BUT DE CET OUVRAGE

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Note importante: Les deux organismes constamment cités dans ce livre seront désignés par les initiales respectives ci-après:

- Comité d'étude du Message de 1888 = 1888 MSC.
- Commission pour la primatie de l'Évangile = CPE.

 

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Il y a un demi-siècle, le Comité de la Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour reçut un manuscrit sérieux qui continue à soulever des discussions pour ou contre. Ce document de 204 pages, "1888 Re-examined", fut officiellement rejeté en 1951, et a continuellement été condamné depuis lors. Le 8 Février 2000, les membres de la Conférence Générale de la CPE réagirent également négativement à cette thèse.

Mais la question demeure: Quel sont les témoignages de la Bible, d'Ellen White et des "messagers" que le Seigneur envoya en 1888? Que dit l'histoire?

En anticipation du Centenaire de la Session de Minneapolis en 1888, l'original de tout ce manuscrit d'abord polycopié, fut finalement imprimé en 1987. Des laïcs Adventistes sincères, des ouvriers et des pasteurs consacrés ont manifesté un profond intérêt. Par un souci croissant que ce "très précieux message" de justification par la foi que le Seigneur nous avait envoyée en 1888 soit proclamé au monde, quelques pasteurs et laïcs formèrent, en 1985, le 1888 MSC. Ce groupe d'étude a publié des documents mettant l'accent sur le fait qu'il y a une préparation essentielle que nous devons tous entreprendre avant que le déversement final du Saint-Esprit lors de la pluie de l'arrière-saison ne puisse survenir.

Parce que beaucoup d'administrateurs d'églises n'ont pas vu l'importance de cette lumière, la direction de la Conférence Générale mit sur pied la CPE en 1994, dans un effort sincère pour rechercher la compréhension et l'unité. A l'origine, l'intention de cette commission ad-hoc n'était pas de juger ou de condamner le 1888 MSC, mais d'étudier le Message de 1888. Est-ce biblique, oui ou non? Les docteurs et les théologiens les plus compétents et disponibles furent désignés pour en être membres. De plus, la Conférence Générale désigna six personnes du 1888 MSC pour en être membres.

A la suite de la première rencontre, le 12 Mai 1994, cette Commission se réunit neuf fois en cinq ans, et la dernière eut lieu le 8 Février 2000. Pendant cette période, les six membres du 1888 MSC présentèrent dans ces réunions régulières plus de 150 pages d'études monographiques et une ébauche du Message de 1888, mais finalement, elles furent en grande partie classées comme "points de désaccord", dans le dernier rapport de la CPE préparé par les membres de la Conférence Générale et des Universités d'Andrews et de Loma Linda (voir Annexe A).
 

Témoignage historique additionnel
 

Outre les rapports formels présentés durant ces rencontres, l'un des six membres du 1888 MSC se sentit obligé de préparer six compilations additionnelles. Celles-ci furent envoyées à tous les membres de la CPE du 14 Mai 1999 jusqu'à Janvier 2000.

Ces documents traitent de questions majeures sur lesquelles les membres de la Conférence Générale du comité pour la primatie se mirent d'accord pour les exclure de leur rapport final majoritaire. Il semblerait que ces six documents ne furent pas lus ou furent ignorés. Un grand groupe de dirigeants et de membres de l'Église Adventiste du Septième Jour seraient intéressés de les connaître.

Les membres de la Conférence Générale s'accordent sur le fait que l'impartialité requiert que l'Église mondiale ait la possibilité de connaître avant tout, ce que le 1888 MSC leur présenta durant ces cinq années d'étude cruciales. (Les dix études bibliques qui leur furent également présentées sont publiées dans un petit livre sous le titre, Quel est le Message de 1888? Est-il biblique? Une réponse aux questions, sont disponibles chez les éditeurs de ce livre).

Il avait été convenu au départ que si la CPE ne parvenait finalement pas à l'unanimité, le rapport de la minorité serait publié par la Conférence Générale aussi bien que celui de la majorité, parce que les six membres du 1888 MSC furent désignés comme membres et pas seulement comme invités. Lorsqu'il s'agit d'affaires si graves, il est habituellement convenu que si aucun comité responsable ne prononce la désunion, les rapports à la fois majoritaire et minoritaire devraient être considérés. L'histoire doit être autorisée à parler.

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