"Pourquoi le délait?" |
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L'intégrité exige que nous reconnaissions notre histoire
Le Seigneur ne peut contraindre, ni conquérir par la peur ce qu'il espère gagner par l'amour. Ceci explique la raison capitale de Sa patience maintenue durant ce délai.
Que peut-Il faire de plus que d'attendre notre désillusion? C'est ici la sagesse de Son amour, c'est une véritable stratégie divine. Notre péché du rejet de la lumière du Grand Cri ne peut pas être vraiment vaincu tant que nos motivations, dans tous nos cœurs, ne sont pas révélées à notre conscience. Ce travail de recherche doit certainement aussi être inclus dans la purification du sanctuaire. Ce que nous avons manqué de croire il y a cent ans, il nous faut maintenant l'apprendre en traversant un détour sinueux que nous avons créé nous-mêmes. Notre histoire est le développement interne de principes divinement ordonnés pour nous conduire à une réconciliation avec Christ notre Sauveur.
Un détour est toujours un désagrément, et même une épreuve, mais à la fin la destination est toujours atteinte. Dans l'intervalle, l'intolérance et l'immaturité spirituelle dans nos milieux ont entraîné l'apparition d'un ensemble impressionnant de mini-organisations, distribuant des milliers de livres, de cassettes, de vidéos et promouvant différentes théologies. Dans certains cas la confusion est si grande qu'il est même suggéré qu'Israël pourrait devenir Babylone, voir qu'elle est Babylone, et en conséquence apparaissent des "églises centrifuges". Mais un tel déploiement est une forme de rejet de la foi et finalement un détournement des plans de Dieu pour Son Église. Le texte est clair:
"Reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham… Or les promesses ont déjà été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit: et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule; et à ta postérité, c'est-à-dire à Christ… Et si vous êtes à Christ vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse" (Gal. 3:7, 16, 29).
Le corps de Christ est un et c'est pourquoi il ne peut être divisé. La promesse de Dieu à Abraham ne peut être annulée ni rester sans porter ses fruits. Ce long délai peut sembler une insupportable épreuve pleine de souffrances mais le détour aura sa fin et aucune somme d'apostasie n'annulera la puissance de l'Évangile d'accomplir les desseins de Dieu. Toutes les promesses dans ce sens ont été données à l'Église du reste: ne courons pas le risque de les ignorer. Nous pouvons trouver ici une assurance pleine de signification:
"Tant que l'Église, qui est maintenant minée par ses propres reculs, ne se repentira pas et ne se convertira pas elle consommera le fruit de ses agissements, jusqu'à ce qu'elle se prenne elle-même en dégoût. Quand elle résistera au mal et choisira le bien, quand elle cherchera Dieu en toute humilité, … elle sera guérie. Elle apparaîtra dans la simplicité et la pureté que Dieu lui a données , séparée des enchevêtrements de ce monde, montrant que la vérité l'a rendue réellement libre. Alors, ses membres deviendront vraiment… les représentants de Dieu. Quand cette réforme commencera, un esprit de prière animera chaque croyant faisant disparaître de l'Église l'esprit de discorde et de conflit… Il n'y aura plus de confusion car tout sera en harmonie avec la pensée de l'Esprit. Les serviteurs de Dieu parleront tous de la même chose" (Testimonies for the Church, vol. 8, p. 250-251).
Elle sera guérie! C'est une promesse encourageante. La vérité la rendra libre! Le peuple entier de Dieu sera alors en harmonie avec la pensé du Saint-Esprit. Les serviteurs de Dieu ne seront plus divisés par une multitude d'enseignements. Le pluralisme mourra. Et tout cela arrivera quand elle se repentira et se convertira. Se repentir demande que nous regardions en arrière et que nous comprenions le présent à la lumière de nos expériences passées. Il ne pourra y avoir de repentance sans cet éclairage du passé.
Aucun Juif dans le monde entier ne peut devenir héritier de la promesse sans regarder en arrière à la véritable histoire du Calvaire, et dans un esprit de repentance comprendre ce qui s'est passé là. Tout aussi certainement l'appel à la repentance du Témoin fidèle à la septième église demande que nous regardions en arrière pour apprécier objectivement notre propre histoire. Treize ans après Minneapolis Ellen White pressentit que nous ne parviendrions pas à reconnaître ce que le Seigneur voulait faire à ce moment-là. En 1901, elle écrivait:
"Le peuple qui avait reçu une grande lumière ne possédait pas une piété correspondante, une sanctification et un zèle dans la mise en application des plans spécifiques de Dieu… Il n'est pas possible à l'homme de passer par-dessus le fossé fait par les ouvriers qui n'ont pas suivis leur Divin Chef. Il se peut que nous ayons à rester ici dans ce monde pendant encore de nombreuses années pour cause d'insubordination de la même façon que les enfants d'Israël. Mais pour l'amour de Christ, Son peuple ne devait pas ajouter péché à péché en accusant Dieu des conséquences de leur propre mauvaise conduite" (Lettre 184, 1901; Évangéliser p. 696).
Et maintenant, un siècle plus tard, il apparaît que ces nombreuses années dues à l'insubordination se sont écoulées. L'intégrité demande que nous revoyons et appréciions notre histoire.