1 CORINTHIENS

(commentaires bibliques)

(catalogue)

 

Chapitres: 1, 2, 3, 6, 9, 10, 11, 12, 13, 15

CHAPITRES 1 à 3

Des leçons pour chaque église.

Chaque membre d'église devrait lire le troisième chapitre de la première épître aux Corinthiens avec une considération attentive et avec prière. Le premier et le second chapitres de cette épître préparent le chemin au troisième, et il y a des leçons pour chaque membre d'église dans notre monde. La cause de leurs difficultés y est clairement révélée (MS 74, 1899).

CHAPITRE 1

(index)

1. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:13 à 18.

1 à 8. Garder l'Église des séductions.

L'instruction de cette épître est adressée à l'Église de Dieu à Corinthe, et son but était qu'elle soit envoyée partout où il y avait des groupes de saints qui avaient la foi en Jésus. En tant que membres de l'Église de Christ, il leur est dit qu'ils "ont été sanctifiés en Jésus-Christ" et "appelés à être saints". Par le baptême, ils se consacraient à un ministère de bonnes oeuvres en tentant de sauver ceux qui ne connaissaient pas la vérité.

L'église de Corinthe était surtout constituée de Gentils. Paul avait travaillé avec ferveur parmi eux, et les avait conduits à la connaissance de la vérité. Mais quand Paul les laissa, de faux maîtres se levèrent pour mettre en doute l'apostolat et le ministère de Paul. Ils parlaient de lui avec mépris, et ils essayaient de faire des comparassions entre eux et lui pour le rabaisser aux yeux de l'église.

Paul n'essayait pas de s'exalter, mais quand certains mensonges menacèrent de détruire les fruits de son ministère, la fidélité à sa mission rendit nécessaire pour lui d'honorer Dieu en défendant son caractère et en magnifiant son travail. Il soutint que sa mission était divine, qu'il avait été "appelé à être apôtre par la volonté de Dieu".

Paul avait été appelé à cette tâche par le Prince de la vie. Tandis que Paul était occupé à persécuter cruellement les disciples de Christ, le Sauveur lui apparut et l'appela afin qu'il soit apôtre des Gentils. En tant qu'apôtre de notre Seigneur, il sentait une responsabilité sacrée pour le bien-être de l'église de Corinthe. Sous son administration, ils n'avaient pas seulement reçu la vérité mais ils l'avaient enseignée à d'autres. Ils s'étaient enrichis jusqu'au point qu'il ne leur manquait aucun don. Ils avaient atteint une relation étroite et précieuse avec Christ.

Paul ne pouvait permettre, tandis qu'il garderait le silence, que les faux maîtres -ces maîtres qui introduisaient de fausses opinions et des théories qui pourraient écarter de la vérité les âmes sincères-, l'expulsent de son champ d'action. Les églises devaient être gardées de la tromperie et averties par lui. Christ se donna lui-même pour nous, pour nous racheter de toute iniquité, pour purifier un peuple particulier pour Lui-même, jaloux de bonnes œuvres. Son Église doit se maintenir éloignée de toute fausse doctrine (MS 46, 1905).

10. Unité dans la diversité.

La force du peuple de Dieu réside dans son union avec Lui par Son Fils unique, et par son union de l'un avec l'autre. Il n'y a pas deux feuilles d'un même arbre qui sont exactement égales; toutes les mentalités ne concordent pas; mais bien qu'il en soit ainsi, il peut y avoir unité dans la diversité. Christ est notre racine, et tous ceux qui sont greffés sur cette Racine donneront le fruit que Christ porta. Ils révèleront la fragrance de Son caractère par le talent de la parole, dans l'exercice de l'hospitalité, de la bonté, de la courtoisie chrétienne et de la politesse céleste.

Regardez les fleurs d'une étoffe et remarquez les fils de diverses couleurs. Ils ne sont pas tous roses, verts, ou bleus. Une diversité de coloris sont entremêlés pour perfectionner le modèle. Il en est de même du plan de Dieu. Il a un but en nous plaçant là où nous devons apprendre à vivre en tant qu'individu. Nous ne sommes pas tous aptes pour faire la même sorte d'œuvre, mais la tâche de chaque homme a été confiée par Dieu pour aider à la constitution de Son plan (RH 4/7/1899).

10 à 13. Voir le com. d'EGW sur Galates 5: 1 et 2.

13. Christ la pierre d'union.

Paul demande: "Christ est-il divisé?" N'avons-nous pas une tête spirituelle? Christ a été la pierre d'union, la principale pierre angulaire durant tous les siècles. Les patriarches, la prêtrise lévitique et les chrétiens d'aujourd'hui, ont tous leur centre en Lui. Il est le tout et en tous (RH 3/1/1899).

21. Voir le com. d'EGW sur Romains 1:20 à 25.

25 à 29. Dieu ne mesure pas avec les normes de l'homme.

A cause de l'orgueil et l'ambition des enfants des hommes, Dieu a préféré réaliser ses œuvres grandioses par les instruments les plus simples et les plus humbles. Dieu ne choisit pas les hommes que le monde honore parce qu'ils sont grands, talentueux ou brillants. Il choisit ceux qui désirent travailler avec humilité et simplicité, en le reconnaissant comme leur Guide et la source de leur force. Il souhaite que nous Le considérions comme notre Protecteur et Guide dans tous les devoirs et les domaines de la vie…

La Majesté du ciel agit par ceux qui Lui plaisent. Sa providence choisit parfois les instruments les plus humbles pour faire la plus grande œuvre, car Son pouvoir se révèle dans la faiblesse humaine. Nous avons notre norme pour mesurer, et par elle nous affirmons qu'une chose est grande et l'autre petite; mais Dieu ne mesure pas en accord avec la norme des hommes, Il n'équilibre pas Sa balance en accord avec la leur. Nous ne devons pas supposer que ce qui est grand pour nous doit aussi l'être pour Dieu, et que ce qui est petit pour nous doit l'être pour Lui (ST 14/7/1881).

CHAPITRE 2

(index)

1 à 3. Ayez peur du moi.

L'apôtre Paul pouvait affronter l'éloquence par l'éloquence, la logique par la logique; il pouvait participer intelligemment à toutes les controverses, mais était-il satisfait de cette connaissance mondaine? Il écrit: "Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié."

Ici, il y a une leçon très importante. Nous avons besoin de comprendre où nous en sommes. Nous avons besoin de comprendre que l'éducation la plus élevée qui n'ait jamais été donnée aux mortels développe un esprit d'humilité, car elle révèle tout ce qu'il nous reste encore à apprendre.

Plus vous apprenez, et plus vous verrez le besoin de mettre tout votre esprit et votre intérêt à apprendre pour la cause de Christ. Pourquoi apprenez-vous? Acquerrez-vous la connaissance pour devenir intelligents dans la vérité? Si c'est votre but, assurez-vous de cacher votre moi en Jésus-Christ.

"J'étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement." Paul était un très grand maître, cependant, il comprenait que sans l'Esprit de Dieu opérant avec lui, toute l'éducation qu'il avait obtenue vaudrait peu de chose. Nous avons besoin de passer par la même expérience; nous avons besoin de ressentir la crainte de nous-mêmes. Individuellement, nous avons besoin de nous asseoir aux pieds de Jésus et d'écouter Ses instructions (MS 84, 1901).

1 à 4. Voir le com. d'EGW sur Actes 17:34.

1 à 5 (Actes 9:3 à 6; 22:3 et 4). Instruction pour l'Église d'aujourd'hui.

Paul n'était pas un homme ignorant, mais la prédication de Christ était un Évangile nouveau pour lui. C'était une œuvre entièrement différente de celle à laquelle il avait été occupé quand il poursuivait les croyants d'un lieu à un autre et qu'il les persécutait "jusqu'à la mort." Christ s'était révélé à Paul lors de sa conversion d'une manière remarquable. Près de la porte de Damas, la vision du Crucifié changea tout le cours de sa vie. Le persécuteur se convertit en disciple, le maître en élève.

A partir de ce moment, Paul fut un homme vraiment converti. Dieu lui confia une mission spéciale pour la cause du christianisme. Ses instructions données dans ses lettres aux églises de son époque, sont des instructions pour l'Église de Dieu jusqu'à la fin des temps (Lettre 332, 1907).

Éloquence dans la simplicité.

Paul n'arrivait pas dans les églises comme un orateur ou un philosophe plein de connaissance. Il ne cherchait pas seulement à plaire aux oreilles par des paroles et des phrases élégantes. Il proclamait avec une simplicité éloquente les choses qui lui avaient été révélées. Il pouvait parler avec puissance et autorité, car il recevait fréquemment des instructions de Dieu en vision [On cite les versets 6 à 10], (MS 46, 1905).

(Actes 17:22 à 34). Il n'y a aucun pouvoir spirituel dans la sagesse humaine.

[On cite 1 Corinthiens 2:1 à 9]. L'apôtre Paul avait tous les privilèges d'un citoyen romain. Il n'était pas en reste en éducation hébraïque, car il avait appris aux pieds de Gamaliel, mais tout cela ne le rendait pas capable d'atteindre la norme la plus élevée. Malgré toute son éducation scientifique et littéraire, il était, jusqu'à ce que Christ se révélât à lui, autant dans les ténèbres que la plupart des gens de son époque. Paul parvint à être pleinement convaincu que connaître Jésus par une connaissance expérimentale était pour son bien présent et éternel. Il vit la nécessité d'atteindre une norme élevée.

L'habitude de Paul avait été d'adopter un style oratoire dans sa prédication. Il était capable de parler aux rois, aux grands hommes érudits d'Athènes, et sa connaissance intellectuelle était de grande valeur pour la préparation du chemin pour l'Évangile. C'est ce qu'il tenta de faire à Athènes, en affrontant l'éloquence par l'éloquence, la philosophie par la philosophie et la logique par la logique, mais il ne put obtenir le succès qu'il avait espéré. Ses concepts postérieurs lui firent comprendre qu'il y avait quelque chose dont il avait davantage besoin que la sagesse humaine. Dieu lui enseigna qu'il devait recevoir quelque chose de supérieur à la sagesse du monde. Il devait recevoir son pouvoir d'une source plus élevée. Pour convaincre les pécheurs de leur culpabilité et pour qu'ils se convertissent, l'Esprit de Dieu devait participer à son œuvre et sanctifier chaque progrès spirituel. Il devait manger la chair et boire le sang du Fils de Dieu (RH 18/7/1899).

2 (Galates 6:14). La vérité centrale des Écritures.

Il y a une grande vérité centrale qui doit toujours être prise en compte dans l'étude approfondie des Écritures: Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Toutes les autres vérités reçoivent l'influence et la puissance en accord avec leur relation avec ce thème. Nous ne pouvons discerner le caractère suprême de la loi de Dieu qu'à la lumière de la croix. L'âme paralysée par le péché ne peut recevoir la vie que par l'œuvre accomplie à la croix par l'Auteur de notre salut (MS 31, 1890).

4 (chapitre 4:9). Les prédicateurs fidèles, un spectacle pour le monde.

Notre œuvre pour aujourd'hui ne doit pas être faite au moyen de paroles séduisantes de la sagesse humaine, comme le faisaient les orateurs païens dans le but de recevoir des applaudissements. Parlez avec l'évidence de l'Esprit et avec la puissance que seul Dieu peut impartir. Les vérités cruciales pour ce temps doivent être proclamées par des hommes dont les lèvres ont été touchées par un tison pris de l'autel de Dieu. Une telle prédication contrastera énormément avec la prédication qu'on entend habituellement. Les messagers fidèles envoyés par Dieu sont un spectacle pour le monde, pour les anges et les hommes, non parce qu'ils s'exaltent eux-mêmes mais parce qu'ils montrent qu'ils sont fortifiés et soutenus par l'Esprit (MS 165, 1899).

7 à 14. Voir le com. d'EGW sur Romains 11:33.

9 (Éphésiens 1:17 et 18). L'éducation de l'imagination.

Vous avez besoin de vous étendre dans les certitudes de la Parole de Dieu en la maintenant devant les yeux de l'esprit. Point après point, jour après jour, répétez continuellement les leçons qui vous sont données là. Nous voyons un petit peu aujourd'hui, et par la méditation et la prière, nous verrons davantage demain. Et ainsi, nous comprenons peu à peu les promesses pleines de bonté, jusqu'à ce que nous comprenions presque leur pleine signification.

Oh, combien nous perdons de ne pas éduquer l'imagination à s'occuper des choses divines au lieu des terrestres! Nous pouvons laisser aller l'imagination à brides abattues, et cependant, "ce sont des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment." De nouvelles merveilles seront révélées à l'esprit tandis que nous l'appliquons plus intensément aux choses divines. Nous perdons beaucoup en ne parlant pas de Jésus et du ciel, l'héritage des saints. Plus nous contemplerons les choses célestes et plus nous y verrons de nouveaux charmes et nos cœurs seront davantage reconnaissants envers notre bon Créateur (Lettre 4, 1885).

14. La vérité contre la sagesse du monde.

De précieux joyaux de vérité, qui sont de la plus grande valeur pour les personnes humbles et dociles qui croient en Christ, sont comme des bêtises pour celui qui est sage dans l'estimation du monde. Mais la vérité éternelle, est toujours présente pour le vrai croyant. L'Esprit est l'instructeur assigné d'une telle âme, son guide, sa force continue et sa rectitude (MS 29, 1899).

16. La loi, une expression du dessein de Dieu.

La loi des Dix Commandements ne doit pas être considérée tant du point de vue des interdictions que du point de vue de la miséricorde. Ses interdictions sont la garantie certaine de la félicité par l'obéissance. Quand elle est reçue en Christ, elle nous apporte la pureté de caractère qui nous donne la joie pour l'éternité. Elle est un mur de protection pour celui qui obéit. En elle, nous contemplons la bonté de Dieu, qui, en révélant aux hommes les principes immuables de la justice, tente de les protéger contre les maux qui sont la conséquence de la transgression.

Nous ne devons pas considérer Dieu comme étant à l'affût pour châtier le pécheur d'avoir péché. Le pécheur attire lui-même son propre châtiment. Ses propres actes mettent en mouvement une série de circonstances qui produisent un résultat inéluctable. Chaque acte de transgression se réfléchit sur le pécheur, produisant en lui un changement de caractère, et rendant plus facile qu'il pèche une autre fois. Les hommes se séparent de Dieu en préférant le péché; ils s'isolent du canal de bénédictions, et le résultat certain en est la ruine et la mort.

La loi est une expression du dessein de Dieu. Quand nous la recevons en Christ, elle devient notre dessein et elle nous élève au-dessus du pouvoir des désirs et des tendances naturelles, au-dessus des tentations qui conduisent au péché (Lettre 96, 1896).

CHAPITRE 3

(index)

1 et 2 (Hébreux 5:9 à 12). Pourquoi beaucoup échouent dans l'édification du caractère.

Paul ne pouvait pas parler du mystère de la piété aussi clairement qu'il le désirait aux convertis d'origine juive. A cause de leur faiblesse spirituelle, de leur manque de perception, il ne pouvait pas exprimer la vérité qui, s'ils avaient pu écouter correctement, avec une compréhension intelligente, aurait été pour eux un parfum de vie pour la vie.

Ce n'était pas la faute de leur instructeur, mais la leur. Ils étaient lents à comprendre. Ils avaient reçu beaucoup d'avantages. Ils auraient pu croître dans la connaissance de Christ, de Son œuvre, de Sa puissance pour sauver au maximum tous ceux qui viennent à Lui. Mais ils n'avaient pas avancé ni ne s'étaient élevés pour profiter de leur opportunité pour apprendre toujours plus du Sauveur. Leur mémoire était faible parce qu'ils n'avaient pas reçu par la foi les vérités qui leur avaient été données. Ils ne pouvaient pas retenir dans leur esprit les vérités essentielles pour obtenir le succès dans l'édification de leur caractère.

L'apôtre attire leur attention sur leur faute quant à cela, qui en était arrivée à être leur faiblesse spirituelle. Leur concept erroné leur donnait une notion confuse du pouvoir du Christ pour faire de Son peuple une louange sur la terre (RH 16/6/1903).

1 à 3. Des nains spirituels.

Paul désirait parler à l'église de Corinthe de choses spirituelles, mais, pour sa douleur, il la trouva très faible. Les membres d'église ne pouvaient même pas supporter d'entendre la vérité au sujet d'eux-mêmes. La croissance spirituelle de ces gens était si amoindrie, qu'un clair "ainsi dit le Seigneur" était une offense pour eux. Paul savait qu'en leur donnant la vérité il serait catalogué comme accusateur et critique (MS 74, 1899).

2. En vivant à un bas niveau.

Ceux à qui sont adressées ces paroles ne se sont pas alimentés de Christ, et donc ils n'ont pas avancé dans la connaissance spirituelle. Paul dit: "Je vous ai donné du lait –les vérités les plus élémentaires, les plus simples, convenant aux nouveaux convertis à la foi-, non de la nourriture solide", l'aliment spirituel solide et nutritif, adéquat pour ceux qui ont progressé dans la connaissance des choses divines. Ils vivaient à un niveau très bas, et ils demeuraient dans les vérités superficielles qui ne demandent pas de réflexion ni de recherche profonde (MS 70, 1901).

4 à 9. Les ministres ne doivent pas être idolâtrés.

Il ne peut y avoir une évidence plus claire dans les églises que les vérités bibliques n'ont pas sanctifié ceux qui les reçurent que leur attachement à un pasteur favori, et leur refus d'accepter et de recevoir le bénéfice de l'œuvre d'un autre maître qui leur a été envoyé par la providence de Dieu. Le Seigneur envoie de l'aide à Son Église selon son besoin et pas selon son désir, car les mortels, faute de perspicacité, ne peuvent discerner ce qu'il y a de meilleur pour leur bien. Il est rare qu'un ministre ait toutes les qualités pour perfectionner une église déterminée dans toutes les demandes du christianisme. C'est pourquoi Dieu envoie d'autres pasteurs, les uns après les autres, chacun d'eux ayant quelques qualités faisant défaut aux autres.

L'Église devrait accepter avec gratitude ces serviteurs de Christ, comme elle accepterait son Maître même. Elle devrait tenter d'obtenir tout le bénéfice possible de l'instruction que les ministres peuvent lui donner de la Parole de Dieu; mais les pasteurs ne doivent pas être idolâtrés. Il ne devrait pas y avoir de religieux gâtés ni de favoris parmi les gens. Les vérités qu'ils apportent sont celles qui devraient être acceptées et appréciées avec la docilité de l'humilité (Redemption: The Teaching of Paul, pp. 74-75).

5 et 6. Le Seigneur, notre efficacité.

Le Seigneur désire que nous distinguions les moyens et les instruments. L'agent humain n'est qu'un instrument. Il doit son efficacité au pouvoir divin (Lettre 150, 1900).

9 (2 Corinthiens 10:4). Voir com. d'EGW sur Genèse 2:7 et Romains 12:2. Dieu donne les armes.

"Nous sommes ouvriers avec Dieu." Lui nous donne tous les moyens, toutes les armes spirituelles nécessaires pour la destruction des forteresses sataniques. Présentez la vérité telle qu'elle est en Jésus. Que les tons de votre voix expriment l'amour de Dieu. Conduisez mais ne forcez jamais. Traitez le plus obstiné avec un esprit de bonté et d'affection. Trempez vos paroles dans l'huile de la grâce et qu'elles jaillissent de vos lèvres avec amour (Lettre 105, 1893).

Une culture divine sera donnée.

Le Seigneur donnera une culture divine à ceux qui collaborent avec Lui. Etre collaborateur avec Dieu signifie s'efforcer de lutter pour croître à la ressemblance de Christ. Satan est celui qui rend nécessaires nos efforts. Ceux qui maintiennent leurs yeux fixés sur la vie du Seigneur Jésus, entreront avec aisance dans Son temple spirituel (Lettre 5, 1900).

Les plantes fragiles reçoivent un soin spécial.

"Vous êtes le champ de Dieu." De même que quelqu'un trouve du plaisir à cultiver un jardin, Dieu a aussi du plaisir avec Ses fils et Ses filles croyants. Un jardin demande un travail constant. Les mauvaises herbes doivent être éliminées; de nouvelles plantes doivent être plantées; les branchent qui croissent trop rapidement doivent être taillées. Le Seigneur travaille de la même manière avec les plantes de Son jardin. Il ne peut se satisfaire d'une croissance qui ne révèle pas les grâces du caractère de Christ. Le sang de Christ a fait que les hommes et les femmes soient remis à la charge précieuse de Dieu; aussi, devrions-nous être prudents de ne pas nous sentir trop libres d'arracher les plantes que le Seigneur a semé dans Son jardin. Certaines plantes sont si faibles que c'est à peine si elles ont de la vie en elles; aussi le Seigneur leur accorde-t-il un soin particulier (MS 39, 1896).

Apprentissage de l'édification du caractère.

"Vous êtes… l'édifice de Dieu." Vous êtes les représentants du grand Maître ouvrier. Dieu ne permet pas que nous négligions d'apprendre le métier de l'édification du caractère. Le cours à suivre dans cette œuvre n'est pas en accord avec les idées du monde. Ceux qui rentrent dans l'œuvre de Dieu sans cacher leur moi en Christ, se sépareront vite de l'édifice du Maître (MS 165, 1899).

Laissez Christ diriger.

Dans votre travail d'édification du caractère soyez sûrs que Christ est votre directeur. Il y a une grande différence entre le fait d'être collaborateurs de Dieu ou de collaborer contre Dieu, si votre grande ambition est de magnifier Dieu ou de vous magnifier vous-mêmes et vos plans. Christ déclare: "Sans moi, vous ne pouvez rien faire": rien qui soit approuvé par Dieu. Etudiez soigneusement vos motivations, et assurez-vous de ne pas être en train de travailler par votre propre sagesse, séparés de Christ (MS 102, 1903).

L'homme, un temple honoré par Dieu.

Tout homme doit édifier avec des actions pures, nobles et droites. Le résultat de son œuvre sera une structure symétrique, un beau temple honoré par Dieu et les hommes (MS 153, 1903).

9 à 15. Chaque homme a son poste de travail.

Nous devrions peser soigneusement les sujets en relation avec l'œuvre que nous entreprenons. Sera-ce un travail béni pour les âmes? Dieu ne nous a pas confié une tâche seulement pour nous tenir occupés, mais pour la gloire de Son nom. Beaucoup sont activement occupés à réunir du bois, du foin, des feuilles mortes; mais tout sera consumé, sans rien laisser pour préparer les âmes pour le grand jour où chaque œuvre sera éprouvée par le feu. Beaucoup verront que l'œuvre à laquelle ils occupaient leur temps et leur attention a péri par l'usage, et qu'ils se seront tout juste sauvés, comme à travers le feu.

Un tel résultat ne correspond pas au but de Dieu. Par disposition de Dieu, chaque homme a son poste de travail. Avec prière, nous devons nous demander: quel devoir nous a été assigné en tant qu'homme et femme qui doivent rendre compte à Dieu? Que notre labeur soit complètement limité aux choses spirituelles, ou qu'en lui se combinent le temporel et le spirituel, nous devons accomplir fidèlement notre œuvre. Les choses séculaires et spirituelles doivent se combiner, mais les choses spirituelles ne doivent pas être cachées par les sujets séculaires.

Christ réclame le service de tout l'être, les facultés physiques, mentales et morales combinées. Elles doivent être mise au service de Dieu. L'homme doit se souvenir que Dieu est le propriétaire de toute chose, et que les activités humaines sont investies d'une sainteté qu'elles ne possédaient pas avant d'être enrôlées dans l'armée du Seigneur. Chaque action doit être consacrée, car elle emploie le talent du temps confié par Dieu. Sur tous les actes d'une telle personne, a été inscrit: sainteté à Jéhovah, parce que tout son être est soumis à l'assujettissement de Dieu.

Aucune occupation ne doit être entreprise, même dans la vie commune, car sans son influence sur les sens, elle est corrompue. Nous sommes à l'école préparatoire du Seigneur, et Il a disposé Ses propres moyens par lesquels nous pouvons être placés à Son service, afin que Son nom soit glorifié pour l'œuvre que nous faisons dans ce monde. Beaucoup sont perturbés parce qu'ils ne travaillent pas directement à l'avancement du royaume de Dieu; mais l'œuvre la plus humble ne doit pas être dédaignée. Si c'est une tâche honorable, c'est une bénédiction, et elle peut conduire à des devoirs plus importants de l'œuvre. Ceux qui accomplissent cette tâche ne doivent pas s'accuser eux-mêmes d'être inutiles dans la grande famille de Dieu. Ce n'est pas nécessaire, parce que c'est une œuvre qui doit être accomplie par quelqu'un (MS 49, 1898).

11. La Pierre vivante fondamentale.

Dieu n'acceptera pas le service le plus magnifique, ni le talent le plus brillant, à moins qu'il ne soit placé sur la Pierre vivante fondamentale, et qu'il ne soit en relation avec elle, car c'est la seule manière de donner une vraie valeur à la capacité qui est possédée et de la convertir en un service vivant pour Dieu. Nous pouvons regarder en arrière à travers les siècles, et voir les pierres vivantes qui luisent comme des torches de lumière à travers les ordures de l'obscurité morale, les erreurs et la superstition. La splendeur de ces précieux joyaux augmente continuellement, non seulement dans le temps mais pour l'éternité (Redemption: The Teachings of Paul, p. 80).

11 à 13. Voir le com. d'EGW sur Psaume 144:12. L'or de la foi impérissable.

Il y a une grande différence selon le matériel que l'on utilise à l'édification du caractère. Le grand jour de Dieu, grandement attendu, éprouvera bientôt l'œuvre de chaque homme. "L'œuvre de chacun sera manifestée… dans le feu." De même que le feu révèle la différence entre l'or, l'argent, les pierres précieuses, et le bois, le foin et les feuilles mortes, il en sera ainsi aussi au jour du jugement qui mettra à l'épreuve les caractères en montrant la différence entre les caractères formés à la ressemblance de Christ et ceux qui sont formés à la ressemblance du cœur égoïste. Tout égoïsme, toute fausse religion apparaîtront alors tels qu'ils sont. Le matériel inutile sera consumé, mais l'or de la foi authentique, simple et humble ne perdra jamais de sa valeur. Il ne pourra jamais être consumé parce qu'il est impérissable. On verra qu'une heure de transgression est une grande perte, tandis qu'on contemplera que la crainte de Jéhovah est le principe de la sagesse. Le plaisir de la complaisance propre périra comme les feuilles mortes, tandis que l'or d'un principe ferme, maintenu à n'importe quel prix, demeurera pour toujours (RH 11/12/1900).

13. Voir le com. d'EGW sur Jérémie 23:28 et Apocalypse 20:12 et 13. Chaque victoire est une gemme sur la couronne de la vie.

Le chrétien est en spectacle pour le monde, pour les anges et pour les hommes. Singulier? Oui, il a un caractère très singulier et particulier, parce que sa vie s'est développée en accord à la ressemblance divine.

Les habitants des mondes non déchus et de l'univers céleste contemplent avec un intérêt intense le conflit entre le bien et le mal. Ils se réjouissent quand les subtilités de Satan sont décelées, l'une après l'autre, et qu'elles sont affrontées par un "il est écrit", comme Christ leur fit front dans Son conflit avec l'ennemi astucieux. Chaque victoire remportée est une gemme sur la couronne de la vie. Au jour de la victoire tout l'univers du ciel triomphe. Les harpes des anges produisent la musique la plus précieuse qui accompagne la mélodie de la voix (Lettre 5, 1900).

CHAPITRE 6

(index)

19 et 20. Dieu réclame le trône du cœur.

Dieu nous a rachetés, et il réclame un trône dans chaque cœur. Notre esprit et notre corps doivent Lui être soumis, et les habitudes et les appétits naturels doivent être assujettis aux besoins supérieurs de l'âme. Mais nous ne devons pas dépendre de nous-mêmes dans cette œuvre. Suivre notre propre direction n'est pas sûr. Le Saint-Esprit doit nous renouveler et nous sanctifier. Il ne doit y avoir aucune œuvre faite à moitié dans le service de Dieu (Sp T, série A, nº 7, p. 39).

CHAPITRE 9

(index)

13 à 18 (chapitre 1:1). Travailler pour les âmes et pas pour l'argent.

Paul ne faiblissait pas. Il était fondé et enraciné dans la foi; mais autant qu'il le pouvait, il tentait d'être un avec ceux pour lesquels il travaillait.

En tant que ministre de l'Évangile, il revenait à Paul de demander que ceux pour lesquels il travaillait le soutiennent, mais bien qu'il fût le serviteur de tous, il travaillait cependant de ses propres mains pour subvenir à ses besoins afin que personne ne puisse trouver un motif pour l'accuser d'égoïsme. Il ne recevait pas de salaire pour son travail, bien que comme ministre de l'Évangile il y ait droit. Ainsi, il était évident qu'il travaillait pour les âmes et non pour de l'argent.

"Quelle est donc ma récompense? –demandait-il- C'est d'offrir gratuitement l'Évangile que j'annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l'Évangile."

Paul ne dépendit pas d'un homme pour son ordination. Il considérait son travail ministériel comme un privilège. Pour lui, ce n'était pas un devoir accompli en échange d'argent. Il travaillait pour les âmes des hommes. "Si j'annonce l'Évangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile!" Il étudiait continuellement la manière de rendre son témoignage plus efficace. Il recherchait l'approbation de Dieu.

Ah! si aujourd'hui il y avait des hommes qui agissaient comme Paul; des hommes qui prêcheraient l'Évangile sans recourir aux hommes pour la recherche de leur récompense, mais disposés à la recevoir sous forme d'âmes! (MS 74, 1903).

20 à 23. La manière de travailler de Paul.

Nous savons que l'apôtre ne sacrifiait pas une seule particule de ses principes. Il ne laissait pas les sophismes et les maximes l'égarer. Il ne devait pas pactiser avec les suppositions et les affirmations des hommes qui enseignaient les commandements des hommes comme des doctrines. Parce que l'iniquité et la transgression augmentaient et prospéraient, il ne permettait pas que son amour se refroidisse. Tout son zèle et sa ferveur devaient être conservés, mais en même temps, certaines caractéristiques de sa foi, si elles étaient exprimées, éveilleraient immédiatement des préjugés en raison des éléments qui l'entouraient.

Paul pouvait être aussi zélé que le plus zélé dans sa loyauté envers la loi de Dieu, et montrer qu'il était parfaitement familiarisé avec les Écritures de l'Ancien Testament. Il pouvait s'occuper largement des symboles et des ombres qui représentaient Christ; il pouvait exalter le Christ et dire tout ce qui Le concernait, Lui et Son œuvre spéciale en faveur de l'humanité; et quel champ il explora! Il pouvait apporter la lumière la plus précise sur les prophéties qui n'avaient pas été comprises, et ceci sans offenser personne. C'est ainsi que le fondement était bien posé afin que lorsque le temps viendrait où les esprits se calmeraient, ils puissent dire dans le langage de Jean: Voici Jésus, qui a été fait chair et qui habita parmi nous, l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.

Il prêchait Christ aux Gentils comme la seule espérance de salut, mais au début il ne dit rien au sujet de la loi. Mais quand leur cœur fut ému par la présentation de Christ, don de Dieu pour notre monde et de ce que comprend l'œuvre du Rédempteur et du sacrifice coûteux pour manifester l'amour de Dieu à l'homme, il montra avec l'éloquence la plus simple cet amour pour l'humanité –Juifs et Gentils- pour qu'ils puissent être sauvés en abandonnant leur cœur à Christ. Alors, quand attendris et subjugués ils se donnaient au Seigneur, il présentait la loi de Dieu comme preuve de leur obéissance. C'était la manière dont il travaillait, en adaptant ses méthodes pour gagner des âmes. S'il avait été brusque et maladroit dans le maniement de la Parole, il n'aurait atteint ni Juifs ni Gentils.

Il conduisait les Gentils dans la connaissance des vérités surprenantes de l'amour de Dieu qui n'épargna pas Son propre Fils mais nous Le donna. Comment ne nous donnerait-il pas gratuitement toutes choses? La question était posée de savoir pourquoi un sacrifice si immense fut-il nécessaire; alors, il revenait aux symboles et à toutes les Écritures de l'Ancien Testament, qui révélaient Christ dans la loi, et ils se convertissaient à Christ et à la loi (SpT, série A, nº 6, pp. 54 et 55).

24 à 27 (1 Pierre 2:11). Un concours où tout le monde gagne.

Ce glorieux concours est devant nous. L'apôtre tente de nous pousser à participer à une noble émulation, une compétition dans laquelle on ne verra ni égoïsme, ni injustice, ni œuvre sans participation active. Nous devons employer chaque nerf et muscle spirituels dans la compétition pour la couronne de vie. Personne faisant du mieux qu'il peut n'échouera à ce concours.

Tous ceux qui recherchent la récompense doivent se placer sous une discipline stricte. "Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences." Ceux qui participent à un concours de force physique pour un prix corruptible, comprennent le besoin d'une abstinence rigide de toute complaisance qui affaiblit les facultés physiques. Ils mangent des aliments simples à intervalles réguliers. A plus forte raison ceux qui participent à la course de l'Évangile devraient réfréner la complaisance effrénée de l'appétit et s'abstenir "des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme." Ils doivent être sobres en tout temps. Cette même restriction qui leur donne le pouvoir d'atteindre une fois la victoire, si elle est pratiquée constamment leur donnera un grand avantage dans la course pour la couronne de vie (MS 74, 1903).

(Romains 8:13; Colossiens 3:5). Soumis à la discipline pour Dieu.

Voilà comment Paul présente les conditions que Dieu impose à chaque âme qui s'enrôle à Son service. L'apôtre craint lui-même d'échouer et de ne pouvoir réussir l'épreuve de l'examen et respecter son engagement, aussi, se soumet-il à une préparation sévère. De la même manière, le chrétien d'aujourd'hui a aussi besoin de veiller strictement à son appétit. Il a besoin de se soumettre à une sévère préparation pour ne pas courir en vain ou au hasard, sans voir sa norme ni s'efforcer de l'atteindre. Il doit obéir aux lois de Dieu. Les facultés physiques, mentales et morales doivent être conservées dans la condition la plus parfaite s'il veut obtenir l'approbation de Dieu. "Je traite durement mon corps", dit l'apôtre. Ceci signifie, littéralement, mettre en déroute ses désirs, ses pulsions et ses passions par une discipline sévère, comme le faisaient ceux qui étaient en compétition pour un prix terrestre (MS 93, 1899).

27. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 12:1 à 4. Paul sur ses gardes.

Paul était toujours sur ses gardes pour que les mauvaises tendances ne le vainquent pas. Il surveillait bien ses appétits, ses passions et ses mauvaises tendances (Lettres 27, 1906).

CHAPITRE 10

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4. Voir le com. d'EGW sur Actes 5:11.

12. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 11:1 à 4 et Matthieu 26:31 à 35.

CHAPITRE 11

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18 à 34 (Matthieu 26:26 à 29). La Cène du Seigneur pervertie.

Les Corinthiens étaient en train de s'écarter beaucoup de la simplicité de la foi et de l'harmonie de l'église. Ils continuaient de se réunir pour le culte mais leurs cœurs étaient séparés les uns des autres. Ils avaient perverti la véritable signification de la Cène du Seigneur, en lui donnant, dans une grande mesure, la signification d'une fête idolâtre. Ils se réunissaient pour commémorer les souffrances et la mort de Christ, mais ils convertissaient l'occasion en banquet et en complaisance égoïste.

C'était devenu une coutume de se réunir en un repos social plutôt que de participer à la communion. Les familles de croyants apportaient leur repas au lieu de réunion et mangeaient sans attendre courtoisement que les autres soient prêts. La sainte institution de la Cène du Seigneur était devenue, pour les riches, l'occasion de gloutonnerie, tandis que les pauvres avaient honte quand leur maigre repas contrastait avec les provisions coûteuses de leurs frères riches.

Paul reprocha aux Corinthiens de faire de la maison de Dieu un lieu de banquet et d'orgies, comme un groupe d'idolâtres: "N'avez-vous pas des maisons pour y manger et boire? Ou méprisez-vous l'Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien?" Les fêtes religieuses publiques des Grecs se célébraient de cette manière, et suivant les conseils de faux maîtres, les chrétiens avaient été conduits à imiter leur exemple. Ces maîtres avaient commencé par leur assurer qu'il n'était pas mauvais d'assister aux fêtes idolâtres, et finalement ils avaient introduit des pratiques similaires dans l'église chrétienne.

Paul continua en donnant l'ordre et le but de la Cène du Seigneur, puis il reprit ses frères pour qu'ils ne pervertissent pas ce saint rite (LP 170, 171).

23 à 26 (Matthieu 26:26 à 29; Marc 14:22 à 24; Luc 22:19 à 20). Le seul symbole correct.

Le pain partagé et le jus de raisin pur doivent représenter le corps brisé et le sang versé du Fils de Dieu. Du pain levé ne doit pas être présenté à la table de communion. Le pain azyme est le seul symbole correct de la Cène du Seigneur. Rien de fermenté ne doit être utilisé. Seuls le fruit de la vigne et le pain sans levain peuvent être employés (RH 7/6/1898).

25. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:28.

26. Voir le com. d'EGW sur Marc 16:1 et 2.

Fréquence de la Cène du Seigneur.

Le salut des hommes dépend d'une application continue du sang purificateur de Christ dans les cœurs. Aussi, la Cène du Seigneur ne devrait pas être célébrée occasionnellement ou annuellement, mais avec plus de fréquence que la Pâque annuelle. Ce rite solennel commémore un événement beaucoup plus important que la libération des fils d'Israël de l'Égypte. Cette libération symbolisait la grande expiation que Christ fit par le sacrifice de Sa propre vie pour la libération finale de Son peuple (3SG 228).

28. Voir le com. d'EGW sur Jean 13:14 et 15.

CHAPITRE 12

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4 à 6, 12 (Éphésiens 4:4 à 13). Chaque membre doit travailler dans le domaine qui lui est assigné.

La vigne a beaucoup de branches, mais bien que toutes les branches soient différentes, elles ne sont pas en compétition entre elles; il y a unité dans la diversité. Tous les sarments reçoivent leur nourriture de la même source. C'est une illustration de l'unité qui doit exister entre les disciples de Christ. Dans leurs différents types de travail, ils n'ont qu'une seule Tête. Le même Esprit agit à travers eux sous différentes formes. Il y a une action harmonieuse, bien que les dons varient. Étudiez ce chapitre; grâce à lui, vous verrez que l'homme qui est vraiment uni au Christ n'agira jamais comme s'il était une unité complète en lui-même…

La perfection de l'Église ne dépend pas du fait que chaque membre ait exactement la même capacité. Dieu appelle chacun à occuper la place qui lui correspond pour accomplir sa tâche assignée en accord avec la capacité qui lui a été donnée (Lettre 19, 1901).

Deux chapitres qui doivent être mémorisés.

Les chapitres 12 et 13 de 1 Corinthiens devraient être mémorisés, gravés dans la mémoire et le cœur. Le Seigneur a placé devant nous, par son serviteur Paul, ces thèmes pour que nous les prenions en considération. Ceux qui ont le privilège d'avoir été rassemblés en église, seront unis intelligemment et compréhensivement. L'image des membres qui composent le corps représente l'Église de Dieu et la relation que ses membres doivent maintenir entre eux (MS 82, 1898).

27. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 8:1 et 2.

CHAPITRE 13

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Lisez ce chapitre chaque jour.

Le Seigneur désire que j'attire l'attention de Son peuple sur le chapitre 13 de 1 Corinthiens. Lisez ce chapitre chaque jour, et vous obtiendrez de lui la consolation et la force. Apprenez de lui la valeur que Dieu met dans l'amour sanctifié, né dans le ciel, et permettez que la leçon qu'il enseigne arrive jusqu'à vos cœurs. Apprenez que l'amour semblable à celui de Christ naît dans le ciel, et que sans lui, toutes les autres qualités n'ont pas de valeur (RH 21/7/1904).

Une expression d'obédience.

Dans le chapitre 13 de 1 Corinthiens, l'apôtre Paul définit l'amour authentique semblable à celui de Christ… Ce chapitre est une expression de l'obéissance de tous ceux qui aiment Dieu et gardent Ses commandements; il se met en action dans la vie de chaque croyant authentique (Lettre 156, 1900).

1. Dieu tient les balances.

Ce n'est pas l'orateur éloquent, l'intellectuel à l'esprit vif qui a de la valeur pour Dieu. C'est le dessein fervent, la piété profonde, l'amour de la vérité, la crainte de Dieu, ce qui a une influence efficace. Dieu considère un témoignage venant du cœur, sortant des lèvres dans lesquelles il n'y a pas de tromperie, plein de foi et de confiance, humble, bien que donné par une langue vacillante, aussi précieux que l'or, tandis que le discours intelligent, éloquent de celui à qui ont été confiés de grands talents, mais qui manque de véracité, de dessein ferme, de pureté, d'abnégation, est un airain qui résonne et une cymbale qui retentit. Peut-être dit-Il des choses ingénieuses, peut-être relate-t-il des anecdotes amusantes, mais l'esprit de Jésus n'est pas dans cela. Toutes ces choses peuvent satisfaire les cœurs qui ne sont pas sanctifiés; mais Dieu tient dans ses mains les balances qui pèsent les paroles, l'esprit, la sincérité, la consécration et il déclare que tout cela est plus frivole que la vanité (Lettre 38, 1890).

5. Voir le com. d'EGW sur Proverbe 16:32.

12 (Romains 11:33; Éphésiens 2:7; Apocalypse 7:16 et 17; 22:4). Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 15:20, 42 à 52. Des mystères qui doivent être révélés dans le ciel.

Mais de nombreux mystères ne sont pas encore révélés. Combien ce qui est connu pour être la vérité est mystérieux et inexplicable pour l'esprit humain! Combien les desseins de la Providence semblent obscurs! Combien la foi implicite et la confiance dans le gouvernement moral de Dieu sont nécessaires! Nous sommes prêts à dire comme Paul: "Que Ses jugements sont insondables, et Ses voies incompréhensibles".

Nous ne sommes pas suffisamment avancés en progrès spirituels pour comprendre les mystères de Dieu, mais quand nous ferons partie de la famille céleste ces mystères seront révélés devant nous. A propos des membres de cette famille, Jean écrit: "Ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. Car l'Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux... verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts."

Alors beaucoup de choses seront révélées par les explications des sujets sur lesquels Dieu garde maintenant le silence, parce que nous n'avons pas recueilli ni apprécié ce qu'Il a donné à connaître des mystères éternels. Les chemins de la Providence seront éclaircis; les mystères de la grâce seront révélés par Christ. Ce que l'esprit ne peut pas capter maintenant, ce qu'il est difficile de comprendre sera expliqué. Nous verrons de l'ordre dans ce qui semblait inexplicable, de la sagesse dans tout ce qui est caché; bonté et miséricorde dans tout ce qui est imparti. La vérité sera révélée à l'Esprit, sans obscurité, et sa clarté sera supportable. Les conflits seront terminés pour toujours, et toutes les difficultés seront résolues (ST 30/1/1912).

13. L'amour, l'attribut le plus estimé.

L'attribut que Christ apprécie le plus chez l'homme, c'est la charité (amour) qui jaillit d'un cœur pur. C'est le fruit que l'arbre chrétien donne (MS 16, 1892).

Une plante d'origine céleste.

L'amour est une plante d'origine céleste, et si nous voulons qu'elle fleurisse dans notre cœur, nous devons la cultiver chaque jour. La douceur, la bonté, la patience, ne pas s'irriter facilement, supporter toutes choses, endurer toutes choses: voilà les fruits de l'arbre précieux de l'amour (RH 5/6/1888).

CHAPITRE 15

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6. Des faits sacrés immortalisés.

Après Sa résurrection, Christ ne s'est montré à personne, excepté à Ses disciples, mais les témoignages quant à Sa résurrection ne manquèrent pas. Il provint de différentes sources: des cinq cents qui se réunirent en Galilée pour voir leur Seigneur ressuscité. Ce témoignage ne put être éteint. Les faits sacrés de la résurrection s'immortalisèrent (MS 115, 1897).

Un visage comme la face de Dieu.

Après Sa résurrection, Christ retrouva Ses disciples en Galilée. Au moment indiqué, quelques cinq cents disciples se réunirent sur la pente de la montagne. Soudain, Jésus apparut au milieu d'eux. Personne ne put dire comment, ni d'où Il vint. Beaucoup, parmi les personnes présentes, ne l'avaient jamais vu auparavant, mais dans Ses mains et Ses pieds, ils contemplèrent les marques de la crucifixion. Son visage était comme la face de Dieu, et quand ils Le virent ils l'adorèrent (Lettre 115, 1904).

9. Voir le com. d'EGW sur Actes 9:1 à 4.

20 (Lévitique 23:10 et 11). Christ, l'Antitype de la gerbe agitée.

Ce fut pour la gloire de Dieu que le Prince de la vie devait être les prémices, l'Antitype de la gerbe typique agitée. "Ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères"…

Christ fut les prémices de ceux qui dorment. Cette même scène –la résurrection de Christ d'entre les morts- était observée symboliquement par les Juifs lors de l'une de leurs fêtes sacrées… Ils allaient au temple après avoir récolté les prémices, et ils célébraient une fête de reconnaissance. Les prémices récoltées étaient dédiées au Seigneur comme quelque chose de sacré. Cette partie de la récolte ne devait pas être utilisée au bénéfice de l'homme. Les premiers fruits mûrs étaient offerts comme une offrande de reconnaissance à Dieu. Il était reconnu comme le Seigneur de la récolte. Quand les premiers épis mûrissaient dans le champ, ils étaient soigneusement recueillis; et quand les gens montaient à Jérusalem, ils étaient présentés devant le Seigneur, la gerbe mûre étant agitée devant Lui comme une offrande de reconnaissance. Après cette cérémonie, ils pouvaient commencer la moisson et assembler le blé en gerbes (MS 115, 1897).

20, 42 à 52 (chapitre 13:12; Romains 8:11). Un échantillon de la résurrection finale.

La résurrection de Jésus fut une démonstration de la résurrection finale de tous ceux qui dorment en Lui. Le corps ressuscité du Seigneur, Son comportement, le timbre de Sa voix, tout était familier à Ses disciples. De la même manière se lèveront une autre fois ceux qui dorment en Jésus. Nous reconnaîtrons nos amis comme les disciples reconnurent Jésus. Bien qu'ils aient pu être déformés, malades ou défigurés dans cette vie mortelle, dans leur corps ressuscité et glorieux leur individualité sera parfaitement conservée, et nous reconnaîtrons dans le visage radieux de la lumière qui brille de la face de Jésus, les particularités de ceux que nous aimons (3SP 219).

22, 45 (Romains 5:12 à 19). Voir le com. d'EGW sur Jean 1:1 à 3, 14; Apocalypse 1:8. Une seconde opportunité est donnée au pécheur.

Christ, en tant que représentant de la race déchue, passa par le même terrain où Adam trébucha et tomba. Par une vie parfaite d'obéissance à la loi de Dieu, Christ racheta l'homme du châtiment de la chute honteuse d'Adam. L'homme a violé la loi de Dieu. Seul le sang de Christ est valable pour ceux qui sont à nouveaux loyaux à Dieu, et cela uniquement pour ceux qui obéissent à la loi qu'ils ont violée. Christ ne se placera jamais du côté du péché. Puisqu'Il porta le châtiment de la loi, Il donne au pécheur une autre opportunité, une seconde épreuve. Il ouvre un chemin par lequel le pécheur peut être réintégré dans la faveur de Dieu. Christ porte la peine des transgressions passées de l'homme, et en lui impartissant Sa justice, Il rend possible pour l'homme de garder la sainte loi de Dieu (MS 126, 1901).

(Apoc. 1:8; 22:13). L'Alpha et l'Oméga.

Quand les étudiants de la prophétie se consacrent de tout leur cœur à connaître les vérités de l'Apocalypse, ils se rendront compte à quel point cette recherche est importante. Jésus-Christ est l'Alpha et l'Oméga, la Genèse de l'Ancien Testament et l'Apocalypse du Nouveau Testament. Tous deux sont réunis en Christ. Adam et Dieu sont réconciliés par l'obéissance du second Adam, qui a accompli la tâche de vaincre les tentations de Satan et de réparer l'échec honteux et la chute d'Adam.

Les deux Adams se rencontreront au Paradis et ils s'embrasseront, tandis que le dragon, la bête, le faux prophète et tous ceux qui ont rejeté les opportunités et les privilèges qui leur furent donnés à un coût si infini et qui ne sont pas redevenus loyaux, seront exclus du Paradis (MS 33, 1897).

42 à 52 (Chapitre 13:12). La personnalité préservée dans un nouveau corps.

Notre identité personnelle sera conservée lors de la résurrection, bien que ce ne soient pas les mêmes particules de matière ni la même substance matérielle que celle qui descendit dans la tombe. Les oeuvres merveilleuses de Dieu sont un mystère pour l'homme. L'esprit, le caractère de l'homme, retourne à Dieu, pour y être préservé. A la résurrection, chaque homme aura son propre caractère. Au moment marqué, Dieu les appellera en leur donnant à nouveau le souffle de vie et Il ordonnera aux os secs de vivre. La même forme sortira, mais elle sera libérée des maladies et de tout défaut. Elle vit à nouveau avec les mêmes traits individuels, de manière que l'ami reconnaîtra son ami. Il n'y a pas une loi de Dieu dans la nature qui montre que Dieu redonnera les particules identiques de matière qui composent le corps avant la mort. Dieu donnera aux justes morts le corps qui Lui plaira.

Paul illustre ce thème par le grain de céréale qui est semé dans le champ. La semence plantée est détruite, mais une nouvelle graine surgit. La substance naturelle de la graine qui est détruite ne réapparaît jamais comme avant, mais Dieu lui donne un corps qui Lui plaît. Un matériau bien meilleur composera le corps humain, car c'est une nouvelle création, une nouvelle naissance. Un corps naturel est semé, un corps spirituel se lève (MS 76, 1900).

51 à 55 (Ésaïe 65:17; Matthieu 25:21; 1 Thessaloniciens 4:16 et 17; Apocalypse 5:12 et 21:4). La touche finale de l'immortalité.

Nous avons un Sauveur ressuscité vivant. Il brisa les chaînes de la tombe après y avoir reposé trois jours, et Il proclama triomphalement sur le sépulcre ouvert de Joseph: "Je suis la résurrection et la vie." Et Il vient. Nous préparons-nous pour Lui? Sommes-nous prêts afin que si nous tombons dans le sommeil nous puissions le faire dans l'espérance en Jésus-Christ? Êtes-vous en train de travailler maintenant pour le salut de vos frères et de vos sœurs? Le Donateur de la vie vient très bientôt. Le Donateur de la vie vient pour briser les chaînes du tombeau. Il fera sortir les captifs et proclamera: "Je suis la résurrection et la vie." Là se tient l'armée des ressuscités. La dernière pensée fut celle de la mort et de ses angoisses. Les dernières pensées qu'ils eurent furent celles du sépulcre et de la tombe, mais maintenant ils proclament: "O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon?" Les angoisses de la mort furent la dernière chose qu'ils expérimentèrent: "O mort, où est ton aiguillon?" La dernière chose qu'ils connurent furent les angoisses de la mort. Quand ils se réveillent toute douleur a disparu…

Ils sont ici; la dernière touche d'immortalité leur a été donnée, et ils s'élèvent pour rencontrer leur Seigneur dans les airs. Les portes de la cité de Dieu pivotent sur leurs gonds, et les nations qui ont gardé la vérité entrent. De chaque côté, il y a les colonnes d'anges, et les rachetés de Dieu entrent au milieu des chérubins et des séraphins. Christ leur donne la bienvenue et prononce sur eux une bénédiction. "C'est bien, bon et fidèle serviteur… entre dans la joie de ton Maître." Quelle est cette joie? Il voit le fruit du travail de Son âme, et Il est satisfait.

Voici pourquoi nous travaillons: Ici, il y a quelqu'un pour qui nous prions Dieu durant la nuit; là, il y en a un autre à qui nous parlons sur son lit de mort et qui donne son âme impuissante à Jésus; celui-ci était un pauvre ivrogne. Nous faisons en sorte que ses yeux se fixent sur Celui qui est puissant pour sauver, et nous lui disons que Christ peut lui donner la victoire. Il y a des couronnes de gloire immortelle sur leur tête, et alors, les rachetés jettent leurs brillantes couronnes aux pieds de Jésus. Le chœur angélique des deux colonnes entonnent le chant, et l'armée des rachetés s'unit à lui comme s'ils avaient chanté cet hymne sur la terre, et il en fut ainsi.

Oh quelle musique! Il n'y a pas une seule note discordante. Chaque voix proclame: "L'Agneau qui a été immolé est digne." Il voit le travail de Son âme et Il est satisfait. Croyez-vous que là quelqu'un emploiera son temps pour compter ses épreuves et ses terribles difficultés? "On ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l'esprit." "Dieu essuiera toute larme de leurs yeux" (MS 18, 1894).

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