JACQUES
CHAPITRE 1
2 et 3. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 12: 11.
8. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4: 8; Matthieu 6: 24.
13. Voir le com. d'EGW sur Genèse 22: 1.
22 et 25. Voir le com. d'EGW sur Romains 8: 15 à 21.
23 à 25. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3: 18.
23 à 27. Voir le com. d'EGW sur Romains 7: 7 à 9.
C'est la Parole du Dieu vivant. La loi est le grand miroir moral de Dieu. L'homme doit comparer ses Paroles, son esprit, ses actions avec la Parole de Dieu… La religion authentique c'est vivre la Parole de manière pratique. Votre profession de foi n'a aucune valeur sans l'accomplissement pratique de la Parole (MS 7, 1898).
25 (1 Jean 2: 1 et 2). La fonction du miroir.
Il y a ici un miroir dans lequel nous devons nous regarder pour chercher et découvrir chaque défaut de caractère. Mais supposons que vous vous regardiez dans ce miroir et que vous voyiez beaucoup de défauts dans votre caractère, et qu'après vous vous en alliez en disant: 'Je suis juste'. Serez-vous justes? A vos propres yeux vous serez justes et saints, mais Dieu nous a donné une règle et nous devons accomplir ses conditions. Si nous nous risquons à agir d'une autre manière, à la jeter sous nos pieds pour ensuite nous présenter devant Dieu et dire: 'Je suis saint, je suis saint', nous serons perdus au grand jour du règlement des comptes.
Qu'arriverait-il si nous sortions dans les rues et salissions nos habits avec la boue, pour ensuite retourner à la maison et nous contempler avec nos vêtements sales dans le miroir et lui dire: 'Lave-moi de ma saleté?' Nous lavera-t-il de nos taches? Ce n'est pas le rôle du miroir. Tout ce qu'il peut faire c'est de nous montrer que nos vêtements sont sales, mais il ne peut en ôter les taches.
Il en est de même avec la loi de Dieu. Elle montre les défauts de caractère, elle nous condamne comme pécheur, mais elle n'offre pas le pardon au transgresseur. Mais Dieu a prévu quelque chose. Jean dit: "Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste." Ainsi, nous allons à Lui et nous découvrons le caractère de Jésus, et la droiture de Son caractère sauve le transgresseur si de notre côté nous avons fait tout ce que nous pouvions.
Et cependant, tandis qu'Il sauve le transgresseur Il ne supprime pas la loi de Dieu, mais Il l'exalte. Il exalte la loi parce qu'elle est le détecteur du péché. Et c'est le sang purificateur de Christ qui ôte nos péchés quand nous venons à Lui avec l'âme contrite en recherchant le pardon. Il nous impartit sa justice. Il place la culpabilité sur Lui-même (MS 5, 1885).
26. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3: 2.
27. La religion authentique est une source de charité.
La religion pure de Jésus est la source de laquelle jaillissent des courants de charité, d'amour, d'abnégation (Lettre 7:1883).
Être chrétien c'est être un homme ou une femme semblable à Christ, c'est être actif dans le service de Dieu, c'est être présent aux réunions de prière, c'est aussi encourager les autres par notre présence. La religion ne consiste pas en œuvres, mais la religion agit; elle n'est pas inactive (Lettre 7, 1883).
La religion authentique n'est jamais étriquée.
Beaucoup semblent croire que la religion a tendance à faire que celui qui la possède soit intolérant et borné, mais la vraie religion n'a pas une influence qui conduit à l'étroitesse d'esprit. Quand un homme est étroit, c'est l'évidence qu'il a besoin de la grâce de Dieu, de l'onction céleste, car un vrai chrétien est le moyen par lequel le Seigneur, le Dieu des armées peut agir pour que les voies du Seigneur de la terre soient suivies et que la volonté de Dieu soit manifestée aux hommes (MS 3, 1892).
CHAPITRE 2
(index)
13 (Psaume 89: 14; Galates 6: 14). La croix unit la Justice avec la Miséricorde.
Son dessein [de Christ] était de réconcilier les prérogatives de la Justice avec la Miséricorde, et que la dignité de chacune demeure séparée tout en étant unies. Sa miséricorde n'était pas de la faiblesse mais un terrible pouvoir pour châtier le péché parce qu'il est péché, et cependant elle est une puissance pour attirer à Lui l'amour de l'humanité. La Justice peut pardonner par le moyen de Christ sans sacrifier un trait de lettre de Sa sainteté excellente.
La Justice et la Miséricorde se maintinrent séparées, opposées l'une à l'autre, séparées par un grand abîme. Le Seigneur, notre Rédempteur, revêtit Sa divinité de l'humanité, et forma un caractère qui était sans tache ni souillure en faveur de l'homme. Il planta Sa croix à mi-chemin entre le ciel et la terre, et Il la transforma en l'objet d'attraction qui s'étend dans les deux directions, unissant la Justice et la Miséricorde au-dessus de l'abîme. La Justice fut déplacée de son trône élevé et avec toutes les armées du ciel elle s'approcha de la croix. Là, elle vit quelqu'Un d'égal à Dieu portant le châtiment de toute injustice et de tout péché. La Justice s'inclina avec révérence devant la croix et parfaitement satisfaite, elle dit: 'C'est suffisant' (MS 94, 1899).
14 à 20. Voir le com. d'EGW sur Galates 5: 6.
21 à 26 (Romains 3: 31). La foi qui sauve est plus qu'une simple croyance.
L'apôtre Jacques vit les dangers qui surgiraient en présentant le thème de la justification par la foi, et il tenta de démontrer que la foi véritable ne peut exister sans les œuvres correspondantes. Le cas d'Abraham est présenté. Il dit: "Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les oeuvres la foi fut rendue parfaite." De façon que la foi authentique accomplit une œuvre authentique dans le croyant. La foi et l'obéissance produisent une vie chrétienne solide et de valeur.
Il y a une croyance qui n'est pas une foi qui sauve. La Parole déclare que les démons croient et tremblent. La prétendue foi qui n'agit pas par amour et ne purifie pas l'âme, ne justifie aucun homme… Abraham crut à Dieu. Et comment savons-nous qu'il crut? Ses œuvres montrèrent le caractère de sa foi, et sa foi lui fut imputée à justice.
De nos jours, nous avons besoin de la foi d'Abraham pour illuminer les ténèbres qui s'accumulent autour de nous en excluant la belle lumière solaire de l'amour de Dieu et en amoindrissant la croissance spirituelle. Notre foi doit abonder en bonnes œuvres, car "la foi sans les œuvres est morte". Chaque devoir accompli, chaque sacrifice fait au nom de Jésus, apporte une récompense abondante. Dans l'accomplissement même du devoir, Dieu parle et donne sa bénédiction (ST 19/5/1898).
22. Voir le com. d'EGW sur Luc 17: 10; Éphésiens 2: 8 et 9.
CHAPITRE 3
(index)
2. Un des dons les plus excellents.
Le talent de la parole est classé parmi les dons les plus excellents.
(Chapitre 1:26). Le pouvoir de réfréner la langue.
Avec l'aide que Christ peut donner, nous serons capables de réfréner la langue. Bien qu'Il fut terriblement tenté de parler précipitamment et avec colère, pas une seule fois Il ne pécha avec Ses lèvres. Avec patience, Il fit face aux moqueries, aux sarcasmes et au ridicule de ses compagnons autour de l'établi de charpentier. Au lieu de répliquer avec colère, Il commençait à chanter un des beaux psaumes de David, et ses compagnons s'unissaient à Lui avant même de se rendre compte de ce qu'ils étaient en train de faire. Quelle transformation aurait lieu dans le monde si les hommes et les femmes d'aujourd'hui suivaient l'exemple de Christ dans l'usage des paroles (RH 26/5/1904).
8. Voir le com. d'EGW sur le Psaume 5: 5 à 12.
13 et 14. Le parfum céleste de la vérité.
Qu'est-ce que mentir? Prétendre que l'on croit en la vérité tandis que l'esprit, les paroles et la conduite ne représentent pas Christ mais Satan. Soupçonner le mal, être impatient et dur, c'est mentir contre la vérité. Mais l'amour, la patience et la clémence sont en accord avec les principes de la vérité. La vérité est toujours pure, toujours bonne; elle respire un parfum céleste sans mélange d'égoïsme (RH 12/3/1895).
15 et 16 (Hébreux 12: 15). Monter sur le siège du juge.
… Celui qui ouvre son cœur aux suggestions de l'ennemi en permettant que de mauvais soupçons y entrent et héberge des jalousies, interprète souvent mal ces pensées nocives et les appelle perspicacité spéciale, jugement ou discernement pour détecter la culpabilité et sonder les mauvais motifs des autres. Il considère qu'il a reçu un don précieux, et il se sépare précisément des frères avec lesquels il devrait être en harmonie; il prend place sur le siège du juge et ferme son cœur à celui qu'il croît être dans l'erreur, comme si lui-même était au-dessus de toute tentation. Jésus se sépare de lui et le laisse cheminer dans la lumière des étincelles de son propre feu.
Que personne parmi vous ne continue de se glorifier contre la vérité en déclarant que cet esprit est une conséquence nécessaire de traiter fidèlement les pécheurs et de se maintenir en défense de la vérité. Une telle sagesse à de nombreux admirateurs, mais elle est très trompeuse et fait beaucoup de mal. Elle ne vient pas d'en-haut mais elle est le produit d'un cœur qui n'a pas été régénéré. Elle a pour origine Satan lui-même. Aucun accusateur du prochain ne se glorifie d'avoir du discernement, car en le faisant il recouvre les attributs de Satan avec les vêtements de la justice. Je vous exhorte, mes frères, à purifier le temple de l'âme de toutes ces choses qui contaminent, car elles sont des racines d'amertume.
Comme les paroles de l'apôtre sont certaines: "Là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions." Dans une institution ou dans une église, une personne qui donne libre cours aux pensées impies en parlant mal des frères, peut agiter les pires passions du cœur humain et peut propager le levain du mal qui agira en tous ceux qui seront en relation avec elle. De cette façon, l'ennemi de toute justice gagne la victoire, et le résultat de son œuvre est de contrecarrer la prière du Sauveur quand Il pria pour que Ses disciples soient un comme Lui est un avec le Père (RH 12/3/1895).
17. Voir le com. d'EGW sur Jean 13: 34. La sensibilité correcte.
Ceux qui se critiquent mutuellement sont en train de briser les commandements de Dieu et sont une offense pour Lui. Ils n'aiment ni Dieu ni leur prochain. Frères et sœurs ôtons la laideur de la critique, les suspicions et les plaintes, et ne soyez pas susceptibles. Certains sont si sensibles qu'on ne peut pas raisonner avec eux. Soyez sensibles quant à ce que signifie garder la loi de Dieu, et à savoir si vous la gardez ou la brisez. C'est à cela que Dieu veut que nous soyons sensibles (GCB 1/4/1903).
CHAPITRE 4
(index)
4. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 6: 24.
7 et 8. Les contrariétés s'évanouissent quand Jésus s'approche.
"Résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et Il s'approchera de vous." Comme cette promesse positive est précieuse pour l'âme tentée! Maintenant, si celui qui est en difficulté et tenté maintient les yeux fixés sur Jésus et s'approche de Dieu en parlant de Sa bonté et de Sa miséricorde, Jésus s'approche de lui et les contrariétés s'évanouissent, alors qu'il pensait qu'elles étaient presque insupportables (Lettres 43, 1892).
Le pouvoir de Satan brisé.
L'âme qui aime Dieu souhaite obtenir Sa force par une communion constante avec Lui. Quand l'âme est habituée à converser avec Dieu, le pouvoir du malin est brisé, car Satan ne peut demeurer près de l'âme qui s'approche de Dieu (RH 3/12/1889).
8 (chapitre 5:16). Voir le com. d'EGW sur Hébreux 1: 14. Sauvé en la présence de Dieu.
"Approchez-vous de Dieu". Quel en est le résultat? Nous ne pouvons nous approcher de Dieu et contempler Sa beauté et Sa compassion sans comprendre nos défauts et sans être désireux de nous élever. "… et Il s'approchera de vous". Le Seigneur s'approche de celui qui va à Dieu avec humilité et contrition et qui confesse à ses frères ses fautes qui les ont offensés.
Celui qui se sent en danger veille à ne pas attrister le Saint-Esprit et ensuite s'éloigner de Dieu, car il sait que le Seigneur n'apprécie pas sa façon d'agir. Combien il sera meilleur et plus sûr de s'approcher de Dieu pour que la lumière pure qui brille de Sa Parole puisse guérir les blessures que le péché a ouvert dans l'âme. Plus près de Dieu nous serons, plus nous serons en sûreté car Satan hait et craint la présence de Dieu (Lettre 40, 1901).
(Jean 17: 21 à 23). Répondre à la prière de Christ.
Si individuellement nous nous approchons de Dieu, ne voyez-vous pas quel en sera le résultat? Ne vous rendez-vous pas compte que nous nous rapprocherons les uns des autres? Nous ne pouvons pas nous rapprocher de Dieu et venir près de la croix elle-même sans que nos cœurs soient en parfaite unité en réponse à la prière de Christ: "afin que tous soient un", comme Il est un avec le Père. Nous devrions donc rechercher en esprit, en intelligence et en foi l'unité pour que Dieu soit glorifié en nous comme Il est glorifié dans le Fils, et pour que Dieu nous aime comme Il aime le Fils (MS 7, 1890).
Approchez-vous par la prière.
"Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous". Approchez-vous de Lui par la prière, la contemplation et la lecture de Sa Parole. Quand Il s'approche de vous, Il lève pour vous un étendard contre l'ennemi. Ayons du courage parce que l'ennemi ne peut aller au-delà de cet étendard (MS 92, 1901).
(Chapitre 1: 8; Matthieu 6: 24). L'œuvre essentielle pour le pécheur est définie.
Le Seigneur dit: "Approchez-vous de Dieu". Comment? Par un examen secret et fervent de votre cœur, en dépendant de Dieu comme un petit enfant, de tout votre cœur et avec humilité; en faisant connaître à Jésus toutes vos faiblesses et en confessant vos péchés. Ainsi, vous pourrez vous approcher de Dieu et Lui s'approchera de vous.
Mais lisons le reste de la leçon donnée pour notre instruction afin que nous puissions comprendre plus pleinement ce que signifie s'approcher de Dieu. "Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus". Ici, l'œuvre essentielle que le pécheur doit faire est clairement définie. C'est une œuvre qui n'est pas agréable à l'inclination du cœur humain, mais à moins que nous ne la fassions, l'âme ne sera pas en conditions d'apprécier la pureté et la perfection du caractère de Christ, et elle ne sera pas non plus en condition pour comprendre combien le péché est odieux. L'exhortation est donnée: "purifiez vos cœurs, hommes irrésolus". Beaucoup de ceux qui professent être des chrétiens, ont aussi le moule du monde en eux, et ils ne placent pas leur amour en Dieu. Ils sont indécis et tentent de servir Dieu et les richesses en même temps. Mais le Rédempteur du monde a déclaré: "Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon" (Matthieu 6:24). Comme ils essaient de servir deux maîtres, ils sont instables dans toutes leurs voies et on ne peut compter sur eux. Apparemment, ils servent Dieu, mais en même temps, dans leur cœur, ils cèdent aux tentations de Satan et chérissent le péché. Ils prononcent peut-être des paroles plus douces que l'huile, et cependant leur cœur est plein d'impostures et de tromperies dans tous leurs agissements. Ils sont justes en apparence, cependant leur cœur est désespérément pervers.
Quel profit y a-t-il à prononcer des paroles agréables, à se lamenter sur l'œuvre de Satan et cependant, en même temps, à accomplir toutes ses tromperies? C'est cela être irrésolu (Lettre 13, 1893).
8 et 9 (Matthieu 5: 4; 2 Corinthiens 7: 10). La douleur de la repentance authentique.
"Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse". Il est correct d'être joyeux et gai; il est correct de cultiver un esprit joyeux par le moyen de la sanctification de la vérité; mais il n'est pas correct de se complaire dans les plaisanteries insensées et les blagues, les légèretés et les frivolités, en critiques et condamnation des autres.
Ceux qui observent que de telles personnes professent une religion, savent qu'ils sont trompés; ils se rendent compte que les mains de ces soi-disant chrétiens ont besoin d'être purifiées. Ils ont besoin d'expérimenter la vraie repentance pour le péché. De quoi doivent-ils se lamenter? Ils devraient se lamenter pour leur inclination au péché, pour le danger de tomber dans la corruption intérieure et la tentation extérieure. Ils devraient craindre parce qu'ils ont un concept si réduit du caractère odieux du péché et une idée si petite de ce que constitue le péché (Lettre 13, 1893).
10 (1 Pierre 5: 6). L'humilité avant le pardon.
Dieu n'accorde pas le pardon à celui dont la repentance ne produit pas l'humilité (MS 11, 1888).
CHAPITRE 5
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14 à 16. Miracles et remèdes naturels.
Les miracles de Dieu n'ont pas toujours l'apparence extérieure de miracle. Fréquemment, ils ont lieu sous une forme qui ressemble au cours naturel des évènements. Quand nous prions pour les malades nous travaillons aussi pour eux. Nous répondons à nos propres prières en utilisant les remèdes qui sont à notre portée. L'eau, bien appliquée, est un remède puissant. Quand elle est utilisée avec intelligence, nous en voyons les résultats favorables. Dieu nous a donné une intelligence et Il veut que nous profitions au maximum de Ses bénédictions qui donnent la santé. Quand nous demandons à Dieu de donner du pain à celui qui a faim, nous devons agir comme Sa main secourable pour soulager la faim. Nous devons utiliser chaque bénédiction que Dieu a placée à notre portée pour libérer ceux qui sont en danger.
Les remèdes naturels, employés en accord avec la volonté de Dieu, produisent des résultats surnaturels. Nous demandons un miracle, et le Seigneur dirige l'esprit vers un certain remède simple. Nous demandons d'être délivrés de la pestilence qui marche dans l'obscurité, qui traque le monde avec tant de pouvoir, et nous devons alors coopérer avec Dieu en observant Ses lois de la santé et de la vie. Après avoir fait tout ce qui est en notre pouvoir, nous devons continuer de demander la santé et la vigueur avec foi. Nous devons manger l'aliment qui conserve la santé du corps.
Dieu ne nous encourage pas à supposer qu'Il fera pour nous ce que nous pouvons faire par nous-mêmes. Les lois naturelles doivent être observées. Dieu nous dit: "Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement,… car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon Son bon plaisir."
Nous ne pouvons pas désobéir aux lois de la nature sans désobéir aux lois de Dieu. Nous ne pouvons pas espérer que le Seigneur fasse un miracle pour nous tandis que nous négligeons les remèdes simples qu'Il a donnés pour que nous les utilisions, et qui, appliqués de manière adéquate produisent un résultat miraculeux. Aussi, priez, croyez et agissez (Lettre 66, 1901).
Guérie malgré un pasteur impie.
Le cas du pasteur … me fut présenté. Ils allèrent le chercher à une distance de 120 km, pour prier en faveur d'une sœur malade en accord avec les instructions données par Jacques. Il vint la voir et il pria avec ferveur; elle pria aussi. Elle croyait que ce pasteur était un homme de Dieu, un homme de foi. Les médecins l'avaient condamnée: elle mourait de consomption. Elle fut guérie immédiatement. Elle se leva et prépara le repas, ce qu'elle n'avait pas fait depuis dix ans. Or ce pasteur était un homme vil; sa vie était corrompue, néanmoins un prodige avait été accompli, et il s'attribua toute la gloire.
La scène mentionnée ci-dessus me fut à nouveau présentée. Je vis que cette femme était une véritable disciple de Christ; sa foi était ce qui l'avait guérie. Je vis les prières de chacun: l'une était brumeuse, obscure et retomba; l'autre prière était mélangée de lumière ou de petits objets semblables à des diamants; elle monta jusqu'à Jésus qui la présenta à Son Père comme un encens odoriférant; un rayon de lumière fut envoyé immédiatement à cette personne affligée qui fut vivifiée et fortifiée sous son influence. L'ange me dit: 'Dieu rassemble chaque particule de foi authentique et sincère; elles seront réunies comme des diamants qui ne manqueront pas d'apporter une réponse en retour; et Dieu séparera ce qui est précieux de ce qui est vil. Bien qu'Il supporte avec patience l'hypocrite et le pécheur, tous deux seront découverts. Bien que pendant une période, il fleurisse comme le laurier près de celui qui est honoré, le temps viendra cependant où sa folie sera dévoilée (Lettre 2, 1851; 2MS, 398).
2 Thessaloniciens 2: 7 à 12. L'œuvre des faux guérisseurs.
Les hommes qui sont sous l'influence des mauvais esprits accompliront des miracles. Ils rendront certaines personnes malades en jetant sur elles leur maléfice pour ensuite le leur enlever, en induisant ainsi les autres à dire que ceux qui étaient malades ont été guéris miraculeusement. Satan a fait cela plus d'une fois (Lettre 259, 1903).
16. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4: 8. L'éloquence que Dieu accepte.
Celui qui s'efforce d'employer un langage éloquent quand il prie est totalement déplacé. L'éloquence que Dieu accepte est la clameur fervente et l'ardent désir de l'âme qui sent qu'elle doit recevoir de l'aide.
Les prières longues ne sont pas indispensables. Ceux qui travaillent avec un bon esprit prieront avec l'esprit adéquat. Celui qui travaille comme Christ travailla, priera de bonne foi. Et la Parole de Dieu nous assure que "la prière fervente du juste a une grande efficace" (Lettre 121, 1901).
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