CONFRONTATION

 

Le Christ, notre espérance et notre exemple

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C'est pour la race humaine que le Christ a enduré l'humiliation et d'atroces souffrances au désert de la tentation. Tout avait été perdu à la suite de la transgression d'Adam. La médiation du Christ était pour l'homme l'unique espoir de regagner la faveur de Dieu. L'homme s'était tellement éloigné de Dieu en transgressant Ses lois qu'aucune humiliation de sa part, devant Dieu, n'aurait été à la mesure de la gravité de son péché. Le Fils de Dieu était à même de comprendre les péchés accumulés par le transgresseur; exempt de péché Il pouvait, lui seul, offrir une expiation acceptable en souffrant pour l'homme avec le sentiment affreux du déplaisir de Son Père. La douleur et l'angoisse du Fils de Dieu étaient à la mesure de Son excellence divine et de Sa pureté, comme aussi de la grandeur de l'offense. [Messages choisis, vol. 1, p. 333]

 Le Christ a été notre exemple en toutes choses. Alors que nous Le voyons s'humilier durant Sa longue épreuve et Son jeûne prolongé au désert, et cela pour surmonter les tentations de l'appétit pour notre avantage, il nous faut profiter de la leçon quand nous sommes nous-mêmes tentés. Etant donné la puissance de l'appétit, telle qu'elle s'exerce au sein de la famille humaine, et que le fait de s'y livrer a des effets aussi terribles: obliger le Fils de Dieu à se soumettre à une telle épreuve, combien il importe que nous placions l'appétit sous le contrôle de la raison! Pour que nous puissions remporter la victoire sur l'appétit, notre Sauveur a jeûné pendant près de six semaines. Comment des chrétiens de profession à la conscience éclairée, avec le modèle du Christ sous les yeux, peuvent-ils se livrer à des appétits qui exercent une influence énervante sur l'esprit et le cœur? Un fait pénible à constater: des satisfactions obtenues au prix de la santé retiennent dans l'esclavage, en ce temps-ci, une bonne partie du monde chrétien. [Messages choisis, vol. 1, p. 333]

 Plusieurs de ceux qui font profession de piété ne se soucient pas de connaître les motifs de cette longue période de jeûne et de souffrance du Christ au désert. Ce ne sont pas tant les affres de la faim qui expliquent Son angoisse, mais plutôt la perception des redoutables résultats sur la race humaine de l'abandon aux appétits et aux passions. Il savait que l'appétit serait l'idole de l'homme; qu'il lui ferait oublier Dieu et lui fermerait le chemin du salut. [Messages choisis, vol. 1, p. 333, 334]

 Ayant une confiance parfaite en Son Père céleste, notre Sauveur savait que Son Père ne permettrait pas qu'Il fût tenté au-delà des forces qu'Il lui donnerait et qu'Il Le ferait sortir victorieux si seulement Il supportait patiemment l'épreuve à laquelle Il était soumis. Ce n'est pas de Son propre gré que le Christ s'était exposé au danger. Dieu avait permis à Satan, momentanément, d'exercer sa puissance sur Son Fils. Jésus savait que s'Il conservait Son intégrité dans cette situation extrêmement périlleuse, un ange du ciel pouvait lui être envoyé pour le soulager si cela était nécessaire. Du moment qu'Il avait assumé l'humanité, Il était devenu le représentant de la race d'Adam. [Messages choisis, vol. 1, p. 335] 

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