DEUTERONOME

(commentaires bibliques)

(catalogue)

 

Chapitres:4, 6, 9, 15, 18, 23, 26, 30

CHAPITRE 1

1. Etudiez le livre du Deutéronome en profondeur.

Le livre du Deutéronome devrait être étudié en profondeur par ceux qui vivent aujourd’hui sur la terre. Il contient l’enregistrement des instructions données à Moïse pour qu’il les transmette aux enfants d’Israël. La loi y est répétée…

La loi de Dieu devait être répétée souvent à Israël. Pour que ses préceptes ne soient pas oubliés, ils devaient être rappelés au peuple et la loi devait toujours être exaltée et honorée. Les pères devaient la lire à leurs enfants, en leur enseignant ligne après ligne, précepte après précepte. Et lors des rencontres publiques, la loi devait être lue pour que tout le peuple l’entende.

La prospérité d’Israël dépendait de son obéissance à cette loi. S’ils étaient obéissants, elle leur apportait la vie; s’ils étaient désobéissants, elle leur apportait la mort (RH 31/12/1903).

(Exode 1:1). Etudiez davantage le Deutéronome et l’Exode.

Nous ne donnons pas suffisamment d’importance au Deutéronome et à l’Exode. Ces livres relatent la relation de Dieu avec Israël. Dieu sortit les Israélites de l’esclavage et les guida à travers le désert jusqu’à la terre promise (MS 11, 1903).

6-10. Le Conducteur invisible d’Israël gouverna au moyen d’instruments visibles.

Le Seigneur Dieu des cieux est notre Conducteur. C’est un chef que nous pouvons suivre en toute sécurité car il ne commet pas d’erreur. Honorons Dieu et Son Fils Jésus-Christ par lequel Il communique avec le monde. Ce fut Christ qui donna à Moïse l’instruction que le Sauveur donna aux enfants d’Israël. Ce fut Christ qui libéra les Israélites de l’esclavage d’Egypte. Moïse et Aaron furent les chefs visibles du peuple. Le Conducteur invisible donna à Moïse les instructions pour qu’il les transmette au peuple.

Si Israël avait obéi aux directives qui lui furent données par Moïse, aucun de ceux qui commencèrent le voyage à leur sortie d’Egypte ne serait tombé en proie à la maladie et à la mort dans le désert. Ils étaient dirigés par un Guide sûr. Christ avait promis de les guider jusqu’à la terre promise s’ils suivaient ses instructions. Cette vaste multitude, de plus d’un million de personnes, était sous sa conduite directe. Ils étaient Sa famille. Il s’intéressait à chacun d’eux (MS 144, 1903).

CHAPITRE 4

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1. Etudiez les chapitres quatre à huit.

Je vous demande d’étudier les chapitres quatre à huit du Deutéronome afin que vous puissiez comprendre ce que Dieu réclama de Son ancien peuple, pour qu’il devienne pour lui un peuple saint. Nous nous approchons du jour du grand examen final de Dieu, lorsque les habitants de ce monde devront se retrouver devant le Juge de toute la terre pour répondre de leurs actes. Maintenant, nous sommes dans la période d’investigation. Avant le jour de l’examen de Dieu, chaque caractère aura été analysé, chaque cas aura été décidé pour l’éternité. Lisez avec profit les paroles du serviteur de Dieu enregistrées dans ces chapitres (Lettre 112, 1909).

CHAPITRE 6

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1, 2. Résultats de l’obéissance.

Dans ce passage, on nous enseigne que l’obéissance aux commandements de Dieu amène la personne obéissante sous les lois qui contrôlent l’être physique. Ceux qui veulent préserver leur santé doivent subjuguer tous leurs appétits et toutes leurs passions. Ils ne doivent pas donner libre cours aux passions concupiscentes et à l’appétit sans frein, car ils doivent être sous le contrôle de Dieu, et leurs facultés physiques, mentales et morales doivent être sagement employées afin que le mécanisme du corps continue à bien fonctionner. La santé, la vie et le bonheur sont le résultat de l’obéissance aux lois physiques qui gouvernent notre corps. Si notre volonté et notre conduite sont en accord avec la volonté et la conduite de Dieu, si nous faisons ce qui plaît à notre Créateur, Il maintiendra l’organisme humain dans de bonnes conditions et restaurera les facultés mentales, morales et physiques afin de pouvoir oeuvrer par nous pour sa gloire. Son pouvoir restaurateur se manifestera continuellement dans notre corps. Si nous coopérons avec Lui dans cette oeuvre, la santé et le bonheur, la paix et l’utilité en seront les résultats garantis (MS 151, 1901).

6-9.  (Versets 25; Romains 10:5). L’obéissance par la foi est la justice par la foi.

Lorsque nous plaçons notre vie en obéissance à la loi de Dieu, en considérant Dieu comme notre Guide suprême, et que nous nous accrochons à Christ notre espérance de justice, Dieu agira en notre faveur. C’est une justice de la foi, une justice cachée dans un mystère dont le mondain ne sait rien, et qu’il ne peut comprendre. Sophisme et lutte font partie du cortège du serpent, mais les commandements de Dieu -étudiés avec soin et mis en pratique- nous ouvrent une voie de communication avec le ciel et, par eux, nous distinguons le vrai du faux. Cette obéissance développe en nous la volonté divine qui produit dans notre vie la justice et la perfection qui se remarquèrent dans la vie de Christ (MS 43, 1907).

CHAPITRE 9

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9. Voir le com. d’EGW sur Exode 34:28.

CHAPITRE 15

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11. Pas un seul fil d’égoïsme dans la trame de la vie.

Le Deutéronome contient beaucoup d’instructions au sujet de ce que la loi est pour nous, et de notre relation avec Dieu, lorsque nous révérons sa loi et lui obéissons.

Nous sommes les serviteurs de Dieu, à son service. Nous ne devons insérer aucun fil d’égoïsme dans la grande trame de la vie, car il gâcherait le modèle. Mais comme les hommes peuvent être négligents! Comme il est rare qu’ils fassent leurs, les intérêts de ceux qui souffrent. Les pauvres sont partout autour d’eux, mais ils continuent leur chemin, désinvoltes et indifférents, peu leur importe les veuves et les orphelins qui, laissés sans ressources, souffrent sans parler de leurs besoins. Si les riches plaçaient un petit fond à la banque, à la disposition des nécessiteux, combien de souffrances seraient épargnées. Le saint amour de Dieu devrait induire chacun à comprendre qu’il est de son devoir de prendre soin de quelqu’un, et de cette façon, maintenir un esprit charitable vivant… Avec quels bonté, miséricorde et amour Dieu place ses requêtes devant Ses enfants, leur disant ce qu’ils doivent faire. Il nous honore en faisant de nous Sa main secourable. Au lieu de nous plaindre, réjouissons-nous du privilège que nous avons de servir un maître si bon et si miséricordieux (Lettre 112, 1902).

CHAPITRE 18

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10 (Lévitique 18 :21 ; 20 :2, 3). L’épreuve du feu condamnée.

Dieu fut un législateur sage et compatissant, en jugeant tous les cas avec droiture et sans partialité. Tandis que les Israélites étaient sous le joug égyptien, ils furent entourés par l’idolâtrie. Les Egyptiens avaient reçu des traditions ayant trait aux sacrifices. Ils ne reconnaissaient pas l’existence du Dieu du ciel. Ils sacrifiaient à leurs dieux. En grande pompe et avec cérémonie ils rendaient un culte à leurs idoles. Ils érigeaient des autels en hommage à leurs dieux, et ils réclamaient que même leurs propres enfants passassent par le feu. Après avoir élevé leurs autels, ils obligeaient leurs enfants à sauter par-dessus, à travers le feu. S’ils pouvaient le faire sans se brûler, les prêtres de l’idole et les gens comprenaient que c’était l’évidence que leur dieu avait accepté leurs offrandes et qu’il favorisait tout particulièrement la personne qui passait par l’épreuve du feu. Ils la comblaient d’avantages et même plus tard, elle était très estimée par tout le peuple. Il n’était jamais permis de la châtier, quelle que soit la gravité de ses crimes. Par contre, si une personne qui sautait au travers du feu avait l’infortune de se brûler, son destin était scellé, puisqu’ils pensaient que leurs dieux étaient en colère et qu’ils ne s’apaiseraient qu’avec la vie de la malheureuse victime qui était offerte en sacrifice sur les autels de leur idole.

Même quelques enfants d’Israël s’étaient avilis au point de pratiquer ces abominations, et Dieu permit que tous leurs enfants qui traversaient le feu soient brûlés. Ils n’atteignirent pas les excès des nations païennes, mais Dieu les priva de leurs enfants en faisant que le feu les consumât lorsqu’ils passaient au-dessus.

Parce que le peuple de Dieu avait des idées confuses au sujet des cérémonies des sacrifices d’offrandes, et qu’il avait confondu les traditions païennes avec son culte d’adoration, Dieu accepta de leur donner des instructions précises pour qu’ils puissent comprendre la véritable importance de ces sacrifices qui ne devaient durer que jusqu’à la mort de l’Agneau de Dieu, qui était le grand antitype de tous leurs sacrifices offerts (3SG 303, 304).

CHAPITRE 23

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14. Aucune impureté du corps, en parole ou en esprit.

A fin d’être acceptables aux yeux de Dieu, les dirigeants du peuple devaient prêter une stricte attention à l’état sanitaire de l’armée d’Israël, même lorsqu’ils partaient en guerre. Chacun, depuis le commandent en chef jusqu’au plus humble soldat de l’armée, avait l’obligation sacrée de préserver la propreté de sa personne et de tout ce qui l’entourait, car les Israélites avaient été choisis par Dieu comme Son peuple particulier. Ils avaient l’obligation sacrée d’être saints dans leur corps et dans leur esprit. Ils ne devaient pas manquer de soin et être négligents dans leurs devoirs personnels. Ils devaient préserver la propreté dans tous les domaines. Ils ne devaient autoriser aucun désordre ou chose malsaine dans leur voisinage, rien qui puisse souiller la pureté de l’atmosphère. Ils devaient être purs intérieurement et extérieurement [On cite Deut. 23 :14] (Lettre 35, 1901).

Nous connaissons la volonté de Dieu, et lorsque nous nous en détournons pour suivre nos idées personnelles nous déshonorons son nom, et nous blâmons sa sainte vérité. Tous ce qui est en relation avec le culte de Dieu sur la terre doit avoir une ressemblance frappante avec les choses célestes. Il ne doit y avoir aucune désobéissance irréfléchie concernant ces choses, si vous voulez être favorisés de Sa présence. Il ne tolérera pas que son oeuvre soit placée au même niveau que les choses communes et temporelles (MS 7, 1889).

Tous ceux qui se présentent devant Dieu devraient prêter une attention spéciale à leur corps et à leurs vêtements. Le ciel est un lieu propre et saint. Dieu est pur et saint. Tous ceux qui s’approchent de sa présence devraient prendre garde à ses instructions et maintenir leur corps et leurs vêtements dans une condition propre et nette, montrant ainsi du respect envers eux-mêmes et envers Dieu. Le coeur doit aussi être sanctifié. Ceux qui agissent ainsi ne déshonoreront pas le saint nom de Dieu en lui rendant un culte pendant que leurs coeurs sont contaminés et leurs vêtements souillés. Dieu voit ces choses. Il remarque la préparation du coeur, les pensées, l’aspect propre de ceux qui lui rendent un culte (MS 126, 1901).

CHAPITRE 26

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8. Merveilles qui montrèrent la puissance de Dieu.

Le Seigneur sortit son peuple de son long esclavage d’une façon remarquable, en donnant aux Egyptiens l’opportunité de montrer la sagesse déficiente de leurs hommes puissants et de mettre en ordre de bataille le pouvoir de leurs dieux contre le Dieu du ciel. Le Seigneur leur montra, par son serviteur Moïse, que le Créateur des cieux et de la terre est le Dieu vivant et tout-puissant, au-dessus de tous les dieux. Que sa force était plus puissante que le plus fort : que l’OMNIPOTENCE pouvait libérer son peuple à main forte et à bras étendu. Les signes et les miracles réalisés en la présence de Pharaon ne furent pas seulement pour son bénéfice mais au profit du peuple de Dieu, pour lui donner des concepts plus clairs et meilleurs, pour que tout Israël le craigne et soit disposé et désireux de sortir d’Egypte et choisisse de servir le vrai Dieu miséricordieux. S’il n’y avait pas eu toutes ces merveilleuses manifestations, beaucoup auraient été satisfaits de rester en Egypte plutôt que de voyager dans le désert (3SG 204, 205).

16. Ne refusez rien.

En ce qui nous concerne, nous ne devons pas refuser notre service ni nos moyens, si nous voulons accomplir notre pacte avec Dieu [On cite Deut. 26:16]. Le but de tous les commandements de Dieu est de révéler le devoir de l’homme non seulement envers Dieu mais aussi envers son prochain. Durant cette dernière période de l’histoire du monde, à cause de l’égoïsme de notre coeur, nous ne devons pas poser de questions ou contester le droit de Dieu d’établir ces commandements, parce que si nous le faisons, nous nous tromperons nous-mêmes et nous priverons nos âmes des plus riches bénédictions de la grâce de Dieu. Le coeur, l’esprit et l’âme doivent se fondre dans la volonté de Dieu. Alors, nous aurons du plaisir dans l’alliance, formulée par les préceptes de l’infinie sagesse, et rendus irrévocables par le pouvoir et l’autorité du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs. Dieu ne rentrera pas en polémique avec nous au sujet du caractère irrévocable de ces préceptes. Il suffit qu’il ait dit que l’obéissance à ses statuts et à ses lois constituent la vie et la prospérité de son peuple (MS 67, 1907).

18 (Romains 6:3, 4). Promesse mutuelle et bénédiction mutuelle.

Les bénédictions du pacte de Dieu sont mutuelles [On cite Deutéronome26:18).

Par nos voeux baptismaux, nous avons reconnu et confessé solennellement le Seigneur Jéhova comme notre Gouverneur. Tacitement, nous prononçons le serment solennel –au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit- qu’à partir de ce moment, notre vie sera une avec la vie de ces trois grands Etres admirables, que la vie que nous vivrons dans la chair sera vécue en obéissance fidèle à la sainte loi de Dieu. Nous nous déclarons morts, et notre vie cachée avec Christ en Dieu, pour qu’à partir de ce moment nous puissions cheminer avec lui en nouveauté de vie comme des hommes et des femmes qui ont expérimenté la nouvelle naissance. Nous reconnaissons l’alliance que Dieu fit avec nous, et nous promettons de rechercher les choses d’en haut, où Christ s’est assis à la droite de Dieu. Par notre profession de foi nous reconnaissons le Seigneur comme notre Dieu, et nous nous livrons pour obéir à ses commandements. Par l’obéissance à la Parole de Dieu nous témoignons devant les anges et devant les hommes que nous vivons par chaque parole qui sort de la bouche de Dieu (Ibid.).

CHAPITRE 30

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15-19 (Josué 24 :15). La décision doit être basée sur l’évidence.

Ce n’est pas le plan de Dieu d’obliger les hommes à abandonner leur incrédulité impie. La lumière et les ténèbres, la vérité et l’erreur sont devant eux. Ils doivent décider ce qu’ils veulent accepter. L’esprit humain est doté de facultés pour distinguer ce qui est correct de ce qui est erroné. Ce n’était pas le dessein de Dieu que les hommes prennent des décisions sous l’impulsion mais sous le poids de l’évidence, en comparant soigneusement des passages de l’Ecriture entre eux (Redemption : or the Miracles of Christ, p. 112, 113).

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