers célestes réveillèrent toute la furie de la synagogue de Satan. Celui-ci suivait les pas de ceux qui prenaient soin de l'enfant Jésus. Il entendit, dans le parvis du temple, la prophétie de Siméon, l'homme qui avait attendu si longtemps la consolation d'Israël. Le Saint-Esprit était sur lui, et il vint au temple, poussé par l'Esprit. Prenant l'enfant Sauveur dans ses bras, il bénit Dieu et dit: "Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et gloire d'Israël, ton peuple." Satan fut rempli de fureur quand il vit que le vieux Siméon reconnaissait la divinité de Christ (RH 29/10/1895). 

25 à 32. Dans l'atmosphère du ciel.

Dès que Siméon vit l'enfant dans les bras du prêtre, il fut divinement impressionné…

 Siméon comprit qu'il tenait dans ses bras Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Il n'y avait alors rien dans l'apparence extérieure de Christ pour lui donner cette certitude, mais Siméon avait vécu dans l'atmosphère du ciel. Les brillants rayons du Soleil de justice lui donnaient le discernement spirituel. Son plus grand désir avait été de voir Christ. La pureté de sa vie correspondait à la lumière qu'il avait reçue, et il était prêt à recevoir la révélation de la grande vérité que cet enfant fragile était l'Oint du Seigneur, le Messie lui-même. La joie et l'allégresse transfiguraient son visage tandis qu'il tenait dans ses bras le don le plus précieux de Dieu pour les hommes. Son esprit illuminé recevait la lumière qui jaillissait de la Source de toute lumière. Il vit que Christ était l'espérance tant des Gentils que des Juifs. Les murailles de la tradition élevées par les préjugés juifs n'existaient pas dans son esprit. Il comprit que le Messie devait apporter le salut à tous (RH 2/4/1901). 

Deux classes représentées.

Siméon et les prêtres représentent deux catégories de personnes: ceux qui sont guidés par l'Esprit de Dieu parce qu'ils sont disposés à être instruits, et ceux qui refusant de recevoir la lumière qui les conduirait dans toute la vérité, sont guidés par l'esprit de la puissance des ténèbres, et ils sont journellement conduits dans une obscurité plus profonde.

Siméon comprit, par illumination divine, la mission de Christ. Le Saint-Esprit impressionna son cœur. Mais les prêtres et les dirigeants étaient pleins de l'esprit de l'ennemi de Dieu; et aujourd'hui le même esprit influence les esprits humains dominant avec puissance le cœur des hommes, annulant les exhortations de l'Esprit (RH 2/4/1901).

 38. Les Juifs pieux attendaient jour et nuit.

Les Juifs pieux attendaient la venue du Messie, ils croyaient en elle et priaient avec ferveur pour elle. Dieu ne pouvait pas manifester sa gloire et sa puissance à son peuple au moyen d'un sacerdoce corrompu. Le moment fixé en faveur de son peuple était arrivé. La foi des Juifs s'était obscurcie parce qu'ils s'étaient éloignés de Dieu. Beaucoup de dirigeants du peuple introduisaient leurs propres traditions et les rendaient obligatoires comme les commandements de Dieu pour les Juifs. Les Juifs croyaient en Dieu et ils espéraient qu'Il n'abandonnerait pas Son peuple dans cette condition, le laissant être une honte pour les Gentils. Il avait suscité un libérateur dans le passé, quand dans leur angoisse, ils avaient recouru à Dieu. Par les prophéties, ils pensaient que le moment indiqué par Dieu pour la venue du Messie était arrivé. Ils croyaient que lorsqu'il viendrait, ils auraient une révélation claire de la volonté divine et que leurs doctrines seraient libérées des traditions et des cérémonies inutiles qui avaient altéré leur foi. Les Juifs âgés pieux attendaient jour et nuit la venue du Messie et ils priaient pour qu'ils puissent voir le Sauveur avant de mourir. Ils désiraient voir la nuée de l'ignorance et du fanatisme se dissiper de l'esprit du peuple (2SP 41-42). 

40. Un exemple que les enfants peuvent s'efforcer d'imiter.

Il n'est pas correct de dire, comme beaucoup d'écrivains l'ont fait, que Christ était comme tous les enfants. Il n'était pas comme tous les enfants. Beaucoup d'enfants sont malavisés et mal dirigés. Mais Joseph, et surtout Marie, maintinrent devant eux le souvenir de la paternité divine de leur enfant. Jésus fut instruit en accord avec le caractère sacré de sa mission. Son inclination vers la perfection était une constante satisfaction pour ses parents. Les questions qu'il leur posait les poussaient à étudier avec une ferveur extrême les grands éléments de la vérité. Les paroles émouvantes de Jésus quant à la nature de Dieu et la nature ouvraient et illuminaient leur esprit.

Le regard du Fils de Dieu s'arrêtait souvent sur les roches et les collines qui entouraient son foyer. Il était familiarisé avec les choses de la nature. Il voyait le soleil dans les cieux, la lune et les étoiles accomplir leur mission. Par des chants, Il donnait la bienvenue à la lumière du matin. Il écoutait l'alouette qui émettait sa musique pour son Dieu, et Jésus unissait sa voix au chant de louange et de gratitude…

 Il était un exemple de ce que tous les enfants peuvent s'efforcer d'être si leurs parents cherchent le Seigneur avec une grande ferveur, et s'ils coopèrent avec eux. Il manifestait envers tous, par ses paroles et ses actes, une tendre sympathie. Sa compagnie était un baume curatif et apaisant pour les découragés et les déprimés.

Personne ne pouvait dire, en regardant le visage enfantin rayonnant d'entrain, que Christ était exactement comme les autres enfants. Il était Dieu dans la chair humaine. Quand ses compagnons l'incitaient à faire le mal, la divinité brillait à travers l'humanité et il s'y refusait fermement. Il distinguait rapidement le bien du mal et il plaçait le péché à la lumière des commandements de Dieu, en élevant la loi comme un miroir qui réfléchissait la lumière sur le mal. Ce discernement aigu entre la vérité et l'erreur était ce qui provoquait fréquemment la colère des frères de Christ. Cependant, ses exhortations, ses suppliques et la douleur exprimée par son visage révélaient un amour si tendre et fervent pour eux, qu'ils avaient honte de l'avoir tenté à s'écarter de son sens strict de la justice et de la loyauté (YI 8/9/1898). 

40 et 52. Développement en connaissance et en service.

Bien qu'il croissait en connaissance et que la grâce de Dieu était sur lui, il ne se laissait pas envahir par l'orgueil et il ne se croyait pas supérieur aux autres et il ne se sentait pas au-dessus de la tâche la plus humble. Il acceptait sa part des charges, avec son père, sa mère et ses frères. Il travaillait avec ardeur pour maintenir la famille, et il participait au travail pour couvrir les dépenses du foyer. Bien que sa sagesse avait éveillé l'admiration des docteurs, il se soumettait humblement à ses tuteurs humains, il portait sa part des charges familiales et travaillait de ses mains comme n'importe quel ouvrier. Il est dit de Jésus (à mesure qu'il avançait en âge) qu'il "croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes."

La connaissance de sa merveilleuse mission qu'il acquérait chaque jour ne le dispensait pas d'accomplir les devoirs les plus humbles. Il faisait joyeusement le travail qui revenait aux jeunes qui vivent dans des foyers humbles et harcelés par la pauvreté. Il comprenait les tentations des enfants car il portait leurs afflictions et leurs épreuves. Son dessein de faire ce qui était correct était ferme et déterminé. Bien qu'il était tenté de faire le mal, il refusait de s'écarter ne serait-ce qu'une seule fois de la vérité et de la droiture la plus stricte. Il maintenait une obéissance filiale parfaite. Mais sa vie sans tache éveillait l'envie et la jalousie de ses frères. Son enfance et son adolescence furent loin d'être douces et heureuses. Ses frères ne croyaient pas en lui et ils étaient dérangés parce qu'il n'agissait pas comme eux en toutes choses, et ne s'unissait pas à eux pour faire le mal. Il était gai au foyer, mais jamais turbulent. Il était toujours disposé à apprendre. Il se réjouissait au milieu de la nature, et Dieu était son maître (ST 30/7/1896). 

La lumière et la joie de la famille.

Christ est l'idéal de toute l'humanité. Il a laissé un exemple parfait pour l'enfance, l'adolescence et l'âge mûr. Il vint sur cette terre et passa par les diverses étapes de la vie humaine. Il parlait et agissait comme les autres enfants et les jeunes, mais sans jamais faire le mal. Le péché ne trouvait aucune place dans sa vie. Il vivait toujours dans une atmosphère de pureté céleste. De l'enfance à l'âge adulte, il garda sa confiance en Dieu immaculée. La Parole dit de lui qu'il "croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes."

Jésus recevait son éducation dans le sanctuaire du foyer, non seulement de ses parents mais aussi de son Père céleste. A mesure qu'il grandissait, Dieu lui montrait toujours plus la grande œuvre qui était devant lui. Mais malgré toute cette connaissance, il ne se vantait pas d'être supérieur. Il ne causa jamais de la peine ou de la préoccupation à ses parents en leur manquant de respect. Il avait du plaisir à les honorer et à leur obéir. Bien qu'il n'ignorait pas sa grande mission, il consultait leurs désirs et il se soumettait à leur autorité.

Christ avait été le Commandant de l'armée angélique, mais ce ne fut pas un motif pour éviter le travail en le laissant à ses parents. Tandis qu'il était encore bien jeune il apprit un métier, et accomplit fidèlement ses devoirs quotidiens en contribuant au soutien de la famille.

Christ était la lumière et la joie du cercle familial (YI 22/8/1901). 

41 à 49. Aucune leçon ne doit être perdue.

Aucun acte de la vie de Christ n'était insignifiant. Chaque événement de sa vie était pour le bien futur de ses disciples. Le fait que Christ resta à Jérusalem enseigne une leçon importante à ceux qui croient en lui…

 Jésus connaissait les cœurs. Il savait que lorsque la foule s'en irait de Jérusalem en groupes, il y aurait des conversations et beaucoup de commentaires; mais l'humilité et la grâce feraient défaut, et le Messie et sa mission seraient presque totalement oubliés. Il décida de ne quitter Jérusalem qu'avec ses parents, car son père et sa mère, étant seuls, auraient plus de temps pour réfléchir et méditer sur les prophéties qui se référaient à ses souffrances futures et à sa mort. Il ne voulait pas que les évènements pénibles qu'ils auraient à souffrir quand sa vie serait sacrifiée pour les péchés du monde, soient nouveaux et inattendus. Quand ils partirent de Jérusalem, il fut séparé d'eux. Après la célébration de la Pâque, affligés, ils le cherchèrent durant plusieurs jours. Quand il mourut pour les péchés du monde, il serait séparé d'eux, perdu pendant trois jours; mais après cela, il leur serait révélé, ils le trouveraient, et leur foi s'appuierait sur lui comme Rédempteur de la race déchue, leur Avocat auprès du Père.

Il y a ici une leçon pour tous les disciples de Christ. Il veut qu'aucune de ces leçons ne se perdent, mais qu'elles soient écrites pour le bien des générations futures. Quand les chrétiens se réunissent il est nécessaire qu'ils prennent soin de leurs paroles et de leurs actions, pour que Jésus ne les oublie pas et qu'ils ne restent pas longtemps sans se rendre compte que Jésus n'est pas avec eux. Quand ils comprennent leur condition ils découvrent qu'ils ont voyagé sans la présence de Celui qui aurait pu apporter la paix et la joie à leur cœur, et des jours sont perdus à retourner et à chercher Celui qu'ils auraient dû garder avec eux à chaque moment. Jésus ne sera pas en compagnie de ceux qui négligent sa présence et qui conversent sans se référer à leur Rédempteur, en qui ils affirment centrer toutes leurs espérances de vie éternelle. Jésus évite la compagnie de telles personnes, et les anges qui accomplissent les ordres divins l'évitent aussi. Ces messagers célestes ne sont pas attirés par la foule où l'esprit s'écarte des choses célestes. Ces esprits saints et purs ne peuvent pas demeurer avec ceux qui ne désirent pas, n'invitent pas la présence de Jésus, ni ne se rendent compte de son absence. C'est pour cette raison que le grand conflit, le malheur et le découragement existent. Par manque de méditation, de vigilance et de prière, ils ont perdus tout ce qui a de la valeur. Les rayons divins qui émanent de Jésus ne sont pas avec eux pour les encourager de sa précieuse influence qui élève. Ils sont entourés d'obscurité parce que leur esprit négligent et irrévérent a éloigné Jésus de leur compagnie et fait fuir les anges. Beaucoup qui assistent aux réunions religieuses, qui ont été instruits par les serviteurs de Dieu, et ont été richement vivifiés et bénis en recherchant Jésus, sont retournés dans leur foyer sans être meilleurs que lorsqu'ils en sont sortis parce qu'ils n'ont pas senti l'importance de veiller et de prier tandis qu'ils retournaient dans leur foyer. Ils sont très souvent enclins à se plaindre des autres parce qu'ils se rendent compte de leur perte. Certains murmurent contre Dieu et ne se reprochent pas à eux-mêmes d'être la cause de leurs propres ténèbres et souffrances mentales. Ces personnes ne devraient pas discréditer les autres. La faute leur revient. Elles ont conversé et plaisanté, et leurs paroles ont éloigné l'Hôte céleste. Elles sont les seuls coupables. Tous ont le privilège de retenir Jésus avec eux. S'ils le font, leurs paroles seront choisies et assaisonnées de grâce. Les pensées de leur cœur doivent être disciplinées pour méditer sur les choses célestes et divines (2SP 35 à 38). 

46. Un modèle de courtoisie.

Après que Joseph et Marie l'aient cherché durant trois jours, "ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l'entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses." Il posait des questions avec une grâce qui enchantait ces érudits. Il était un modèle parfait pour toute la jeunesse. Il montra toujours du respect et de la déférence envers les plus âgés. La religion de Jésus ne rendra jamais un enfant rude ou impoli (YI 8/9/1898). 

51. Voir le com. d'EGW sur Jean 2:1 à 2.

CHAPITRE 3

(index)

2 à 4. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 1:76 et 77.

7 et 9. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 3:7 à 8.

15 et 16 (Jean 1:26 et 27). Sans aspirations mondaines.

Les gens pensaient que Jean pouvait être le Messie promis. Sa vie était très désintéressée; l'humilité et l'abnégation s'en détachaient. Ses enseignements, ses exhortations et ses reproches étaient fervents, sincères et courageux. Il ne s'écartait ni à droite ni à gauche de sa mission pour gagner les faveurs et les applaudissements de qui que ce soit. Il n'aspirait pas aux honneurs terrestres ni à la dignité mondaine, mais son cœur et sa vie étaient humbles. Il n'acceptait pas les honneurs qui ne lui appartenaient pas. Il assuraient à ses disciples qu'il n'était pas le Christ (2SP 57). 

21 et 22. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 3:13 à 17; 4:1 à 11.

CHAPITRE 4

(index)

1 à 4. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4: 1 à 4.

1 à 13. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4:1 à 11, Jean 2:1 à 2.

2. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4:1 et 2.

5 à 8 (Matthieu 4:8 à 10). Satan tenta de faire un accord avec le Christ.

Ce blasphème insolent et cette insulte à Jéhovah provoqua l'indignation de Christ et le poussa à exercer son autorité divine. D'une manière majestueuse et autoritaire il ordonna à Satan de cesser. Alors Satan déclara, avec orgueil et arrogance, qu'il était le gouverneur légitime et permanent du monde, le maître de toute sa gloire, comme s'il avait créé le monde et toutes les richesses et la gloire qu'il contient. Il tenta de faire un accord spécial avec le Christ: lui céder immédiatement tout ce qu'il prétendait lui appartenir, si Jésus l'adorait.

A ce moment, Satan montra à Jésus les royaumes du monde. Il les lui présenta de la façon la plus attrayante. Ils les offraient à Jésus s'il l'adorait. Il dit à Jésus qu'il renoncerait à ses demandes de possession de la terre. Satan savait que son pouvoir devait être limité et finalement supprimé, si le plan du salut était mené à bien. Il savait que si Jésus mourait pour racheter l'homme, après un temps déterminé, son pouvoir et lui-même seraient détruits. Aussi, son plan prémédité était d'empêcher –autant que possible- que la grande œuvre commencée par le Fils de Dieu soit achevée.

Si le plan de la rédemption échouait, Satan garderait le royaume qu'il réclamait alors; et s'il réussissait, il se flatterait de régner en opposition au Dieu du ciel (Redemption: or The First Advent of Christ, p. 50 et 51). 

6. Deux partis et deux bannières.

Satan affirme que ce monde est son territoire. Là, il a son quartier général et il maintient sous sa domination tous ceux qui refusent de garder les commandements de Dieu, ceux qui rejettent un "ainsi dit Jéhovah" clair. Ceux-là sont sous la bannière de l'ennemi, car il n'y a que deux groupes dans ce monde. Tous se placent sous la bannière de l'obéissance ou sous la bannière de la désobéissance (MS 41, 1898). 

8. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4:10.

13. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4:11.

18 et 19. (Matthieu 7:29; 22:29; Marc 12:37). L'Évangile des pauvres.

Christ est venu prêcher l'Évangile aux pauvres. Il a atteint le peuple là où il se trouvait. Il présenta la vérité clairement et simplement afin qu'elle soit comprise. Comme son langage était simple! Même les plus pauvres, les incultes et les ignorants pouvait le comprendre. Il n'était pas nécessaire de chercher un dictionnaire pour comprendre la signification des paroles ou des titres pompeux qui sortaient de la bouche du plus grand Maître que le monde ait jamais connu. Les prêtres, les magistrats et les interprètes de la loi se considéraient comme les seuls maîtres du peuple, mais Il dit à ces rabbins érudits qu'ils ignoraient autant les Écritures que la puissance de Dieu ( RH 19/7/1887). 

CHAPITRE 5

(index)

29 (Matthieu 9:9 et 10; Marc 2:14 et 15). Matthieu honore Christ devant ses amis.

Matthieu, humblement reconnaissant, désireux de montrer son appréciation de l'honneur qu'il avait reçu, invita ceux qui avaient été associés dans ses affaires, ses plaisirs et le péché, et prépara une grande fête pour le Sauveur. Si Jésus fut disposé à l'appeler lui qui était si pécheur et indigne, il accepterait sans l'ombre d'un doute ses anciens amis qui, selon ce que Matthieu croyait, étaient beaucoup plus dignes que lui. Matthieu désirait grandement partager les bénéfices de la miséricorde et de la grâce de Christ. Il désirait qu'ils sachent que Christ –à la différence des scribes et des pharisiens- ne méprisait et ne détestait pas les publicains et les pécheurs. Il voulait qu'ils connaissent Christ comme le Sauveur béni.

Durant la fête, le Sauveur occupa le poste le plus honoré. Maintenant, Matthieu était le serviteur de Christ, et il souhaitait que ses amis connaissent comment il considérait son Guide et Maître. Il désirait qu'ils sachent qu'il se sentait hautement honoré en recevant un hôte si royal.

Jésus ne refusa jamais une invitation à une fête. Son seul but était toujours de semer dans les cœurs de ses auditeurs les semences de la vérité au moyen de sa conversation charmante qui lui gagnait les cœurs. Dans chacun de ses actes, Christ avait un but, et la leçon qu'il donna à cette occasion fut opportune et appropriée. Par cet acte, il déclarait que même les publicains et les pécheurs ne sont pas exclus de sa présence. Maintenant, ceux-ci pouvaient témoigner que Christ les honorait de sa présence et conversait avec eux (MS 3, 1898). 

30. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 9:11.

31 et 32. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 9:12 et 13.

32. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 9:13.

37 et 38. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 9:17.

CHAPITRE 6

(index)

37. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 7:1 et 2.

CHAPITRE 7

(index)

29 et 30 (Matthieu 13:15; Jean 12:39 et 40). Les pharisiens ne s'opposèrent pas aveuglément au Christ.

Les scribes, les pharisiens et les magistrats avaient décidé de ne pas voir les évidences de la vérité, et ils esquivaient les conclusions les plus claires. Pour justifier leur incrédulité obstinée, ils ne perdaient aucune opportunité possible pour profiter de n'importe quel détail des enseignements de Jésus qui pouvait être interprété faussement, tordu ou falsifié. Quand il n'y avait aucune possibilité de tordre la vérité des paroles de Christ, ces hommes qui rejetaient le conseil de Dieu pour leur propre mal, posaient des questions qui n'avaient rien à voir avec ce qui était traité, pour dévier l'attention des gens des leçons que Jésus tentait d'enseigner, et éviter habilement la vérité. Les pharisiens ne s'opposaient pas aveuglément aux doctrines de Christ, car la vérité les impressionnait profondément; mais ils résistaient à la vérité et ils allaient à l'encontre de leurs convictions en fermant les yeux pour ne pas voir, endurcissant leur cœur par peur de percevoir [la vérité], être convaincus et être guéris par Christ (RH 18/10/1892). 

CHAPITRE 8

(index)

46. Voir le com. d'EGW sur Actes 19:11, 12 et 17.

CHAPITRE 9

(index)

23 (Matthieu 16:24; Marc 8:24). Voir le com. d'EGW sur Matthieu 11:28 à 30. Se séparer de la croix signifie se séparer de la récompense.

Ces paroles sont prononcées à tout ceux qui désirent être chrétiens. Celui qui se sépare de la croix se sépare de la récompense promise aux fidèles (Lettre 144, 1901). 

CHAPITRE 10 

(index)

13 à 15. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 11:20 à 24.

27. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 22:37 à 39; Marc 12:30.

CHAPITRE 11

(index)

15. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:24 à 32.

21 à 23. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:29 et 30.

23. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 16:24.

24 à 26. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:43 à 45.

31. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:42.

42 à 44. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 23:13 à 33.

CHAPITRE 12

(index)

1 (Matthieu 16:6). L'hypocrisie est comme la levure.

Notre Sauveur présenta devant les gens de cette époque le caractère de leurs péchés. Ses paroles simples éveillaient la conscience de ses auditeurs; mais les instruments contradictoires de Satan cherchaient un lieu pour leurs théories pour séparer les esprits de la vérité présentée clairement. Quand le grand Maître présentaient des vérités solennelles, les scribes et les pharisiens –sous le prétexte d'être intéressés- se réunissaient autour des disciples et de Christ, et déviaient leur esprit en posant des questions pour créer des controverses. Ils prétendaient vouloir connaître la vérité. Christ fut interrompu à cette occasion comme il l'avait été à bien d'autres occasions similaires. Il désirait que ses disciples écoutent les paroles qu'il voulait dire, et qu'ils ne permettent que rien d'autre n'attirent ou retiennent leur attention. Aussi, il les avertit: "Avant tout, gardez-vous de la levure des pharisiens, qui est l'hypocrisie". Ils feignaient de désirer d'entrer autant que possible dans le cercle intime. Quand le Seigneur Jésus présentait la vérité en contraste avec l'erreur, les pharisiens manifestaient un désir apparent de comprendre la vérité, et cependant, ils essayaient de diriger l'esprit de Christ dans d'autres domaines.

L'hypocrisie est comme la levure. La levure peut être cacher dans la farine, et sa présence n'est découverte que lorsqu'elle agit. Quand elle est introduite elle sature rapidement toute la pâte. L'hypocrisie agit secrètement, et si on la tolère, elle remplira l'esprit d'orgueil et de vanité. Certaines tromperies qui sont aujourd'hui pratiquées sont similaires à celles que pratiquaient les pharisiens. Le Sauveur donna cet avertissement pour que tous ceux qui croient en lui soient sur leur garde. Veillez pour ne pas être imprégné de cet esprit et deveniez comme ceux qui tentaient de piéger le Sauveur (MS 43, 1896). 

10. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:31 et 32.

16 à 21. Voir le com. d'EGW sur 1 Samuel 25:10 et 11.

35. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 25:7.

48 (Jean 15:22). Les tests de Dieu diffèrent.

Le test de Dieu pour les païens qui n'ont pas la lumière, et pour ceux qui vivent où abondent la connaissance de la vérité et la lumière, est complètement différent. Il accepte de ceux qui sont en terre païenne un aspect de la rigueur morale qui ne le satisfait pas quand il est offert par ceux qui vivent en pays chrétiens. Il exige peu là où on a donné peu (MS 130, 1899). 

50. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:42.

51. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 10:34.

CHAPITRE 13

(index)

18. Voir le com. d'EGW sur Marc 4:30.

34 et 35. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 23:37 à 39.

CHAPITRE 14

(index)

16 et 17. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 22:30.

28 à 33. Les faibles peuvent faire les œuvres de l'Omnipotence.

Comme aux disciples, Christ nous a confié la mission d'apporter la vérité au monde. Mais avant de nous occuper de cette grande lutte, de laquelle dépendent des résultats éternels, Christ invite tout le monde à en calculer le coût. Ils garantit à tous que s'ils se donnent de tout cœur à cette œuvre, en se faisant porte-lumières pour le monde, s'ils s'accrochent à la force de Christ, ils feront la paix avec Lui et ils obtiendront une aide surnaturelle qui les rendra capables, dans leur faiblesse, de faire les œuvres de l'Omnipotence. S'ils avancent avec foi en Dieu, ils n'échoueront pas mais ils auront la certitude d'un succès garanti (RH 15/3/1898). 

CHAPITRE 16

(index)

13. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 6:24.

CHAPITRE 17

(index)

5. La foi qui grandit.

Vous devez parler de la foi, vous devez vivre la foi, vous devez pratiquer la foi pour qu'elle augmente. En exerçant cette foi vivante vous grandirez jusqu'à devenir des hommes et des femmes forts en Jésus-Christ (MS 1, 1889). 

10 (Éphésiens 1:6; 2:8 à 10; 2 Timothée 1:9; Tite 2:14; 3:5; Jacques 2:22). Les bonnes œuvres ne sont pas une preuve de salut.

Notre acceptation de Dieu n'est sûre que par son Fils bien-aimé, et les bonnes œuvres ne sont que le résultat de l'action de son amour qui pardonne les péchés. Elles ne sont pas une garantie pour nous, et rien ne nous est accordé pour nos bonnes œuvres par quoi nous puissions réclamer le salut de notre âme. Le salut est un don gratuit de Dieu pour le croyant, qui n'est accordé qu'à cause de Christ. L'âme troublée peut trouver la paix par la foi en Christ, et sa paix sera proportionnelle à sa foi et à sa confiance. Le croyant ne peut pas présenter ses œuvres comme un argument pour le salut de son âme.

Mais les bonnes œuvres n'ont-elles pas une vraie valeur? Le pécheur qui journellement commet impunément des péchés, est-il considéré par Dieu avec la même faveur que celui qui par la foi en Christ essaie d'agir avec intégrité? Les Écritures répondent: "Nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions." Le Seigneur dans sa providence divine et par sa faveur imméritée, a ordonné que les bonnes œuvres soient récompensées. Nous sommes acceptés uniquement par les mérites de Christ; et les actions de miséricorde, les œuvres charitables que nous faisons, sont les fruits de la foi et se convertissent en une bénédiction pour nous, car les hommes seront récompensés en accord avec leurs œuvres. Le parfum des mérites de Christ est ce qui fait que nos bonnes œuvres sont acceptées auprès de Dieu, et la grâce nous rend capables de faire les œuvres pour lesquelles il nous récompense. Nos œuvres en elles-mêmes n'ont aucun mérite. Quand nous faisons tout ce que nous pouvons, nous devons nous considérer comme des serviteurs inutiles. Nous ne méritons par les remerciements de Dieu, car nous n'avons fait que notre devoir, et nos œuvres n'auraient pas pu être faites avec la force de notre propre nature pécheresse.

Le Seigneur nous a ordonné de nous approcher de lui, et lui s'approchera de nous; et en nous approchant de lui nous recevons la grâce par laquelle nous pourrons faire ces œuvres qui seront récompensées par ses mains (RH 29/1/1895). 

28 à 30 (Genèse 19:24 et 25). Bercé dans le berceau de la sécurité charnelle.

Quand le soleil se leva pour la dernière fois sur les villes de la plaine, les gens pensèrent qu'une autre journée de libertinage impie commençait. Tous planifiaient avec avidité leurs occupations ou leurs plaisirs, et le messager de Dieu fut raillé pour ses craintes et ses avertissements. Très vite, comme le tonnerre retentissait dans un ciel sans nuage, des boules de feu tombèrent sur la ville condamnée. "Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l'homme". Les gens mangeront, boiront, planteront et bâtiront, se marieront et marieront leurs enfants, jusqu'à ce que la colère de Dieu se déverse sans mélange de miséricorde. Le monde sera bercé pour s'endormir dans la sécurité charnelle … Les multitudes font tout leur possible pour oublier Dieu, et ils acceptent les fables avec un désir intense afin de pouvoir poursuivre le chemin de leur propre complaisance (RH 26/10/1886). 

CHAPITRE 18 

(index)

15 À 17. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 19:13 à 15.

35 à 43. Voir le com. d'EGW sur Marc 10:46 à 52.

CHAPITRE 19

(index)

12 et 13. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 25:14 et 15.

41 à 44. Les péchés actuels déterminent la culpabilité.

La génération que Jésus censura n'était responsable des péchés de ses pères que dans la mesure où elle suivait leur mauvaise conduite, et ainsi elle fut responsable de sa conduite haineuse et vengeresse envers les anciens messagers de Dieu. Les miséricordes et les avertissements de ces jours, que cette génération refusa, fut ce qui fixa leur culpabilité que le sang des bœufs et des boucs ne put laver. Orgueilleux, suffisants et hautains, ils s'étaient toujours plus séparés du ciel au point de devenir les sujets volontaires de Satan. Pendant des siècles, la nation juive avait forgé les entraves avec lesquelles cette génération s'emprisonnait irrémédiablement (·SP 10-11)

42. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 23:37 à 39.

44. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 24:2.

CHAPITRE 21

(index)

8. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 24:23 et 24.

16 à 19. Une union acharnée pour le mal.

Christ montre que l'humanité sans la puissance de contrôle de l'Esprit de Dieu, est une terrible puissance pour le mal. L'incrédulité et la haine du reproche activeront des influences sataniques. Principautés et puissances, gouverneurs des ténèbres de ce siècle et armées spirituelles du mal dans les régions célestes, se rassembleront pour former une union acharnée. Ils s'allieront contre Dieu dans la personne de ses saints. Par des tergiversations et des faussetés, ils démoraliseront tant les hommes que les femmes qui, selon toutes les apparences, croient en la vérité. Dans cette œuvre terrible, les faux témoins ne manqueront pas (MS 40, 1897).

20. Des scènes qui se répèteront.

Jésus, après avoir parlé de la fin du monde, s'occupe à nouveau de Jérusalem, la ville qui alors se maintenait orgueilleuse et arrogante, et disait: "Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point le deuil!". Jésus, contemplant Jérusalem d'un œil prophétique, vit que comme elle serait livrée à la destruction le monde aussi serait abandonné à sa condamnation. Les scènes qui eurent lieu lors de la destruction de Jérusalem se répéteraient au jour grand et terrible de Jéhovah, mais plus intensément (MS 40, 1897). 

CHAPITRE 22

(index)

1 et 2. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:3.

3 à 5 (Matthieu 26:14 à 16; Marc 14:10 et 11; Jean 13:2 et 27). Christ acheté avec l'argent du temple.

Le cas de Judas fut décidé pendant la Pâque. Satan prit possession de son cœur et de son esprit. Il pensa que Christ serait ou crucifié ou il se libérerait des mains de ses ennemis. En tout cas, il sortirait gagnant dans la transaction et ferait une bonne affaire en trahissant son Seigneur. Il alla vers les prêtres et leur offrit son aide pour chercher Celui qu'ils accusaient de troubler Israël. Le Seigneur fut ainsi vendu comme un esclave, acheté avec l'argent du temple qui était utilisé pour acheter les animaux qui étaient sacrifiés (ST 17/12/1912).

31 et 32. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 16:22 et 23.

31 à 34 (Matthieu 26:31 à 35; Marc 14:29 à 31). Pierre tenta le diable.

Comme l'amitié du Sauveur envers Pierre était fidèle! Comme ses avertissements étaient miséricordieux! Mais les mises en garde ne furent pas appréciées. Pierre déclara avec assurance qu'il ne commettrait jamais ce contre quoi Christ le mettait en garde. "Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort." Sa suffisance propre fut sa perte. Il provoqua Satan pour qu'il le tente, et il tomba dans les pièges de l'ennemi astucieux. Quand Christ avait le plus besoin de lui, il était au côté de l'ennemi, et il renia ouvertement son Seigneur (MS 115, 1902). 

39 à 46. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:36 à 46.

42 (Matthieu 26:42; Marc 14:36). Voir le com. d'EGW sur Romains 8:11. Le Père est au côté de chaque âme qui lutte.

Christ a vaincu par la force divine, et c'est ainsi que chaque âme tentée doit vaincre. Dieu était avec Christ dans le jardin de Gethsémané, et de l'expérience du Christ nous devons apprendre à nous confier en notre Père céleste. A tout moment, et en tout lieu nous devons croire qu'il est tendre, fidèle et loyal, capable de garder ce qui a été confié à ses soins. Dans la lutte atroce de Christ –notre Substitut et Garant- le Père fut au côté de son Fils, et il se tient au côté de chaque âme qui lutte contre le découragement et les difficultés (Lettre 106,1896). 

42 et 43. Gabriel fortifia Christ.

Dans la crise suprême, quand le cœur et l'âme se brisent sous le poids de la charge du péché, Gabriel est envoyé pour fortifié le divin Souffrant et le vivifier pour qu'il puisse cheminer sur le sentier ensanglanté. Et tandis que l'ange soutient son corps défaillant, Christ prend la coupe amère et consent à en boire le contenu. Devant le Souffrant se lève le mur d'un monde perdu qui agonise, et de ses lèvres sanglantes jaillissent les mots: 'Cependant, si l'homme doit périr si je ne bois pas cette coupe amère, non pas ma volonté, mais la tienne.' (ST 9/12/1897). 

43. La vie cachée en Christ ne peut être touchée.

La force qui a été donnée à Christ dans le jardin de Gethsémané, à l'heure de la souffrance physique et l'angoisse mentale, fut donnée et sera donnée à ceux qui souffrent à cause de son nom bien-aimé. La même grâce qui fut accordée à Christ, la même consolation, la fermeté surhumaine, sera donnée à chaque fils de Dieu qui se trouve dans la perplexité et la souffrance, menacé de la prison et de la mort par les agents de Satan. Une âme qui se confie en Christ ne sera jamais abandonnée pour périr. Le chevalet, le bûcher, les nombreuses et les cruelles inventions peuvent tuer le corps, mais ils ne peuvent toucher à la vie qui est cachée avec Christ en Dieu (ST 3/6/1897). 

44 (Philippiens 2:5 à 8; Hébreux 2:14 à 17). Christ n'a pas pris l'humanité qu'en apparence.

Il est dit: "Étant en agonie, il priait plus intensément, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre." Nous avons besoin de nous rendre compte de la vérité sur la nature humaine de Christ pour apprécier la vérité des paroles citées. Christ n'a pas pris sur lui une humanité apparente. Il a pris la nature humaine et il a vécu la nature humaine. Christ n'a pas fait de miracles pour son propre bénéfice. Il fut entouré d'infirmités, mais sa nature divine sut ce que c'était qu'être un homme. Il n'avait pas besoin que quelqu'un le lui enseigne. Le Saint-Esprit lui fut accordé sans mesure, parce que sa mission terrestre le nécessitait.

La vie de Christ représente une nature humaine parfaite. Il fut dans la nature humaine précisément ce que vous pouvez être. Il prit nos infirmités. Il n'a pas seulement été fait chair, mais il a été fait à la ressemblance de la chair de péché. Ses attributs divins furent empêchés de soulager l'angoisse de son âme et ses douleurs physiques (Lettre 106, 1896).

44 et 53. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:42. En passant au pouvoir des puissances des ténèbres.

Si les mortels pouvaient voir l'étonnement et la douleur des anges quand ils observèrent dans une affliction silencieuse que le Père retirait ses rayons de lumière, d'amour et de gloire de son Fils, nous comprendrions mieux à quel point le péché est offensant aux yeux de Dieu. Quand le Fils de Dieu s'inclina dans le jardin de Gethsémané dans une attitude de prière, l'agonie de son esprit fit que de ses pores suinte une sueur comme de grosses gouttes de sang. Ce fut à ce moment que l'horreur des grandes ténèbres l'entourèrent. Les péchés du monde étaient sur lui. Il souffrait à la place de l'homme comme transgresseur de la loi de son Père. C'était la scène de la tentation. La lumière divine de Dieu était en train de s'éloigner de sa vue, et il passait aux mains de la puissance des ténèbres. Dans l'agonie de son âme, il gisait prostré sur la terre froide. Il prenait conscience de la colère de son Père. Christ avait pris des lèvres de l'homme coupable la coupe de la souffrance, et il se proposait de la boire lui-même, lui donnant à sa place une coupe de bénédictions. La colère qui aurait dû tomber sur l'homme, s'abattait maintenant sur Christ (Sufferings of Christ, p. 17 et 18). 

45. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:43.

54. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:3.

70 (Matthieu 10:32; 26:63 et 64; Marc 14:61 et 62). Un temps pour parler.

Quand on lui demanda: "Tu es donc le Fils de Dieu?", il savait qu'une réponse affirmative le conduirait à la mort; et une réponse négative laisserait une tache sur son humanité. Il y avait un temps pour se taire et un temps pour parler. Il n'avait pas parlé jusqu'à ce qu'on l'interroge directement. Dans ses enseignements à ses disciples il avait déclaré: "Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux". Quand Jésus fut mis à l'épreuve il ne nia pas sa relation avec Dieu. En ce moment solennel il jouait son caractère qui devait être défendu. A cette occasion, il laissa un exemple pour que l'homme le suive dans des circonstances similaires. Il lui enseignerait à ne pas renier la foi pour éviter la souffrance ou même la mort (3SP 127). 

CHAPITRE 23

(index)

18 à 25. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:15 à 26.

20 à 23. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:22 et 23.

23 et 24. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:25 et 26.

26. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27: 32.

33. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:38.

38. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:37.

40 à 43. Sauvé dans les dernières heures de sa vie.

Parmi les rachetés, certains se seront accrochés à Christ dans les dernières heures de leur vie, et ils seront enseignés dans le ciel, car ils sont morts sans avoir compris parfaitement le plan du salut. Christ conduira les rachetés près du fleuve de la vie et il leur explica ce qu'ils n'ont pu comprendre tandis qu'ils étaient sur la terre (Lettre 203, 1905). 

42 et 43. Le pécheur moribond s'accroche au Christ moribond.

Christ pardonne les péchés jusqu'à la fin de son œuvre. Dans les ténèbres les plus profondes de la nuit, quand l'Étoile de Bethléem était sur le point de sombrer dans l'oubli, voici qu'au milieu de l'obscurité morale brille, d'une clarté resplendissante, la foi d'un pécheur moribond qui s'accroche à un Sauveur moribond.

Une telle foi pourrait être représentée par les ouvriers de la dernière heure, qui reçurent la même récompense que ceux qui avaient travaillé de nombreuses heures. Le malfaiteur pria avec foi, repentance et contrition. Il supplia avec ferveur comme s'il se rendait pleinement compte que Jésus pouvait le sauver s'il voulait. Et l'espérance exprimée dans sa voix se mêla à l'angoisse quand il prit conscience que si le Sauveur ne voulait pas, il était perdu, éternellement perdu. Il confia son corps et son âme défaillants à Jésus-Christ (MS 52, 1897). 

44. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:45.

45. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:51.

46. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:50 et Jean 19:30.

46 et 47. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:45 et 46.

47. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:54.

CHAPITRE 24

(index)

1. Voir le com. d'EGW sur Marc 16:1 et 2.

5 et 6. Voir le com. d'EGW sur Marc 16:6.

13 à 15 (Matthieu 27:42; Marc 15:31). Douleur, crainte et surprise mêlées.

Ces hommes forts étaient si accablés par la douleur, qu'ils pleuraient tandis qu'ils poursuivaient leur voyage. Le cœur compatissant et plein d'amour de Christ vit là une douleur à soulager. Les disciples commentaient entre eux les évènements des derniers jours et ils se demandaient comment faire concorder les affirmations de Jésus qui disait être le Fils de Dieu et le fait qu'il avait été livré à une mort ignominieuse.

L'un affirmait que Jésus ne pouvait pas avoir été un hypocrite, mais qu'il s'était trompé quant à sa mission et sa gloire future. Tous deux craignaient que ce que leurs ennemis lui avaient jeté à la figure ne soit que trop vrai: "Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même!" Cependant, ils se demandaient comment il avait pu se tromper autant sur Lui-même alors qu'il leur avait donné tant d'évidences de Sa faculté de lire dans le cœur des autres. Et les informations étranges données par les femmes augmentaient encore plus leur incertitude (3SP 207).

13 à 31. Comprendre la Bible est d'une grande importance.

Jésus ne se révéla pas tout de suite à eux sous son vrai caractère pour ensuite leur expliquer les Écritures, car il savait qu'ils se seraient tellement réjouis de le voir à nouveau, ressuscité des morts, que leur âme aurait été rassasiée. Ils n'auraient pas eu faim des vérités sacrées qu'il désirait imprimer en eux de façon indélébile pour qu'ils puissent les partager avec d'autres; ceux qui, à leur tour, répandraient la précieuse connaissance à des milliers de personnes recevraient la lumière donnée ce jour-là aux disciples désespérés tandis qu'ils se rendaient à Emmaüs.

Jésus ne se fit pas connaître avant de leur avoir expliqué les Écritures et de les avoir conduits à une foi intelligente sur sa propre vie, son caractère, sa mission sur la terre, sa mort et sa résurrection. Il désirait que la vérité s'enracine fermement en eux, non parce qu'elle serait soutenue par son témoignage personnel mais parce que la loi des symboles et les prophètes de l'Ancien Testament qui concordaient avec les actes de la vie de Christ et avec sa mort, présentaient une évidence incontestable de cette vérité. Quand l'objectif du travail de Christ avec ses disciples fut atteint, il se révéla pour que leur joie soit totale; alors, il disparut de leur vue (ST 6/10/1909).

15 et 16. Jésus adoucit les chemins raboteux.

Ce puissant vainqueur de la mort, qui était arrivé jusqu'aux profondeurs même de l'affliction humaine pour secourir un monde perdu, entreprit l'humble tache de cheminer vers Emmaüs avec les deux disciples pour les enseigner et les consoler. Il s'identifie toujours de cette manière avec les siens qui passent par la souffrance et la perplexité. Et voici que Jésus est avec nous pour adoucir le chemin dans ses passages les plus difficiles. C'est le même Fils de l'homme, avec la même sympathie et le même amour qu'il eut avant de passer par la tombe et de monter vers son Père (3SP 212).

39 (Actes 1:9 à 11). Christ prit l'humanité avec lui.

Christ monta au ciel avec une nature humaine sanctifiée et sainte. Il emmena cette nature avec lui dans les cours célestes et il la portera durant toute l'éternité, comme Celui qui a racheté chaque être humain qui est dans la cité de Dieu, comme Celui qui a intercédé devant le Père: 'Je les ai gravés sur mes mains'. Les paumes de ses mains portent les marques des blessures qu'il a reçues. Si nous sommes blessés et meurtris, si nous nous trouvons devant des obstacles qui sont difficiles à surmonter, souvenons-nous à quel point Christ a souffert pour nous. Asseyons-nous avec nos frères dans les lieux célestes avec Christ. Apportons les bénédictions célestes à notre cœur (RH 9/3/1905).

Jésus prit la nature humaine pour révéler à l'homme un amour pur et désintéressé, pour nous enseigner à nous aimer mutuellement.

Christ monta au ciel comme homme. En tant qu'homme il est le Substitut et le Garant de l'humanité. Comme homme il vit pour intercéder pour nous. Il est en train de préparer un lieu pour tous ceux qui l'aiment. Comme homme, il viendra une seconde fois avec puissance et gloire pour prendre les siens. Et ce qui devrait nous causer de la joie et de la reconnaissance est que Dieu "a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné". Nous pouvons donc avoir pour toujours la certitude que tout l'univers non déchu est intéressé par la grande œuvre que Jésus vint accomplir dans notre monde, le salut même de l'homme (MS 16, 1890).

50 et 51. Voir le com. d'EGW sur Actes 1:9 à 11.

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