ACTES DES APÔTRES

(commentaires bibliques)

(catalogue)

 

Chapitres: 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 26, 28

Le livre des Actes, un enseignement pour aujourd'hui.

Tout le livre des Actes doit être étudié avec soin. Il est plein d'un enseignement précieux; il contient les vicissitudes de l'œuvre d'évangélisation. Aujourd'hui, nous avons besoins de ses enseignements dans notre travail. C'est une histoire admirable. Elle se réfère à l'éducation la plus élevée que les élèves de nos collèges doivent recevoir (Lettre 100, 1909).

CHAPITRE 1

1 à 5 (Luc 1:1 à 4). Paternité littéraire du livre des Actes.

Luc, l'auteur du livre des Actes, et Théophile, à qui il est adressé, avaient joui d'un agréable compagnonnage. Théophile avait reçu de Luc beaucoup d'instructions et un grand discernement spirituel. Celui-ci avait été le maître de Théophile, et il sentait encore la responsabilité de le diriger et de l'instruire, de le soutenir et de le protéger dans sa tâche.

La coutume de cette époque était que l'auteur envoyait son manuscrit à quelqu'un pour l'examiner et le critiquer. Luc choisit Théophile, comme homme de confiance, pour qu'il accomplisse cette œuvre importante. Il dirigea d'abord l'attention de Théophile sur le récit de la vie de Christ tel qu'il est présenté dans l'Évangile de Luc, que le même auteur avait adressé à Théophile… Les enseignements de Christ devaient être préservés dans des manuscrits et des livres (MS 40, 1903).

7 et 8. L'Évangile doit être prêché d'une manière simple et pas en lançant des spéculations.

Les disciples avaient le désir de connaître le moment exact de la révélation du royaume de Dieu; mais Jésus leur dit qu'il ne leur était pas permis d'en connaître les temps ou les moments, car le Père ne les avait pas révélés. Comprendre quand le royaume de Dieu devait être restauré n'était pas la chose la plus importante qu'ils devaient connaître. Ils devaient être trouvés en train de suivre le Maître, en train de prier, d'attendre, de veiller et de travailler. Ils devaient être les représentants du caractère de Christ auprès du monde. Ce qui était essentiel pour une vie chrétienne pleine de succès, à l'époque des disciples, est aussi essentiel pour nous aujourd'hui. Et Il leur dit: "Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous." Et que devaient-ils faire après que le Saint-Esprit soit descendu sur eux? "Et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre."

C'est aussi l'œuvre dont nous devons nous occuper. Au lieu de vivre dans l'attente d'un moment ou d'un temps spécial d'excitation, nous devons profiter des opportunités présentes, en faisant ce qui doit être fait pour que les âmes puissent être sauvées. Au lieu de consumer les facultés de notre esprit en spéculations sur les temps et les moments que le Seigneur a fixés dans Son seul pouvoir, et qu'Il n'a pas révélés aux hommes, nous devons abdiquer devant le contrôle du Saint-Esprit pour accomplir nos devoirs actuels, pour donner le pain de vie non altéré par les opinions humaines, aux âmes qui sont en train de périr par manque de la vérité.

Satan est toujours prêt à remplir les esprits avec des théories et des calculs qui dévient les hommes de la vérité présente et les rendent incapables de donner au monde le message du troisième ange. Il en fut toujours ainsi, car notre Sauveur a dû fréquemment reprendre ceux qui se complaisaient dans les spéculations et qui recherchaient ces choses que le Seigneur n'avait pas révélées. Jésus était venu sur la terre pour impartir des vérités importantes aux hommes, et Il désirait impressionner leur esprit de la nécessité de recevoir et d'obéir aux préceptes et aux instructions, d'accomplir les devoirs présents; et les messages de Jésus étaient d'une nature telle qu'ils apportaient la connaissance pour leur usage quotidien immédiat.

Jésus a dit: "Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ." Tout ce qui a été fait et dit l'a été dans ce seul but: d'affermir la vérité dans leur esprit pour qu'ils puissent atteindre la vie éternelle. Jésus ne vint pas pour surprendre les hommes avec de grandes annonces sur un temps spécial où un grand événement surviendrait; Il vint pour instruire et sauver ceux qui étaient perdus. Il ne vint pas pour réveiller et satisfaire la curiosité, car Il savait que cela ne ferait qu'augmenter l'appétit pour l'inconnu et le merveilleux. Son propos était d'impartir la connaissance par laquelle les hommes pourraient croître en force spirituelle et avancer par le chemin de l'obéissance et de la véritable sainteté. Il ne transmettait que les instructions qui pouvaient être appropriées aux besoins de leur vie quotidienne, et seulement la vérité qui pourrait être donnée à d'autres de la même manière. Il ne fit pas de nouvelles révélations aux hommes, mais Il ouvrit leur intelligence aux vérités qui avaient été, pendant longtemps, obscurcies ou déformées par les faux enseignements des prêtres et des maîtres. Jésus restitua les gemmes de la vérité divine à leur place, dans l'ordre où elles avaient été données aux patriarches et aux prophètes. Et après leur avoir accordé cette précieuse instruction, Il promit de leur donner le Saint-Esprit par lequel toutes les choses qui leur avaient été dites leur seraient rappelées.

Nous sommes continuellement en danger de nous placer au-dessus de la simplicité de l'Évangile. Beaucoup ont le désir intense de surprendre le monde par quelque chose d'original, qui transporte les gens dans un état d'extase spirituelle et change l'ordre actuel de ce qui est connu. Il y a, sans doute, un grand besoin de changement dans l'ordre actuel de ce que nous connaissons, car la sainteté de la vérité présente n'est pas comprise comme elle devrait l'être; mais le changement dont nous avons besoin est un changement de cœur qui seulement peut s'obtenir en recherchant individuellement la bénédiction de Dieu, en l'implorant dans la recherche de Son pouvoir, en priant avec ferveur pour que Sa grâce vienne sur nous et puisse transformer nos caractères. Voilà le changement dont nous avons besoin aujourd'hui, et pour parvenir à cette expérience nous devons utiliser une énergie persévérante et manifester une ferveur sincère: que dois-je faire pour être sauver? Nous devons savoir avec exactitude quels pas nous sommes en train de donner vers le ciel.

Christ donna à Ses disciples des vérités dont la largeur, la profondeur et la valeur furent peu appréciés et même pas comprises; et la même condition existe aujourd'hui parmi le peuple de Dieu. Nous avons échoué aussi dans notre compréhension de la grandeur, dans notre perception de la beauté de la vérité que Dieu nous a confiée aujourd'hui. Si nous avancions en connaissance spirituelle, nous verrions la vérité se développer et grandir d'une manière que nous n'avons même pas imaginée; mais jamais elle ne se développera de telle façon que nous puissions penser que nous pouvons connaître les temps et les saisons que le Père a fixés par Sa seule puissance. Plusieurs fois j'ai été mise en garde quant à fixer des dates. Il n'y aura jamais plus de message pour le peuple de Dieu basé sur un temps fixé. Nous ne savons pas non plus le temps défini pour le déversement du Saint-Esprit, ni pour la venue de Christ (RH 22/3/1892).

8 (Jean 15:26 et 27). Un don incomparable.

Christ détermina que quand Il quitterait cette terre, Il accorderait un don à ceux qui ont cru en Lui et à ceux qui croiraient en Lui. Quel don suffisamment précieux pouvait-il concéder pour marquer et honorer Son ascension au trône de médiation? Il devait être digne de Sa grandeur et de Sa royauté. Christ décida de donner, comme Son représentant, la troisième personne de la Divinité. Ce don ne pouvait être égalé. Il donnerait tous Ses dons en un seul, et Son don serait l'Esprit divin, ce pouvoir transformateur, éclairant et sanctifiant…

Christ souhaitait être dans une situation où Il pourrait réaliser l'œuvre la plus importante avec peu de moyens simples. Le plan du salut est complet, cependant ses parties sont minimes, et chacune dépend des autres;mais toutes agissent ensemble avec le maximum de simplicité et en complète harmonie. Christ est représenté par le Saint-Esprit, et quand l'Esprit est apprécié, quand ceux qui sont dirigés par l'Esprit communiquent aux autres l'énergie de laquelle ils sont saturés, une corde invisible vibre qui électrise tout l'être. Oh, que tous puissent comprendre combien les recours divins sont illimités! (ST 28/11/1905).

Le Saint-Esprit donne de l'autorité divine.

Jésus dit: "Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins". L'union du Saint-Esprit et le témoignage du témoin vivant est ce qui avertira le monde. L'ouvrier de Dieu est l'instrument par lequel la communication céleste est donnée, et le Saint-Esprit donne l'autorité divine à la parole de vérité (RH 4/4/1893).

8 et 9. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:1 à 4.

9 (Psaume 24:7 à 10; 47 :5 et 6; 68:17 et 18; Éphésiens 4:8). Christ monta au ciel en tant que Roi.

Christ vint sur la terre en tant que Dieu revêtu de l'humanité. Il monta au ciel en tant que Roi des saints. Son ascension fut digne de Son caractère élevé. Il s'en alla comme celui qui est puissant dans la bataille et vainqueur, qui mène en captivité la captivité. Il fut accompagné par l'armée céleste, entre les ovations et les acclamations de louange et les chants célestes…

Les disciples purent écouter seulement pendant quelques moments le chant des anges quand le Seigneur monta Ses mains étendues pour les bénir. Ils n'entendirent pas le salut qu'Il reçut. Il n'eut pas à supplier pour entrer. Tout le ciel fut honoré de Sa présence…

Le sceau du ciel a été appliqué sur l'expiation de Christ (MS 134, 1897).

9 à 11 (Luc 24:50 et 51). La gloire totale de l'ascension fut révélée.

Le succès le plus précieux pour les disciples lors de l'ascension de Jésus, fut qu'Il se sépara d'eux pour aller au ciel sous la forme tangible [personnelle] de leur divin Maître…

Les disciples ne virent pas seulement leur Seigneur monter, mais ils reçurent des anges le témoignage qu'Il était allé occuper le trône de Son Père dans le ciel. Le dernier souvenir que les disciples emportèrent de leur Seigneur était celui de l'Ami compréhensif et du Rédempteur glorifié. Moïse couvrit son visage pour cacher la gloire de la loi qui se réfléchissait sur lui, et la gloire de l'ascension de Christ fut cachée aux yeux humains. La splendeur de l'escorte céleste et l'ouverture des portes glorieuses de Dieu pour lui donner la bienvenue, ne devaient pas être contemplées par des yeux mortels.

Si le parcours de Christ vers le ciel avait été montré aux disciples dans toute sa gloire inexprimable, ils n'auraient pas pu supporter ce spectacle. S'ils avaient contemplé les myriades d'anges et entendu les exclamations de triomphe venant des merveilleuses murailles du ciel quand les portes éternelles furent atteintes, le contraste entre cette gloire et leur vie dans un monde d'épreuves aurait été si grand qu'ils n'auraient pas pu reprendre la charge de leur vie sur la terre, ils se seraient difficilement préparés à accomplir avec courage et fidélité la mission que le Sauveur leur avait confiée. Et même si le Saint-Esprit qui leur fut envoyé n'avait pas été apprécié comme il l'aurait dû, Il n'aurait pu parvenir à fortifier suffisamment leur cœur pour supporter les reproches, les outrages, la prison et la mort, si cela avait été nécessaire.

Les sens ne devaient pas être bouleversés par les gloires du ciel au point de perdre de vue le caractère de Christ sur la terre, qu'ils devaient imiter. Ils devaient garder clairement dans leur mémoire la beauté et la majesté de la vie de Christ, la parfaite harmonie de tous Ses attributs et la mystérieuse union dans Sa nature de la Divinité et de l'humanité. Il valait mieux que la relation terrestre des disciples avec leur Sauveur se termine dans la solennelle, paisible et sublime manière elle prit fin. Son ascension visible de ce monde fut en harmonie avec Sa vie humble et calme (3SP 254-255).

11. La sainte humanité emmenée au ciel.

Christ monta au ciel en emportant une humanité sanctifiée et sacrée. Il emporta cette humanité avec Lui dans les cours célestes, et à travers les siècles éternels il l'a gardera, comme Celui qui racheta chaque être humain qui sera dans la ville de Dieu (RH 9/3/1905).

(Jean 12:45; Colossiens 1:15; Hébreux 1:3). Un Sauveur personnel.

Christ vint dans le monde en tant que Sauveur personnel. Il représentait Dieu personnellement. Il monta là-haut comme Sauveur personnel, et Il reviendra comme Il monta au ciel: comme un Sauveur personnel (MS 86, 1898).

(Matthieu 28:20; Jean 14:2 et 3; 16:24; Hébreux 9:24). Une nouvelle vision du ciel.

Quel motif de se réjouir pour les disciples de savoir qu'ils avaient un tel Ami dans le ciel pour intercéder pour eux! Grâce à l'ascension visible de Christ, tous leurs concepts et leurs spéculations au sujet du ciel changèrent. Antérieurement, le ciel avait été pour eux une région de l'espace illimitée, habitée par des esprits éthérés. Mais maintenant, le ciel était en relation avec la pensée de Jésus, qu'ils avaient aimé et honoré au-dessus de tous les autres, avec qui ils avaient conversé et voyagé, qu'ils avaient touché même après Sa résurrection, qui avait apporté l'espérance et la consolation à leurs cœurs, et qui, alors que ces paroles: "Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde", étaient toujours sur Ses lèvres, avait été enlevé sous leurs yeux tandis que le son de Sa voix leur parvenaient alors qu'un char de nuées d'anges le recevaient.

Le ciel ne pouvait déjà plus leur paraître comme un espace indéfini et incompréhensible, plein d'esprits intangibles. Maintenant, ils le considéraient comme leur futur foyer, où leur bien-aimé Rédempteur était allé leur préparer des maisons. La prière revêtait un nouvel intérêt car elle était une communion avec leur Sauveur. Avec des émotions nouvelles et touchantes, et la ferme confiance que leurs prières seraient entendues, ils se réunirent dans la chambre haute pour offrir leurs requêtes et pour demander selon la promesse du Sauveur, qui avait dit: "Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite." Ils priaient dans le nom de Jésus.

Ils avaient un Évangile à prêcher: Christ sous la forme humaine, un homme de douleur; Christ dans Son humiliation, arrêté par des mains impies et crucifié; Christ ressuscité et monté au ciel en présence de Dieu pour être l'Avocat de l'homme; Christ qui reviendra avec puissance et une grande gloire sur les nuées des cieux (SP 262-263).

14. La foi des frères de Jésus affermie.

"Avec les frères de Jésus." Ils avaient beaucoup perdu à cause de leur incrédulité. Ils avaient été parmi ceux qui doutaient quand Jésus apparut en Galilée. Mais maintenant ils croyaient fermement que Jésus était le Fils de Dieu, le Messie promis. Leur foi fut affermie (Lettre 115, 1904).

26 (Josué 7:16 à 18). Tirer au sort n'est pas une preuve de foi.

Que personne ne s'écarte des principes solides et raisonnables que Dieu a donnés pour la conduite de Son peuple, pour dépendre de recours tel que le pile ou face pour chercher la volonté de Dieu. Un tel procédé plait à l'ennemi des âmes, car il se charge de manipuler la pièce et par son moyen il atteint ses objectifs. Que personne ne soit si facilement trompé en plaçant sa confiance dans de tels moyens. Que personne ne se rabaisse en ayant recours à des moyens vulgaires pour rechercher la direction pour des sujets importants en relation avec l'œuvre de Dieu.

Le Seigneur ne travaille pas en se servant du hasard. Cherchez-le avec ferveur dans la prière. Il impressionnera l'esprit, et donnera le langage et l'expression. Le peuple de Dieu doit être éduqué pour qu'il ne se confie pas dans les inventions humaines ni dans des preuves incertaines comme recours pour connaître la volonté de Dieu à leur sujet. Satan et ses agents sont toujours prêts pour pénétrer par n'importe quelle ouverture qui se présente dans le but d'écarter les âmes des principes purs de la Parole de Dieu. Ceux qui sont conduits et enseignés par Dieu n'accepteront pas des plans qui ne sont pas approuvés par un "Ainsi dit Jéhovah" (SpT, sér. B, nº 17, p. 28).

Ne déposez pas votre foi dans les tirages au sort. Nous avons dans la Bible un clair "Ainsi dit Jéhovah" au sujet de tous les devoirs de l'Église… Lisez votre Bible avec beaucoup de prières. N'essayez pas d'humilier les autres, mais humiliez-vous vous-mêmes devant Dieu, et traitez chacun avec amabilité. Le plan de Dieu n'est pas que les dirigeants de l'Église tirent au sort (Lettre 37, 1900).

CHAPITRE 2

(index)

Lisez Actes 2 et présentez-le.

Lisons et présentons aux autres le second chapitre du livre des Actes. Nous avons besoin d'une piété plus profonde et de l'humilité sincère du grand Maître. Il m'a été montré… que tout le livre des Actes est notre livre de texte. Nous avons tous besoin d'humilier individuellement notre cœur et d'expérimenter quotidiennement la conversion (Lettre 32, 1910).

1 à 4 (Chapitre 1:8 et 9; Éphésiens 4:8). La promesse de Christ accomplie.

Le moment était maintenant arrivé. L'Esprit avait attendu la crucifixion, la résurrection et l'ascension de Christ. Pendant dix jours, les disciples présentèrent leurs requêtes pour leur déversement de Son Esprit et dans le ciel, Christ ajoutait Son intercession. C'était le moment de l'ascension et du commencement du ministère, et une opportunité de se réjouir dans le ciel. Il était monté là-haut en emmenant la captivité en captivité, et maintenant Il demandait le don de l'Esprit pour pouvoir le déverser sur Ses disciples (SW 28/11/1905).

Le dépôt de puissance du ciel n'est pas fermé.

Dieu est disposé à nous donner une bénédiction similaire quand nous la cherchons avec ferveur.

Le Seigneur n'a pas fermé le dépôt du ciel après avoir déversé Son Esprit sur les premiers disciples. Nous aussi nous pouvons recevoir la plénitude de Sa bénédiction. Le ciel est plein des trésors de la grâce divine, et ceux qui s'approchent de Dieu avec foi peuvent demander tout ce qu'Il a promis. Si nous n'avons pas Son pouvoir, c'est à cause de notre longue léthargie spirituelle, à cause de notre indifférence et de notre indolence. Sortons de ce formalisme et de cette immobilité (RH 4/6/1889).

(Osée 6:3; Joël 2:23, 28 et 29; Zacharie 10:1; Apocalypse 18:1). La Pentecôte répétée avec une puissance plus grande.

C'est avec un désir fervent que j'anticipe le temps où les évènements de la Pentecôte se répéteront avec plus de puissance. Jean dit: "Je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire." Alors, comme lors de la Pentecôte, les gens entendront la vérité qui sera présentée à chaque homme dans sa propre langue.

Dieu pourra accorder une nouvelle vie à chaque âme qui désire sincèrement le servir, et toucher les lèvres avec un charbon ardent pris de l'autel et les rendre éloquents dans leur louange à Dieu. Des milliers de voix seront imprégnées de puissance pour présenter publiquement les vérités admirables de la Parole de Dieu. La langue sera libérée du bégaiement, et les timides recevront la force nécessaire pour un témoignage courageux de la vérité. Le Seigneur veut aider Son peuple à purifier le temple de l'âme de toute contamination, et maintenir une relation si intime avec Lui qu'ils puissent être participants de la pluie de l'arrière saison quand elle sera déversée (RH 20/7/1886).

1 à 4, 14, 41 (Éphésiens 4:30). Une récolte des semailles de Christ.

Nous pouvons voir, dans l'œuvre qui fut faite à la Pentecôte, ce qui se fera par l'exercice de la foi. Ceux qui crurent en Christ furent scellés par le Saint-Esprit. Quand les disciples étaient réunis, "il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux." Et Pierre se leva parmi eux et parla avec une grande puissance. Parmi ceux qui l'écoutaient il y avait des Juifs pieux qui étaient sincères dans leur croyance. Mais le pouvoir qui accompagnait les paroles de l'orateur les convainquit que Christ était vraiment le Messie. Quelle œuvre prodigieuse fut accomplie! Trois mille personnes se convertirent en un jour.

La semence avait été jetée par le plus grand Maître que le monde ait jamais connu. Pendant trois ans et demi, le Fils de Dieu avait vécu en Judée, proclamant le message de l'Évangile de vérité et accomplissant des signes et des prodiges inouis. La semence avait été semée, et après l'ascension de Christ la récolte fut recueillie. Il y en eut plus qui se convertirent par un sermon, le jour de la Pentecôte, que durant toutes les années du ministère de Christ. C'est de cette manière prodigieuse que Dieu agira quand les hommes s'abandonneront au contrôle de l'Esprit (MS 85, 1903).

1 à 12 (Chapitre 4:13). La seconde édition de l'enseignement de Christ.

Après que les disciples aient reçu le baptême du Saint-Esprit, les prêtres et les gouverneurs s'étonnaient des paroles qu'ils prononçaient, car ils les connaissaient comme des hommes illettrés et ignorants; mais ils se rendaient compte qu'ils avaient été avec Jésus.

Leur enseignement était une seconde édition des enseignements de Christ: la présentation de vérités simples et grandes qui illuminèrent les esprits enténébrés et convertirent des milliers en un jour. Les disciples commencèrent à comprendre que Christ était un Avocat dans les cours célestes et qu'Il avait été glorifié. Ils pouvaient parler parce que le Saint-Esprit leur inspirait les paroles (MS 32, 1900).

17 et 18. Voir le com. d'EGW sur Joël 2: 28 et 29.

CHAPITRE 3

(index)

17. Il n'y a pas d'excuse pour l'ignorance volontaire.

"Vous avez agi par ignorance"dit Pierre; mais cette ignorance n'excusait pas le fait, car il leur avait été accordé beaucoup de lumière. On nous présente la déclaration que s'ils avaient su qu'Il était le Prince de la Vie, ils ne l'auraient pas crucifié. Mais pourquoi ne le savaient-ils pas? Parce qu'ils préférèrent ne pas le savoir. Ils n'avaient aucun intérêt pour sonder et étudier, et leur ignorance amena leur ruine éternelle. Ils avaient eu la plus grande évidence pour baser leur foi, et devant Dieu ils étaient dans l'obligation d'accepter l'évidence qui leur était donnée. Leur incrédulité les rendit coupables du sang du Fils unique du Dieu infini (MS 9, 1898).

CHAPITRE 4

(index)

12. Voir le com. d'EGW sur 1 Timothée 2:5.

13. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:1 à 12.

CHAPITRE 5

(index)

1 à 11. Sainteté des vœux et des promesses.

Les gens ont besoin d'être impressionnés par la sainteté de leurs vœux et de leurs promesses pour la cause de Dieu. De telles promesses, en général, n'étaient pas considérées aussi obligatoires qu'un billet à ordre entre hommes. Cependant, une promesse est-elle moins sacrée et obligatoire parce qu'elle est faite à Dieu? Parce qu'elle manque de termes techniques et n'ont pas de valeur légale, le chrétien négligera-t-il l'obligation d'accomplir sa parole? Aucun document légal ou billet à ordre n'est plus obligatoire qu'une promesse faite à la cause de Dieu (RH 23/5/1893).

29. Que dit Dieu?

Nous ne devrions pas nous demander quelle est la pratique des hommes, ni quelle est la coutume du monde? La question de grande importance pour chaque âme est: qu'a fait Dieu? Nous devrions lire Sa Parole et lui obéir, sans tordre un seul trait de lettre de Ses demandes, mais agir sans prendre en compte les traditions humaines et leur autorité (RH 1/10/1895).

31 (Romains 2:4). La repentance est un don de Christ.

La repentance est un don de Christ au même titre que le pardon, et on ne peut pas la trouver dans le cœur où Christ n'agit pas. Nous ne pouvons pas nous repentir sans l'Esprit de Christ qui réveille la conscience, et nous ne pouvons pas être pardonnés sans Christ. Christ attire le pécheur en montrant son amour sur la croix, et ceci attendrit le cœur, impressionne l'esprit et inspire la contrition et la repentance dans l'âme (RH 1/4/1890).

CHAPITRE 6

(index)

1 à 7. Les responsabilités dans l'œuvre de Dieu doivent être partagées.

Le Seigneur nous donne ici un exemple du soin qu'il doit y avoir quand des hommes sont élus pour Son service. Un seul homme, dans ce cas, n'eut pas à sa charge une grande responsabilité. Sept hommes furent choisis, et ils durent travailler intimement unis à Son œuvre (MS 91, 1899).

CHAPITRE 7

(index)

22. Voir le com. d'EGW sur Exode 2:11.

CHAPITRE 8

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4. Voir le com. d'EGW sur chapitre 18:2.

9 à 24 (2 Pierre 1:14 et 15). Paul et Pierre martyrisés à Rome.

Les apôtres Paul et Pierre furent pendant de nombreuses années loin l'un de l'autre tandis qu'ils s'occupaient de l'œuvre de Dieu. La mission de Paul était de porter l'Évangile aux Gentils, tandis que Pierre travaillait surtout pour les Juifs. Mais, dans la providence de Dieu, tous deux devaient donner témoignage en faveur de Christ dans la métropole du monde, et sur son sol, tous deux verseraient leur sang comme la semence d'une grande récolte de saints et de martyres.

Pierre lui aussi fut arrêté et emprisonné à peu près à l'époque où Paul fut emprisonné pour la seconde fois. Paul s'était spécialement rendu détestable pour les autorités par son zèle et son succès pour découvrir les tromperies et annuler les intrigues de Simon le Magicien, le sorcier, qui les avait suivis jusqu'à Rome pour s'opposer à l'œuvre de l'Évangile et la détruire. Néron croyait en la magie et avait protégé Simon; c'est pour cette raison qu'il était très contrarié par l'apôtre, et il ordonna son arrestation (LP 328).

27. Un exemple d'obéissance.

Quand Dieu indiqua à Philippe son œuvre, le disciple n'a pas dit: "Le Seigneur ne veut pas dire cela." Non. "Il se leva, et partit". Il avait appris la leçon de se plier à la volonté de Dieu. Il comprenait que chaque âme est précieuse devant Dieu, et des anges sont envoyés pour mettre en relation ceux qui sont en train de rechercher la lumière avec ceux qui peuvent les aider.

Maintenant, comme alors, les anges attendent de conduire les hommes jusqu'à leurs prochains… Dans le cas de Philippe et de l'Éthiopien, l'œuvre à laquelle le Seigneur appelle les siens est présentée (RH 2/3/1911).

CHAPITRE 9

(index)

1 et 2. La nouvelle foi fleurit à Damas.

La nouvelle foi semble avoir acquis une vie et une énergie nouvelles à Damas. Le travail pour la supprimer devait commencer là, et Saul fut choisi pour cette œuvre (YI 15/11/1900).

(Chapitre 22:4; 26:11). Saul confondu et trompé.

Saul avait une énergie et un zèle pour éliminer une foi erronée en persécutant les saints de Dieu, les enfermant dans des prisons et en les mettant à mort. Il ne tuait pas de ses propres mains, mais il apportait sa voix dans les décisions et la soutenait avec un zèle intense. Il préparait le chemin, et livrait les croyants de l'Évangile entre les mains de ceux qui leur ôtaient la vie. Paul lui-même dit, en se référant à son zèle: J'étais "… étant plein de zèle pour Dieu… J'ai persécuté à mort cette doctrine, liant et mettant en prison hommes et femmes."

"Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur", recourait non pas aux plus humbles et ignorants, mais aux religieux les plus respectés du monde, aux hommes qui eurent une part dans la mise à mort de Christ, des hommes qui possédaient l'esprit et la manière de penser de Caïphe et de son entourage. Saul pensait que si ces grands hommes avaient à disposition des aides religieux et décidés, ils pourraient sans doute en finir avec cette poignée de fanatiques. Aussi, Saul "se rendit chez le souverain sacrificateur et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s'il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem". Christ permit cela, et beaucoup, énormément, perdirent la vie pour avoir cru en Lui. Paul croyait sincèrement qu'il était en train de persécuter une secte faible, ignorante et fanatique. Il ne comprenait pas que lui-même était celui qui était trompé et dans la confusion, et que par ignorance il suivait la bannière du prince des ténèbres (MS 142, 1897).

1 à 4 (Chapitre 26:9; 1 Corinthiens 15:9). L'incrédulité de Saul était sincère, mais pas excusable.

L'esprit qui résiste à la vérité verra tout à travers une lumière déformée. Il sera prisonnier des filets de l'ennemi, et verra les choses comme l'ennemi les voit.

Saul de Tarse en était un exemple. Il n'avait pas le droit moral d'être incrédule. Mais il avait préféré accepter les opinions des hommes plutôt que le conseil de Dieu. Les prophéties qui annonçaient le Messie étaient à sa portée; mais il préféra les dires des rabbins, les paroles des hommes. Dans sa propre sagesse, Saul ne connaissait ni Dieu, ni Jésus-Christ qu'il avait envoyé. Quand plus tard, il parla de son cas, il déclara qu'il pensait qu'il devait faire beaucoup de choses contre le nom de Jésus de Nazareth. Saul était sincère dans son incrédulité. Il n'était pas présomptueux, et Jésus l'arrêta dans sa course et lui montra de quel côté il était en train de travailler. Le persécuteur accepta les paroles de Christ, et il fut converti de l'incrédulité en la foi en Christ.

Saul ne traita pas avec indifférence l'incrédulité qui l'avait conduit à suivre les empreintes de Satan, et avait causé la souffrance et la mort de ceux dont le monde était indigne. Il ne prétendit pas que son erreur était excusable au jugement. Longtemps après sa conversion, il parla de lui-même comme du plus grand des pécheurs. "Je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu." Il ne présenta aucune excuse pour son agissement cruel quand il poursuivit fidèlement les directives d'une conscience faussée (MS 9, 1898).

3 à 6. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 2:1 à 5.

3 à 9. Il fut aveugle afin de pouvoir voir.

Quelle humiliation pour Paul de savoir que durant tout le temps qu'il utilisa ses facultés contre la vérité, pensant qu'il était en train de rendre un service à Dieu, il persécutait le Christ. Quand le Sauveur se révéla devant Paul dans les rayons brillants de Sa gloire, il fut rempli de haine pour son œuvre et pour lui-même. La puissance de la gloire de Christ aurait pu le détruire; mais Paul était un prisonnier d'espérance. Il resta physiquement aveugle à cause de la gloire de la présence de Celui qu'il avait blasphémé; mais ceci arriva afin qu'il puisse posséder une vue spirituelle, pour qu'il puisse être réveillé de la léthargie qui avait obscurci et affaibli ses perceptions. Quand sa conscience se réveilla, il réagit en s'accusant lui-même énergiquement. Le zèle de son œuvre, sa résistance décidée à la lumière qui brillait sur lui par l'intermédiaire des messagers de Dieu, produisait maintenant dans son âme la condamnation et il était saisi par d'amers remords. Il ne se considérait déjà plus juste, mais condamné par la loi en pensée, en esprit et en actions. Il se voyait lui-même pécheur, complètement perdu, sans le Sauveur qu'il avait persécuté. Durant les jours et les nuits de sa cécité il eut le temps de réfléchir, et il s'abandonna à Christ se sentant impuissant et sans espérance. Seul Christ pouvait lui pardonner et le revêtir de justice (MS 23, 1899).

6. La coopération divine et humaine est nécessaire.

Le Seigneur confie toujours Son œuvre à l'agent humain. C'est là la coopération divine et humaine. C'est l'homme qui agit en obéissant à la lumière divine qu'il reçoit. Si Saul avait dit: "Seigneur, je n'ai pas la moindre envie de suivre tes ordres spécifiques pour atteindre mon salut", alors, bien que le Seigneur aurait fait briller dix fois plus la lumière sur Saul, cela aurait été inutile. L'œuvre de l'homme est de coopérer avec le divin. Et le conflit le plus dur et le plus sévère vient à l'heure de la grande décision pour chaque être humain, afin d'incliner sa volonté et le cours de sa vie devant la volonté de Dieu … Le caractère déterminera la nature de la résolution et de l'action. Ce qu'il fait n'est pas en harmonie avec les sentiments et les inclinations, mais avec la volonté connue de notre Père qui est au ciel. Suivez et obéissez aux directives du Saint-Esprit (Lettre 135, 1898).

8 et 9 (2 Corinthiens 12:7 à 9; Galates 6:17). Les marques du Seigneur Jésus.

Il [Paul] devait porter en lui, dans son corps, dans ses yeux qui avaient été aveuglés par la lumière céleste, les marques de la gloire de Christ (LP 34).

18 et 19. Le baptême de Paul.

Paul fut baptisé par Ananias dans le fleuve de Damas. Alors, il se fortifia par la prise d'aliments et immédiatement il commença à prêcher Jésus aux croyants de la ville, ceux-là mêmes qu'il voulait détruire quand il quitta Jérusalem (LP 32).

25 à 27 (Galates 1:17 et 18). Deux grands personnages se rencontrent.

Les portes de la ville étaient jalousement gardées jour et nuit pour empêcher sa fuite. La préoccupation des disciples les conduisit à Dieu par la prière. Ils dormaient peu de temps tandis qu'ils s'évertuaient à trouver le moyen de faire échapper l'apôtre élu. Finalement, ils conçurent un plan: de nuit, il se mit dans une grande corbeille, et par une fenêtre, ils le firent descendre par la muraille. Paul s'échappa de Damas de cette manière humiliante. Après, il continua son voyage vers Jérusalem avec le désir de connaître les apôtres qui étaient là, surtout Pierre. Il souhaitait ardemment rencontrer le pêcheur galiléen qui avait vécu, prié et conversé avec Christ sur la terre…

Il tenta de s'associer avec ses frères, les disciples, mais sa douleur et sa déception furent grandes quand il découvrit qu'ils ne le recevaient pas comme l'un d'entre eux. Ils se souvenaient de ses persécutions antérieures, et ils soupçonnaient qu'il usait de dissimulation pour les tromper et les détruire. Il est vrai, qu'ils avaient entendu parler de sa merveilleuse conversion; mais comme il s'était retiré immédiatement en Arabie, et qu'après ils n'avaient plus rien entendu de défini à son sujet, ils avaient pensé que son grand changement n'était qu'une rumeur.

Barnabas, qui avait généreusement contribué de ses recours pour soutenir la cause de Christ et pour soulager les besoins des pauvres, avait connu Paul quand il s'opposait aux croyants. Maintenant, il prit l'initiative et renoua la relation; il entendit le témoignage de Paul quant à sa conversion miraculeuse et ses expériences depuis lors. Il crut vraiment et reçut Paul; il le prit par la main et le conduisit en présence des apôtres. Barnabas relata ce qui était arrivé, ce qu'il venait d'entendre –que Jésus était apparu personnellement à Paul tandis qu'il allait à Damas-, qu'il avait conversé avec lui; que Paul avait recouvré la vue en réponse aux prières d'Ananias, et qu'après, il avait déclaré dans la synagogue de la ville que Jésus était le Fils de Dieu.

Les apôtres n'hésitèrent pas davantage. Ils ne pouvaient résister à Dieu. Pierre et Jacques, qui à cette époque étaient les seuls apôtres qui étaient à Jérusalem, serrèrent la main droite, en signe de camaraderie, de celui qui avait été un persécuteur féroce de leur foi, et alors, il fut aussi aimé et respecté qu'il avait été craint et évité. Ici, se rencontrèrent les deux grands personnages de la nouvelle foi: Pierre, un des compagnons élus de Christ tandis qu'il était sur la terre, et Paul, un pharisien qui depuis l'ascension de Jésus s'était trouvé face à face avec Lui, et qui L'avait aussi vu en vision ainsi que la nature de Son œuvre dans le ciel (LP 34 à 36).

CHAPITRE 10

(index)

Le ciel est proche du chercheur d'âmes.

Dans le dixième chapitre des Actes, nous avons un autre exemple du ministère des anges célestes, qui eut pour résultat la conversion de Corneille et des siens. Lisez ces chapitres [8 à 10], et prêtez leur attention. Nous y voyons que le ciel est beaucoup plus proche du chrétien qui s'occupe de sauver des âmes que nous ne le supposons. Nous devrions aussi apprendre d'eux la leçon de l'appréciation de Dieu pour chaque être humain, et que chacun devrait traiter son prochain comme un instrument choisi du Seigneur (MS 17, 1908).

1 à 4 (Philippiens 4:18). La prière et les aumônes sont comme le parfum d'encens.

C'est un privilège merveilleux qu'un homme, dans cette vie, soit loué par Dieu comme le fut Corneille. Et quel fut le motif de cette approbation? "Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu."

Ni les prières ni les aumônes n'ont en elles-mêmes une vertu quelconque pour que le pécheur soit acceptable devant Dieu. La grâce de Christ, par Son sacrifice expiatoire, est l'unique moyen qui peut rénover le cœur et rendre notre service acceptable devant Dieu. Cette grâce avait touché le cœur de Corneille. L'Esprit de Christ avait parlé à son âme; Jésus l'avait attiré, et il avait cédé à cette attraction. Ses prières et ses aumônes ne furent pas faites par obligation ou par force; ce n'était pas un prix qu'il cherchait à payer pour s'assurer le ciel, mais c'était le fruit de son amour et sa gratitude envers Dieu.

Une telle prière, qui procède d'un cœur sincère, monte comme un encens devant le Seigneur, et les offrandes pour Sa cause et les dons aux nécessiteux et à ceux qui souffrent, sont un sacrifice qui Lui plaisent. C'est pour cela qu'il est dit des offrandes des frères philippiens qui couvraient les besoins de l'apôtre Paul tandis qu'il était prisonnier à Rome, qu'elles étaient "un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable."

La prière et les offrandes sont intimement liées: elles sont l'expression de l'amour envers Dieu et notre prochain; elles sont l'expression des deux grands principes de la loi divine: "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force… Tu aimeras ton prochain comme toi-même." De manière que, bien que nos offrandes ne puissent nous rendre acceptables devant Dieu ni ne puissent nous faire gagner Sa faveur, elles sont l'évidence que nous avons reçu la grâce de Christ; elles sont une preuve de la sincérité de notre profession d'amour (RH 9/5/1893).

1 à 6 (Hébreux 1:14). Les anges prennent note de chaque individu.

Le même saint Observateur qui dit: 'Je connais Abraham', connaît aussi Corneille, et Il envoya Son ange avec un message pour l'homme qui avait reçu et profité de toute la lumière que Dieu lui avait donnée. L'ange dit: "Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et Il s'en est souvenu. Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre." Ensuite, des indications spécifiques lui sont données: "Il est logé chez un certain Simon, corroyeur, dont la maison est près de la mer"; il te dira ce qui est nécessaire que tu fasses. C'est de cette façon que l'ange du Seigneur procéda pour mettre Corneille en relation avec l'agent humain qui pourrait lui apporter plus de lumière. Étudiez soigneusement tout le chapitre et voyez la simplicité de tout cet épisode. Après, prenez en compte que le Seigneur connaît chacun de nous par son nom, exactement là où nous vivons, et l'esprit qui nous pousse, et chaque acte de notre vie. Les anges sont en train de passer dans les églises en prenant note de notre fidélité dans le devoir qui nous est dévolu individuellement (Lettre 20a, 1893).

Ceux qui cherchent avec ferveur ne sont pas laissés dans les ténèbres.

Ici, on nous donne l'évidence positive que le Seigneur ne laisse pas dans les ténèbres ceux qui suivent toute la lumière qui leur est donnée, mais qu'Il envoie Ses anges pour qu'ils communiquent avec eux. Corneille vivait en accord avec les Écritures de l'Ancien Testament, et le Seigneur envoya un messager pour lui indiquer ce qu'il devait faire.

Dieu aurait pu donner à Corneille toute l'instruction dont il avait besoin par l'ange, mais ce n'était pas Son plan. Son but était de mettre Corneille en relation avec ceux qui avaient reçu la connaissance d'en-haut, et dont l'œuvre était d'impartir cette connaissance à ceux qui cherchaient la lumière. Dieu traite toujours les siens de cette façon…

Corneille obéit à l'instruction qui lui fut donnée: Il s'unit à l'Église, et il devint un utile et influent collaborateur de Dieu (MS 67, 1900).

Dieu utilise ses agents désignés.

L'ange ne lui donna pas la lumière qu'il aurait pu lui donner, mais il l'orienta pour qu'il puisse se mettre en contact avec celui qui pouvait lui présenter une précieuse vérité [Actes 10:5 et 6].

Corneille obéit implicitement à l'instruction, et le même ange alla auprès de Pierre pour lui donner ses directives. Ce chapitre d'Actes 10 contient un conseil abondant et précieux pour nous, et nous devrions l'étudier avec une attention humble. Quand le Seigneur a Ses agents désignés par lesquels Il apporte de l'aide aux âmes, et que les hommes ne prêtent pas attention à ces agents et refusent de recevoir leur aide, et veulent être enseignés directement par Dieu, le Seigneur ne cède pas à leur désir. L'homme qui adopte ce critère est en danger d'accepter les voix étrangères et d'être conduit dans de faux sentiers. Tant Corneille que Pierre furent instruits sur ce qu'ils devaient faire, et ils obéirent au message de l'ange. Corneille fit une réunion chez lui pour écouter le message de lumière donné par Pierre. S'il avait dit: Je ne veux pas être enseigné par un homme, l'ange de Dieu l'aurait abandonné à son sort, mais Corneille n'a pas agi de la sorte (RH 10/10/1893).

Aujourd'hui, beaucoup sont comme Corneille.

Il y en a beaucoup qui agissent maintenant comme Corneille. Ils vivent en accord avec la lumière qu'ils ont reçue, et Dieu leur parle comme il parla à Corneille, et par l'intermédiaire de Ses agents désignés, ils reçoivent la vérité qui pénètre dans les cœurs bons et honnêtes. Dieu se révèle à ceux qui s'efforcent de former des caractères qu'Il peut approuver. Les prières de ceux qui craignent Dieu, de ceux qui reconnaissent leurs obligations envers Lui, son entendues et exaucées. Le Seigneur prend surtout en compte ceux qui cheminent dans la lumière qui leur a été donnée, ceux qui témoignent par leur actes qu'ils essayent d'honorer Dieu. Il désire présenter la perle de grand prix par l'intermédiaire d'un Pierre, et par un Corneille et sa famille beaucoup d'âmes seront conduites à la lumière (RH 8/8/1899).

Grâce aux œuvres admirables de Dieu, Corneille fut poussé à mettre sa vie énergique et fidèle en contact avec les disciples de Christ. Il en sera ainsi dans les derniers jours. Beaucoup estimeront la sagesse de Dieu de plus de valeur que n'importe quel avantage terrestre et ils obéiront à la Parole de Dieu comme norme suprême. Ceux-ci seront conduits jusqu'à une grande lumière. Ils parviendront à la connaissance de la vérité et tenteront de présenter cette lumière de vérité à tous ceux qu'ils connaîtront, qui comme eux, la désirent. Ils deviennent ainsi de diligents porte-lumière pour le monde. Comme ils sont dominés par l'amour de Dieu, ils en convaincront d'autres, et ils saisiront chaque opportunité pour les inviter et les supplier de venir voir la beauté de la vérité et de livrer leurs capacités à l'avancement de l'œuvre (MS 97, 1898).

Certains de ceux qui figurent parmi les commerçants et les princes (gouverneurs), décideront d'obéir à la vérité. Les yeux de Dieu ont été sur eux tandis qu'ils agissaient en accord avec la lumière qu'ils avaient, en se maintenant dans l'intégrité. Corneille… maintint sa vie religieuse en cheminant strictement en accord avec la lumière qu'il avait reçue. Dieu avait les yeux fixés sur lui, et il lui envoya un ange porteur d'un message. Le messager céleste délaissa les propres justes, mais il vint vers Corneille et l'appela par son nom (MS 97, 1898).

On dit beaucoup de choses au sujet de notre devoir envers les pauvres négligés. Aucune attention ne devrait-elle pas être prêtée envers les riches négligés? Beaucoup considèrent que cette classe n'a aucune espérance, et ils font peu de chose pour ouvrir les yeux de ceux qui -aveuglés et éblouis par la splendeur de la gloire terrestre- ne pensent pas à l'éternité. Des milliers de riches sont descendus dans la tombe sans être avertis. Mais bien qu'ils semblent être indifférents, il y a beaucoup d'âmes épuisées parmi les riches…

Les richesses et les honneurs mondains ne peuvent satisfaire l'âme. Parmi les riches, beaucoup aspirent à une sécurité divine, à une espérance spirituelle. Beaucoup désirent quelque chose qui mette fin à la monotonie de leur vie sans but. Beaucoup qui ont des charges publiques ressentent le besoin de quelque chose qu'ils n'ont pas. Parmi eux, il y en a peu qui vont à l'église, parce qu'ils pensent qu'ils n'en reçoivent que peu de bénéfices. L'enseignement qu'ils entendent ne touche pas leur cœur. Ne les exhorterons-nous pas d'une manière spéciale?

Dieu appelle des ouvriers fervents et humbles qui désirent porter l'Évangile aux hautes classes. Ce n'est pas par le moyen d'une relation fortuite ou occasionnelle que les riches, attachés au monde, peuvent être attirés à Christ. Les hommes et les femmes saturés du Saint-Esprit, qui ne défaillent pas ni ne se découragent, doivent faire des efforts personnels décidés (RH 6/4/1911).

CHAPITRE 12

(index)

6. Pierre disposé à donner sa vie.

L'apôtre ne fut pas intimidé par la situation. Depuis sa réhabilitation après avoir renié Christ, il avait affronté fermement les dangers, en démontrant un courage noble et une hardiesse pour prêcher un Sauveur crucifié, ressuscité et monté au ciel. Tandis qu'il était dans sa cellule, il se souvenait des paroles que Christ lui avait dites: "En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu était plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas." Pierre croyait que le moment était venu pour lui de donner sa vie à cause de Christ (RH 27/4/1911).

CHAPITRE 14

(index)

17. Voir le com. d'EGW sur Romains 1:20 et 21.

CHAPITRE 15

(index)

1 et 5 (Romains 2:24 à 29; Galates 5:6; Éphésiens 2:14 à 16; Colossiens 2:14 à 17; Tite 1:9 à 11, 13 et 14). La circoncision a perdu sa valeur après la croix.

A l'époque de Paul, il y en avait qui parlaient continuellement de la circoncision, et ils pouvaient présenter d'abondantes preuves bibliques pour démontrer qu'elle était obligatoire pour les Juifs. Mais cet enseignement n'avait pas d'importance à cette époque, car Christ était mort sur la croix du Calvaire, et la circoncision de la chair n'avait plus de valeur.

Le service symbolique et les cérémonies en relation avec lui furent abolis sur la croix. Le grand antitype, l'Agneau de Dieu, était devenu une offrande en faveur de l'homme coupable, et l'ombre disparut lorsque la réalité apparut. Paul tentait de faire comprendre aux hommes la grande vérité pour ce temps; mais ceux qui prétendaient être les disciples de Jésus étaient complètement absorbés par l'enseignement de la tradition des Juifs et par l'obligation de la circoncision (RH 29/5/1888).

4 à 29. Voir le com. d'EGW sur Galates 2:1 à 10.

11 (Galates 3:8; 1 Corinthiens 10:4). Un seul Évangile.

Le soi-disant contraste, souvent affirmé, entre l'Ancien et le Nouveau Testament, entre la loi de Dieu et l'Évangile de Christ, entre les ordonnances des dispensations juive et chrétienne, n'existe pas. Chaque âme sauvée sous la première dispensation fut sauvée par Christ aussi certainement que nous sommes sauvés par Lui aujourd'hui. Les patriarches et les prophètes étaient chrétiens. La promesse évangélique fut donnée au premier couple en Éden, quand, à cause de la transgression, ils se séparèrent de Dieu. L'Évangile fut prêché à Abraham. Tous les Hébreux burent du Rocher spirituel qui était Christ (ST 14/9/1882).

(Exode 13:21 et 22; 1 Corinthiens 10:1 à 4; 1 Timothée 2:5). Le sang de Christ est aussi efficace pour nous que pour Israël.

Le Rédempteur du monde, caché dans la colonne de nuée, était en communion avec Israël. Ne disons donc pas qu'ils n'avaient pas Christ. Quand le peuple eut soif dans le désert et qu'il s'abandonna aux murmures et aux plaintes, Christ fut pour lui ce qu'Il est pour nous: un Sauveur plein de tendre compassion, le Médiateur entre lui et Dieu. Après avoir fait notre part dans la purification du temple de l'âme de la contamination du péché, le sang de Christ est efficace pour nous comme il le fut pour l'ancien Israël (YI 18/7/1901).

CHAPITRE 16

(index)

1 à 3. Voir le com. d'EGW sur 2 Timothée 3:14 et 15.

14 (2 Corinthiens 8:12). La lumière pour ceux qui sont disposés à être illuminés.

Seul l'Esprit de Dieu peut illuminer l'intelligence de ceux qui sont disposés à être illuminés. Nous lisons que Dieu ouvrit le cœur de Lydie pour qu'elle prête attention au message présenté par Paul. La part de Paul dans la conversion de Lydie était de déclarer tout le conseil de Dieu et tout ce qui était essentiel qu'elle reçoive, et alors, le Dieu de toute grâce mit Son pouvoir en action, et conduisit cette âme dans le sentier correct. Dieu et l'agent humain coopérèrent, et l'œuvre fut un succès total (Lettre 150, 1900).

CHAPITRE 17

(index)

22 à 29. Voir le com. d'EGW sur Romains 1:20 à 25.

22 à 34. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 2:1 à 5.

28 (Jean 5:17; Colossiens 1:17; Actes 1:3). Voir le com. d'EGW sur Genèse 2:7. Dieu agit continuellement dans la nature.

Dieu est constamment en action dans la nature. Elle est Sa servante; Il la dirige comme Il veut. La nature témoigne par son œuvre de la présence intelligente et de l'action agissante d'un Être qui se meut dans toutes Ses œuvres en accord avec Sa volonté. Ce n'est pas par un pouvoir original inhérent dans la nature qu'année après année la terre produit abondamment et que le monde poursuit sa marche continuelle autour du soleil. La main du pouvoir infini est perpétuellement en action pour guider cette planète. La puissance de Dieu, qui agit moment après moment, est ce qui la maintient dans sa rotation. Le Dieu du ciel est continuellement en action. Son pouvoir est ce qui fait prospérer la végétation, qui fait apparaître chaque feuille et ouvre chaque fleur. Ce n'est pas le résultat d'un mécanisme, qui une fois mis en action continue son œuvre, par lequel le pouls bat et le souffle en suit un autre. En Dieu "nous avons la vie, le mouvement, et l'être". Chaque souffle, chaque battement du cœur est l'évidence continue du pouvoir d'un Dieu omniprésent. C'est Dieu qui fait que le soleil se lève dans le ciel. Il ouvre les fenêtre du ciel et donne la pluie. Il fait pousser l'herbe sur les montagnes. "Il donne la neige comme de la laine, Il répand la gelée blanche comme de la cendre" (Psaume 147:16). "A Sa voix, les eaux mugissent dans les cieux; … Il produit les éclairs et la pluie, Il tire le vent de Ses trésors" (Jérémie 10:13). Bien que le Seigneur ait cessé Son œuvre de création, Il est continuellement en action soutenant et utilisant comme Ses serviteurs, les choses qu'il a faites. Christ dit: "Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis" (MS 4, 1882).

34 (1 Corinthiens 2:1 à 4). Simplicité de l'Évangile en opposition à la sagesse du monde.

Il [Paul] chercha les résultats de Son œuvre en achevant ses travaux. De la grande assemblée qui avait écouté ses paroles éloquentes, seuls trois personnes s'étaient converties à la foi. Alors, il décida qu'à partir de ce moment il maintiendrait la simplicité de l'Évangile. Il était convaincu que la sagesse du monde était impuissante pour émouvoir le cœur des hommes, mais que l'Évangile était la puissance de Dieu pour le salut (RH 3/8/1911).

CHAPITRE 18

(index)

1 à 3 (2 Corinthiens 10:1, 7 et 8). Voir le com. d'EGW sur Actes 20:17:35. Les apôtres conseillent des méthodes de travail.

Quand Paul arriva à Corinthe, il demanda du travail à Aquilas. Les apôtres délibérèrent et prièrent ensemble, et décidèrent qu'ils prêcheraient l'Évangile comme il devait être prêché: avec un amour désintéressé pour les âmes qui étaient en train de périr par manque de connaissance. Paul travaillerait en faisant des tentes et il enseignerait à ses collaborateurs à travailler de leurs mains, afin qu'en cas d'urgence ils puissent se suffire à eux-mêmes. Certains de leurs frères dans le ministère pensèrent qu'une telle manière d'agir était inconsistante, qu'en agissant ainsi, ils perdraient leur influence comme ministres de l'Évangile. Le dixième chapitre de 2 Corinthiens enregistre les difficultés par lesquelles Paul eut à passer et la façon dont il défendit sa manière d'agir. Dieu avait honoré Paul d'une manière spéciale; Il lui avait donné ses lettres de créance et Il avait placé de lourdes responsabilités sur lui. Et l'apôtre écrivit: "Moi Paul, je vous prie, par la douceur et la bonté de Christ, -moi, humble d'apparence quand je suis au milieu de vous, et plein de hardiesse à votre égard quand je suis éloigné" [2 Corinthiens 10:7 et 8] (RH 6/3/1900).

(Chapitre 20:33 et 34; 1 Thessaloniciens 2:9 et 3:8). Paul recourut à son travail.

Paul… demeurait avec eux, et dans sa jeunesse ayant appris leur travail, la fabrication de tentes, qui étaient très utilisée sous ce climat chaud, il était occupé à cela pour subvenir à ses besoins…

Paul avait reçu une bonne éducation, et il était admiré pour son génie et son éloquence. Il fut élu par ses concitoyens comme membre du sanhédrin, et il était un rabbin remarquable. Cependant, son éducation n'aurait pas été considérée comme complète s'il n'avait pas servi comme apprenti d'une profession utile. Il se réjouissait de pouvoir subvenir à ses besoins par son travail manuel, et très souvent il déclarait que ses mains lui avaient apporté ce dont il avait besoin. Tandis qu'il était dans une ville qui lui était inconnue, il n'était une charge pour personne. Quand les moyens pour faire avancer l'œuvre de Dieu étaient épuisés, il recourait à son travail pour gagner sa vie (LP 99 et 100).

Bien que de santé délicate, il [Paul] travaillait pendant le jour à la cause de Christ, et ensuite, il travaillait diligemment une grande partie de la nuit, et souvent toute la nuit, pour obtenir des moyens pour lui et pour d'autres (YI 27/2/1902).

Un ouvrier habile.

Paul, le grand apôtre des Gentils, apprit le métier de faiseurs de tentes. Il y avait des branches plus ou moins spécialisées dans la profession de faiseur de tentes. Paul apprit les plus spécialisées, mais il pouvait aussi travailler dans les tâches les plus communes quand les circonstances le requerraient. Le salaire de faiseur de tentes n'était pas perçu rapidement comme dans le cas d'autres occupations, et parfois ce n'était que par la plus stricte économie que Paul pouvait faire face à ses besoins (RH 6/3/1900).

Éducateur.

Paul était éducateur. Il prêchait l'Évangile en paroles, et par son travail intelligent, il le prêchait avec ses mains. Il éduquait les autres de la même manière qu'il avait été éduqué par celui qui était considéré comme le maître humain le plus sage [Gamaliel]. Tandis que Paul travaillait rapidement et habilement de ses mains, il relatait à ses collaborateurs les caractéristiques que Christ avait données à Moïse au sujet de la construction du tabernacle. Il leur montrait que l'habileté, la sagesse et le génie employés dans cette œuvre furent donnés par Dieu afin d'être utilisés pour Sa gloire. Il leur enseignait que l'honneur suprême doit être donné à Dieu (RH 6/3/1900).

2 (Chapitre 8:4; Romains 1:7 et 8). L'opposition ne put faire taire l'Évangile.

Les apôtres allèrent partout prêcher la Parole après l'ascension de Christ. Ils donnaient témoignage de l'œuvre de Christ en tant que Maître et Guérisseur. Leur témoignage à Jérusalem, à Rome et dans d'autres lieux fut positif et puissant. Les Juifs, qui refusaient de recevoir la vérité, ne pouvaient que reconnaître qu'une influence puissante accompagnait les disciples de Christ parce que le Saint-Esprit était en eux. Ceci provoqua une opposition plus grande, mais malgré cela, vingt ans après la crucifixion de Christ, il y avait une église vivante et fervente à Rome. Cette église était forte et zélée, et le Seigneur oeuvrait en sa faveur.

L'envie et la colère des Juifs contre les chrétiens ne connaissaient pas de limites, et les habitants incrédules [de Rome] étaient continuellement agités. Ils se plaignaient que les Juifs convertis au christianisme étaient turbulents et dangereux pour le bien public. Ils commençaient continuellement quelque chose qui provoquerait la lutte. Ceci fit que les chrétiens furent exilés de Rome. Parmi eux, il y avait Aquilas et Priscille, qui allèrent à Corinthe où ils ouvrirent un atelier de fabrication de tentes (RH 6/3/1900).

24 à 26. Apollos l'érudit instruit par d'humbles fabricants de tentes.

Apollos… avait reçu la culture grecque la plus élevée, et il était un érudit et un orateur… Aquilas et Priscille l'écoutèrent et virent que ses enseignements étaient défectueux. Il n'avait pas une connaissance complète de la mission de Christ, de Sa résurrection et de Son ascension, ni de l'œuvre de Son Esprit, le Consolateur, qu'Il fit descendre pour qu'Il demeure avec les siens pendant Son absence. Ils appelèrent donc Apollos, et l'orateur cultivé reçut des instructions d'eux avec une surprise joyeuse et reconnaissante. Grâce à leurs enseignements, il devint l'un des défenseurs les plus capables de l'église chrétienne. C'est ainsi qu'un orateur brillant et érudit apprit plus parfaitement le chemin du Seigneur grâce aux enseignements d'une femme et d'un homme chrétiens dont l'humble profession était de faire des tentes (LP 119).

CHAPITRE 19

(index)

11, 12 et 17 (Luc 8:46). Les miracles ne doivent pas engendrer une superstition aveugle.

Quand Paul entra directement en relation avec les habitants idolâtres d'Éphèse, la puissance de Dieu se manifesta notablement par eux. Les apôtres ne pouvaient pas toujours faire des miracles à volonté. Le Seigneur concédait ce pouvoir spécial à Ses serviteurs quand le progrès de Sa cause ou l'honneur de Son nom l'exigeait. Comme Moïse et Aaron à la cour de Pharaon, l'apôtre devait maintenant défendre la vérité contre les prodiges mensongers des mages. Aussi, les miracles qu'il fit furent d'un caractère différent de ceux accomplis jusqu'alors. De même que le bord du vêtement de Christ avait communiqué un pouvoir curatif à celle qui cherchait un soulagement par l'attouchement de la foi, il en était de même à cette occasion où les vêtements furent le moyen de guérir tous ceux qui croyaient: "les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient." Cependant, ces miracles n'engendrèrent pas une superstition aveugle. Quand Jésus sentit l'attouchement de la femme qui souffrait, il s'exclama: "Une force était sortie de moi." Les Écritures déclarent que le Seigneur "faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul" et on exaltait le nom du Seigneur Jésus, et pas le nom de Paul (LP 135).

19. Valeur des livres brûlés.

Quand les livres furent brûlés, on procéda au calcul de leur valeur. On estima à cinquante mille pièces d'argent, ce qui équivalait à quelques dix mille dollars (LP 137). [N. de la R.: Chaque pièce d'argent ou drachme pesait 3, 8 gr en temps normal, mais à l'époque de Néron, au Ie siècle ap. J. C., elle pesait 1, 7 gr. d'argent. Selon le prix moyen, en Janvier 1987, de l'argent (0,35 dollars par gr.), les "pièces d'argent" équivalaientl à 66.500 ou 29.750 dollars, respectivement].

CHAPITRE 20

(index)

17 à 35 (Chapitre 18:1 à 3; 1 Thessaloniciens 2:9; 2 Thessaloniciens 3:8). Un ministre complet.

Quand il [Paul] présenta aux gens ses mains usées par le travail, elles témoignèrent qu'il ne dépendait de personne pour subvenir à ses besoins. Il estimait que cela ne diminuait en rien la force de ses exhortations émouvantes, raisonnables, intelligentes et éloquentes, bien plus que celles de n'importe quel autre homme qui aurait participé au ministère chrétien.

Dans Actes 20:17 à 35, nous voyons ébauché le caractère d'un ministre chrétien qui accomplit fidèlement son devoir. C'était un ministre complet. Nous ne pensons pas qu'il est obligatoire que tous les ministres agissent en toute chose comme Paul; cependant, nous disons à tous que Paul était un gentilhomme de la classe la plus noble. Son exemple montre qu'un travail manuel ne diminue pas nécessairement l'influence d'une personne, que le travail manuel honorable quelqu'il soit ne devrait pas rendre un homme grossier, rude et discourtois (YI 31/1/1901).

30 (2 Timothée 4:3 et 4; 2 Pierre 2:1). Etouffez les théories incertaines.

Par la lumière que le Seigneur m'a donnée, des hommes se lèveront pour parler de choses perverses. Oui, ils ont déjà agi et parlé de choses que Dieu n'a jamais révélées, en mettant les choses sacrées au même niveau que les choses communes. Les fantaisies des esprits humains inventeront des critères sur la vérité qui ne sont pas la réalité, de manière que, quand le critère authentique est détaché, il soit considéré sur le même niveau que ceux d'invention humaine qui n'ont pas de valeur. Nous pouvons nous attendre à ce qu'on recourre à toutes sorte d'idées qui seront mélangées à la saine doctrine; mais par le discernement clair et spirituel, par le moyen de l'onction céleste, nous devons distinguer entre le sacré et le commun, lequel est inclus pour confondre la foi et le jugement sain, et pour amoindrir le mérite des grandes et magnifiques vérités qui doivent être la norme pour ce temps…

Jamais, jamais, il n'y eut un temps où la vérité ait eu à souffrir en étant méprisée, amoindrie et blâmée par des hommes pervers et contestataires qu'en ces derniers jours. Des hommes se sont présentés avec leur ensemble hétérogène d'hérésies qu'ils présentent aux gens comme des oracles. Les gens sont charmés par l'étrange, par quelque chose de nouveau et ils n'ont pas une expérience sage pour discerner le caractère des idées que les hommes peuvent forger comme si elles étaient importantes. Mais prétendre que c'est quelque chose d'une grande ampleur et l'unir aux oracles de Dieu, ne le convertit pas en vérité. Oh, quel reproche que celui-ci pour les normes basses de piété des églises! Des hommes qui veulent présenter quelque chose d'original, soutiendront des choses nouvelles et étranges, et sans avoir étudié la question, ils s'appuieront sur ces théories précaires qui ont été emballées comme une précieuse théorie, et ils la présenteront comme une question de vie ou de mort…

Nous avons la vérité, la vérité solide dans la Parole de Dieu, et nous ferions mieux de détruire dans l'œuf toutes ces spéculations et ces théories avant qu'elles ne soient nourries et présentées comme importantes. Nous devons écouter la voix de Dieu qui vient de la Parole révélée, la parole prophétique sûre. Ceux qui veulent se donner de l'importance et qui tentent de faire quelque chose de spectaculaire, feraient mieux de réfléchir avec sagesse (Lettre 136a, 1898).

(Psaume 119:126 et 127; 1 Timothée 4:1). Les traîtres de la vérité deviennent ses pires persécuteurs.

Beaucoup de soi-disant christianisme passe pour de l'orthodoxie authentique et fidèle, mais cela est dû au fait que ceux qui disent le professer n'ont pas à endurer une persécution à cause de la vérité. Quand le jour arrivera où la loi sera invalidée et l'Église sera criblée par les épreuves féroces auxquelles seront soumis tous ceux qui demeurent sur la terre, une grande proportion de ceux qui passent pour être authentiques écouteront les esprits séducteurs et deviendront perfides. Ils trahiront les vérités sacrées. Ils démontreront qu'ils sont nos pires persécuteurs. "Ils s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux" et beaucoup prêteront attention aux esprits séducteurs.

Ceux qui se seront nourris de la chair et du sang du Fils de Dieu –Sa Parole- seront fortifiés, enracinés et fondés dans la foi. Ils disposeront d'évidences croissantes pour apprécier et obéir à la Parole de Dieu. Ils diront avec David: "Ils transgressent ta loi. C'est pourquoi j'aime tes commandements, plus que l'or et que l'or fin." Tandis que d'autres les considèrent comme des scories, ils se lèveront pour défendre la foi. Tous ceux qui prennent en compte leur convenance, leur plaisir, leur bénéfice, ne supporteront pas l'épreuve (RH 8/6/1897).

33 et 34. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 18:1 à 3.

CHAPITRE 21

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20 à 26 (Galates 2:11 et 12). Les conseillers de Paul n'étaient pas infaillibles.

Cette concession n'était pas en harmonie avec ses enseignements [de Paul] ni avec l'intégrité ferme de son caractère. Ses conseillers n'étaient pas infaillibles. Bien que certains de ces hommes écrivirent sous l'inspiration du Saint-Esprit, cependant, ils erraient parfois quand ils n'étaient pas sous Son influence directe. Rappelez-vous qu'à une certaine occasion Paul dut reprendre Pierre face à face parce qu'il agissait avec duplicité (LP 214).

39 (Chapitre 22:3, 25 à 28). Le passé de Paul.

Son père [de Paul] était un homme de réputation. Il était de Cilicie, et cependant, il était citoyen romain, car Paul déclare qu'il naquit [comme un homme] libre. D'autres obtinrent cette liberté en payant une grande somme, mais Paul était né libre. Paul avait été éduqué par les maîtres les plus sages de cette époque. Il avait été enseigné par Gamaliel. Paul était rabbin et homme d'état. Il était membre du sanhédrin (MS 95, 1899).

CHAPITRE 22

(index)

3 et 4. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 2:1 à 5.

3, 25 à 28. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 21:39.

4. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:1 et 2.

5 à 16 (chapitre 26:9 à 16). Paul n'oublia jamais sa conversion remarquable.

L'apôtre ne put jamais oublier sa conversion de persécuteur de ceux qui croyaient en Christ, à celle de croyant en Jésus. Quelle influence eut cette conversion sur toute sa vie postérieure! Quel encouragement pour lui, tandis qu'il travaillait avec Celui qu'il avait une fois ridiculisé et méprisé! Il ne put jamais oublier la sécurité qui lui fut accordée dans la première partie de son ministère. Il pouvait parler intelligemment parce qu'il avait eu une expérience, une connaissance personnelle du Seigneur Jésus-Christ. Il avait une fois vivante et permanente parce qu'il cultivait le sentiment de la présence de Christ dans toute ses œuvres. Il recevait la force de la prière, et comme un fidèle soldat de Christ, il accourrait toujours auprès de son Capitaine dans l'attente de Ses ordres. Aucune quantité d'obstacles entassés devant lui ne pouvait lui faire considérer l'œuvre comme une impossibilité, car il comprenait que "à celui qui croît tout est possible" (MS 114, 1897).

Partout où l'apôtre Paul fut appelé à aller après sa conversion, il exposa une présentation vivante de l'œuvre des anges célestes dans sa conversion (MS 29, 1900).

CHAPITRE 23

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3. Une condamnation inspirée.

Paul prononça, sous l'influence du Saint-Esprit, une condamnation prophétique similaire à celle de Christ reprochant l'hypocrisie des Juifs. Le châtiment annoncé par l'apôtre s'accomplit d'une façon terrible quand le souverain sacrificateur inique et hypocrite mourut entre les mains d'assassins pendant la guerre juive (LP 222).

20 à 23. Lysias craignit pour sa propre sécurité.

Lysias profita avec joie de cette opportunité pour se défaire de Paul… Peu de temps avant, un gentilhomme romain d'une catégorie très supérieure à celle de Lysias, avait été détenu violemment et traîné par les Juifs furieux autour des murs de Jérusalem, et il fut finalement décapité parce qu'il recevait des pot-de-vin des Samaritains. D'autres fonctionnaires haut-placés, soupçonnés de fautes similaires, avaient été emprisonnés et renvoyés ignominieusement. Si Paul était assassiné, le capitaine principal pourrait être accusé d'avoir été soudoyé pour consentir à sa mort. Maintenant, il avait une raison suffisante pour le renvoyer en secret, et se libérer ainsi d'une responsabilité embarrassante (LP 227).

CHAPITRE 24

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2 et 3. Félix, vil et méprisable.

Tertulle s'abaissa ici jusqu'à la fausseté éhontée. Le caractère de Félix était vil et méprisable…

Un exemple de la dissolution débridée qui tachait son caractère se voit dans son union avec Drusille, qui eut lieu à peu près à cette époque. Par les arts trompeurs de Simon le magicien, enchanteur chypriote, Félix avait poussé cette princesse à abandonner son époux et à s'unir avec lui. Drusille était jeune et belle, et en plus, juive. Elle était dévotement attaché à son époux, qui avait fait un grand sacrifice pour obtenir sa main. Certainement, il en fallut peu pour l'induire à renoncer à ses principes très fermes et pour attirer sur elle le rejet de sa nation pour être tombé dans l'adultère avec un libertin cruel et âgé; cependant, les arts sataniques du sorcier et du séducteur eurent du succès, et Félix atteint son objectif (LP 235-236).

22. Félix n'était pas dans l'erreur au sujet de Paul.

Félix avait résidé assez longtemps à Césarée –où la religion chrétienne était connue depuis plusieurs années-, pour connaître cette religion plus que ce que supposaient les Juifs, et il ne fut pas induit en erreur par leurs arguments (LP 235-236).

27. Contestation à Césarée; Félix est muté.

Vers la fin de cette époque, il se produisit une contestation féroce parmi la population de Césarée. Fréquemment, il y avait eu des disputes qui s'étaient converties en une lutte permanente entre les Juifs et les Grecs, quant à leurs droits et leurs privilèges respectifs dans la cité. Toute la splendeur de Césarée, ses temples ses palais et son amphithéâtre étaient dus à l'énergie du premier Hérode. Même le port, auquel Césarée devait toute sa prospérité et son importance, avait été construit par lui au prix d'une immense dépense d'argent et de travail. Les habitants juifs étaient nombreux et riches, et ils prétendaient que la ville était à eux parce que leur roi avait beaucoup fait pour elle. Les Grecs, avec la même persistance, défendaient leur droit de suprématie.

Vers la fin des deux ans, ces dissensions donnèrent lieu à un féroce combat sur la place du marché, qui s'acheva par la déroute des Grecs. Félix qui avait appuyé la faction des Gentils, accourut avec ses troupes et ordonna la dispersion des Juifs. L'ordre ne fut pas obéi immédiatement par le parti victorieux, alors il ordonna à ses soldats de les attaquer. Content de l'opportunité de décharger leur haine contre les Juifs, ils s'exécutèrent de la manière la plus impitoyable, et il y eu beaucoup de morts. Et comme si cela n'avait pas suffit, Félix dont l'animosité contre les Juifs avait augmentée d'année en année, donna toute la liberté à ses soldats de mettre à sac les maisons des riches.

Ces actes audacieux d'injustice et de cruauté ne pouvaient pas passé inaperçus. Les Juifs se plaignirent officiellement de Félix, et celui-ci fut appelé à Rome pour répondre des accusations. Il savait bien que ses actes d'extorsion et d'oppression, leur avaient donné d'abondants motifs de se plaindre, mais il pensait toujours pouvoir les apaiser. C'est pour cela, bien qu'il avait un sincère respect pour Paul, qu'il décida de satisfaire la mauvaise intention des Juifs en le laissant prisonnier; mais ses efforts furent tous vains. Bien que Félix échappât à la déportation ou à la mort, il fut destitué de sa charge et privé de la plus grande partie de ses richesses. Drusille, la partenaire de sa culpabilité, périt peu après, avec leur enfant unique, lors de l'éruption du Vésuve. Il termina ses jours dans la honte et l'anonymat (LP 245-246).

CHAPITRE 26

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9. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:1 à 4.

9 à 16. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 22:5 à 16.

11. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:1 et 2.

26 à 28. Quelles étaient les pensées d'Agrippa?

En entendant ces paroles, Agrippa se souvint-il de l'histoire de sa famille et leurs efforts stériles contre Celui sur qui Paul était en train de prêcher? Pensa-t-il à son arrière grand-père Hérode, et au massacre des enfants innocents de Bethléhem? Pensa-t-il à son grand-oncle Antipas et à l'assassinat de Jean-Baptiste? Pensa-t-il à son propre père Agrippa 1er et au martyre de l'apôtre Jacques? Vit-il dans les désastres qui survinrent rapidement à ces rois une démonstration du déplaisir de Dieu à cause de leurs crimes contre Ses serviteurs? La pompe et l'étalage de ce jour, rappelèrent-il à Agrippa le jour où son propre père, un monarque plus puissant que lui, dans cette même ville, était habillé d'un vêtement brillant, tandis que le peuple criait qu'il était un dieu? Avait-il oublié comment, avant même que les cris d'admiration se taisent, un châtiment rapide et terrible avait atteint le roi vaniteux? Quelque chose comme cela traversa rapidement la mémoire d'Agrippa. Mais sa vanité fut flattée par la scène brillante qui se déroulait devant lui, et l'orgueil et la vanité balayèrent toutes ses pensées les plus nobles (LP 255-256).

CHAPITRE 28

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1 et 2. Un service de louanges lors d'une matinée orageuse.

Quand on fit l'appel, il n'en manquait pas un seul. Près de trois-cent âmes –marins, soldats, passagers et prisonniers- supportèrent cette matinée orageuse de Novembre sur la côte de l'île de Malte. Et il y en eut quelques-uns qui s'unirent à Paul et ses frères pour remercier Dieu qui les avait sauvés et les avait conduits sains et saufs à terre, à travers tous les périls de la mer (LP 270).

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