JÉRÉMIE

(commentaires bibliques)

(catalogue)

 

Chapitres: 8, 11, 17, 18, 20, 23, 25 à 31, 25, 27, 28, 29, 31, 36, 39, 48

CHAPITRE 3

Une leçon pour l’Israël spirituel.

Lisez le troisième chapitre de Jérémie. Ce chapitre est une leçon pour l’Israël moderne. Que tous ceux qui se disent fils de Dieu comprennent qu’il ne tolérera pas leurs péchés tout comme il ne toléra pas ceux de l’ancien Israël. Dieu hait les tendances au mal, qu’elles soient héréditaires ou cultivées.

CHAPITRE 8

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7. Les oiseaux sont plus prompts à répondre que les hommes.

L’hirondelle et la cigogne observent les changements de saisons. Elles émigrent d’un pays à l’autre pour trouver un climat doux à leur convenance et pour leur bien-être, tel que le Seigneur l’a voulu. Mais le peuple de Dieu sacrifie la vie et la santé pour satisfaire l’appétit. Son désir d’accumuler des richesses lui fait oublier le Donateur de toutes ces bénédictions. Il abuse de sa santé, et utilise les facultés que Dieu lui a données pour mener à bien ses projets ambitieux, qui ne sont pas sanctifiés. Il souffre continuellement de douleurs physiques et d’inquiétudes mentales, parce qu’il est décidé à poursuivre ses pratiques et ses habitudes erronées. Il ne veut pas raisonner de cause à effet, et en raison de son ignorance il sacrifie la santé, la paix et le bonheur (MS 35, 1899).

8 (Matthieu 15:9; 22:29). Le refus de la vérité est responsable des conditions actuelles.

La prédominance du péché est alarmante; le monde se remplit de violence comme aux jours de Noé. Le monde serait-il dans sa condition actuelle, si ceux qui affirment être le peuple de Dieu avaient respecté et obéi à la loi du Seigneur? Ce qui a occasionné les conditions existantes actuelles, c’est le rejet de la vérité et le fait que l’homme n’a pas tenu compte des commandements de Dieu. Les faux pasteurs annulent la Parole de Dieu. L’opposition déterminée à la loi de Dieu des pasteurs du troupeau, révèle qu’ils ont repoussé la Parole du Seigneur et qu’ils ont mis à sa place leurs propres paroles. Dans leur interprétation des Ecritures ils enseignent des commandements d’hommes comme doctrines. Dans leur apostasie de la vérité ils ont encouragé l’impiété, en disant: "Nous sommes sages, la loi de l’Eternel est avec nous." Les paroles de Jésus aux pharisiens s’appliquent à eux. Christ dit à ces maîtres: "Vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu…"

La condition de notre monde décrite par le prophète comme étant celle proche de la fin de l’histoire de cette terre, est précisément comme celle d’aujourd’hui (MS 60, 1900).

22. Voir le com. d'EGW sur Exode 15:23-25.

CHAPITRE 11

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16. Les branches stériles furent arrachées.

Parce que ses branches auraient dû donner du fruit en abondance, elles furent arrachées à cause de leur désobéissance. La conduite erronée des habitants de Jérusalem leur apporta des résultats inévitables, ainsi qu’à tous ceux qu’ils avaient influencés. Ils s’éloignèrent de l’exemple des saints hommes qui avaient reçu leur inspiration de Jésus-Christ, leur Chef invisible. Ils ne pouvaient pas développer des caractères que Dieu puisse approuver (Lettre 34, 1899).

CHAPITRE 17

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5. Dépendre du monde est fatal.

[On cite Deutéronome 4:1-2, 5-9; 7:1-6, 9-10]. Sous le règne de David le peuple d’Israël acquit de la puissance et de la droiture en obéissant à la loi de Dieu. Mais les rois suivants essayèrent de s’exalter eux-mêmes. Ils s’attribuèrent la gloire de la grandeur de leur royaume, oubliant qu’ils dépendaient complètement de Dieu. Ils se considérèrent sages et indépendants à cause des honneurs que des homme faillibles et égarés leur attribuaient. Ils devinrent immoraux et corrompus et se rebellèrent contre le Seigneur, en se séparant de lui pour adorer des idoles.

Dieu les toléra longtemps et les appela souvent à la repentance. Mais ils refusèrent d’écouter, et Dieu finit par se manifester par des châtiments pour leur montrer combien ils étaient faibles sans lui. Il vit qu’ils étaient décidés à faire leur propre volonté, et il les abandonna aux mains de leurs ennemis, qui saccagèrent leur pays et emmenèrent le peuple en captivité.

Les alliances des Israélites avec leurs voisins païens eurent pour résultat la perte de leur identité comme peuple particulier de Dieu. Ils furent mêlés aux mauvaises pratiques de ceux avec lesquels ils firent des alliances interdites. Leur association aux mondains leur fit perdre leur premier amour et leur zèle pour le service de Dieu. Les avantages pour lesquels ils se vendirent ne leur apportèrent que des désillusions et furent responsables de la perte de beaucoup d’âmes.

Ce qui arriva à Israël arrivera à tous ceux qui vont dans le monde à la recherche de pouvoir, en se séparant du Dieu vivant. Ceux qui repoussent Celui qui est puissant et source de toute force, et s’associent avec ceux du monde pour dépendre d’eux, ont un pouvoir moral faible comme ceux en qui ils se confient.

Dieu se présente à ceux qui commettent des fautes avec des supplications et des promesses. Il tente de leur montrer leurs erreurs et de les amener à la repentance. Mais s’ils refusent d’humilier leur coeur devant lui, s’ils s’efforcent de s’exalter plutôt que lui, il doit se manifester à eux par des châtiments. Aucune apparence d’être proche de Dieu, ni aucune affirmation qu’il y a une unité avec lui, ne sera acceptée de la part de ceux qui s’obstinent à déshonorer Dieu en s’appuyant sur le bras du pouvoir du monde (RH 4/8/1904).

25 (Esaïe 65:2; Ezéchiel 12:2). Israël aveugle à la lumière et sourd aux messages.

Si le peuple de Dieu s’était maintenu à la place qui lui avait été assignée, comme dépositaire de la vérité sacrée et éternelle qui devait parvenir au monde païen, Jérusalem aurait subsisté jusqu’à nos jours. Mais les Israélites furent rebelles. Et lorsque Dieu eut fait tout ce qu’il pouvait, même envoyer son Fils unique, ils ignorèrent les Ecritures et le pouvoir de Dieu, au point qu’ils rejetèrent la seule aide qui aurait pu les sauver de la ruine. "Voici l’héritier -dirent-ils- venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage."

Dieu choisit Israël pour qu’il soit une lumière pour les gentils, pour qu’il les rappelle à la loyauté. Mais Israël lui-même resta aveugle à la lumière et sourd aux messages envoyés pour lui ouvrir l’intelligence (MS 151, 1899).

CHAPITRE 18

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1-10. Le traitement de Dieu.

Ces paroles nous montrent la façon dont Dieu traite son peuple. Il lui envoie des avertissements. Il le supplie de cesser de faire le mal et d’apprendre à faire le bien; d’écouter les paroles de Christ, car elles sont prononcées pour tous ceux qui affirment appartenir à son peuple. Des bénédictions sont promises à tous ceux qui suivent le Seigneur dans le but de faire ce qui est juste; mais ceux qui suivent leur propre chemin démontrent que lorsqu’ils seront soumis aux épreuves qui peuvent survenir n’importe quand, ils seront déloyaux, et Dieu ne peut les bénir (Lettre 34, 1899).

CHAPITRE 20

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7-10. Les messagers de Dieu sont comme des brebis au milieu des loups.

Les messages de reproches que Dieu envoie par ses prophètes à l’Israël récidiviste et apostat, ne l’incitèrent pas à la repentance. Ses messagers, calomniés et incompris, étaient comme des brebis au milieu des loups. Beaucoup parmi eux furent cruellement mis à mort.

Avec quel dédain la nation juive traita le message que le Seigneur lui donna par son prophète Jérémie! Quant à ceux qui lui succédèrent, le prophète Jérémie dit: "Tu m’as persuadé, Eternel, et je me suis laissé persuader; tu m’as saisi, tu m’as vaincu. Et je suis chaque jour un objet de raillerie, tout le monde se moque de moi. Car toutes les fois que je parle, il faut que je crie, que je crie à la violence et à l’oppression! Et la parole de l’Eternel est pour moi un sujet d’opprobre et de risée chaque jour."

L’opposition contre le message de Jérémie était si forte, il était si souvent ridiculisé et bafoué, qu’il dit: "Je ne ferai plus mention de lui, je ne parlerai plus en son nom." Il en a toujours été ainsi. A cause de la rancoeur, de la haine et de l’opposition manifestée contre les messages de reproche de Dieu, beaucoup d’autres parmi ses messagers ont décidé de faire comme Jérémie. Mais que fit ce prophète du Seigneur après avoir pris sa décision? Bien qu’il fit le plus d’efforts possibles, il ne put rester en paix. A peine arrivé aux assemblées du peuple, il constatait que l’Esprit du Seigneur était plus fort que lui, et il écrit: "Il y a dans mon coeur comme un feu dévorant qui est renfermé dans mes os. Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis. Car j’apprends les mauvais propos de plusieurs, l’épouvante qui règne à l’entour: Accusez-le, et nous l’accuserons! Tous ceux qui étaient en paix avec moi observent si je chancelle: peut-être se laissera-t-il surprendre, et nous serons maîtres de lui, nous tirerons vengeance de lui!"

Lorsque dans cette génération, les serviteurs de Dieu présentent le message du Seigneur, pour reprendre ceux qui pratiquent le mal et pour faire des reproches à ceux qui introduisent de faux principes, ne leur arrive-t-il pas la même chose qu’à Jérémie? Lorsqu’une conduite qui pervertit la justice et le jugement débute, la parole du Seigneur doit être prononcée comme un reproche. De nos jours, nous affrontons les mêmes difficultés que les serviteurs du Seigneur affrontèrent à l’époque de l’ancien Israël, quand ils furent envoyés pour démasquer les maux existants qui avaient une influence corruptrice (MS 56, 1902).

CHAPITRE 23

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1 (Osée 8:1; 13:9; Matthieu 15:6). Des pasteurs qui dispersent.

Il y a des hommes qui semblent être pieux et qui, à cause de leurs propres transgressions, couvrent les pécheurs. Ils méprisent les commandements de Dieu en choisissant les traditions des hommes, en annulant la loi de Dieu et en fomentant l’apostasie. Les excuses qu’ils présentent sont chétives et faibles, et elles apporteront la destruction de leur âme et de celle des autres…

Les châtiments les plus sévères s’abattront sur ceux qui ont pris à leur charge l’oeuvre d’être des pasteurs du troupeau, parce qu’ils ont présenté des fables aux gens au lieu de présenter la vérité. Des enfants se lèveront pour maudire leurs parents. Les membres de l’église qui ont vu la lumière et ont été convaincus de leur culpabilité, mais ont confié le salut de leur âme aux pasteurs, apprendront au jour de Dieu qu’aucune autre âme ne peut payer le rachat de leurs transgressions. Une terrible clameur surgira: "Je suis perdu, éternellement perdu". Il y en aura qui sentiront qu’ils sont capables de mettre en pièces les pasteurs qui ont enseigné des erreurs et ont condamné la vérité. La pure vérité pour ce temps exige une réforme de vie; mais ils se sont séparés de l’amour de la vérité, et on peut dire d’eux: c’est ta ruine, ô Israël. Le Seigneur envoya un message au peuple: "Embouche la trompette! L’ennemi fond comme un aigle sur la maison de l’Eternel, parce qu’ils ont violé mon alliance, et transgressé ma loi." (Lettre 30, 1900).

6. Le jour du couronnement.

Au jour de son couronnement, le Sauveur ne reconnaîtra pas comme siens ceux qui auront une tache ou un défaut. Mais il donnera à ses fidèles des couronnes de gloire immortelle. Ceux qui n’auront pas permis qu’il règne sur eux le verront entouré de l’armée des rachetés, dont chacun portera l’insigne: JEHOVAH, NOTRE JUSTICE. Ils verront la tête qui une fois fut ceinte d’épines, couronnée d’un diadème de gloire (RH 5/5/1903).

28 (1 Corinthiens 3:13). Prêchez la parole; laissez la poussière de paille.

Christ maintint toujours une sage réserve en ce qui concerne le thème du mystère divin de l’essence de Dieu. Il fit cela afin de pouvoir fermer la porte aux suppositions humaines pour ne pas les encourager. Les mystères les plus sacrés, les plus saints et éternels que Dieu n’a pas révélés, quand on les considère du point de vue humain, ne sont que de simples suppositions, de simples théories qui troublent l’esprit. Il y en a qui connaissent la vérité, mais ne la mettent pas en pratique. Ils souhaitent grandement présenter quelque chose de nouveau et d’étrange. Dans leur empressement à être originaux, certains veulent introduire des idées fantastiques qui ne sont que de la poussière de paille. Aujourd’hui même il y a un éloignement des thèmes admirables et vivants, propres à notre temps, vers ce qui est ridicule et fantastique, et les esprits qui désirent des nouveautés sont prêts à capter des suppositions, des conjectures, des théories humaines et la fausse science comme si c’était la vérité qui devait être acceptée et enseignée.

Ceux-ci font dépendre le salut de spéculations sans un clair: "Ainsi dit Jéhova". De cette façon, ils introduisent une quantité de déchets, de bois, de foin et de feuilles sèches, comme s’il s’agissait de matériaux précieux qui doivent être mis sur la pierre du fondement. Il ne supporteront pas l’épreuve du feu, il seront consumés; mais ceux qui ont consenti à croire à ces théories se sont trompés eux-mêmes de telle façon qu’ils ne connaissent pas la vérité, et cependant s’ils se convertissent, leur vie sera sauvée comme au travers du feu par la repentance et l’humiliation devant Dieu. Ils se sont occupés de choses communes au lieu de ce qui est sacré. Beaucoup accueillent avec enthousiasme des idées sans importance et les présentent au troupeau de Dieu comme des aliments, alors que ce n’est que de la poussière de paille qui ne lui profitera jamais et ne le fortifiera pas, mais le maintiendra dans la faim spirituelle parce qu’il est alimenté avec ce qui n’a aucune valeur nutritive. Qu’est-ce que la paille et le blé ont en commun? (MS 45, 1900).

CHAPITRE 25; 27-29; 30; 31.

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(Daniel 9:1). Les lettres que Daniel étudia.

Dans les chapitres 27, 28 et 29 de Jérémie on trouve, jointes au récit du conflit entre le vrai et le faux, une copie des lettres envoyées par le prophète aux captifs hébreux de Babylone, et des lettres envoyées par les faux prophètes à ces captifs et aux autorités de Jérusalem.

Immédiatement après cet échange de lettres entre Jérémie et les anciens des Israélites captifs, le prophète reçu l’instruction d’écrire dans un livre tout ce qui lui avait été révélé au sujet de la restauration d’Israël. Ceci est écrit dans les chapitres 30 et 31 de Jérémie (RH 21/3/1907).

CHAPITRE 25

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11-12 (chapitre 28; 29:14). Châtiment en proportion avec l’intelligence et les avertissements méprisés.

"La quatrième année de Jojakim", très peu de temps après que Daniel fut emmené à Babylone, Jérémie prédit la captivité de beaucoup de Juifs comme châtiment de leur manque d’attention à la Parole du Seigneur. Les Chaldéens seraient utilisés comme les agents par lesquels Dieu châtierait son peuple désobéissant. Sa correction devait être proportionnelle à son intelligence et aux admonestations qu’il avait méprisées. "Tout ce pays deviendra une ruine, un désert, et ces nations seront asservies au roi de Babylone pendant soixante et dix ans. Mais lorsque ces soixante et dix ans seront accomplis, je châtierai le roi de Babylone et cette nation, dit l’Eternel, à cause de leurs iniquités; je punirai le pays des Chaldéens, et j’en ferai des ruines éternelles."

A la lumière de ces paroles claires qui prédisaient la durée de la captivité, il paraît étrange que quelqu’un ait pu affirmer que les Israélites reviendraient vite de Babylone. Et cependant, il y avait à Jérusalem et à Babylone ceux qui persistaient à encourager le peuple à espérer une prompte libération. Dieu punit rapidement certains de ces prophètes, et défendit ainsi la véracité du message de Jérémie.

A la fin des temps, des personnes qui créeront la confusion et la rébellion se lèveront parmi le peuple qui professe obéir à la loi de Dieu. Mais aussi certainement que les châtiments divins tombèrent sur les faux prophètes aux jours de Jérémie, les ouvriers d’iniquité d’aujourd’hui recevront avec la même sûreté une mesure complète de châtiment, car le Seigneur n’a pas changé. Ceux qui prophétisent des mensonges encouragent les hommes à considérer le péché avec légèreté. Mais lorsque les terribles résultats de leurs mauvais actes se manifesteront, ils tenteront, si c’est possible, de faire apparaître comme responsables de leurs difficultés ceux qui les ont admonesté fidèlement, comme les Juifs le firent avec Jérémie.

Ceux qui marchent sur le chemin de la rébellion contre le Seigneur, pourront toujours trouver des faux prophètes qui justifieront leurs actes et les flatteront pour leur propre destruction. Fréquemment les paroles trompeuses gagnent beaucoup d’amis, comme l’illustre le cas de ces faux maîtres parmi les Israélites. Ces soi-disant prophètes, qui feignent d’être zélés envers le Seigneur gagneront beaucoup plus de croyants et de disciples que les vrais qui donnent le message simple du Seigneur.

A cause de l’oeuvre de ces faux prophètes, Jérémie fut instruit par le Seigneur pour qu’il écrive des lettres aux chefs, aux anciens, aux prêtres, aux prophètes, et à tout le peuple qui avait été emmené en captivité à Babylone, les conseillant afin qu’ils ne soient pas trompés par la croyance que leur libération approchait, mais qu’il se soumettent tranquillement, en poursuivant leurs occupations et en édifiant paisiblement leur foyer parmi leurs vainqueurs. Le Seigneur leur ordonna de ne pas permettre que les faux prophètes ou les devins les trompent par leurs fausses espérances. Et par son serviteur Jérémie il leur assura qu’après les soixante et dix ans de captivité ils seraient libérés et retourneraient à Jérusalem. Dieu écouterait leurs prières et leur serait favorable lorsqu’ils reviendraient à lui de tout leur coeur [On cite Jér. 29:14] (RH 14/3/1907).

CHAPITRE 27

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12-22. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 24:17-20.

CHAPITRE 28

Voir le com. d'EGW sur le chapitre 25:11-12.

CHAPITRE 29

14. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 25:11-12.

CHAPITRE 31

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10-12. L'aide divine disponible pour corriger.

Le pain et le vin sont les symboles de la grâce et de l’abondance. Tous ceux qui reçoivent les messages que le Seigneur envoie pour les purifier et les laver de toutes leurs habitudes de désobéissance aux commandements divins, et de leur conformité au monde, et qui se repentent de leurs péchés et se réforment en accourant à Dieu à la recherche de son aide, et se dirigent vers le sentier de l’obéissance à ses commandements, recevront le soutien divin pour corriger leur mauvaise conduite. Mais ceux qui se repentent et cherchent le Seigneur seulement en apparence, et cependant ne se repentent pas de leurs mauvaises oeuvres, non seulement ils se seront trompés eux-mêmes, mais lorsque leur conduite leur sera présentée sous forme de symboles ou de paraboles ils sentiront la honte et la douleur d’avoir aussi trompé le Seigneur. Ils ont mis leur confiance et leur espérance dans leur propre conduite. Ils ont été réprouvés en tant que peuple, et cependant ils n’ont pas éliminé les mauvaises oeuvres qui causèrent le reproche (MS 65, 1912).

CHAPITRE 36

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La même histoire se répète aujourd’hui.

[On cite Jérémie 36:1-7]. Les événements historiques décrits dans ce chapitre se répéteront. Que tous ceux qui désirent recevoir un avertissement le lisent soigneusement (MS 65, 1912).

[On cite Jérémie 36:22-23, 27-28, 32]

CHAPITRE 39

4-7. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 24:17-20.

CHAPITRE 48

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10-12. Le Saint-Esprit ne va pas au-delà de la résistance humaine.

L’influence du Saint-Esprit sur l’esprit humain n’agira qu’en accord avec l’instruction divine. Mais le Saint-Esprit n’agit pas d’une manière et avec un pouvoir qui vont au-delà de la faculté de résistance de l’agent humain. Un homme peut refuser d’écouter les conseils et les reproches de Dieu. Il peut décider de diriger sa propre conduite; mais lorsqu’il agit ainsi, il ne devient pas un vase d’honneur. Comme Moab, il refuse d’être transformé, d’être vidé de vase en vase, aussi son arôme reste en lui. Il s’oppose à corriger les traits défectueux de son caractère, bien que le Seigneur lui ait clairement signalé son oeuvre, ses privilèges, ses opportunités et le progrès qu’il doit faire. Rompre avec ses anciennes habitudes et transformer ses idées et ses méthodes lui cause un trop grand dérangement. "Son goût lui est resté". Il s’accroche à ses défauts et se rend ainsi inapte à accomplir l’oeuvre sacrée du ministère. Il n’était pas disposé à s’examiner lui-même intimement ou à demander avec insistance que la lumière brille sur lui de façon claire et nette. Il n’a pas prié avec humilité ni, en même temps, vécu en accord avec ses prières, en étudiant pour connaître son devoir et pratiquer ce qu’il a appris du Saint-Esprit.

Après que le Seigneur ait mis quelqu’un à l’épreuve et l’ait examiné afin d’être sûr de sa vocation au ministère, s’il persiste à suivre ses propres voies et sa propre volonté, s’il ne tient aucun compte des manifestations de l’Esprit de Dieu et s’il refuse de bénéficier de la croissance en grâce et d’approfondir sa compréhension, il peut être sûr que Dieu n’a pas besoin de lui, car il ne peut pas communiquer ce qu’il n’a jamais reçu.

Chaque âme doit remplir sa tâche. Elle doit utiliser chaque faculté physique, morale et mentale par la sanctification de l’Esprit qui la rend capable de collaborer avec Dieu. Toutes sont moralement obligées à se dédier activement et sans réserve au service de Dieu. Elles doivent coopérer avec Jésus-Christ à la grande oeuvre d’assistance aux autres. Christ mourut pour chaque être humain. Il a racheté chacun en donnant sa vie sur la croix. Il le fit afin que l’homme ne vive pas une vie égoïste et sans objectif, mais pour qu’il puisse vivre par Jésus-Christ qui mourut pour son salut. Tous ne sont pas appelés à entrer dans le ministère, et cependant, ils doivent officier avec les autres. C’est une insulte au Saint-Esprit de Dieu que de préférer une vie personnelle de complaisance.

Officier ne signifie pas seulement étudier des livres et prêcher. Cela signifie servir (Lettre 10, 1897).

Connaissance de la vérité non pratiquée.

Cette description de Moab représente les églises qui sont devenues comme Moab. Elles ne se sont pas maintenues à leur poste comme de fidèles sentinelles. Elles n’ont pas coopéré avec les intelligences célestes en exerçant la capacité qu’elles ont reçue de Dieu pour accomplir la volonté divine, en repoussant les puissances des ténèbres et en utilisant chaque faculté que Dieu leur a donnée pour faire avancer la vérité et la justice dans notre monde. Elles ont une connaissance de la vérité, mais elle ne l’ont pas mise en pratique (MS 7, 1891).

Dieu discipline ses ouvriers.

Dieu a donné une oeuvre à chaque homme, et nous devons reconnaître la sagesse de son plan pour nous par une cordiale coopération avec lui. Le véritable bonheur ne se rencontre que dans une vie de service. Celui qui mène une vie inutile et égoïste est malheureux. Il est insatisfait de lui-même et des autres.

Le Seigneur discipline ses ouvriers pour qu’ils puissent être préparés à occuper les places qu’il leurs assigne. Il désire ainsi les rendre capables d’offrir un service plus acceptable.

Une vie monotone n’est pas ce qu’il y a de mieux pour la croissance spirituelle. Certains ne peuvent atteindre la norme la plus élevée de spiritualité uniquement par un changement de l’ordre régulier des choses. Lorsque Dieu dans sa providence voit que des changements sont essentiels pour le succès de l’édification du caractère, il perturbe le cours tranquille de la vie.

Il y en a qui désirent être une puissance dominatrice, mais ils ont besoin de la sanctification de la soumission. Dieu apporte un changement dans leur vie. Peut-être les met-il face à des devoirs qu’ils ne choisiraient pas eux-mêmes. Mais s’ils sont disposés à être guidés par lui, Il leur donnera la grâce et la force de réaliser ces devoirs avec un esprit docile et serviable. Ils restent ainsi qualifiés pour occuper des places où leurs facultés disciplinées leur permettront d’accomplir un grand service.

Dieu en prépare d’autres en leur causant des désillusions et des échecs apparents. Son but est qu’ils apprennent à dominer leurs difficultés. Il leur inspire la détermination de convertir chaque échec apparent en succès. Très souvent les hommes prient et gémissent à cause de leurs incertitudes et des obstacles qu’ils affrontent. Mais s’ils persévèrent fermement dans la confiance du début jusqu’à la fin, Il leur déblayera le chemin. Ils vaincront alors qu’ils luttent contre leurs difficultés apparemment insurmontables…

Beaucoup ne savent pas comment travailler pour Dieu, non par ignorance mais parce qu’ils ne sont pas disposés à se soumettre à la préparation divine. On parle de l’échec de Moab parce que le prophète déclare: "Moab était tranquille depuis sa jeunesse…il n’était pas vidé d’un vase dans un autre, et il n’allait pas en captivité. Aussi son goût lui est resté, et son odeur ne s’est pas changée."

Tel est le cas de ceux qui ne se sont pas libérés de leurs tendances au mal, héréditaires ou acquises. Leur coeur n’a pas été lavé de la contamination. Une opportunité de faire une oeuvre pour Dieu leur a été donnée; mais ils ont préféré ne pas l’accepter parce qu’ils voulaient réaliser leurs propres plans. Le chrétien doit être prêt à réaliser une oeuvre qui révèle la bonté, la délicatesse et la patience. Le chrétien doit héberger dans sa vie la culture de ces précieux dons, pour que lorsqu’il est appelé au service du Maître il puisse être prêt à utiliser ses facultés les plus élevées pour aider et bénir ceux qui l’entourent (RH 2/5/1907).

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