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Le fait que 4000 ans d'histoire humaine se soient écoulés avant la première venue n'altère pas la vérité de l'Ancien Testament. Au contraire cela confirme que lorsque le Seigneur parle, l'humanité peut savoir que l'accomplissement de Sa Parole est aussi certain que le déroulement de l'histoire déjà écoulée. Le vrai problème vient de l'incrédulité, du manque de foi et en conséquence d'une compréhension floue et obscure qui en résulte: et c'est bien cela qui a affligé toute la race humaine depuis la rébellion d'Adam. C'est bien notre incrédulité à l'égard des promesses de Dieu qui, en dernier ressort nous fournit les raisons du délai dans la seconde venue de Christ et non quelque date prédéterminée comme suspendue dans le temps dans un contexte de prédestination calviniste.

La plus grande partie des prophéties traitant des évènements de la fin a été largement accomplie. Nous avons atteint ce moment dans l'histoire où les évènements ont une faible signification en comparaison avec les issues qui en dépendent. Christ définissait l'issue majeure quand Il déclarait: "parce que l'iniquité abondera l'amour du plus grand nombre se refroidira" ce qui pose nécessairement un problème particulier pour le peuple de Dieu puisque le monde n'a jamais professé aucun amour pour le Seigneur (Mat. 24:12).

Il y a aurait eu un sérieux découragement parmi le peuple de Dieu lorsque Daniel rapporta la prophétie des 2300 jours si celle-ci avait été comprise de son temps. Il est dit "Daniel fut plusieurs jours languissant et malade" et –il était "stupéfait par la vision, mais personne ne la comprenait" (Dan. 8:27).

Ce qui n'avait pas été compris à l'époque de Daniel est devenu maintenant une vérité de base des Adventistes. Sa prophétie fait connaître à l'avance un temps qui, une fois révolu, introduirait un événement unique dans toute l'histoire. La question qui se présente à l'Église aujourd'hui est celle-ci: croyons-nous vraiment à ce qu'il a dit? et si oui sommes-nous décidés à faire face à l'enjeu unique présenté par cet événement?

Sa prophétie fait appel à un temps où le type rencontre l'antitype; où 4000 ans de symboles dans les services du sanctuaire et dans le ciel même rencontrent le point culminant du plan du salut par l'effacement des péchés dans le sanctuaire et dans le cœur de l'homme. Dans ce programme, après l'année 1844, un nouveau travail devait être accompli, comparable au cérémonial du Jour des Expiations dans l'Ancien Testament. Aucun jour n'avait une signification aussi importante pour l'ancien Israël et, à la lumière de la prophétie de Daniel, aucun jour n'aura plus d'importance que celui-ci pour l'Église du reste.

Selon ce scénario, le second avènement ne pouvait pas avoir lieu avant que les 2300 jours/année ne soient terminés.

Mais quelques temps après 1844, alors que Son peuple Lui avait permis de le préparer, le Christ pouvait revenir.

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