Christ dans toutes nos pensées

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Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur! Éprouve-moi, et connais mes pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'éternité! Ps. 139:23, 24.

Peu de personnes se rendent compte que c'est un devoir d'exercer le contrôle sur les pensées et l'imagination. Il est difficile de maintenir un esprit indiscipliné fixé sur des thèmes profitables. Mais si les pensées ne sont pas utilisées d'une façon appropriée, la religion ne peut pas fleurir dans l'âme. L'esprit doit être occupé par des choses sacrées et éternelles, ou bien il caressera des pensées triviales et superficielles. Les facultés tant intellectuelles que morales doivent être disciplinées, car de cette manière, elles se fortifiées et s'amélioreront par l'exercice.

Pour comprendre correctement ce sujet nous devons nous souvenir que notre cœur est dépravé par nature et que nous sommes incapables, par nous-mêmes, de suivre un chemin correct. Nous n'obtiendrons la victoire que par la grâce de Dieu combinée à nos plus grands efforts.

Peu sont conscients du degré de dégradation et de méchanceté de l'humanité, et à quel point elle est désespérément opposée à Dieu... Quand l'esprit n'est pas sous l'influence directe de l'Esprit de Dieu, Satan peut le modeler selon sa volonté. Il avilira toutes les facultés rationnelles qu'il pourra contrôler. Il s'oppose totalement à Dieu dans ses goûts, ses points de vue; il n'a aucune disposition pour les choses que Dieu aime ou approuve, mais il éprouve du plaisir pour les choses qu'Il méprise…

Si Christ demeure dans le cœur, Il sera dans toutes nos pensées. Nous penserons profondément à Lui, à Son amour, à Sa pureté. Il remplira tous les recoins de notre esprit. Nos affections se centreront sur Jésus. Toutes nos espérances et expectatives seront en relation avec Lui. La joie la plus élevée de l'âme consistera à vivre la vie présente avec foi dans le Fils de Dieu, espérant et aimant Son retour. Il sera la couronne de notre joie. Nos cœurs reposeront dans Son amour (Lettre 8, 1891).