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Le message que le Seigneur envoya en 1888 était plus qu'une simple ré-accentuation d'une doctrine négligée et héritée du passé. Il conduisit les délégués de la Conférence Générale face à face avec Christ et ils furent ainsi confrontés à Son message. Cette confrontation nécessitait l'abaissement de leurs âmes dans la poussière et ils n'étaient pas prêts à cela. Leur mépris à l'égard des supplications du Seigneur prouve leur ignorance de la véritable justice par la foi telle qu'elle est ici définie par la messagère du Seigneur:

"Qu'est-ce que la justification par la foi? C'est l'œuvre de Dieu qui met la gloire de l'homme dans la poussière".

Et que se passe-t-il quand cette connaissance est acquise?

"Quand les hommes se rendent compte de leur propre néant, ils sont préparés à revêtir la justice du Christ" (RH 16/9/1902).

L'Église Adventiste mondiale a été instruite pendant des années par des publications faisant autorité l'informant que le message de 1888 avait été accepté par les principaux responsables de l'époque et que cet enseignement s'est fermement maintenu dans l'Église depuis lors. Cela a été continuellement enseigné depuis, dit-on. Mais cette affirmation n'est pas confirmée par l'histoire. Si l'intégrité du conseil d'E. White avait été acceptée il y a des années, il n'aurait pas été question de savoir où est la vérité à ce sujet. Et dans un certain degré, on en est venu à reconnaître ce fait au moment du centenaire de Minneapolis en 1988. En 1896, E. White annonça pleinement aux responsables la vérité que nous avons mis en doute depuis des générations.

"Satan dans une grande mesure a privé le peuple de Dieu de la puissance particulière du Saint-Esprit que Dieu voulait lui offrir… La lumière qui doit éclairer la terre entière de Sa gloire a été rejetée, et par l'action de nos propres frères a été tenue éloignée du monde dans une grande mesure" (1MC 276, traduction revue).

Ellen White insista pour rappeler le caractère unique du message que le Seigneur envoya et nous devons maintenant reconnaître que, s'il n'avait pas "été tenu éloigné du monde", notre histoire aurait été différente de ce qu'elle a été. Ce message devait présenter au monde "un Sauveur élevé, ainsi que le sacrifice réalisé en faveur des péchés du monde entier". Le christianisme évangélique aurait pu découvrir une vérité puissante et convaincante car ce message présentait la justification au travers de la foi en Celui qui est devenu notre garant. Il invitait les hommes à recevoir la justice de Christ qui est rendue manifeste dans l'obéissance à tous les commandements de Dieu. Cette obéissance implique une correcte compréhension du Sabbat du septième jour qui représente un élément majeur du conflit final et qui sépare le monde protestant de l'Église du reste dont parle la prophétie.

Mais plus encore. "Le Seigneur dans Sa grande miséricorde envoya ce très précieux message à Son peuple par les pasteurs Waggoner et Jones". Ce ne fut pas le travail d'un comité spécial. Il vint à la famille humaine directement du ciel pour l'orienter vers les mérites du Christ afin qu'elle puisse voir que:

"Toute puissance est placée entre Ses mains, afin qu'Il puisse dispenser toutes sortes de dons précieux à tous les hommes, communiquant l'inestimable don de Sa justice personnelle à des êtres sans défense. C'est là le message que Dieu se proposait de donner au monde. C'est le message du troisième ange, qui sera annoncé avec force et doit être accompagné d'une effusion de Son Esprit dans une large mesure" (TM 91-92).

Le monde attend encore la pleine révélation de cet enseignement. Il sera de nouveau proclamé et son action amènera l'humanité à prendre une décision. Mais cela ne peut se produire avant que le peuple de Dieu considère son histoire dans une stricte intégrité et comprenne son mandat.

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